Ufolep http://www.ufolep.org Les derniers articles de l'Ufolep - Dernier Comité Directeur National Ufolep pour l’année 2024 ! http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165698 Tue, 17 Dec 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165698 Les 13 et 14 décembre derniers, les élu.e.s du Comité directeur national Ufolep se sont retrouvé.e.s au siège de la CNAM (La Caisse Nationale d’Assurance Maladie) à Paris, Porte-de-Bagnolet pour cette dernière réunion statutaire de la saison 2023-2024. La CNAM, une belle symbolique, une  « tête de réseau » opérationnelle du régime d’assurance maladie obligatoire en France, qui incarne parfaitement les ambitions de l’Ufolep en termes de sport santé et qui induit une accessibilité à l’activité physique et sportive. Structurée en réseau pyramidal avec différentes strates comme le modèle fédéral sportif, le rôle de la CNAM est d’impulser la stratégie du niveau national, puis coordonner et appuyer les organismes locaux qui composent son réseau. L’innovation, la solidarité et l’action sous-tendent les missions du réseau Ufolep composé de 69 structures sport santé société, des symboles forts tant en Quartiers Politique de la Ville (QPV) ou Zones Rurales de Revitalisation (ZRR) pour renforcer la mission citoyenne et multisports de l’Ufolep au service de l’accessibilité. Mettre le sport au service de toutes et tous rejoint les enjeux de lutte contre la sédentarité et l’expérimentation d’un an mené depuis janvier 2024 avec 9 comités départementaux Ufolep concernant l’accueil de publics dans des parcours de soin et d’inclusion spécifiques. A ce jour déjà plus de 600 personnes ont été accueillies, c’est donc une belle illustration des ambitions partagées entre la CNAM et l’Ufolep pour bâtir une société où le sport est moteur de bien-être et de lien social Ce comité directeur national de deux jours a permis aux élu.e.s, mendaté.e.s depuis l’assemblée générale de Lille, de prendre le temps d’échanger et de débattre sur les sujets relatifs à la gouvernance, au Projet Sportif Fédéral, au Secourisme, au Plan d’action de lutte contre les violences et aux actions en partenariat avec la fondation FIER. Cette instance est pleinement le lieu de la parole politique de la fédération et a permis d’entériner les plans d’actions et projets stratégiques en Vie sportive, Vie fédérative, Formation, Communication, Sport Société et Sport Education sans oublier les rendez-vous statutaires et institutionnels 2025 à venir. Au final, un ordre du jour très fourni lié à l’effervescence l’année 2024 avec un focus spécial sur les évènementiels auxquels l’Ufolep à pris part comme le Sport au cœur des villages dans le cadre de la Grande Cause Nationale 2024, le Festival du Sport européen en partenariat avec l’Insep, le Festival du Sport autrement ou encore le Playa tour. Concernant la Vie fédérative, les chiffres sont encourageants en termes d’adhérent.e.s et d’associations, dans une dynamique à la hausse corroborant les attendus post JOP 2024. L’animation des territoires n’est pas en reste avec un déploiement extensif des dispositifs tels Playatour, Ufostreet, Toutes Sportives, Ufo baby, Multisports…. synonymes d’accessibilité et d’offre ciblée en direction de nos différentes communautés. Les perspectives pour la nouvelle mandature 2024 – 2028 s’annoncent plutôt favorablement même si le contexte économique et politique reste fragile. Focus dès à présent sur les Rencontres Nationales Ufolep des Commissions Nationales Sportives et Groupes de travail qui se dérouleront les 11 et 12 janvier prochain au CISP Ravel à Paris et qui lanceront la saison des nationaux sportifs, tout comme la conférence des régions des 13 et 14 janvier qui amorcera un nouveau cycle de rencontres avec les territoires. Plus d’infos : www.ufolep.org[suite...]]]> La revue Ufolep Enjeu de décembre est disponible ! http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165691 Fri, 22 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165691 Le dernier numéro de la revue Ufolep Enjeu vient de paraître avec son dossier spécial sur l’Héritage des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Infrastructures, image de la France, sport pour toutes et tous, place du handicap dans la société : que restera-t-il sur la durée de Paris 2024 ? La « parenthèse enchantée » des Jeux olympiques et paralympiques se poursuivra t’elle par une impulsion attendue pour la pratique physique et sportive du plus grand nombre, dangereusement fragilisée par les restrictions budgétaires annoncées. Toutes les réponses dans le dossier ! A découvrir toutes les informations relatives à la construction du Projet Sportif fédéral, dont les fondements restent inchangés pour les quatre ans à venir et qui a fait parti des sujets phares de la 4e édition des Journées fédérales qui se sont tenues au Pradet du 18 au 20 octobre dernier. A noter, l’interview de Marie-Amélie Le Fur, qui en tant que Présidente du Comité paralympique et sportif français veut capitaliser sur la ferveur populaire pour développer la pratique des personnes en situation de handicap, elle revient sur l’impact sociétal des Jeux paralympiques. Au sommaire de ce 64e numéro vous trouverez également la rubrique actualités avec les présentations de Gil AVEROUS, nouveau ministre des Sports, de Ludovic TREZIERES, nouveau Directeur technique national de l’Ufolep et un point sur les 2 heures de sport hebdomadaires finalement maintenues uniquement pour les collèges en REP et REP +. A l’occasion de ce numéro de décembre, l’Ufolep des Hautes-Alpes est mise à l’honneur à travers la 4e édition du challenge Francis-Auzet, une épreuve sportive emblématique baptisée du nom d’un militant Ufolep historique.  L’épreuve fait le lien entre l’activité ski traditionnelle et la récente initiative « quartiers d’été ». De même focus sur la Haute-Vienne qui via son association Unis Vers Tchouk rapproche habitant.e.s d’un quartier de Limoges et ruraux à travers une pratique sportive commune le tchoukball et un projet arboricole. Enfin et non des moindres, la rubrique Je me souviens avec Franck Seguin, rédac-chef photo à L’Équipe, dont l’ouvrage Regards de sport parus chez Ramsay, retrace sa carrière à travers les grands évènements ou reportages au long cours. Le lien pour consulter la revue 🔗👉  https://www.calameo.com/ufolep/read/006348401618def13a149 Bonne lecture !   [suite...]]]> Deux visions de la critique du sport http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165686 Thu, 14 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165686 Le dernier numéro de la revue Quel sport ? et le livre d’entretien avec le politologue Paul Ariès Huit milliards pour un podium tranchent avec l’unanimisme ambiant autour du sport et des Jeux olympiques.   « Le sport, ça sert à détourner les gens des problèmes importants. En un mot, c’est une diversion. » Tirée d’une revue Quel Corps ? de 1978, cette citation de Vladimir Jankélévitch figure en exergue de la dernière livraison de son héritière Quel Sport ?, qui prolonge la réflexion de l’école critique initiée par Jean-Marie Brohm dans l’effervescence post-Mai 68. Celui-ci figure d’ailleurs au sommaire de ce numéro consacré à L’emprise d’un opium d’État. La bassecour des Jeux de Paris 2024. Il y explique que « Le sport reste un facteur de mise au pas » et que « Plus on avance dans la mondialisation, plus le capitalisme et le sport fusionnent ». Que l’on adhère ou non à cette grille de lecture fortement imprégnée de marxisme, il faut reconnaître aux contributeurs de Quel Sport ? un certain sens de la formule. Au chapitre « société du spectacle olympique et mascarade médiatique », Jan Mathias Bystrouky pointe ainsi le « patchwork multiculturel doublé d’un peplum postmoderne » de ce « happening de masse ».  Côté « culte des champions », Sarah Duplant moque le Club France, « haut lieu de la soumission idolâtre », et s’amuse de « la cyclothimie du supporter », de l’euphorie à la déprime. Roman Leconte dénonce pour sa part « le pilonnage propagandiste », « l’alignement sur l’idéologie de la "culture sportive" » et « le catéchisme macroniste de la "nation sportive" ». Quant à Hannibal Tempo, il se désole d’une « dépolitisation au pas cadencé » et voit dans « la cohésion nationale contre les "grincheux"» la « stigmatisation de l’esprit critique ». Au-delà de leur virulence un peu trop systématique, ces articles-pamphlets donnent toutefois matière à réfléchir : libre à chacun d’opiner du chef ou de faire non de la tête. Tout en sachant que les auteurs ne tolèrent aucun entre-deux, synonyme de compromission… Les acteurs de l’Ufolep, engagés au sein d’une fédération intégrée au Mouvement sportif tout en se revendiquant de l’éducation populaire, pourront parfois se sentir visés. En prise avec les réalités de terrain, ils sauront prendre ce qu’ils veulent de ce manifeste critique qui a le mérite de faire émerger un îlot discordant dans un océan d’unanimité.   Tout en affirmant sa large identité de vue avec le courant critique du sport, Paul Ariès délivre dans Huit milliards pour un podium une vision plus nuancée et se revendique « l’héritier d’une très longue histoire qui (…) ne se réduit pas à la sociologie caractéristique de la seconde moitié du XXe siècle ». « Le refus du Sport moderne [l’auteur tient à la majuscule] naît spontanément, explique-t-il, dès ses préliminaires, au XIXe siècle ». En « vieux militant », Paul Ariès constate au passage que « cette critique est devenue marginale », voire « inaudible ». Il rappelle aussi qu’autrefois elle « ne campait pas uniquement sur le versant négatif » et « eut longtemps avec l’éducation physique une alternative à proposer ». Cette même éducation physique encapsulée dans le sigle Ufolep… Paul Ariès y ajoute une analyse nourrie par la « crise écologique » : à ses yeux, « le Sport fait partie du problème, et non pas de la solution. Je refuse sa conception de la vie fondée sur la compétition. Je refuse sa conception du corps reposant sur l’hubris. Je refuse tout ce qui renforce la technicisation du corps. Je refuse la sportivisation de l’existence. » Cet « objecteur de croissance » pense néanmoins que « le Sport peut-être une propédeutique à une rupture civilisationnelle », au regard du double enjeu de « l’égalité » et de « l’écologie ». Sans prédire toutefois de quel côté penchera la balance. Philippe Brenot[suite...]]]> Sports en Seine http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165685 Thu, 14 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165685 Proposée concomitamment par le département des Hauts-de-Seine au domaine de Sceaux et au parc des Chanteraines de Gennevilliers, l’exposition « Sports en Seine » fait la part belle aux évènements accueillis autrefois au stade Yves-du-Manoir de Colombes. C’est notamment là qu’Emil Zatopek y établi en mai 1954 le record du monde du 5 000 m et que le XV de France disputé son dernier match du Tournoi des Cinq Nations avant d’émigrer au nouveau Parc des Princes. Mais la photo la plus saisissante est bien ce « franchissement de la sablière de Trivaux », à Clamart, lors du cyclo-cross organisé en janvier 1937 par le quotidien l’Auto, qui deviendra l’Équipe à la Libération. On dirait presque un photomontage, et in situ la reproduction grand format renforce encore la puissance de l’image. Ph.B. Sports en Seine, histoires de champions d’hier et de demain. Jusqu’au 20 décembre, gratuit et en plein air au Domaine de Sceaux et au Parc des Chanteraines de Gennevilliers.[suite...]]]> « Je me souviens du sport » : Franck Seguin http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165684 Thu, 14 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165684 Né en 1960 à Dunkerque (Nord), Frank Seguin est depuis 2008 rédac-chef photo à L’Équipe (quotidien, hebdo, site, télé, plus France Football et Vélo Magazine), tout en continuant ponctuellement à couvrir les grands évènements ou à s’autoriser des reportages au long cours. Une carrière retracée dans ses Regards de sport parus chez Ramsay. Je me souviens qu’enfant ma mère m’envoyait dans le froid de l’hiver à la piscine Paul Asseman de Dunkerque parce qu’elle me trouvait trop chétif. Je n’avais pas envie d’y aller, mais une fois dans l’eau je ne voulais plus en sortir. J’ai pratiqué en club, disputé des championnats régionaux, et aussi passé très tôt mes diplômes de plongée. Puis à 17 ans je me suis engagé trois ans dans la Marine, sans y épuiser mon désir d’aventure. C’est alors que j’ai décidé de devenir photographe. Un jour j’ai répondu à une annonce de « photographe filmeur » à la station des Arcs : il fallait saisir les gens au restaurant et sur les pistes en leur glissant un ticket pour obtenir un tirage. Ça m’a permis de vaincre ma timidité et de découvrir cette montagne qui me faisait tant peur. Moi qui à 23 ans n’avais jamais fait de ski, je me suis lancé dans la pente comme je m’étais lancé dans la photo. J’ai fini par accompagner les monoskieurs et les surfeurs. Pendant trois ans j’ai enchaîné ski l’hiver et à l’intersaison sur le glacier de Tignes puis golf et deltaplane l’été. Je me souviens du jour où, m’interrogeant sur la voie à choisir pour percer dans le métier – la mode, le reportage de guerre – alors que je dévalais les pistes, le sport m’est apparu comme une évidence. Alors, quand un moniteur de surf m’a proposé de faire les photos d’un beau-livre pour Robert-Laffont, j’ai dit oui. Le directeur de collection les a adorées et m’a promis de me faire travailler si je montais à Paris. Dix jours après j’emménageais dans la capitale et débutais dans la carrière, grâce à cet éditeur devenu le père que je n’ai jamais eu. Je me souviens du jour où, arrivé depuis peu dans une nouvelle école après un déménagement, le prof d’EPS m’a désigné pour remplacer un coureur de relais manquant lors d’une compétition interclasse : « le nouveau, là, il court vite ». Ça m’a rendu fier, tout comme je l’étais quand j’étais sélectionné pour une compétition de natation. Je me souviens que les photographes de sport sont habités par la crainte de rater la bonne photo – le geste, l’attitude, le cadre –, crainte à laquelle s’ajoute désormais celle de ne pas l’envoyer à temps. Or la situation manquée ne revient jamais. C’est un crève-cœur d’échouer à capturer un instant de beauté. Puis, sans s’attarder, on passe à la photo suivante. D’ailleurs je ne recherche pas systématiquement la belle image, mais celle qui dit quelque chose ou raconte l’évènement. C’est pourquoi je me rends toujours en reportage ou sur une compétition avec une image en tête, même si sur place les contraintes m’empêcheront peut-être de la réaliser. Je me souviens qu’aux Jeux olympiques j’avais imaginé une course où Léon Marchand arriverait au coude-à-coude avec le concurrent de la ligne d’eau voisine. Lors de la finale du 200 m papillon, j’ai donc placé mon appareil sous-marin de manière à saisir le touch de l’arrivée. Et ce que j’avais rêvé est arrivé, à l’issue de cette fantastique dernière longueur où Léon Marchand remonte inexorablement son rival hongrois Kristof Milak.[suite...]]]> Délégué Ufolep et jeune papa, il crée une section UfoBaby http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165683 Thu, 14 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165683 Directement concerné par la motricité des tout-petits depuis sa paternité, Romain Fauchon, 34 ans, anime un créneau dans son village des Landes.   « Nous avons lancé notre section petite enfance à la rentrée 2023. Ma fille Anna avait 18 mois. Nous l’amenions aux matchs d’équipes de basket où évoluaient nos amis et, à la fin de chaque quart temps, elle se retrouvait sur le parquet avec d’autres très jeunes enfants. Avec leurs parents, nous nous sommes alors dit qu’il y avait quelque chose à faire pour favoriser leur apprentissage moteur, et aussi leur sociabilité, notamment pour ceux qui sont gardés par des assistantes maternelles et ne bénéficient pas, comme Anna, d’une place en crèche. » Asso gym. « Nous avons proposé à l’association de gymnastique de mon village de Montsoué, 500 habitants, d’ajouter à ses créneaux gym tonic et gym douce un troisième rendez-vous consacré aux tout-petits jusqu’à 4 ans. Je l’anime bénévolement, un samedi sur deux. Nous avons débuté avec 12 inscrits, avec une cotisation fixée à 50 € par an par duo parent-enfant1. Tous sont licenciés à l’Ufolep : une première dans le club puisque la section adulte n’est rattachée à aucune fédération. » Motricité et jeux de balle. « Avant de me lancer, je me suis davantage renseigné sur le concept UfoBaby auprès de collègues du réseau et d’Arnaud Rizzo, chargé de mission petite enfance de la fédération. Moi qui possède un CQP d’animateur de loisir sportif, ça m’était plus naturel de proposer un mix entre motricité libre et petits jeux relevant du multisport : jeux de balle (notamment avec des raquettes ogo sans manche), jeu d’adresse avec des petits sachets (cornhole), etc. Nous avons acheté pour cela un peu de matériel adapté. En début de séance, nous nous retrouvons pour un temps de pratique en commun, avant des ateliers en autonomie où l’enfant – avec le parent qui suit ses évolutions – met le curseur de la difficulté où il veut. » Lâcher prise. « Après la formation UfoBaby suivie en mars, j’ai évolué dans ma façon d’animer les séances. Auparavant, les exercices étaient assortis de consignes données aux parents, même si j’expliquais n’avoir aucune attente particulière en termes de réussite. Désormais, nous laissons encore plus de liberté aux enfants, dans le cadre d’une pratique moins individualisée. Nous les laissons explorer chacun de son côté, ce qui était un peu perturbant au début, pour moi et plus encore pour les parents. Nous avons dû apprendre à lâcher prise, nous qui dès notre plus jeune âge avons été habitués à des choses très cadrées, à l’école comme en club. Au final, les enfants s’en sortent très bien. Mieux, ils innovent ! Les coupelles posées au sol, ils ont par exemple commencé à les ranger par couleur. Et au lieu de lancer le ballon vers le panier, certains ont préféré le déposer en équilibre sur l’une de ces coupelles : de petits exercices que je leur propose aussi désormais ! » Saison deux. « Pour cette deuxième saison, les quelques enfants ayant dépassé la limite d’âge ont été remplacés par de plus jeunes. Pour les autres, c’est formidable de voir comment ils ont progressé en un an dans leurs capacités motrices et dans leur attention. Moi aussi, je suis plus à l’aise. Tout est plus fluide, du côté des autres parents aussi. Cela me laisse davantage de latitude pour suivre les évolutions de ma fille, aux côtés de ma conjointe, qui est elle-même présente à chaque séance. » Propos recueillis par Ph.B.   (1) Tarif réduit lorsque le parent est déjà inscrit à la gym adulte.   10 000 licenciés en éveil moteur   Les 410 associations Ufolep qui déclarent le code activité « Éveil moteur-UfoBaby » réunissent aujourd’hui plus de 10 000 licenciés de moins de 6 ans. La prochaine formation UfoBaby se déroulera par ailleurs à Dreux (Eure) le 31 janvier et 1er février 2025.[suite...]]]> Marcher à son rythme dans les Yvelines http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165682 Thu, 14 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165682 Depuis le printemps 2023, l’Ufolep Yvelines propose des « marches actives » mensuelles qui sont autant d’occasions de découvrir le département.   « L’idée de départ était de s’adresser aux seniors qui ne se retrouvent pas ou plus dans les clubs de randonnée ou de marche nordique parce que cela va trop vite, avec trop peu de pauses et sur des distances trop grandes, explique Élise Steinmetz, déléguée départementale adjointe. Tel était le souhait exprimé par beaucoup de participants aux ateliers de maintien en forme que le comité anime chaque semaine dans une quinzaine de communes. Ils nous disaient aimer marcher, mais pas seuls, et expliquaient ne pas savoir où s’adresser. » 60 marcheurs. L’an passé, une soixantaine de personnes ont participé à ces sorties organisées d’octobre à juin. L’action est soutenue par la conférence des financeurs, qui a également communiqué sur celle-ci dans son réseau. « Cela a permis de toucher des personnes au-delà du cercle de nos licenciés, venues de communes comme Maurepas ou des Clayes-sous-Bois, où l’Ufolep n’intervient pas. Celles-ci prennent une licence, la participation étant gratuite pour les seniors déjà adhérents à travers leur pratique hebdomadaire. » L’initiative a également débouché sur l’ouverture d’un nouveau créneau de pratique senior à Louveciennes, ville qui a pris contact avec l’Ufolep pour se renseigner sur ces marches actives. Élise Steinmetz met par ailleurs en ligne un post Facebook à chaque sortie. Tourisme. Selon le nombre d’inscrits, celle-ci sollicite le renfort d’un autre éducateur sportif Ufolep. « L’effectif dépend en partie du lieu de rendez-vous. J’essaie de faire visiter tous les coins sympas du département, tout en restant si possible dans un rayon de 30 minutes en voiture depuis notre siège de Plaisirs. Ce sont des sorties de 5 à 7 km qui n’excèdent pas deux heures, avec prêt de bâtons de marche, et programmées indifféremment le matin ou l’après-midi. Nous varions aussi les jours de la semaine, car un jour fixe pénaliserait ceux qui ont leur atelier hebdomadaire ce jour-là. » Après les étangs de la Minière, à Guyancourt, dans le cadre d’Octobre rose, puis les parcs et jardins de Versailles en novembre, le prochain rendez-vous est fixé le 13 décembre à Auffargis, une commune du parc naturel régional de la vallée de Chevreuse également bien dotée en patrimoine culturel, entre les vieilles maisons du village, son lavoir, sa fontaine, son château et les ruines de l’abbaye des Vaux-de-Cernay. « Et même quand il pleut, bien équipé on peut marcher », insiste Élise. Les sorties vont toutefois s’interrompre en janvier-février, avant de reprendre dès début mars. Ph.B.[suite...]]]> L’idéal laïque de l’amicale de Basse-Goulaine résiste au temps http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165681 Thu, 14 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165681 Entre activités sportives et culturelles et soutien à l’école publique, l’Amicale laïque de Basse-Goulaine, près de Nantes (Loire-Atlantique), a su perdurer au fil de ses 90 ans d’existence, explique son ex-président Didier Guillou au nom de sa direction collégiale.   Didier Guillou, que représentent les activités sportives au sein de l’Amicale laïque de Basse-Goulaine, qui a fêté ses 90 ans ? Elles réunissent 350 adhérents sur 550, à travers cinq sections : gymnastique bien-être (200 pratiquants à travers ses multiples créneaux), volley-ball (avec ses équipes masculines, féminines et mixtes), école de sport, multisport adulte et multisport enfant. Tous sont licenciés Ufolep et les séances sont animées par des éducateurs départementaux, à l’exception du volley, exclusivement encadré par des bénévoles.   Il y a quelques années, l’amicale comptait deux sections de plus… L’épidémie de Covid a entraîné la disparition de la gymnastique sportive enfant (8-12 ans), faute d’avoir retrouvé un éducateur sportif spécialiste de l’activité. Quant à la section badminton, qui pesait 140 licenciés, elle a pris une orientation plus compétitive en choisissant de rejoindre la FFBad pour permettre aux meilleurs joueurs de disputer des championnats nationaux. Les débats ont été animés, mais la séparation s’est faite en bonne intelligence. Nous avons décidé de ne pas maintenir une section loisir qui serait entrée en concurrence avec le nouveau club pour l’obtention de créneaux en gymnase.   Une amicale, ce sont aussi des sections culturelles… Oui, à commencer par les Arts plastiques, poterie et modelage et Livres & Plaisirs, qui est une évolution de notre bibliothèque historique. Quand en 2001 le fonds a été cédé à la médiathèque municipale tout juste créée, les bénévoles qui l’animaient se sont tournés vers l’association Lire et Faire Lire. Ils ont développé des lectures auprès des enfants des écoles et de ceux gardés par des assistantes maternelles, et plus récemment des aînés de l’Ehpad. Des boîtes à livres ont également été implantées dans la ville. D’autres sections se sont créées depuis pour répondre aux besoins et aspirations des habitants : Com’1 Clic, qui vise à réduire la fracture numérique et a donné des idées à la municipalité, ou le Rep.Al.Lab, qui lutte contre l’obsolescence programmée avec un rendez-vous mensuel où les gens apprennent à réparer les pannes. Toujours côté numérique, nous avons aussi développé pendant trois ans un partenariat avec Nature Goulaine Environnement autour d’un « nid connecté » qui permettait d’observer depuis son ordinateur la vie intime d’une famille de mésanges : une façon de sensibiliser les gens à la faune locale. Enfin, une section Jeux a vu le jour pour répondre à un engouement particulièrement marqué chez les jeunes trentenaires.   L’idée, c’est de coller à la vie des Goulainais et aux évolutions de la société... Exactement. C’est aussi pourquoi nous couplons nos assemblées générales à une conférence sur un thème actuel éclairé par un expert, comme récemment l’intelligence artificielle. Cependant, les évolutions de la société ne nous sont pas forcément favorables. Nous éprouvons des difficultés à recruter de nouveaux bénévoles et les adhérents se sentent davantage concernés par leur propre section que par la vie de l’amicale laïque dans son ensemble. Mais notre newsletter entretient le sentiment d’appartenance.   Ce qui reste déterminant, c’est votre proximité avec l’école publique… Oui, et le dernier exemple est la création du dispositif Court’Échelle, quand après le Covid les enseignants ont vu croître le nombre de décrocheurs dans les classes. À leur demande, ces enfants sont pris en charge par un binôme de bénévoles. Au-delà de l’aide aux devoirs, il s’agit de leur donner une ouverture, des centres d’intérêt, et un cadre qui peut manquer dans leur environnement familial. La grande réussite, c’est que les enfants ne voient là rien de stigmatisant mais au contraire se battent pour venir !   Encore un village dans les années 1960, Basse-Goulaine est devenue une commune résidentielle de 9 500 habitants de la première couronne de Nantes. Qu’est-ce que cela a changé pour l’amicale ? Sans remonter aussi loin, l’évolution sociologique se traduit par une moindre implication des parents d’élèves, qui étaient notre principal vivier de bénévoles. Notre école a longtemps été la première du département en nombre d’élèves, et la Fête des écoles était capitale dans le fonctionnement de l’amicale. Imaginez 4 000 à 5 000 personnes sur la journée, avec défilé de chars dans les rues et un millier de convives au repas du soir ! Cela reste un temps fort mais n’a plus la même ampleur. Et c’est l’association de parents d’élèves, qui n’est plus affiliée à la FCPE mais autonome, qui va en récupérer l’organisation de la fête.   Et quels rapports entretenez-vous avec la mairie ? Elle nous met à disposition des locaux, et depuis le Covid se montre attentive au tissu associatif. Depuis deux ou trois ans, toutes les subventions que nous sollicitons nous sont accordées. Cependant nous n’avons pas la même sensibilité : certains élus municipaux sont par exemple impliqués auprès de l’Ogec, l’Organisme de gestion de l’enseignement catholique. Il arrive aussi que certaines de nos idées soient récupérées pour les développer par ailleurs. Mais c’est la preuve qu’à 90 ans révolus, l’amicale laïque de Basse-Goulaine reste en phase avec son temps ! Propos recueillis par Philippe Brenot   1934-2024 : permanence et innovations   Maintenir les « liens de camaraderie » contractés sur les bancs de l’école communale, poursuivre son « influence moralisatrice » en la considérant comme « une seconde famille » : tel était l’objectif assigné en 1934 par ses fondateurs à « l’Amicale des anciens élèves des écoles communales de Basse-Goulaine ». Son président, l’instituteur Louis Edelin, devient l’année suivante le premier maire républicain de Basse-Goulaine, détrônant le maire-châtelain, le marquis Amaury de Bérulle (il le restera jusqu’en 1971). Affiliée à la Ligue de l’enseignement, l’ALBG se revendique de l’éducation populaire et crée une cantine scolaire. Après-guerre, le combat laïque est prolongé par un concours de belote, des bals et une fête de Noël. À partir des années 1950, la kermesse coorganisée avec les amicales de Saint-Julien-de-Concelles et Thouaré attire même des vedettes de la chanson ! À partir des années 1970, la commune connaît aune expansion rapide qui profite à la vie associative locale. L’école publique dépasse l’école privée et au sein de l’amicale les sections sportives et de loisir se multiplient. C’est aussi la grande époque du ciné-club. L’année 1982voit la création d’une bibliothèque associative dont le fonds sera cédé en 2001 à la médiathèque municipale1. À partir de 1984, l’amicale organise régulièrement des soirées spectacle, parallèlement à des conférences, rallyes et sorties éducatives, tout en assurant la promotion de l’école laïque par ses prises de position et un loto qui – encore aujourd’hui – aide au financement des séjours scolaires. Elle prend en charge la fête des écoles publiques, qui s’achève rituellement par une soirée dansante au gymnase Henri-Michel, du nom de l’ancien meneur de jeu du FC Nantes. Les 14 et 15 septembre 2024, le copieux programme des festivités du 90e anniversaire a reflété cette diversité d’actions et d’activités, avec notamment un concert « Back to The Police » donné par un tribute band. Juste ce qu’il faut de nostalgie.   (1) Baptisée du nom du poète René-Guy Cadou (1920-1951), qui fut instituteur à Basse-Goulaine.[suite...]]]> Haute-Vienne : tchoukball, arboriculture et dialogue ville-campagne http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165680 Thu, 14 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165680 L’association Unis Vers Tchouk réunit les habitants d’un quartier politique de la Ville de Limoges et des ruraux à travers le sport et un projet arboricole.   Longtemps, le stade désaffecté de Maisonnais-sur-Tardoire (Haute-Vienne) est resté un terrain vague abandonné aux herbes folles d’où dépassaient, tristes vestiges, deux cages rouillées. Puis, au fil de chantiers impliquant des jeunes des cités de Limoges, il s’est transformé en laboratoire d’éducation à l’environnement et à la biodiversité. C’est aujourd’hui une pépinière pédagogique tournée vers l’arboriculture fruitière. Mieux : de temps à autre le sport y a de nouveau droit de cité, à ceci près que le tchoukball, faux-frère du handball où le ballon rebondit sur un mini-trampoline, a remplacé le foot d’antan. C’était le cas dimanche 13 octobre, pour une Fête de l’automne dont le clou était l’installation d’un pressoir à pommes. Unis Vers Tchouk. L’une des spécificités de l’association à l’origine du projet est de posséder à la fois une « section urbaine », née en 2018 dans le quartier « politique de la ville » du Val de l’Aurence-Sud, à Limoges, et une « section rurale ». Celle-ci évolue à 50 km de là, dans le gymnase du bourg de Saint-Mathieu, près de Maisonnais-sur-Tardoire et de son stade de football reconverti en verger de sauvegarde fruitière et terrains de tchoukball. Les deux sections, qui réunissent près de 70 licenciés à travers leurs créneaux enfants, jeunes et adultes participent d’un projet qui dépasse la seule pratique sportive. Un projet qu’éclaire le parcours personnel de Victor Vanderf, fondateur d’Unis Vers Tchouk. Socio-sportif. En 2007, jeune volontaire en service civique à l’Usep Vienne, celui-ci découvre le tchoukball, discipline innovante qu’il est chargé de promouvoir auprès des professeurs des écoles engagés dans le sport scolaire : une révélation ! Le jeune homme décroche ensuite un DUT carrières sociales, complété par une licence professionnelle « développement social et médiation par le sport ». Il a déjà l’idée de porter un projet éducatif appuyé sur ce « sport collectif sans contact et sans opposition directe permettant la mixité », comme le définit l’actuel flyer de présentation d’Unis Vers Tchouk. « J’ai ensuite découvert l’arboriculture fruitière en faisant du woofing au Canada, tout en me formant plus sérieusement au tchoukball, d’abord au Québec puis à mon retour, avec la Fédération des clubs français de tchoukball. Parallèlement, j’ai intégré l’association des Croqueurs de pommes », explique Victor Vanderf. Quartiers. Restait à donner vie au projet. Devenu en septembre 2013 éducateur socio-sportif dans les quartiers nord de Limoges, Victor tisse des liens avec les éducatrices du service de prévention de l’Alsea, Association limousine de sauvegarde de l’enfant à l’adulte. Avec elles et un public de préadolescentes, il monte le premier atelier socio-éducatif de tchoukball, qui fonctionne durant deux ans. Puis le projet prend une autre dimension avec la création de l’association Unis Vers Tchouk & Co et les chantiers d’aménagement du stade de Maisonnais, qui à ce jour ont mobilisé plus de 120 jeunes différents. « Son animation repose sur un conseil d'administration où siègent 27 membres issues des deux territoires, y compris des jeunes à partir de 16 ans. C’est donc bien un projet collectif », insiste Victor Vanderf. Financement. Les initiatives novatrices de l’association séduisent de nombreux partenaires institutionnels. Lauréate nationale du concours « Fais-nous rêver » de l’Agence pour l’éducation par le sport en 2019, l’association l’est aussi l’année suivante d’un appel à projet de soutien aux acteurs socio-sportifs lancé par l’Agence nationale du sport (ANS) et d’un autre initié par la région Nouvelle-Aquitaine pour encourager l’innovation sociale. Plus récemment, l’emploi associatif à plein temps de Victor Vanderf et des projets liés ont été ont été financés par le fonds de dotation Paris 2024 et le Fonds européen de développement régional1. Le centre social du Chapeau Magique, acteur central du quartier populaire du Val de l’Aurence-Sud, est par ailleurs un soutien de la première heure du club. Compétition. Le projet associatif d’Unis Vers Tchouk s’appuie sur une pratique sportive hebdomadaire qui ne néglige pas la dimension compétitive. D’où son affiliation à la Fédération des clubs français de tchoukball, avec des matchs de championnats face à d’autres clubs de Nouvelle-Aquitaine et la participation à la Coupe de France. « Nous engageons une seule équipe, qui réunit des joueurs adultes de nos deux sections urbaine et rurale, avec des regroupements pour préparer ces rencontres », explique Victor Vanderf. Ufolep. L’association s’est également affiliée à l’Ufolep afin d’être rattachée à une fédération agréée. Cela lui permet de prétendre à certains financements et de faire bénéficier ses jeunes de l’aide à la prise de licence du Pass’Sport : « C’est le cas de 90 % d’entre eux, et même de 100 % à Limoges », précise Victor Vanderf. Sport société. « Être affiliés à l’Ufolep fait également sens en ce que nous partageons les mêmes valeurs et une même démarche "sport société", insiste Victor Vanderf. Nous faisons par exemple de l’animation de rue dans dix lieux de Limoges et de la médiation par le tchoukball en milieu carcéral, dans les maisons d’arrêt de Limoges et Guéret (Creuse) et au centre de détention d’Uzerche (Corrèze) : des actions qui se voient moins mais font aussi partie du projet ! » Philippe Brenot   (1) Ce financement Feder FSE+ (Fonds social européen) concerne aussi des interventions auprès de structures jeunesse de Haute-Vienne, Charente et Dordogne, l’installation du pressoir sur le stade de Maisonnais et l’aménagement des espaces contigus lors des chantiers bénévoles.[suite...]]]> Sport société : « développer la formation, repenser le Festival » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165679 Thu, 14 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165679 Les « GT de rentrée » du pôle sport société sont une réponse au nombre croissant de professionnels et de bénévoles engagés avec leurs comités, associations et structures affiliées dans nos dispositifs et programmes fédéraux. Il s’agissait aussi de créer des espaces de travail tournés vers l’opérationnel pour répondre au mieux aux besoins de chaque territoire. Les GT sont par ailleurs un lieu d’expérimentation et d’innovation, avec des temps de travail favorisant la co-construction. Cela nous permet d’affiner notre plan d’action annuel et de préfigurer sa construction budgétaire. Les GT sont enfin un temps de partage avec nos partenaires et soutiens, à travers des tables rondes et des interventions suivies d’échanges avec la salle. C’est primordial, surtout en cette année de mise en place du Plan sportif fédéral 2024-2028. Deux axes prioritaires ont été définis pour cette saison. Le premier concerne la formation, avec la mise en place de formations fédérales pour les personnes engagées sur nos dispositifs et programmes, ainsi qu’un partenariat avec l’université de la Sorbonne pour permettre aux salariés Ufolep de préparer quatre diplômes. Le second axe concerne le Festival du sport autrement – qui réunit la finale Ufostreet et les rassemblements Toutes Sportives, Primo-Sport et Engagé.es –, dont il convient de retravailler la formule et d’identifier un nouveau lieu d’accueil, adapté à la montée en puissance de ce rendez-vous de fin de saison. Il s’agit notamment de renforcer à la fois les connections entre ces différents rassemblements et l’accompagnement des événements locaux qui constituent les premiers maillons de ces dispositifs. » Adil El Ouadehe, DTN adjoint de l’Ufolep, pôle sport société   (1) Qui mobilisent respectivement des jeunes des territoires prioritaires, des femmes, des demandeurs d’asile et des volontaires en service civique.[suite...]]]> Le sport société se projette sur la nouvelle saison http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165678 Fri, 15 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165678 Du 30 septembre au 4 octobre, au CISP Ravel (Paris 12e), 240 responsables territoriaux ont travaillé avec le pôle sport société sur l’évolution des dispositifs et les orientations fédérales de la saison.   Changement de méthode pour le pôle sport société de l’Ufolep ! Ces dernières années, l’habitude avait été prise d’inviter les comités engagés dans les dispositifs fédéraux – ou souhaitant s’y investir – à des journées consacrées à chacun d’eux. Mais, au fil des ans et de l’élargissement des publics touchés, la liste de ces « groupes de travail » n’a cessé de s’allonger : Ufostreet, Playa Tour, Toutes Sportives, Parcours coordonné, Service civique, séjours socio-sportifs, Cités éducatives Primo-Sport, Engagé.es, À Mon Rythme, Maisons sport santé, Ressourceries sportives… Aussi a-t-il été décidé de transformer ces « GT » en 5 journées thématiques traitant chacune de plusieurs dispositifs. 240 participants. Du 30 septembre au 4 octobre, plus de 240 professionnels et élus bénévoles des comités Ufolep se sont retrouvés à Paris. Directeurs ou délégués départementaux, animateurs ou agents de développement, élus des comités départementaux ou régionaux, ils ont participé avec les membres du pôle sport société et plusieurs élus nationaux à un ou plusieurs de ces « GT » nouvelle formule, toujours enrichis d’interventions de partenaires extérieurs et de professionnels du réseau possédant une expérience approfondie des sujets traités. Management. Ouverte par le président de l’Ufolep Arnaud Jean, la journée « direction » du lundi a notamment permis d’accueillir les nouveaux salariés des comités. Ceux-ci ont pu se familiariser avec les dispositifs déployés depuis plusieurs années et la démarche qui les sous-tend, avec en prime l’éclairage d’Alexis Ridde, chef de bureau au ministère des Sports, en charge de « l’accès aux pratiques sportives tout au long de la vie ». Les questions d’animation d’équipe et de management, d’utilisation des outils d’affiliation et de gestion, de stratégie et de financement des actions ont ensuite été abordées de manière concrète avec Valérie Lefevre, Jérôme Léger et Olivier Durand, respectivement délégués Ufolep du Val-d’Oise, du Pas-de-Calais et du Var et tous impliqués de longue date avec leurs comités dans les dispositifs « sport société ». 80 acteurs de terrain ont participé à ces temps de présentation et d’échange. Évènementiels. Ils étaient à peine moins nombreux le lendemain mardi pour travailler sur les deux évènements emblématiques que sont Ufostreet (et ses tournois multisports et citoyens aboutissant à la grande finale parisienne) et le Playa Tour (tournée des plages et des plans d’eaux qui associe ateliers sportifs, culturels et citoyens et brasse le public des centres de loisirs et d’autres structures avec celui plus familial des estivants). Côté Ufostreet, il a notamment été question de la façon d’animer les city-stades et les équipements de proximité et des activités supports retenues pour l’édition 2025 (dont le double dutch, pratique d’équipe de la corde à sauter). Des temps d’échanges ont ensuite permis de montrer comment l’évènementiel peut renforcer l’implantation territoriale d’un comité (avec Dorith Lévy, CTS Occitanie, et Paul Lebeau, animateur sportif à l’Ufolep Vienne) et contribuer à son développement (avec Olivier Rabin et Clément Louis, délégués du Finistère et de l’Eure-et-Loir). Romain Lopes (Yonne), est intervenu pour sa part sur la stratégie partenariale à mettre en œuvre pour ce type de projet. Animation de proximité et accès à la pratique. Après l’ouverture politique, assurée le mercredi par Arnaud Jean et deux autres élus nationaux (Patrice Roder et Myriam Wagner, chargée du dossier Femmes et Sport), cette journée a été consacrée aux Cités éducatives, au dispositif Primo-Sport (pour les demandeurs d’asile), à Toutes Sportives (femmes éloignées de la pratique) et aux ressourceries sportives. En présence de Juliette Anfriani (ministère des Sports), les débats sur les inégalités d’accès à la pratique ont réuni Florence Kavita (Fondation du sport inclusif), Alice Vendrome (Ofii, Office français de l’immigration et de l’intégration1), Zoé Pellegrino (Mouvement du Nid d’aide aux publics victimes de la prostitution2) et Achraf Manar (pour la Fondation européenne du climat). Plusieurs comités Ufolep ont également mis en avant leurs bonnes pratiques3. Santé. Jeudi, Patrick Jany, vice-président « sport société », et le Dr Jean-Jacques Pik, élu national en charge de la thématique à l’Ufolep, ont mis en évidence la façon dont la santé est abordée à l’Ufolep, à travers le programme À Mon Rythme et la structuration d’un réseau de maisons sport santé (Ufo3S). Margaux Quemion (Gers), Mélanie Gentil (Loiret) et Jérôme Léger (Pas-de-Calais) ont expliqué comment implanter et financer une Ufo3S sur un territoire4. Insertion. Cette « rentrée des GT » s’est achevée le vendredi avec celui consacré à l’insertion sociale et professionnelle. Il y a évidemment été question du parcours coordonné, qui permet à des jeunes de 16 à 25 ans des quartiers politique de la ville et des zones de revitalisation rurale d’accéder à des formations et à un accompagnement dans le domaine de l’animation et du sport. Autres dossiers incontournables : les collaborations avec la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et le programme « Engagé.es », qui rassemble des jeunes volontaires en service civique engagés au sein du réseau Ufolep, notamment sur des missions en lien avec Paris 2024 et son « héritage ». Une table ronde a réuni Florence Kavita (Fondation du sport inclusif), Yacine Diallo (ONG Citoyens solidaires, en lien avec France Volontaires) et deux acteurs du réseau Ufolep : Charly Gonzalez (délégué Ufolep de l’Yonne) et Donia Kria (association Ex-Aequo, Val-d’Oise). Des ateliers ont également porté sur « les indicateurs de l’insertion sociale » et « l’insertion professionnelle en dehors du champ du sport ». Florent de Buck, représentant du service d’orientation professionnelle d’État Diagoriente, a expliqué la façon dont celle-ci peut venir en appui du parcours coordonné proposé par l’Ufolep à travers sa plateforme numérique et son dispositif de reconnaissance et de valorisation des compétences acquise. Une dernière journée très chargée, à l’image d’une semaine particulièrement dense, miroir de la diversité des domaines d’intervention et des publics touchés par le sport société Ufolep avec et ses partenaires. Rosemary Paul-Chopin (avec A.R et T.T.)   (1) et (2) Mercredi 2 octobre, deux conventions ont été signées par Arnaud Jean avec la Direction générale des étrangers en France (représentée par Annie Choquet, sous-directrice de l’intégration des étrangers) et le Mouvement du Nid (et sa présidente Claire Quidet). (3) Côtes-d’Armor, Lot-et-Garonne, Nord, Vienne, Yonne et région Bretagne. (4) Les Ufo3S composent aujourd’hui le premier réseau de maisons sport santé en France. La dernière en date a été inaugurée le 30 septembre à Orléans (Loiret).[suite...]]]> Journées fédérales du Pradet : actualiser le projet http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165677 Fri, 15 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165677 Si les fondements du Projet sportif fédéral de l’Ufolep restent inchangés, l’objet du rassemblement du Pradet (Var) des 18-20 octobre consistait à l’adapter pour les quatre ans à venir.   La mandature entamée en avril à l’assemblée générale de Lille mènera l’Ufolep jusqu’à son centenaire en 2028. Mais c’est du futur immédiat qu’il fut question lors des Journées fédérales, qui ont réuni 130 cadres de l’Ufolep, professionnels, élus des comités et membres de commissions nationales sportives, du 18 au 20 octobre au Pradet (Var). Même si les fondements du Projet sportif fédéral (PSF) posés en 2021 restent inchangés, celui-ci doit être actualisé, tant en fonction des aspirations qui depuis ont pu se faire jour que du contexte social et politique. Quelles évolutions prendre en compte, et comment ? Quels sont les besoins exprimés par nos associations, les structures partenaires, les comités et les commissions nationales sportives ? Ces questions étaient au cœur des six « ateliers tournants » animés par la direction technique nationale, samedi 19 et dimanche 20 octobre, au lendemain d’une ouverture en plénière qui portait sur « l’héritage des Jeux ». Six ateliers calqués sur six des sept priorités du PSF. Vie associative. À l’issue de la saison 2023-2024, l’Ufolep comptait 7 195 associations et 331 149 licenciés (plus 12 814 titulaires d’un Ufopass pratiquant dans des structures à objet non sportif, et 35 416 détenteurs d’un titre individuel de participation). Cette progression notable des effectifs fut analysée et interrogée au prisme d’un triptyque recrutement-valorisation-pérennisation. Recruter des bénévoles pour déployer les actions, valoriser leur engagement pour les fidéliser et permettre ainsi de pérenniser les projets. Multisport. Après un rappel de la façon dont l’Ufolep conçoit le multisport pour les différents publics enfants et adultes, les deux animateurs Arnaud Rizzo et Pierre Mercier Landry ont souligné comment un évènementiel peut constituer un point de départ pour lancer un nouveau créneau. Par exemple les animations organisées en mai-juin dans le cadre de la première Quinzaine du sport et de la petite enfance, en appui du dispositif UfoBaby destiné aux 0-3 ans et à leurs parents. Un dispositif qui a décollé, avec 25 000 licenciés à ce jour ! Répartis en petits groupes, les stagiaires ont ensuite été invités à imaginer des « événements type ». La plupart ont ciblé les enfants de moins de 11 ans : une tranche d’âge où la mixité va davantage de soi et où les différences de niveau technique et physique ne sont pas encore trop affirmées. Vie sportive. « Qu’est-ce que la vie sportive ? » L’atelier a débuté par un exercice de définition mobilisant chaque participant. S’adapter au contexte et accompagner le réseau Ufolep, telles sont notamment les missions de la vie sportive, avec le souci de proposer des activités loisir ou de compétition accessibles au plus grand nombre et à tous les publics. Les échanges ont notamment porté sur la dimension logistique et organisationnelle des compétitions. Répartis en petits groupes, les participants ont ensuite dû imaginer une compétition « type » dans différents sports donnés, avec solutions de financement et partenaires adéquats pour mener à bien le projet. Territoires prioritaires. Cet atelier a permis de réaffirmer, notamment par la voix du vice-président sport société, Patrick Jany, et de la secrétaire générale de l’Ufolep, Élisabeth Delamoye, l’engagement de la fédération dans la lutte contre les inégalités d’accès au sport. Cet engagement se traduit tout particulièrement dans les actions menées dans les quartiers politique de la Ville (QPV) et les zones de revitalisation rurale (ZRR), en mobilisant notamment les dispositifs construits au fil des années : Toutes Sportives, Ufostreet, Playa Tour, parcours coordonnés, À Mon Rythme et Maisons sport santé, Primo-Sport. Égalité-intégrité. Ces deux valeurs illustrent la volonté de lutter contre toutes les formes de discriminations : race, genre, orientation sexuelle... Un nombre croissant de comités Ufolep est impliqué dans les dispositifs développés en appui de cette priorité, à l’image de « Toutes sportives » : 55 comités l’ont décliné en 2024, contre 35 il y a trois ans. Sachant qu’ils peuvent bénéficier d’une aide fédérale de 20 € pour chaque prise de licence de femmes issues des quartiers politique de la Ville (QPV) et des zones de revitalisation rurale (ZRR)... Concernant d’éventuels propos misogynes, racistes ou homophobes, il a été question de la bonne façon de réagir à ceux-ci, en particulier lorsqu’ils sont tenus par des personnes appartenant à la fédération. Les participants ont également évoqué l’accueil dans nos associations de personnes fragilisées ou choquées par de mauvaises expériences au sein d’autres structures : comment les mettre à l’aise et les entourer ? Les comités et les associations Ufolep n’ont pas forcément la capacité de gérer seuls ces questions, aussi les participants se sont-ils montrés intéressés à connaître les partenaires spécialisés susceptibles de les épauler dans la prise en charge de publics stigmatisés. Santé. L’atelier s’est appuyé sur un tableau renseignant l’évolution sur quatre ans du nombre de comités et associations Ufolep impliqués dans le programme À Mon Rythme (qui permet aux personnes éloignées de la pratique de renouer progressivement avec l’activité physique), dans la création ou l’animation d’une Maison Sport Santé, dans des actions ciblées sur les seniors ou sur d’autres projets santé. Les échanges ont notamment porté sur le protocole À Mon Rythme et l’identification des lieux susceptibles d’accueillir une Maison sport santé Ufolep (Ufo3S). Antoine Richet   Sept priorités qui demeurent   Les sept priorités du Projet sportif fédéral 2021-2024 n’ont pas changé : vitalité de la « vie associative », déploiement du « multisport », dynamisation de la « vie sportive », « accessibilité » des publics des territoires prioritaires, « égalité-intégrité » comme fondamentaux, « santé », et enfin « innovation et recherche » au service du sport pour toutes et tous. Chacune d’entre elle s’incarne dans plusieurs dispositifs qui n’ont rien perdu de leur pertinence : par exemple UfoBaby ou Kid Bike pour le multisport, Ufostreet pour l’accessibilité des publics prioritaires et les Ufo Nature pour la vie sportive. Ces sept priorités se déclinent ensuite dans des 6 à 8 objectifs : par exemple « diversifier et accueillir de nouvelles pratiques sportives » en ce qui concerne la vie associative.[suite...]]]> Paris 2024 : l’enthousiasme des volontaires internationaux http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165676 Thu, 14 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165676 Les 42 volontaires internationaux accueillis dans les comités Ufolep pour un service civique de 6 mois en partenariat avec le groupement France Volontaires gardent un souvenir fort de leur participation aux Jeux, comme de leur découverte du multisport.   Originaire de Riobamba (Équateur), Miguel Alejandro Cando, 21, animateur auprès d’enfants et de personnes handicapées, supervisait les chambres du village paralympique, où il a « passé des moments exceptionnels avec la délégation espagnole ». Le jeune sudaméricain a été marqué par « la diversité des sports » proposée par l’Ufolep du Cher, car dans son pays « on joue essentiellement au foot, au basket et au volley ». Et a aussi constaté qu’« en France on mange beaucoup moins qu’en Équateur ». Ah bon ? La béninoise Reine Émilienne Houssou, 26 ans, coach de fitness et vice-championne d’Afrique de gymnastique aérobic en trio mixte, a notamment découvert avec l’Ufolep de l’Essonne le dispositif UfoBaby et le sport senior, qu’elle entend « ajouter à [s]on projet d’avenir » : « Au Bénin, la plupart des seniors n’ont pas d’activité sportive alors que c’est profitable pour la santé physique et mentale. Je voudrais les aider à suivre le rythme malgré l’âge ! » International de basket junior, le tchadien Romaric Teguina, 19 ans, a trouvé ses tâches aux Jeux paralympiques « faciles, car nous étions nombreux, parfois à deux pour porter à un sac à dos ! ». Il a adoré les Brésiliens, qui « se baladaient toujours avec de la musique, et avec qui on dansait tous ensemble ». Depuis le Var, il a visité Bordeaux et Marseille en touriste et, sur le plan sportif, « découvert le beach-volley », qu’il a envie de développer dans son pays. Mais l’expérience la plus marquante reste « d’avoir aidé des personnes en situation de handicap » à pratiquer des activités nautiques dans le cadre du dispositif "La Mer Autrement » du comité Ufolep : « Je me sentais utile pour la nation ! ». Également en service civique auprès de l’Ufolep Var, la philippine Ezra Balingit, 24 ans, adepte du taekwondo, était affectée à l’accueil des spectateurs et autres VIP des matchs du tournoi olympique de football au stade de Nice : « J’ai même pu regarder les matchs ! » Elle a ensuite enchainé avec les Paralympiques, où elle assistait l’équipe grecque pour l’administratif et le transport. « J’aidais aussi les athlètes et les entraineurs mal voyants au moment du petit déjeuner et du déjeuner. C’est ainsi que je suis devenu amie avec eux ! » Antoine Richet[suite...]]]> Volontaire aux Jeux paralympiques : « Une parenthèse enchantée » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165675 Thu, 14 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165675 Du 19 août au 6 septembre, Dorith Lévy a troqué sa casquette de conseillère technique et sportive Ufolep Occitanie-Pyrénées-Méditerranée pour le bob de team leader de la salle d'échauffement d'escrime du village paralympique.   « J’avais un rôle de coordination pour faire respecter les plannings d'entrainement, veiller au bon accueil des délégations, aider si besoin les athlètes à fixer leur fauteuil roulant sur les pistes, etc. Mais nous n’avons pratiquement pas eu à intervenir, tout s'est fait naturellement, et l’expression "parenthèse enchantée" illustre parfaitement l’atmosphère de fête dans laquelle j’ai eu le sentiment de baigner : même si les journées étaient bien remplies, tout le monde s'entendait bien et les tracas du quotidien avaient disparu. Je retiens la diversité de nos profils de volontaires : dans l’équipe il y avait une Coréenne, une Chinoise, une Péruvienne, une Espagnole et des Français, des étudiants et des retraités, des cadres supérieurs et des personnes en recherche d'emploi. Toutes et tous mus par la passion du sport et heureux d'avoir été retenus. Le village olympique et ce brassage d’athlètes, d’officiels, de volontaires et de membres du staff de Paris 2024, c’est aussi quelque chose. Une ville éphémère avec les bâtiments hébergeant les athlètes, des boutiques et des endroits où souffler et suivre les épreuves sur des écrans géants… Ceux qui avaient déjà vécu les "olympiques" ont d’ailleurs préféré les "para" : les athlètes étaient accessibles et communiquaient facilement avec nous. Je retiens trois moments forts. Primo, l’arrivée au village et la découverte de l'envers du décor. Deuxio, l’accueil de l’unique escrimeur de l'équipe des réfugiés, qui grâce à la solidarité des autres équipes a pu s'entraîner dans de très bonnes conditions. Tertio, notre affectation pour une journée au Grand Palais, pour voir en compétition les athlètes que nous avions accompagné à l'entraînement. J’ajouterai une anecdote : au village, les athlètes avaient à leur disposition distributeurs de boissons et foodtrucks, toutes consommations étant gratuites pour eux. Nous autres volontaires n'y avions pas accès, mais l'équipe d'escrime Irakienne nous ramenait des viennoiseries, des glaces, des biscuits, des boissons... Aux petits soins pour nous ! Professionnellement, cette expérience m’a "reboostée" et confortée dans l’importance d’aider, de motiver et d’accompagner jeunes et moins jeunes vers des missions bénévoles. Le bénévolat associatif est d’une richesse incroyable. »[suite...]]]> Volontaire aux Jeux olympiques : « Ennui au volant, ivresse à La Concorde » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165674 Fri, 15 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165674 Chauffeur puis « ambianceur » place de la Concorde, Lionel Casses, élu à l’Ufolep Val-de-Marne et membre de l’Étoile de Villecresnes*, a vécu des Jeux olympiques de l’intérieur.   « Je suis secrétaire général du Comité départemental olympique et sportif du Val-de-Marne, mais c’est comme citoyen lambda que j’ai postulé comme volontaire aux Jeux olympiques. J’ai été retenu comme chauffeur, affecté au site de l’hippodrome d’Auteuil, alias Paris Ouest Dépôt (POD), où était stationnée la flotte des berlines et minibus Toyota, sponsor "mobilité". Du 18 au 28 juillet, j’ai transporté athlètes et officiels, membres de délégations et du CIO, généralement de leur hôtel ou du village olympique vers les sites d’épreuves. » Échanges. « Les échanges avec mes passagers étaient très disparates. Avec la médecin officielle de la fédération internationale de canoë-kayak, une Écossaise très sympa qui s’est installée d’elle-même sur le siège avant, nous avons discuté durant tout le trajet jusqu’à la base de Vaires-sur-Marne. Le lendemain, j’ai convoyé de leur hôtel du 8e arrondissement au village olympique deux officiels chinois qui n’ont pas décroché un mot : pas même "au revoir" en claquant la porte... Entre ces deux extrêmes, j’ai convoyé des gens qui savent ce qu’est le bénévolat et vous remercient en arrivant, d’autres stressés par leur compétition, et d’autres pour qui j’étais un simple chauffeur de taxi. Comme ces hockeyeuses allemandes qui discutaient entre elles, pas avec le conducteur. » Temps morts. « Chauffeur s’est révélé une mission ingrate. Étant trop nombreux, nous passions notre temps à attendre des courses qui ne venaient pas. Nous nous consolions en nous disant que nous étions malgré tout une pièce du rouage des Jeux... Mais quand, après deux heures de transport en commun, on te dit qu’aujourd’hui on n’a pas besoin de toi, après t’avoir auparavant affirmé que tu étais indispensable, ce n’est pas facile à vivre. » Circulation fluide. « Au moins, la circulation était fluide comme jamais ! Et prendre la rue de Rivoli à contresens derrière un motard,c’est quelque chose que je ne revivrai plus jamais ! Ou faire le tour de la place de l’Étoile entouré de policiers prévenants, et traverser des quartiers interdits à la circulation. Ça, c’était assez magique… » Apothéose à la Concorde. « Néanmoins, au bout de dix jours, c’est la frustration et le sentiment d’inutilité qui l’emportaient. J’ai alors appris incidemment qu’on pouvait demander à changer de mission. Je me suis rendu au "help desk" du dépôt et, en une demi-heure, j’ai été réaffecté au parc urbain de la Concorde, chargé de l’accueil et du placement du public. De cette deuxième mission, enfin plongé dans l’ambiance de l’évènement, je garde un souvenir merveilleux. J’accueillais les "PMR", les personnes à mobilité réduite, puis je regardais le match, moi aussi. J’ai vu le tournoi féminin de basket 3x3, le skate-board et le breaking. » Chaise haute et mégaphone. « L’équipe de volontaires était très sympa, mais la journée que j’ai préférée, je l’ai passée seul en haut d’une chaise de maître-nageur, muni d’un mégaphone et d’une main en mousse, à diriger les spectateurs et à plaisanter avec eux dans toutes les langues dont je bredouillais trois mots. Dans mon dos j’avais l’obélisque, et face à moi la marée humaine qui dévalait depuis la Madeleine. Trôner place de la Concorde, entouré de gens avec la "banane", c’est quand même autre chose que de poireauter cinq heures dans un parking souterrain de l’aéroport de Roissy ! Mais, avec le recul, c’est ma quinzaine olympique de volontaire tout entière qui, au sens propre, restera une expérience extraordinaire. » Recueilli par Ph.B.   *Lionel Casses fut auparavant responsable du trampoline à la CNS gym et président de l’Ufolep Île-de-France, parallèlement à son statut de professeur des écoles mis à disposition de l’Usep auprès du délégué du Val-de-Marne.[suite...]]]> Sport au cœur des villages : des maires ruraux un peu trop timides http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165673 Fri, 15 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165673 Roch Chéraud, élu de Saint-Viaud (Loire-Atlantique) et animateur du groupe sport de l’Association des maires ruraux de France, regrette que ses collègues ne se soient pas davantage mobilisés.   Roch Chéraud, quel bilan l’AMRF dresse-t-elle de l’opération Le Sport au cœur des villages ? Elle a été copilotée de main de maître par l’Ufolep, ce qui nous a permis de mieux nous connaître. Nous avons en revanche été un peu déçus par la faible mobilisation de mes collègues maires de communes rurales. Je craignais de devoir gérer des frustrations, par trop-plein de candidats : ce ne fut malheureusement pas le cas.   Au-delà de la tenue de ces évènements locaux, quel a été l’écho des Jeux olympiques et paralympiques dans les communes rurales ? Il a évidemment été bien moindre que dans les villes moyennes ayant pu financer le passage de la flamme ou l’organisation de fan zones pendant les Jeux, comme nos voisins de Saint-Brévin-les-Pins avec leur forte fréquentation touristique estivale. Si la ramification des Jeux sur le territoire a sans doute été plus dense que dans d’autres pays qui les ont accueillis, on n’a pas réussi à aller jusqu’au fin fond de campagnes, et le label Terres de Jeux tenait surtout de la communication. Il y a bien eu des webinaires, de la PLV (publicité lieu de vente), mais c’est compliqué pour que les gens s’en emparent. Les élus qui ont davantage engagé leur commune étaient déjà dans les réseaux, souvent impliqués dans le mouvement olympique au niveau départemental.   Donc pas vraiment d’héritage en milieu rural… Non, je n’y crois pas. Y compris sur le plan des « 5 000 équipements de proximité ». Beaucoup d’élus y ont cru, qui ont vu leurs dossiers refusés, parfois parce que ceux-ci n’avaient pas été « formatés » comme il le fallait. Car les petites communes ne possèdent pas l’ingénierie nécessaire. Cela a généré beaucoup de frustration : on est passé à côté de quelque chose… Et puis, même sur des dispositifs financés à 80 %, les communes n’ont souvent pas les 20 % restants pour boucler le budget nécessaire pour un équipement sportif structurant. S’y ajoute la rigueur budgétaire annoncée. Dans les communes qui disposent d’une marge de manœuvre suffisante, il y aura encore de la place un pour le sport. Là où il n’y en a plus, sport et culture risquent de disparaitre. On ira aux dépenses essentielles.   « Le sport au cœur des villages » aura-t-il toutefois été utile ? Oui, car il ne faut pas tout mélanger. S’il y aun message à faire passer, c’est que les communes et associations locales qui se sont emparées dans l’opération sont très satisfaites et prêtes à reconduire ce genre d’action. Ph.B.[suite...]]]> Le sport au cœur de 300 villages, le bilan http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165672 Fri, 15 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165672 Des collaborations fructueuses qui demandent à être prolongées : c’est le bilan de l’évènement « Le sport au cœur des villages » dressé par la DTN adjointe de l’Ufolep.   Isabelle Chusseau, l’évènement « Le sport au cœur des villages », copiloté par l’Ufolep avec le délégué ministériel à la Grande Cause Nationale 2024, affichait l’ambition de 300 à 500 évènements organisés de mai à octobre dans des communes de moins de 3 500 habitants : qu’en a-t-il été ? C’est une réussite, avec 300 évènements qui ont animé les territoires jusqu’aux vacances d’automne. Certes, nous sommes dans le bas de la fourchette que nous nous étions fixés, ce qui peut notamment s’expliquer par le fait que certains comités Ufolep étaient parfois déjà investis dans d’autres projets en lien avec les Jeux olympiques et paralympiques. Nous sommes néanmoins très satisfaits.   Retrouvait-on un modèle-type d’évènements ? Le cahier des charges prévoyait une journée, avec de la multiactivité, un principe de gratuité, et l’engagement de la commune à travers une lettre de soutien. Il s’agissait d’activités loisir faciles d’accès et intergénérationnelles. Même si, au cœur de l’été, les animations proposées pendant les Jeux olympiques ont pu cibler davantage le public enfant et jeune.   Quelle a été leur répartition géographique ? La cartographie sera finalisée pour la réunion bilan. Mais au moins 72 départements ont été concernés, avec notamment une forte implication de l’Ariège, de l’Aube ou du Gers. Citons aussi l’Aisne, où la Fédération du sport en milieu rural, l’autre opérateur sportif de l’évènement, était très impliquée.   Et les autres partenaires ? Outre l’État via l’Agence nationale du sport, le partenaire financeur était le Crédit mutuel, qui a également sensibilisé ses agences locales pour qu’elles soient représentées sur les évènements. L’Usep, fédération du sport à l’école publique, était très mobilisée par son propre projet « Les enfants font leurs Jeux ». L’Association des maires ruraux de France (AMRF) a relayé l’évènement auprès de son réseau et nous a judicieusement suggéré de remonter le seuil des communes concernées de 1 000 à 3 500 habitants. L’Association des élus en charge du sport (Andes), davantage tournée vers les communes de plus grande taille, a fait de même. Enfin, il s’est avéré difficile d’articuler le projet avec les initiatives des « 1000 cafés », notamment dans le Grand Est.   « Le sport au cœur des villages » pourrait-il connaître un prolongement ? Localement, oui. Plusieurs délégués Ufolep nous ont notamment fait part du poids qu’a pu avoir la lettre d’appui des maires, puis de leur présence sur place. Nous avons aussi découvert des réseaux associatifs, tel La Ville à Joie, qui organise dans une douzaine de départements1 des tournées itinérantes qui apportent commerces, services publics et de santé et animations diverses au cœur des villages qui en sont dépourvus. Autre exemple : à la suite de l’évènement organisé en octobre à Brezolles (Eure-et-Loir), une école de sport va être créée. Si « Le sport au cœur de villages » ne va pas se transformer en nouvel évènementiel style Playa Tour, Ufostreet ou caravane des sports, les comités qui se sont investis dans le dispositif n’imaginent pas que la dynamique initiée soit sans lendemain. À nous de concevoir ensemble un cadre qui leur permettra notamment de solliciter des financements pour la prolonger.   (1) Notamment Nièvre, le Cher, l’Indre, la Côte-d’Or, le Doubs, la Haute-Marne, la Marne, le Gers, la Somme, l’Orne et la Corrèze.[suite...]]]> Après Paris 2024, l’horizon d’attente d’un pays apaisé http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165671 Thu, 14 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165671 Historien spécialiste de l’olympisme, Patrick Clastres revient à froid sur le rayonnement de l’évènement, l’engouement suscité, le tableau des médailles et l’héritage sportif espéré. Influence. « Concernant le nation branding, la promotion de la "marque France" et son rayonnement culturel, le pari est réussi1. L’évènement a été d’une grande qualité, il s’est déroulé sans aspérité, n’a été parasité par aucune grève ni mouvement d’opinion et n’a connu aucun attentat : la sécurisation a bien fonctionné. Les images retransmises sur les écrans du monde entier étaient superbes et la cérémonie d’ouverture a renvoyé celle d’une France inclusive et de la mixité. Son inspiration tranchait avec l’ouverture franchouillarde de la Coupe du monde de rugby en 2023. » Décalage. « Je suis plus circonspect concernant le nation building, le renforcement du lien national. Car l’image de la France projetée lors de la cérémonie d’ouverture, celle d’une France rêvée par les artistes et les intellectuels, était malgré tout en décalage avec la vision exprimée par la moitié des électeurs aux élections européennes et législatives. Ces élections ont porté à un très haut niveau le Rassemblement national qui, lui, n’est pas aligné sur ces valeurs de métissage. Et dans mes Pyrénées ariégeoises, même si comme ailleurs en France les gens ont éprouvé une certaine fierté devant ces Jeux réussis, on ne ressentait guère la vibration olympique... » Attente. « De ces Jeux, je retiens un horizon d’attente des Français, celui d’un pays apaisé, au-delà des fractures entre les villes globalisées et les territoires urbains ou ruraux fragilisés. Les émotions sportives y ont contribué. Mais les émotions sont éphémères et, aujourd’hui, tout cela parait d’autant plus loin que l’offre politique ne correspond pas à cet horizon d’attente des Français, qui ont envie d’une énergie plus positive et sont las des outrances politiques qui empoisonnent les écrans : un ras-le-bol des guerres picrocholines entre partis politiques. Or on est retombé dans le tempo d’avant l’été, qui va se traduire à nouveau par des votes d’humeur. » Médailles. « Lesmédailles ont participé à l’engouement général, mais restons mesurés concernantcette réussite sportive construite émotionnellement par des retransmissions "patriotisées", car focalisées sur les athlètes français. C’est pareil dans les autres pays, grâce aux technologies actuelles : depuis une trentaine d’années, les Jeux ont ainsi été "nationalisés", générant une mécanique des émotions faciles et un peu artificielle qui dénote avec le message universaliste du Comité international olympique. » 5ème rang. « Certes, la France a obtenu plus de médailles qu’à Atlanta 1996, le record précédent. Mais la Russie était absente et l’ovni Léon Marchand, qui n’est ni le produit de l’Agence nationale du sport ni de la Fédération française de natation, a décroché à lui seul quatre médailles d’or – plus une de bronze en relais. Sans lui, la France est dixième – et par ailleurs absente des podiums en athlétisme et en gymnastique. Observons aussi que les pays récemment organisateurs que furent le Royaume-Uni et la Japon ont fini au 3e rang… » Équipes. « La France est toutefois la nation qui, hormis les géants américain et chinois, obtient des médailles dans un aussi grand nombre de disciplines. Sa singularité réside aussi dans la performance exceptionnelle des sports d’équipe. Basket, volley, handball, rugby à 7 et football cette année… Depuis trois éditions, les résultats sont proprement inédits ! Ni les États-Unis ni la grande URSS n’ont jamais fait aussi bien. Cette performance est à mettre à l’actif des collectivités territoriales, qui soutiennent les clubs, et à celui de la formation. Cela n’a pas été suffisamment promu : les journalistes ont beaucoup joué sur l’émotion, sans s’interroger sur les soubassements de ces résultats. » Héritage. « Pour construire une France sportive, encore faut-il être en mesure d’accueillir les pratiquants dans les clubs, alors que le budget de l’État et celui des collectivités locales – auxquelles on demande des économies – vont être réduits. Impossible de "taper" dans les allocations handicap ou l’aide aux personnes âgées : ce sera donc le sport et la culture… Dans ces conditions, je vois mal comment construire un héritage sur la moyenne durée. »   (1) À lire à la lumière de l’analyse prospective livrée dans En Jeu n°62, juillet 2024. Patrick Clastres publiera en mars aux Presses universitaires de Rennes une somme sur Les Jeux olympiques de 1892 à 2024. Une aventure mondiale[suite...]]]> L’héritage des Jeux vu de Seine-Saint-Denis http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165670 Thu, 14 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165670 Maire (PS) de Saint-Denis et président de l’intercommunalité Plaine Commune, Mathieu Hanotin se félicite de l’héritage tangible qu’y laisse Paris 2024.   Mathieu Hanotin, quel est le bilan des Jeux olympiques et paralympiques pour le territoire de Plaine Commune1 en matière d’infrastructures sportives ? Très positif, même si pour nous les Jeux sont davantage un point de départ que d’arrivée, au sens où leurs effets s’étaleront sur des dizaines d’années. Nous avons gagné énormément de temps en termes de création, mais aussi de rénovation d’infrastructures sportives. Or, plus encore que les autres départements de la première couronne de Paris, la Seine-Saint-Denis souffre d’un important sous-équipement au regard de sa population, tant en « lignes d’eau » en piscine qu’en terrains de sport en tout genre.   Combien d’équipements ont-ils été rénovés ? Une douzaine d’infrastructures vieillissantes, dont plusieurs gymnases, principalement sur la commune de Saint-Denis. Lors des Jeux, ceux-ci ont servi de sites d’entraînement, car les gymnases temporaires du village olympique n’auraient pas suffi à répondre aux besoins des athlètes. L’investissement principal a concerné le parc sportif Auguste-Delaune, plus grand centre d’entraînement des Jeux avec son dojo, sa salle de musculation, sa piste d’athlétisme et sa tribune. Cela a représenté un coût de 12 millions d’euros, avec un financement réparti à 50/50 entre la collectivité et la Solideo, la Société de livraison des ouvrages olympiques. Seuls, nous n’aurions jamais eu cette capacité d’investissement.   Et puis il y a les piscines… Oui, avec trois équipements principaux : le centre aquatique olympique – avec ses deux bassins modulables en profondeur et en longueur –, et deux piscines d’entraînement des Jeux, l’une implantée à Aubervilliers et l’autre dans le parc de Marville, à Saint-Denis, qui est un équipement départemental. Ces deux piscines sont ouvertes au public depuis la rentrée. Le centre aquatique olympique, lui, le sera au printemps 2025, une fois la capacité des gradins réduite de 5 000 à 2 000 places. Cela ne suffira pas à résorber la carence de notre territoire mais va considérablement renforcer notre capacité à répondre à l’obligation d’apprendre à nager à nos enfants. Il y a peu, en Seine-Saint-Denis, un enfant sur deux ne savait pas nager !   Et concernant les transports ? Concernant le schéma du Grand Paris Express intégré au dossier de candidature, tout n’a pas été livré dans les temps. Mais la ligne 14 du métro est arrivée à son terminus Saint-Denis-Pleyel, permettant au public d’accéder au Stade de France et au centre aquatique olympique. Le transfert de flux entre le RER, qui reste le principal moyen d’accès, et la ligne 14, a d’ailleurs été plus important que prévu. Cet allongement de la ligne 14 est allé de pair avec l’aménagement du franchissement urbain Pleyel, qui sur 500 mètres enjambe le faisceau ferroviaire de Paris-Nord et permet l’accès piéton au Stade de France. Ceci grâce à un financement réunissant tout un ensemble de partenaires, de la ville à l’État en passant par Plaine Commune, la région, la Métropole et la société du Grand Paris. Idem pour l’échangeur d’accès-sortie à l’A 86, cette rocade de banlieue. La partie manquante est terminée, ce qui va permettre la déconstruction de la bretelle de l’autoroute A1 qui passait en cœur de ville.   Et le vélo dans tout ça ? Vingt kilomètres de pistes cyclables ont été aménagés le long des routes départementales et du canal Saint-Denis : depuis la Villette, c’est-à-dire le nord de Paris, cette piste en site propre mène au Stade de France, qui jusqu’alors était seulement accessible en voiture ou en transports en commun. Ce chantier a englobé la construction de deux passerelles d’une rive à l’autre et l’aménagement de parkings vélo sécurisés d’un millier de places. Que les spectateurs des prochains rendez-vous au Stade de France sachent donc qu’ils peuvent désormais s’y rendre aisément à bicyclette ! Propos recueillis par Philippe Brenot   (1) Créée en 2016 dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, cette structure regroupe les 9 communes de Aubervilliers, La Courneuve, Épinay-sur-Seine, L’Île-Saint-Denis, Pierrefitte, Saint-Denis, Saint-Ouen, Stains et Villetaneuse.   « Marquer les Jeux de notre empreinte » « Afin que nos concitoyens se sentent partie prenante de l’évènement, en amont de celui-ci nous avons financé des projets pédagogiques pour les jeunes et les scolaires : sous le slogan "Marquons les Jeux de notre empreinte", ils associaient pratique sportive et travaux sur l’olympisme. » Billetterie. « Nous avons réussi à faire entrer dans le modèle économique des Jeux une billetterie réservée aux collectivités hôtes et à leur population : tous dispositifs compris, en incluant les cérémonies, 40 000 billets ont été distribués pour les JOP, chiffre qui correspond à près de 10% de la population de notre territoire. Et en juillet-août nos fans zones ont accueilli 500 000 visiteurs, la principale étant celle du parc départemental Georges-Valbon. Le dispositif était plus modeste pour les Paralympiques, en raison de la rentrée scolaire. » Fierté. « Il y a une grande fierté à ce que tout se soit bien passé : les territoires populaires sont si facilement mis en accusation… À présent nous attendons tous l’inauguration du centre aquatique et celle des bâtiments du périmètre du village olympique, prévue pour septembre 2025, au cœur d’un écoquartier à cheval sur les communes de Saint-Denis, l’Île-Saint-Denis et Saint-Ouen, et qui comportera un parc de 1,5 ha, deux crèches, deux écoles… » Marathon. « L’héritage sportif, c’est aussi le Marathon de Saint-Denis, dont la première édition s’est déroulée le 27 octobre. Son parcours passait par le village olympique, le centre aquatique et les nouvelles piscines, avec départ-arrivée au Stade de France. »[suite...]]]> Paris 2024, quel héritage ? http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165669 Fri, 15 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165669 Infrastructures, image de la France, sport pour tous, place du handicap dans la société : que restera-t-il sur la durée de Paris 2024 ? La fête fut belle, très belle, plus belle encore que beaucoup ne l’auraient imaginé. Mais la fête est finie. La ferveur estivale a eu beau se prolonger jusqu’en septembre avec les Jeux Paralympiques et une ultime « Parade des champions » français sur les Champs-Élysées, la rentrée parlementaire et l’étude du budget pour l’année 2025 ont sifflé la fin de la « parenthèse enchantée ». Chacun se demande à présent dans quelle mesure cette rigueur budgétaire étendue aux collectivités locales entamera l’« héritage » qui fut l’un des arguments phares à l’appui de la candidature de Paris 2024. Et si celui-ci ne pourra se mesurer que sur la durée, il est permis d’esquisser un premier bilan de l’été olympique et paralympique. Image. Le legs le plus tangible est celui des infrastructures sportives, urbaines et de transport, réalisées à l’échelle du Grand Paris et surtout de la Seine-Saint-Denis : les élus du département s’en réjouissent. Mais il est aussi un héritage immatériel qui ne doit pas être sous-estimé non plus : celui qui demeure dans les émotions vécues, les souvenirs laissés, et dans l’image positive que la France a renvoyée d’elle au monde entier. Contrairement aux craintes exprimées à l’approche de l’évènement, son organisation fut fluide et conviviale et, en dépit d’une météo parfois capricieuse, les cérémonies d’ouverture et de clôture ont laissé une forte empreinte dans les esprits. Des cérémonies surprenantes, inspirées, au message fraternel, osant offrir le visage d’un pays culturellement métissé. Et tant pis si certains tableaux historiques ont parfois été jugés trop iconoclastes… Proximité. Outre la mémorable cérémonie d'ouverture nautique du 26 juillet, le pari d’organiser une partie des compétitions au cœur de la capitale restera l’une des grandes réussites de Paris 2024. Les cyclistes escaladant Montmartre, les triathlètes s’extirpant de la Seine au pont Alexandre III, le basket 3x3, le skate et le breaking dans l’écrin de la place de la Concorde… Et qui n’a pas eu la chair de poule lors de la finale nocturne du cécifoot au Champs-de-Mars ? Les monuments parisiens ont magnifié les épreuves et réciproquement, dans un mariage réussi entre fête du sport et Journées du patrimoine. Le Marathon pour tous, parmi lequel s’étaient glissés un certain nombre de licenciés Ufolep, était aussi une idée formidable. Figures. La performance sportive a contribué au succès populaire de l’évènement. Contrat rempli avec le 5e rang au tableau olympique (derrière les États-Unis, la Chine, le Japon et l’Australie) et le 8e rang paralympique1. Ceci grâce notamment à la remarquable performance d’ensemble des sports d’équipe. Ces Jeux ont également fait accéder au rang d’icônes nationales le nageur Léon Marchand et le rugbyman Antoine Dupont et mis en lumière la sabreuse Manon Apithy-Brunet. Les Français ont aussi appris à connaitre la joueuse de boccia Aurélie Aubert, le para-badiste Charles Noakes, le paracycliste Alexandre Léauté ou le paratriathlète Alexis Hanquinquant, comme s’en félicite la présidente du Comité paralympique et sportif français, Marie-Amélie Le Fur. Ufolep. Pour l’Ufolep, le bilan ne se mesure pas en médailles mais à la réussite des évènements qu’elle a contribué à organiser : le Festival européen du sport à Vincennes pendant les Jeux olympiques, et surtout l’évènement « Le sport au cœur des villages », qu’elle a co-piloté jusqu’à fin octobre dans le cadre de la Grande cause nationale 2024. Celui-ci a permis de déployer plus de 300 manifestations multisports dans les communes de moins de 3 500 habitants. Ces deux actions partenariales ne devraient pas rester sans lendemain. Licenciés. Difficile en revanche de mettre à l’actif de « l’effet JO » la hausse de 5 000 licenciés Ufolep enregistrée début octobre en comparaison avec la saison précédente à la même date, car celle-ci s’inscrit dans une progression régulière qui a permis à la fédération de dépasser ses effectifs d’avant le Covid. L’effet est en revanche marqué pour les fédérations de tennis de table et de natation, portées par les performances des frères Lebrun et de Léon Marchand. Dans une moindre mesure, cet effet JO s’est également fait ressentir dans plusieurs autres sports, notamment en escrime ou en volley-ball. Goulot. Cet engouement s’est toutefois vite heurté aux réalités de terrain que sont, d’une part, des infrastructures sportives non extensibles et un vivier de bénévoles limité et qui garde encore les traces de l’épidémie de Covid. D’où des créneaux de pratique saturés et des cadres sportifs débordés : malgré la demande préalablement faite aux fédérations par le ministère des Sports de se préparer à cette vague espérée, en raison de ce « goulot d’étranglement », la mort dans l’âme les éducateurs et éducatrices sportifs n’ont pu satisfaire toutes les demandes, loin de là. Budget. L’horizon budgétaire n’incite pas non plus à l’optimisme. Au lendemain de son arrivée au ministère des Sports en remplacement d’Amélie Oudéa-Castéra, Gil Averous avait logiquement acté la disparition des crédits consacrés aux Jeux olympiques et paralympiques. Mais, mi-octobre, le Comité national olympique et sportif français considérait que la baisse des crédits dévolus aux politiques publiques sportives prévue dans le projet de budget pour 2025 faisait « peser une menace forte sur la capacité des clubs d’accueillir de nouveaux licenciés ». Le CNOSF pointait aussi l’effet dévastateur des économies demandées aux collectivités territoriales, « financeurs majeurs du sport », avec à la clé « des effets importants sur l’emploi au sein des clubs » et  « le financement des équipements sportifs, garants de l’accès au sport pour toutes et tous ». De fait, mi-novembre, le coup de frein s’annonçait d’ampleur sur la durée, avec une diminution de 23,5 % du budget de l’État en 2025 (593 millions d’euros contre 775 en 2024), une stabilisation en 2026, puis une diminution de 1,2 % en 2027. Face à cela, le 8 novembre l’Assemblée nationale a adopté le 8 novembre, contre l’avis du gouvernement, un amendement prévoyant de porter de 100 à 146 millions d’euros le montant des ressources issues de la taxe sur les paris sportifs en ligne : des fonds fléchés vers l’Agence nationale du sport, opérateur de l’État en matière de politiques publiques sportives2. Un match dans le match, lequel était encore loin d’être terminé. Philippe Brenot (1) Pour un décompte précis : 64 médailles olympiques (18 en or, 26 en argent, 22 en bronze) 75 médailles paralympiques (19 en or, 28 en argent, 28 en bronze). (2) Le Monde du 9 novembre.[suite...]]]> Ufolep Alpes-du-Sud : un duathlon entre hier et demain http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165668 Thu, 14 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165668 Baptisé du nom d’un militant Ufolep historique, le Challenge Francis-Auzet fait le lien entre l’activité ski traditionnelle et la récente initiative « quartiers d’été ».   Figure du rugby et du sport pour tous à Digne et dans les Alpes-du-Sud, Francis Auzet est décédé en mars 2020, à l’âge de 85 ans, et fut enterré dans la plus grande intimité en raison des restrictions sanitaires exigées par l’épidémie de Covid. Mais, depuis, l’Ufolep lui rend hommage chaque année avec un challenge à son nom : un duathlon course à pied-VTT réservé à ce public jeune dont il a longtemps encadré les sorties ski. « J’ai rencontré Francis Auzet en classe de neige Usep, se souvient la présidente du comité départemental, Marie-Sandrine Hugues Conte. J’avais alors 9 ans – j’en ai aujourd’hui 56. Francis avait fondé le Ski club dignois, où j’ai été animatrice pendant vingt ans, après avoir été formée techniquement lors de stages Usep-Ufolep. Puis j’ai rejoint le ski club de Reillanne1, que je préside depuis 2018. » Journaliste. Francis Auzet était une figure de l’Ovalie, 2e et 3e ligne du Racing Club de Digne et éducateur des jeunes à une époque où ceux-ci possédaient souvent une licence Ufolep. D’abord professeur d’EPS en lycée, il devient bientôt instituteur et participe à la fin des années 1960 à la création du tiers-temps pédagogique instaurant du sport et des arts plastiques l’après-midi. Il est ensuite conseiller pédagogique EPS et bénévole très investi dans la natation et le ski scolaire. Last but not least, il émarge aussi à la rubrique sport de La Provence sous le nom de plume de Francis Pierre, contribuant à la visibilité médiatique du sport pour tous dans les pages locales. Duathlon. Samedi 12 octobre, la 4e édition du challenge Francis-Auzet a réuni à Digne une soixantaine de jeunes âgés de 5 à 17 ans. « La première édition était aussi ouverte aux adultes, avec un parcours très exigeant et une participation un peu décevante au regard des moyens humains mobilisés. D’où ce recentrage sur un duathlon course-VTT pour les jeunes dès 6 ans, avec des tours de circuit permettant de moduler les distances », explique la présidente. Quartiers d’été. Le stade du quartier du Pigeonnier qui a accueilli l’évènement est situé en lisière du quartier politique de la Ville de Digne-les-Bains, qu’habitent bon nombre de jeunes participants. Une quinzaine de ces jeunes ont également bénéficié du projet « quartiers d’été » expérimenté en juillet-août durant six semaines, à raison de deux séances hebdomadaires en fin de journée : rando le mardi (y compris rando aquatiques) et VTT le jeudi, le tout encadré par un éducateur Ufolep. Une piste à développer ! Bénévoles. Toujours est-il qu’à l’heure où la menace que fait planer le réchauffement climatique sur les sports de neige va obliger le comité à se réinventer, la présidente s’inquiète d’une déperdition des bénévoles. L’animation départementale repose principalement sur un noyau de sept élus. Le turn-over au poste de délégué n’a pas facilité les choses et les moyens humains du comité sont réduits : en poste depuis peu, Delphine Bergin consacre deux jours à l’Ufolep, avec l’appui d’un éducateur sportif quelques heures par semaine. « Pourtant, on ressent une aspiration des gens à trouver dans une pratique sportive loisir une échappatoire aux soucis de l’époque », observe la présidente. Mais alors, qui sera le Francis Auzet de demain ? Philippe Brenot  (1) Le club fête cette année ses 50 ans.   Le ski, activité traditionnelle en repli « Nous fédérons 49 associations et 1 710 licenciés, dans des activités aussi diverses que le cyclisme, le karaté, la danse ou le football, explique Marie-Sandrine Hugues Conte. Le ski alpin a longtemps représenté un tiers des licenciés, avec des clubs qui lui sont exclusivement consacrés et des associations multisports, foyers ruraux et autres, où il demeure l’activité principale, complétée par de la randonnée ou du trail. Mais au lieu de sortir tout l’hiver, en raison du manque de neige la plupart de nos clubs jonglent avec à présent avec 4 ou 5 sorties à la station de Chavanon, près de Seyne-les-Alpes et du barrage de Serre-Ponçon. »[suite...]]]> Marie-Amélie Le Fur, les Jeux paralympiques ont-ils fait évoluer la société ? http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165667 Thu, 14 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165667 La présidente du Comité paralympique et sportif français veut capitaliser sur la ferveur populaire autour des para-sports pour développer la pratique des personnes en situation de handicap.   Marie-Amélie Le Fur, comment avez-vous vécu les Jeux paralympiques de Paris ? J’ai vécu des Jeux magnifiques, tant sur le plan de l’organisation que de l’intensité des émotions. Ces Jeux ont dépassé nos attentes en termes d’impact, de rayonnement et de reconnaissance des athlètes paralympiques en tant que tels. Nous n’osions espérer une telle ferveur. L’organisation des épreuves sur la Seine et dans le cadre prestigieux de la place de la Concorde ou du Champs de Mars a contribué à celle-ci, mais le plus extraordinaire fut la façon dont nos athlètes ont été accueillis et soutenus par les Français. Sans risque de me tromper, je pense que l’objectif de changer le regard porté sur les personnes en situation de handicap a été largement atteint.   C’étaient aussi les premiers Jeux d’été où vous n’étiez plus engagée en compétition… Oui, même si j’avais déjà vécu comme présidente du CPSF les Jeux d’hiver de Pékin 2022. Mais c’était un choix très assumé d’arrêter ma carrière après les Jeux de Tokyo, en 2021 ! Ce que j’ai ressenti à Paris fut aussi fort que ce que j’avais vécu précédemment. Être dans l’organisation pour mettre les athlètes dans les meilleures conditions procure autant d’adrénaline, avec toutefois une pression différente, et peut-être davantage de liberté. D’un site à l’autre, j’ai pu être présente sur l’entièreté des sports paralympiques, aux côtés des athlètes, des élus des fédérations, des DTN et des entraîneurs. Ceci en me projetant dans un « après Paris 2024 » à construire ensemble.   Avez-vous pesé sur certains arbitrages, avant les Jeux ? La mission du CPSF est de conduire la délégation française : une responsabilité encore plus grande sous les projecteurs d’une organisation à la maison, avec la dimension logistique et l’enjeu crucial de la médiatisation. Nous étions aussi attendus sur l’objectif de retrouver le top 8 au tableau des médailles, et voulions que nos athlètes puissent être célébrés au Club France avec autant d’éclat que pour les Jeux olympiques. Cela a été préparé en lien avec le comité d’organisation, où le CPSF était impliqué à différents échelons, de l’opérationnel à la communication. Notre ambition était que les Jeux paralympiques soient reconnus à leur juste valeur. Jusqu’à présent, ils demeuraient largement méconnus des Français : les médias en parlaient peu, et pas toujours dans les bons termes.   Jamais des Jeux paralympiques n’ont été autant médiatisés, avec des retransmissions en direct toute la journée sur France Télévisions. Dans la foulée, les Mondiaux de para-cyclisme et les championnats d’Europe de para-triathlon ont également été retransmis. Cette visibilité peut-elle persister sur la durée ? Oui, j’en suis convaincue. Je veux insister sur le travail mené en amont avec France Télévisions pour renforcer le dispositif quantitativement – en passant de 100 à 300 heures de diffusion – et qualitativement – avec des consultants sollicités pour leur connaissance des para-sports. Ceux-ci ont apporté aux journalistes un cadre d’expertise qui a permis « d’embarquer émotionnellement » les téléspectateurs. Nos efforts ont aussi porté sur la sémantique, afin que les journalistes utilisent les termes appropriés.   Par exemple ? Dire « paralympique » et non « para-olympique », et parler de « para-athlètes » et non de « handisport ». Il y avait ensuite l’enjeu de « l’angle » journalistique. Nous défendons le fait que les para-athlètes ne sont pas des personnes handicapées qui font du sport. Si on les résume à cela, l’émotion sportive est diluée. L’idée était de ne plus se focaliser sur le parcours de vie de la personne handicapée mais sur les spécificités techniques de sa discipline, sans perdre la notion de haut niveau. Pour simplifier, auparavant la proportion c’était 90% des reportages sur la situation de handicap du sportif et son lien émotionnel avec celui-ci, et 10% sur l’enjeu sportif et l’entraînement. Cette proportion, nous avons réussi à l’inverser, grâce à un travail de trois années avec les journalistes, à travers des contenus de formation et des rencontres régulières avec les para-athlètes. Comme vous le soulignez, ce travail doit être prolongé en permettant une meilleure exposition médiatique des compétitions organisées hors Jeux paralympiques. Posséder quelques athlètes-phares, dont les Français ont désormais envie de suivre leurs performances – comme en cyclisme ou en triathlon – aide également. Enfin, cette démarche est favorisée par l’évolution globale du mouvement paralympique. Vous citiez l’évènement incontournable que sont les Mondiaux de cyclisme, organisés cette année en septembre en Suisse : dès lors que les épreuves incluent un volet paralympique, la médiatisation est assurée. Aujourd’hui, bon nombre de fédérations internationales s’occupent conjointement de l’olympique et du paralympique, avec à la clé une prise en compte des deux volets par les médias.   L’autre enjeu réside dans le développement de la pratique des personnes en situation de handicap : donner envie et favoriser un accueil adapté en club. À ce titre, où en est le déploiement d’une personne-relais par région, lancé peu avant votre arrivée à la présidence du CPSF, il y a cinq ans ? Ce dispositif est totalement effectif en métropole. Ces personnes – qui sont deux dans les vastes régions Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine – animent territorialement des réseaux en lien avec le para-sport : clubs sportifs mais aussi collectivités locales et structures sociales, avec la capacité d’accompagner des projets et de déployer ceux du CPSF. Notre ambition n’a pas changé : il s’agit d’ouvrir le champ des possibles aux personnes en situation de handicap. D’une part en expliquant que celui-ci n’empêche pas la pratique physique et sportive, et d’autre part en portant à leur connaissance les ressources existant à proximité. Cela passe par le relais des acteurs-clés du parcours de vie que sont les enseignants, les professeurs d’EPS, les médecins, les Maisons départementales pour les personnes handicapées (MDPH)… Nous avons aussi perfectionné notre outil en ligne « Trouve ton para-sport » qui, à partir de quelques questions, permet de trouver sa discipline selon son handicap, ses compétences et appétences, avec un lien vers le Handi-Guide du ministère des Sports et son outil de géolocalisation des clubs.andi-Guide du min   Mais l’offre est-elle au rendez-vous ? En effet, cela ne sert à rien de susciter l’envie si l’offre est absente… Or l’enquête que nous avons menée en 2022 faisait apparaître que seulement 1,4% des clubs s’estimaient en mesure d’accueillir une personne en situation de handicap. C’est pourquoi nous travaillons avec les fédérations pour développer une offre de proximité pour tous les types de handicap : c’est l’objet de notre programme « Club inclusif », qui est aidé à hauteur de 2 millions d’euros par le ministère et dans lequel 1 700 clubs sont engagés à ce jour. L’objectif, avec nos deux fédérations spécifiques que sont la FF Handisport et la FF de Sport adapté, est de sensibiliser et de former 3 000 clubs d’ici la fin de la saison 2024-2025.   Le retentissement de Paris 2024 peut-il y aider ? Oui. En appui de ces deux grands axes – donner envie et accueillir –, Paris 2024 a d’ores et déjà permis un changement d’échelle et de méthode. Grâce aux Jeux, de nombreuses collectivités territoriales qui n’étaient pas forcément engagées dans le para-sport souhaitent orienter leur action vers celui-ci. En l’intégrant à leurs politiques publiques concernant le sport ou le handicap, et en travaillant en réseau avec d’autres acteurs. Propos recueillis par Philippe Brenot[suite...]]]> Les somptueux « Regards de sport » de Franck Seguin http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165666 Thu, 14 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165666 Un baroudeur plein de sensibilité, qui comme nul autre saisit l’instant fatidique ou a l’idée de la photo qui raconte l’évènement. Sur un mode plus composé, Franck Seguin, lauréat du World Press Photo en 2007, sait mettre à l’aise ses modèles : tel est celui que la judokate Clarisse Agbegnenou et le reporter Karim Ben Ismaïl racontent en avant-propos de ces Regards de sport. C’est aussi ce qui transparait des images que le photographe signe depuis deux décennies pour l’Équipe et les autres publications du groupe. L’ouvrage est découpé en séquences où le noir et blanc alterne avec la couleur : boxeurs et combattants, Usain Bolt intime à Kingston, portraits sur le vif ou posés façon studio Harcourt, sublimes photos de natation, et pour finir des « captures d’émotion à l’état brut » où l’élément liquide est aussi très présent. Les photos où l’apnéiste Guillaume Néry évolue parmi les baleines sont particulièrement saisissantes. « Le mouvement de l’eau me passionne. C’est un terrain de création extraordinaire, en surface comme en immersion », explique Franck Seguin. Et l’image de Léon Marchand qui fait la couverture ? « Je l’ai prise cet été à Paris avec un objectif de 600 millimètres. L’eau y forme une chrysalide autour du nageur, comme pour ma photo de Camille Lacour en finale du 100 m dos des Jeux de Rio 2016. » Pour la petite histoire, son tirage unique s’est arraché à 17 000 € lors de la vente aux enchères organisée il y a trois ans par l’Équipe. Elle est ici bien meilleur marché, et accompagnée de nombreuses petites sœurs qui n’ont pas moins de beauté. Philippe Brenot[suite...]]]> « Rafael Nadal », l’album souvenir http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165665 Thu, 14 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165665 Le livre est paru juste avant l’annonce de la retraite de Rafael Nadal, qui a tapé ses ultimes balles lors de la finale de Coupe Davis disputée fin novembre à Malaga, chez lui, en Espagne. Parfait timing ! Rafael Nadal, le plus grand de tous les temps – intitulé qui prête à discussion – est une bio-souvenir cosignée par une plume journalistique et une voix radiophonique habituées de la terre battue de la porte d’Auteuil sur laquelle « le surdoué » de Manacor aura régné durant près de deux décennies. Néanmoins ce sont les photos qui ont ici la part belle : on y voit un champion naître, grandir, dominer, souffrir, vieillir. Comme dans un album de famille.[suite...]]]> La revue « Panard » a le pied marin http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165664 Thu, 14 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165664 « Comment la voile peut-elle se réinventer pour réduire son empreinte carbone ? » C’est la question que pose le semestriel sportif Panard dans un numéro d’automne consacré aux activités nautiques, de la course au large au kitesurf et au surf. Panard valorise à cette occasion l’engagement des sportives et sportifs pour la planète et relaie leur éloge du low cost et de la lenteur, à rebours de l’esprit de compétition. Avec toujours un intérêt marqué pour le sport féminin qui transparait dans le récit sur l’AS Verschers (Maine-et-Loire), club pionnier du foot féminin, et dans l’analyse des difficultés historiquement rencontrées par les femmes en alpinisme. Et aussi des articles sur le baseball, le basket fauteuil et des portraits d’amateurs anonymes qui font le sport au quotidien. Panard #6, octobre 2024, 164 pages, 19 €.[suite...]]]> « Deux heures de sport supplémentaires », mais plus dans tous les collèges http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165663 Thu, 14 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165663 À la rentrée dernière, le président de la République annonçait pour 2026 la généralisation aux 7 000 collèges français des « deux heures de sport hebdomadaires en plus des cours d’EPS » : un dispositif expérimenté en 2022 avec le concours des fédérations sportives, dont l’Ufolep, puis étendu en 2023 à 700 établissements. Or cette généralisation n’est « pas soutenable » ont expliqué le 7 novembre les ministères de l’Éducation nationale et des Sports dans une circulaire adressée aux recteurs et rectrices d’académie et aux directeurs et directrices des services de l’Éducation nationale. Le dispositif sera « recentré » sur les seuls collèges classés en réseaux d’éducation prioritaire (Rep et Rep+). Son déploiement était de toute façon resté limité puisque seuls 7 500 collégiens en ont bénéficié en 2023-2024.[suite...]]]> Ludovic Trézières nouveau DTN de l’Ufolep http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165662 Thu, 14 Nov 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165662 Ludovic Trézières, 60 ans, est le nouveau directeur technique national de l’Ufolep. Enseignant spécialisé en Segpa de formation, délégué Ufolep des Yvelines depuis 1989 et élu national depuis plusieurs mandatures, ce militant chevronné du sport pour tous prendra ses fonctions le 1er janvier en remplacement de Pierre Chevalier, qui a fait valoir ses droits à la retraite. Délégué régional Ufolep d’Île-de-France de 2002 à 2021, Ludovic Trézières exerçait aussi depuis fin 2018 les fonctions de secrétaire général de la Ligue de l’enseignement des Yvelines, délégation qu’il a contribué à redresser en resserrant les liens fédéraux avec l’Usep et l’Ufolep. Au sein du comité directeur, il était notamment chargé de la formation professionnelle et du dossier assurance. Licencié depuis cinquante ans au club Ufolep de gymnastique de l’Avant-Garde de Houilles, Ludovic Trézières présidait par ailleurs un office municipal des sports fort d’une trentaine d’associations, dont cinq adhérentes à l’Ufolep. Sitôt nommé, il a démissionné de toutes ses fonctions électives et de ses représentations politiques au nom de l’Ufolep.[suite...]]]> Les Journées fédérales Ufolep au Pradet, une quatrième édition qui a répondu à toutes les attentes ! http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165657 Sun, 20 Oct 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165657 Du 18 au 20 octobre 2024, l'Ufolep a tenu la quatrième édition de ses Journées fédérales, un évènement devenu un classique de sa rentrée sportive à destination de l’ensemble de son réseau d'élu.e.s, de professionnel.le.s, de référent.e.s et responsables des Commissions nationales sportives. Avec la présence de 150 participant.e.s et plus de 50 départements représentés, ce rassemblement organisé dans le centre de vacances de la Ligue de l'enseignement de La Bayette, au Pradet, dans le Var, a été et reste une étape cruciale pour l’amorce de la nouvelle mandature post JOP2024 marquée par une nouvelle équipe d’élu.e.s du comité directeur national et un Projet sportif fédéral actualisé. Ainsi nos instances de l’échelon local à l’échelon national ont été mobilisées pour échanger, débattre et co construire les plans d’actions à venir. Après les traditionnels discours d’ouverture inspirés et inspirants d’Arnaud Jean, Président national, et Denis Fabre, président du comité Ufolep du Var, s’est tenue une Assemblée Générale exceptionnelle pour actualiser les statuts des comités dans le cadre du renouvellement de l’agrément sport de l’Ufolep. La table ronde inaugurale de cette édition, qui positionne classiquement les thématiques abordées lors des 3 jours de rassemblement, rassemblait : Arnaud Jean, Président national Ufolep Frédérique Vidal, Présidente de la Pride House France Frédéric Sanaur, Directeur de l' Agence nationale du Sport Christophe Vogt, Référent ANDES région Sud Romaric Teguina – Mary Felcia Leo, Services civiques internationaux à l'Ufolep 83 avec France Volontaires Ils et elles se sont exprimé.e.s sur les enjeux et les préoccupations relevant de l’Héritage post Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Un sujet en exergue en cette rentrée sportive où les défis ont été et sont d’accueillir toujours plus de publics tout en jouant avec les contraintes d’équipements sportifs et de budgets, qu’il s’agisse de celui de l’Etat ou des collectivités, dédiés au sport sous toutes ses formes. Six ateliers (Vie sportive, Vie associative, Multisports, Egalité, Santé et Territoires prioritaires) ont permis ensuite d’approfondir les sujets tout au long de la journée du samedi et lors de la matinée du dimanche et de les contextualiser en lien avec les axes prioritaires du Projet sportif fédéral. Une trame harmonisée pour ces ateliers avec un temps dédié aux chiffres clés, à l’analyse de l’existant pour se projeter et mettre en perspective les leviers identifiés pour la prochaine mandature. Les journées fédérales Ufolep sont également un moment propice aux retrouvailles des chevilles ouvrières du réseau après les évènements variés et nombreux de l’été synonymes d’une année 2024 spécialement riche avec les JOP2024 mais aussi la Grande Cause Nationale dédié au sport. La pratique sportive, ingrédient de la réussite des Journées fédérales, a été menée de main de maître avec le comité Ufolep du Var et les collègues de la DTN. A cet effet, ont été organisées, samedi en fin d’après-midi, une palette d’activités multisports et dédiées aux sports nautiques (exploration masque et tuba, ou promenade en paddle) étant donné la proximité avec le littoral.  Mais pas seulement, les participant.e.s plus adeptes d’un environnement terrestre, ont pu parcourir les environs en VTT ou bien en marche nordique ou encore jouer sur la plage à des jeux tels cornholle ou palets bretons . A chaque édition, l’enjeu est de se renouveler pour que chacun.e découvre et explore à son rythme l’environnement grâce au savoir-faire Ufolep toujours très apprécié. A noter pour cette 4e édition des Journées fédérales Ufolep, l’animation et l’accueil en continu des participant.e.s sur le stand  dédié au projet d'Histoires de Sports et de Nature en partenariat avec le Muséum d’Histoire Naturelle. Une valorisation du souvenir de chacun, chacune pour témoigner des changements environnementaux et sensibiliser aux enjeux de transition écologique à travers la pratique sportive et alerter ainsi les générations futures. Ainsi s’achève la 4e édition des journées fédérales 2024 avec un bilan plus que positif qui augure d’une mandature sous les meilleurs auspices ! Rendez-vous en 2025 pour la 5e édition ![suite...]]]> Les Groupes de Travail Sport société œuvrent à leur plan d’actions 2024-2025 en cette rentrée sportive http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165653 Wed, 09 Oct 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165653 La nouvelle édition des GT Ufolep Sport société a eu lieu du 30 septembre au 4 octobre 2024 au CISP Ravel.Après l’engouement qui entourait les JOP 2024, l’Ufolep reste plus que jamais engagée pour ainsi faire face aux enjeux sociétaux pour un mieux « Vivre Ensemble » et un sport au service de l’éducation et de la réduction des différentes inégalités. Les 240 participant.e.s (professionnel.le.s , élu.e.s bénévoles) issu.e.s de tous les territoires (Métropole et Outre-Mer) se sont donc répartis sur les différents groupes de travail inscrits sur une durée de 5 jours. Intitulés, Direction, Animation de Proximité, Réduction des Inégalités d'Accès, Santé et Insertion sociale et professionnelle des jeunes, ces temps de travail collectifs ont balayé l’ensemble des thématiques sociétales inscrites dans le Projet Sportif fédéral de l’Ufolep et de son plan d’action opérationnel 2024-2025. Après avoir visionné les vidéos du Festival du sport autrement, point d’orgue d’une saison sportive Ufolep dédiée au socio sport, un point étape a été réalisé avec les comités engagés sur la mise en œuvre des dispositifs à l’aide de bilans quantitatifs et qualitatifs.  L’analyse des dispositifs Ufostreet, Playa tour, Cités éducatives, Service civique, Séjours socio-sportifs, PrimoSport, Engagé.e.s, Parcours coordonné, Toutes Sportives, Recycleries sportives, À Mon Rythme et UFO3S a permis de se projeter sur les thématiques de l’engagement, de l’inclusion et de l’insertion en ce début de mandature. Les participant.e.s ont travaillé sur les axes du pôle Sport Société qui proposait à cette occasion un programme dense avec en préambule le positionnement politiques des élu.e.s en charge de ses thématiques au sein de l’Ufolep. A noter donc les présences d’Elisabeth Delamoye, Secrétaire générale Ufolep, Myriam Wagner, élue au Comité Directeur National (CDN) en charge de la thématique Femmes et sport, Arnaud Jean, Président National Ufolep, Patrick Jany, Vice-Président en charge du Pôle Sport Société, Patrice Roder élu du CDN et de Jean-Jacques Pik, élu au CDN en charge de la thématique santé. Chaque Groupe de travail a bénéficié de l’intervention de partenaires associés aux différents dispositifs et avec la présence en continue des agent.e.s de la direction des sports. Dans le détail ci-dessous les éléments à retenir : Intervention du Ministère des Sports avec Alexis Ridde, chef de bureau de « l’accès aux pratiques sportives tout au long de la vie » lors du GT Direction et Dirigeant·e·s ;   De nouvelles logiques partenariales ont été présentées  : Cécile Genson, responsable de la direction de la ressource militante à la MGEN avec pour objectif : la volonté de faciliter en termes d’accueil et de sécurité l’organisation des événements dans les différents comités ; Karim Mounassib, co-fondateur de Kmoove, solution de jeux ludiques permettant de sensibiliser les jeunes sur le harcèlement, le racisme, l’homophobie et toutes les autres formes de discrimination ; Florence Kavita, directrice du développement au sein de la Fondation du Sport Inclusif, du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, et de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration ; Yacine Diallo, coordinateur multi-programmes/multi-pays, président-fondateur de l'ONG Citoyens Solidaires (France Volontaires) ; Donia Kria, médiatrice socio-sportive chez l’Association EX-AEQUO, Sports, Plaisir et Partage ; Florent de Buck, responsable du déploiement et des partenariats pour la startup d'État Diagoriente pour présenter la plateforme Diagoriente ; Alice Vendrome, chargée de mission suivi des partenariats à l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII) ; Zoé Pellegrino, chargée d’appui accompagnement social du Mouvement du Nid (MDN) ; Achrat Manar, associé au programme français de la Fondation européenne du climat ; Deux nouvelles conventions ont été formalisées avec les signatures entre : l’Ufolep et le Mouvement du Nid représenté par Claire Quidet, Présidente ; l’Ufolep et la Direction générale des étrangers en France représentée par Annie Choquet, Sous directrice de l'intégration des étrangers ; Les tables rondes ont été l’occasion du témoignage du réseau fédéral, qui par ses comités engagés, légitime pleinement l’aide des pouvoirs publics vis-à-vis de l’Ufolep dans la mise en œuvre de ses politiques sociales. Une belle mise en avant des bonnes pratiques relatées par les chevilles ouvrières des comités départementaux et régionaux pour terminer sur les préconisations et suites à donner concernant la saison à venir. Ainsi se sont succédé.e.s sans être exhaustif : les comités Ufolep du Nord, Ufolep du Lot-et-Garonne, Ufolep des Pyrénées atlantiques, Ufolep de Bretagne et Ufolep des Côtes d’Armor et avec les prises de parole de : Valérie Lefevre, directrice de l’Association Ex-Aequo et déléguée départementale de l’Ufolep du Val-d’Oise sur le management ; Jérôme Léger, directeur de l'Ufolep du Pas-de-Calais sur les outils d’affiliation et d’adhésion ; Olivier Durand, délégué de l’Ufolep du Var sur les stratégies opérationnelles ; Dorith Lévy, conseillère technique sportive au sein de l’Ufolep Occitanie et Paul Lebeau, délégué de l’Ufolep Vienne sur l’événementiel au service de l’implantation territoriale ; Olivier Rabin, délégué départemental de l’Ufolep Finistère et Clément Louis, délégué de l’Ufolep Eure-et-Loir sur le développement des comités par l’événementiel ; Charly Gonzalez, directeur départemental et Romain Lopes de l'Ufolep de l’Yonne sur Quelle stratégie partenariale sur les événements Ufolep ? Cécile Genson, responsable de la direction de la ressource militante à la MGEN et Frédéric Napias, directeur de la mission jeunes à la Caisse Nationale d’Assurance Maladie sur comment lutter contre les inégalités d’accès ? Mélanie Gentil, directrice départementale à l’Ufolep Loiret, Margaux Quemion, éducatrice sportive à l’Ufolep du Gers et Jérôme Léger directeur à l’Ufolep du Pas-de-Calais sur Comment créer, financer et implanter une UFO3S au service d’un territoire et de ses habitant.e.s ? Cette formule inédite des Groupes de travail Sport société a été conçue pour renforcer les coopérations entre les comités, les associations et les structures affiliées, permettre à la direction de l’UFOLEP de recueillir les attentes et besoins du réseau en début de saison sportive et également amorcer le travail de toute une saison qui s’annonce pleine de stimulation et d’envergure !  [suite...]]]> L'UFOLEP de retour au Pradet pour ses journées fédérales du 17 au 20 octobre 2024 http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165651 Fri, 04 Oct 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165651 Les journées fédérales Ufolep du Pradet, se dérouleront pour la 4e édition, du 18 au 20 octobre 2024, dans le centre de vacances de la Ligue de l'enseignement de La Bayette, au Pradet, dans le Var. Devenu un rendez-vous classique dans le paysage Ufolep, il s’agit d’un événement national organisé à l’occasion de la rentrée sportive ufolep, qui rassemble son réseau d'élu.e.s, ses professionnel.le.s et ses référent.e.s d’activités ou des Commissions nationales sportives. Au cours de ces trois jours, l'accent sera mis sur "l'héritage des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024" avec en préambule une table ronde où les invité.e.s et partenaires témoigneront des problématiques qui s’annoncent à l’issue des JOP2024. Des ateliers animés par les membres de la direction technique nationale associés aux élu.e.s du comité directeur national suivront pendant toute la durée du samedi, et ce, jusqu’à dimanche matin pour élaborer ensemble la mise en œuvre concrète des dispositifs fédéraux dans une démarche fédérative et ce sur les territoires tels Ufo3S et AMR pour la santé, Toutes Sportives, Primo sport pour des actions de proximité et d’inclusion ou encore Ufobaby et les écoles multisports actions d’initiation et de sensibilisation au mouvement des plus jeunes aux plus âgé.e.s. En effet, les 6 ateliers (Vie sportive, Vie associative, Multisports, Egalité, Santé et Territoires prioritaires) aborderont les 7 axes du Projet Sportif Fédéral Ufolep avec un point étape de la thématique, une analyse qualitative et quantitative des données et une mise en perspective pour la mandature à venir grâce aux leviers repérés. Côté sport, plusieurs activités seront proposées grâce au comité Ufolep du Var et aux collègues de la DTN telles que l’exploration sous-marine avec masque et tuba, une balade en paddle, deux circuits vélo, une sortie en marche nordique, et une animation autour des jeux : cornholle, palets bretons ou encore Ufo Games. Un stand sera dédié au projet d’Histoires de Sports et de nature et ainsi témoigner des changements environnementaux. L’objectif est clair, sensibiliser sur la transition écologique et la protection de l’environnement. A cette occasion Aurélia Desplain du Muséum d’histoire naturelle sera présente ainsi que l’illustratrice Mathilde Guégan qui facilitera graphiquement tout le déroulé de l’atelier pour un rendu à l’issue sous format bande dessinée. Le cadre du Pradet dans le Var est parfait pour y travailler, mais aussi pour y passer de très bons moments conviviaux et festifs, ingrédients nécessaires à une vie associative qui se veut sereine et renouvelée. À bientôt ![suite...]]]> Les groupes de travail Ufolep Sport Société mobilisés sur leur plan d’actions 2024 ! http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165647 Thu, 26 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165647 Cap sur les nouveaux GT de rentrée 2024-2025 qui se dérouleront du 30 septembre au 4 octobre 2024 au CISP Ravel. Entre l'effervescence des JOP Paris 2024 et les défis politiques actuels, l’Ufolep reste plus engagée que jamais pour faire face aux enjeux sociétaux. Cet été, marqué par une mobilisation sans précédent, l’Ufolep est fière de sa reconnaissance mais sa mobilisation reste entière pour intensifier ses efforts, être ainsi présente sur tous les territoires au service de tous les publics et du Vivre ensemble ! La série des Groupes de travail s’amorcera donc avec un premier groupe dédié aux directeur.rices des comités UFOLEP le 30 septembre, puis se déroulera sur 5 jours avec des groupes de travail relatifs à tous les axes sur lesquels le pôle Sport Société est positionné. Forte de son modèle fédératif et de son expertise socio-sportive, l’Ufolep proposera aux 200 participant.e.s (professionnel.le.s , élu.e.s bénévoles) issu.e.s de tous les territoires (Métropole et Outre-Mer) de relever tous les défis du socio sport et de transformer chaque obstacle en opportunité. Au programme des journées dédiées : GT Direction et Dirigeant.e.s : Vision stratégique et leadership inspirant. GT Événementiel de proximité : Créez des événements mémorables. GT Animation de proximité & Réduction des inégalités d’accès à la pratique sportive : Inclusivité et accessibilité. GT Santé : Bien-être et sport pour toutes et tous. GT Insertion sociale et professionnelle : Sport comme vecteur d'intégration. Objectif : échanger, partager les bonnes pratiques, témoigner des collaborations entre comités, définir les objectifs pédagogiques de formation, re interroger les process, et coconstruire les projets 2024 - 2025 autour des axes du Projet sportif Fédéral. La pratique féminine identifiée par son dispositif Toutes Sportives, qui œuvre pour redonner du sens à l’effort et à l’activité physique et sportive. Il s’agit de faire pratiquer des sports avec plaisir grâce à une pédagogie positive, développer la communication de proximité, prendre largement en compte les dimensions psychologiques et familiales, et surtout affiner l’offre sportive pour la rendre plus adaptée à la demande féminine. La problématique du Sport Santé à l’Ufolep, avec ses 55 maisons sport santé société UFO3S, ce qui en fait le plus grand réseau de France. Proposer aux publics les plus éloignés de la pratique sportive, une offre adaptée à leurs attentes et leurs capacités physiques, tel est le défi ! L’essor des pratiques sportives dites des cultures urbaines (graph, panna, break, futsal, street work out…) mais également des nouveaux sports présents aux JOP 2024 (skate, surf, escalade et break) rassemblées sous l’égide de la tournée sportive et citoyenne Ufostreet synonyme de 170 étapes. Les séjours socio sportifs à destination des jeunes de 16 à 25 ans, des jeunes suivis par la protection jeunesse et judiciaire ou encore à destination des femmes victimes de violences pour favoriser le départ en vacances du plus grand nombre. La place des loisirs et des activités sportives pour toutes et tous pendant la période estivale avec le Playa tour Ufolep : tournée des plages et plans d’eau qui propose un panel d’animations gratuites. L’accompagnement des publics de la Protection Judiciaire de la Jeunesse et les actions qui découlent du partenariat qui lie l’UFOLEP et la PJJ. Les actions, objectifs et projets liés au nouveau dispositif Primo Sport. Un dispositif d’accompagnement par le sport, comme outil de remobilisation physique, d’éducation, ou d’insertion par le sport à destination des publics primo-arrivants en France. La thématique de l’engagement et sa déclinaison dans les comités ainsi que toutes les offres et les accompagnements fédéraux à leur disposition. Et enfin la thématique de la formation et du parcours coordonné : un dispositif d’insertion sociale et professionnelle à destination des jeunes de 16 à 25 ans en situation de décrochage scolaire. L’objectif étant de créer un parcours individualisé en les accompagnant au maximum afin de les remobiliser physiquement, mentalement et socialement. La finalité étant de leur faciliter l’accès à l’emploi. Avec des parcours d’accompagnement personnalisés, une transversalité entre dispositifs et la mobilisation des partenaires, cette formule inédite est conçue pour renforcer les coopérations entre les comités, les associations et les structures affiliées. Des rendez-vous prisés par les partenaires de l’Ufolep qui interviennent et soutiennent à ces occasions les dispositifs Ufolep. A noter les présences à cet effet du ministère des Sports, de l’Agence nationale de la cohésion des territoires, de la fondation Alice Milliat, du ministère de la Santé, de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, de la société Le Five, de l’Agence Nationale des Chèques Vacances et de la Banque Publique d’Investissement. Plus d’infos www.ufolep.org  [suite...]]]> Communiquez, mobilisez, profitez et partagez : Partenariat UFOLEP avec le film Super Séniors http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165644 Mon, 23 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165644 Quatre « Super Seniors » âgés de 82 à 95 ans se préparent pour les Championnats du monde de la Fédération Internationale de Tennis. Parmi eux se trouvent une Française et le joueur le plus âgé au monde. Ils veulent vivre pleinement leur vie, frappant des balles et gagnant des matchs. Des personnages hauts en couleurs nous prouvent que le jeu… est la vie. Un documentaire inspirant. L’Ufolep s’associe à DESTINY FILMS à l’occasion de la sortie du film SUPER SENIORS le 2 octobre prochain. Dans ce cadre, le réseau fédéral via ses comités et associations sont invités à provoquer le débat sur les thématiques sportives abordées par le film à l'issue des projections. A cet effet toutes les modalités pratiques sont expliquées dans le document ci-après. Le sujet du film fait écho au projet sportif fédéral de l’Ufolep ou au projet sportif de tout à chacun.e en termes de sport santé, sport seniors, sports loisirs ou compétitif….Le sport, le bien-être, le dépassement de soi à tous les âges de la vie sont valorisés. Le sport, dans sa formule compétitive devient raison de vivre pour ces athlètes et peut-être également pour une partie de nos adhérent.e.s. L’aspect sport pour toutes et tous et à tous les âges fait partie intégrante de notre politique sportive via notre projet sportif fédéral pour la mandature. Ce film nous invite à suivre le parcours de ces sportifs issus de différents milieux sociaux, de différents pays, où leur quotidien tourne autour de la pratique du tennis, entrainements, compétitions, préparation physique, avec prise en considération des problématiques spécifiques liées à leur âge. Un schéma qui semble peut-être extrême et loin des représentations en Ufolep mais qui incitera à la réflexion sur le parcours de chacun, chacune, son histoire, ses motivations, son contexte qui à force de sacrifice, d'entrainements incessants, pousse l’analyse sur le quotidien des champion.ne.s qu’ils ou qu’elles soient olympiques ou de leur quartier. A chaque niveau, échelon, strate, le destin, acharné, de tout à chacun.e pour atteindre ses objectifs. Une palette de joueurs pour lesquels le statut du ou de la champion.ne est réinterrogé au regard des sacrifices, de la douleur pour un rêve qui semble inaccessible, vain ou à portée de main. Doué, entêté, acharné, quelles sont les qualités nécessaires ou requises pour être au plus haut niveau, dans le sport ou dans d’autres domaines ? Plonger dans le passé méconnu des sportif.ve.s du quotidien pour comprendre  les qualités requises telles que l’effort, l’abnégation, l’endurance, la force mentale ; des ingrédients unanimement reconnus pour percer au plus haut niveau mais qui sont somme toute relatifs aux différentes périodes de la vie. Réponse dans ce film qui sort en salle le 2 octobre avec 4 acteurs et actrices attachants, tous uni.e.s vers un même objectif : celui de réinterroger la place de leur sport, le tennis en particulier et la quête vers le plus haut niveau. Un sujet tout à propos dans le contexte de l’héritage des jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 où avant de briller ou pas, les athlètes vivent et revivent dans leur tête l’espoir infini d’immortalité par l’exploit ou le succès sportif ! A noter que la version doublée en français a été réalisée avec les voix de Philippe Torreton, Patrick Chesnais et Serge Riaboukine qui incarnent les 3 rôles masculins principaux.   Pour tous renseignements contactez : DESTINY FILMS - Hervé Millet contact@destinydistribution.com 06 66 93 82 71 / 06 61 43 71 01 ou UNA MATTINA - Jonathan Vaudrey / Sandrine Floc'h jonathan.vaudey@gmail.com / 06 70 64 17 43 sandrine.floch73@gmail.com / 06 84 79 94 79 www.destinydistribution.com[suite...]]]> La revue EnJeu Ufolep d’octobre 2024 est publiée ! http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165643 Wed, 18 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165643 Son dernier numéro vient de paraître avec une projection sur la rentrée 2024 dans le sillage des JOP2024, qui s’annonce pleine de promesses et pour laquelle, les semaines et les mois qui viennent décideront de l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques. Annonce également à l’occasion de cette rentrée, des prochaines Journées fédérales 2024 qui se dérouleront du vendredi 18 au dimanche 20 octobre au Pradet (Var) préparées par la nouvelle équipe d’élu.e.s qui compose le comité directeur national depuis l’assemblée générale nationale Ufolep qui s’est déroulée en avril dernier à Lille. A noter le dossier spécial du sport à l’école, avec l’implication de l’Ufolep dans les projets sportifs des Cités éducatives des quartiers prioritaires qui renvoie aux origines de la fédération, née en 1928 au sein de la Ligue de l’enseignement pour prolonger l’éducation physique dispensée dans le cadre scolaire. Mais, tant dans le primaire que le secondaire, les collaborations avec l’Éducation nationale vont bien au-delà de ce seul dispositif. Au sommaire de ce 63e numéro vous trouverez également la rubrique Invité avec l’Interview de Claire Thoury, sociologue, spécialiste de l’engagement, qui préside depuis 2021 Le Mouvement associatif, et qui via ses différents adhérent.e.s rassemble près de la moitié des 1,5 millions d’associations recensées en France. Intitulé : « l’associatif comme rempart des valeurs républicaines ? » Claire Thoury revient sur l’action du Mouvement associatif, qui alertait à la veille des élections législatives, contre la menace représentée par l’extrême droite pour « l’action associative et citoyenne ». A l’occasion de ce numéro d’octobre, une mise en lumière également des projets de l’été en lien avec les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Ainsi sous l’angle du multisport, un reportage sur l’évènement du Festival européen qui se tenait dans l’enceinte du château de Vincennes du 31 juillet au 9 août dernier mais aussi via les illustrations de l’action copilotée par l’Ufolep et le ministère des Sports « le sport Au cœur des villages » qui s’est poursuivie tout au long du mois de juillet et bien sur la série de nationaux sportifs Ufolep qui ont fait la part belle aux activités mécaniques. Des zoom sur les activités sportives telle la Pétanque avec Jean-Pierre Maurance, responsable de l’activité, qui observe une hausse des licencié.e.s du fait des succès du National et du Challenge des associations. Et enfin, sans des moindres, la rubrique Je me souviens avec, Fabien Archambault, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne. Spécialiste des sports collectifs et en particulier du football dans l’Italie de l’après-guerre. Il est l’auteur de « Coups de sifflets », « Une histoire du monde en onze matchs » et « Des Légendes du siècle » « Une histoire des Jeux en douze médailles », chez Flammarion. Vous trouverez enfin dans ce numéro des « conseils lectures » comme avec Le sport, une histoire de femmes ? Penser le sport féminin de Camille Andrieu au éditions L’Aube-Fondation Jean-Jaurès, ou encore Le Sport. Anthologie littéraire, de Homère à Blondin, de Denis Gombert aux éditions Bouquins. La revue n°63 est disponible ICI Bonne lecture ! [suite...]]]> Construire le sport demain http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165638 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165638 L’organisme de qualification d’entreprises Qualisport a édité à l’intention des constructeurs, utilisateurs et gestionnaires d’installations sportives un livret de 112 pages. Celui-ci éclaire la démarche de conception, présente les innovations, les équipements « intelligents et connectés » ou identifiés comme « ludo-sportifs », et aborde les questions de « modularité » et d’entretien.[suite...]]]> Zátopek au Bac Pro http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165637 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165637 Dans la foulée des Jeux olympiques, l’immense champion tchécoslovaque de demi-fond des années 1940-50 Emil Zátopek fait son entrée au programme de français du Bac Pro. Il est en effet le héros de Courir, le roman biographique que lui consacra Jean Échenoz en 2008, dans un style aussi fluide que celui du champion était saccadé. Et le dossier qui prolonge et éclaire le texte dans l’édition augmentée parue en Folio+ Lycée (170 pages, 5,90 €) donne furieusement envie de lire ou relire celui-ci, voire d’imiter la « locomotive tchèque ».[suite...]]]> Plus de 331 000 licencié.es Ufolep http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165636 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165636 L’Ufolep a enregistré au 31 août 18 457 licencié.s supplémentaires, auxquels il faut ajouter 4 908 titulaires d’un Ufopass pratiquant au sein des structures à objet non sportif, ainsi que les détenteurs des 3 754 titres individuels de participation occasionnelle (Tipo) délivrés sur nos organisations. La fédération compte également 54 associations de plus. Ses effectifs s’établissaient ainsi à 331 149 licencié.es, 12 814 titulaires d’un Ufopass et 35 416 détenteurs d’un Tipo, au sein de 7 195 associations.[suite...]]]> Paroles de licenciées Ufolep http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165635 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165635 Les femmes représentent aujourd’hui 55 % des adhésions à l'Ufolep de Loire-Atlantique. Particulièrement nombreuses en gymnastique et dans les activités de la forme et du bien-être, elles sont aussi présentes dans des disciplines identifiées comme masculines, à l’image des deux dirigeantes impliquées dans la commission départementale motocross. Des freins demeurent toutefois à leur pratique et à leur accès aux responsabilités. Le comité directeur de l’Ufolep 44 – à renouveler en octobre – n’en compte ainsi encore que 4 sur 13 membres. D’où l’intérêt du temps d'échange d’expériences et de témoignages organisé samedi 5 septembre à Nantes.[suite...]]]> Michel Barnier et la garantie des Jeux d’hiver 2030 http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165634 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165634 Nommé Premier ministre jeudi 5 septembre par Emmanuel Macron, l’ancien coprésident – avec Jean-Claude Killy – des Jeux d’Albertville 1992 devait signer avant la date limite du 1er octobre la garantie financière qu’attend le CIO pour attribuer définitivement les Jeux d’hiver 2030 aux Alpes françaises. Probablement une formalité pour l’ancien député de la Savoie, qui a soutenu la candidature française dès son lancement.[suite...]]]> Paris 2024, un héritage disputé http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165633 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165633 Plusieurs équipements et symboles des JOP vont trouver une nouvelle utilisation. Outre le centre aquatique de Saint-Denis, dont l’ouverture au public est annoncée pour juin 2025, la piscine olympique et une partie du bassin d’échauffement de l’Arena de La Défense auront une seconde vie à Sevran et Bagnolet, toujours en Seine-Saint-Denis. Une version allégée des anneaux olympiques pourrait s’afficher (au moins jusqu’aux prochains JO de 2028) sur la tour Eiffel, et les « agitos » paralympiques de l’Arc de Triomphe pourraient déménager au Rond-Point des Champs-Élysées. La vasque des Tuileries est également l’objet de toutes les attentions, ainsi que les dix statues de femmes illustres sorties de l’eau lors la cérémonie d’ouverture du 26 juillet : Paris souhaite en installer des moulages à la Porte de la Chapelle, Saint-Nazaire veut récupérer celle de Simone Veil et La Baule et Le Croisic se disputent celle d’Alice Milliat. Le sable du stade de la tour Eiffel, recouvert par un plancher pour le tournoi de cécifoot, sera réutilisé pour trois terrains de beach-volley au parc départemental de Marville (Seine-Saint-Denis), qui se partagera aussi avec Noisy-le-Sec les modules de compétition et d’échauffement de skateboard de la place de la Concorde. Les fédérations de volley, badminton et taekwondo récupéreront aussi du matériel, tandis que la cloche en bronze du Stade de France sera accrochée avec deux autres similaires dans la cathédrale Notre-Dame. (avec L'Equipe)[suite...]]]> Les Journées fédérales de l’Ufolep se préparent http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165632 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165632 Les Journées fédérales 2024 de l’Ufolep se dérouleront du vendredi 18 au dimanche 20 octobre au Pradet (Var). Elles seront principalement destinées aux élus bénévoles et aux directeurs et délégués départementaux, en alternance avec le parcours consacré tous les deux ans aux membres des commissions nationales sportives. Elles devraient réunir plus de 200 participants et participantes.[suite...]]]> Les licences sportives étaient déjà au plus haut, un an avant les JO http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165631 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165631 En 2022-2023, les 120 fédérations agréées par le ministère des Sports ont délivré 16,5 millions de licences annuelles, soit une augmentation de 7,9 %, qui finit d’effacer l’impact de la crise sanitaire : c’est ce qu’indique une étude de l’Injep (Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire). Le nombre de licences pour 100 habitants est de 24,2 dans l’Hexagone et de 17,3 Outre-Mer. Ce fort rebond est notamment porté par les moins de 14 ans (plus de deux licenciés sur cinq) et les femmes. Les sports collectifs et de raquette sont particulièrement dynamiques, tandis que la plupart des affinitaires multisports sont à la pleine puisque seules 3 sur 14 – dont l’Ufolep – ont retrouvé en 2023 leur niveau d’avant la crise. D’après des projections provisoires, cette hausse globale se serait poursuivie en 2023-2024 et le nombre de licences à la fin août serait plus élevé de 6,8 % par rapport à 2019. En attendant l’impact positif attendu des Jeux de Paris 2024 ![suite...]]]> Je me souviens…Fabien Archambault http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165630 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165630 Né en 1975, Fabien Archambault est maître de conférences en histoire contemporaine à Paris I-Panthéon-Sorbonne. Spécialiste des sports collectifs et en particulier du football dans l’Italie de l’après-guerre, il est l’auteur de Coups de Sifflets. Une histoire du monde en onze matchs et de Les Légendes du siècle. Une histoire des Jeux en douze médailles (Flammarion, 2024, 251 p., 19 €).   Je me souviens d’une sortie cycliste sur le plateau d’Albion avec mon père. J’ai 13 ans, nous sommes en vacances dans le Lubéron, il fait une chaleur étouffante et ce jour-là je découvre l’acide lactique : les muscles qui tétanisent, puis se dénouent quand l’instant précédent vous pensiez mourir à vélo. Mon premier souvenir d’effort physique intense, et d’endurance. Je me souviens du France-Brésil du 21 juin 1986, jour de fête de la musique, regardé à la télé chez ma grand-mère, qui demandait : mais où est Pelé ? « Il ne joue plus mais à la place il y a Zico, le Pelé blanc », lui avait répondu mon père, un brin exaspéré. Très sportif, mon père était représentatif de ces baby-boomers qui, dans les années 1960-70, ont essayé de multiples disciplines, y compris les anciennes pratiques bourgeoises comme le ski et le tennis. Ceci sans renier l’héritage populaire – cyclisme et football – et au cœur d’une culture communiste qui accordait une grande importance aux Jeux olympiques et aux valeurs du sport amateur. Moi-même j’ai baigné dans cette culture et, enfant, j’ai fait du basket, de la gym, du tennis, du judo, de la natation, de la course à pied, etc., dans les sections du club omnisport de Villejuif (Val-de-Marne). J’ai aussi d’excellents souvenirs de sport au collège – le rugby mixte filles-garçons au stade Maurice-Baquet par exemple –, avec des profs d’EPS soucieux de s’adresser à tous les élèves et de prouver que rien ne leur est impossible. Étrangement, j’ai peu pratiqué les sports collectifs qui sont ensuite devenus pour moi objets d’étude. Mon intérêt pour le football est ainsi né en 1993 au stade olympique de Rome, lors d’un match AS Roma-Atalanta Bergame. La ritualisation qui l’accompagnait – entrée solennelle des équipes, tifos, chants des supporters – m’a fait basculer dans la recherche sur la place du calcio dans la société italienne. Rien à voir avec la sono criarde des matchs de l’AJ Auxerre que mon père – originaire de l’Yonne – m’emmenait voir au très champêtre stade de l’Abbé-Deschamps. Parmi les chapitres évoqués dans mon livre sur les Jeux olympiques, je me souviens avoir vu, très tôt un matin, le concours de gymnastique de Séoul 1988, remporté d’un cheveu par la Soviétique Elena Chouchounova devant sa rivale roumaine, un an avant la chute du Mur de Berlin. Et l’un de ceux qui me tiennent le plus à cœur contextualise la victoire de l’Éthiopien Abebe Bikila au marathon de Rome 1960. Au-delà de sa dramaturgie – le triomphe d’un athlète noir de l’ex-colonie, qui à la lumière des flambeaux passe pieds nus sous l’arc de Constantin, où vingt-cinq ans plus tôt Mussolini faisait défiler ses troupes de conquête – l’épisode a eu en Italie un retentissement politique considérable. Il symbolise le renversement d’alliance de la Démocratie Chrétienne qui, après les émeutes suscitées par l’entrée des néofascistes au gouvernement, s’ouvre aux socialistes. La victoire de Bikila, c’est aussi l’ouverture au Tiers-Monde, et pour les catholiques les prémices de l’œcuménisme du concile Vatican II. https://editions.flammarion.com/les-legendes-du-siecle/9782080429070[suite...]]]> Petit traité du geste, pour la beauté du sport http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165629 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165629 Au printemps dernier, parallèlement à l’exposition « Le sport, pour la beauté du geste » aux Franciscaines de Deauville, dont il était le commissaire, Thierry Grillet a publié ce Petit traité qui traite de huit sports à travers un geste emblématique : le service au tennis, la panenka du tireur de penalty au football, le K.-O. du boxeur, le « geste philosophique » de l’archer, le ollie du skateur, le « geste séraphique » du plongeur, la foulée du coureur et le fosbury du sauteur en hauteur. C’est rédigé avec style, agréablement érudit et si bien vu qu’aucun doute n’est permis : Thierry Grillet, qui fut maître de conférences à Sciences Po et a écrit dans Le Nouvel Observateur, Libération et Le Monde avant de collaborer à la revue photo Polka, possède une connaissance intime des disciplines qu’il met ici en lumière avec talent. Ph.B.[suite...]]]> Les rassemblements nationaux de l’été http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165628 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165628 La finale nationale de football américain, organisée le 8 juin à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), a vu les Aurochs de Cahors échouer pour la troisième fois consécutive à ce stade, battus cette fois 20 à 6 par les Esox de Basse-Goulaine, qui évoluaient quasiment à domicile. L’été des championnats et rassemblements nationaux Ufolep s’est poursuivi le 15 juin avec le bike-trial à La Tour-de-Sçay (Doubs) et le week-end des 22-23 juin avec le twirling-bâton au Chambon-Feugerolles (Loire) et le trial-moto à Bardos (Pyrénées-Atlantiques). Le week-end des 6-7 juillet fut particulièrement dense, entre le cyclosport à Chablis (Yonne), la pétanque à Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne), le tir à l’arc jeunes et la sarbacane à Blacourt (Oise) et le karting piste à Saint-Genis-de-Saintonge (Charente-Maritime). La saison des sports mécaniques s’est prolongée les 3-4 août avec le kart-cross à Saivres (Deux-Sèvres), les 10-11 août avec le Super Trophée de France de motocross au Montsaugeonnais (Côte-d’Or), et les 17-18 août avec la poursuite sur terre à Saint-Germain-d’Anxure (Mayenne).[suite...]]]> Dix ans d’inclusion par le sport en Centre-Val-de-Loire http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165627 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165627 Depuis 2014, le Dispositif d’inclusion par le sport n’a cessé d’élargir ses publics, explique Alexandre Missios, directeur de l’Ufolep Centre-Val-de-Loire.   Origine. « En 2013, dans le cadre d’un plan de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, la Direction Régionale de la Jeunesse, du Sport et de la Cohésion Sociale sollicite l’Ufolep Centre-Val-de-Loire pour utiliser le sport comme outil d’insertion auprès de personnes en grande précarité et éloignées de toute pratique. Après un sondage, nous rencontrons les structures d’accueil d’hébergement et d’insertion (AHI) intéressées, alors tout aussi éloignées du sport que leurs publics. Un vrai défi ! Nous toquons ensuite à la porte des centres d’accueil des demandeurs d’asile (Cada) et réfugiés, dans une démarche voisine de celle du dispositif Primo-Sport développé depuis au niveau national. Des établissements médico-sociaux nous rejoignent aussi et nous adaptons pour ces différents publics des séances multisports hebdomadaires, en salle l’hiver et en plein air quand le temps le permet. » Développement. « Le Dips a accompagné la structuration du pôle sport-société de nos six départements : Cher, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher et Loiret. Le coup de pouce des aides à l’emploi alors accordées par le Centre national de développement du sport1 a en effet permis de financer des postes d’éducateurs et d’éducatrices départementaux qui, en complément, se sont investis sur d’autres actions. » Compétences psychosociales. « Il y a trois ans, nous avons convenu avec la Drajes2 que le projet stagnait un peu. Le risque était de tomber dans la simple prestation sportive. Avec les comités départementaux Ufolep, nous avons donc réinterrogé le sens de nos interventions et impliqué davantage les établissement partenaires, avec des réunions de début de saison où ils expriment leurs souhaits, un point intermédiaire et un bilan de fin d’année. Les échanges entre nos éducateurs et les travailleurs sociaux portent notamment sur les compétences psychosociales à travailler – confiance en soi, ouverture aux autres, etc. – ce qui induit le choix des activités. Cela aboutit à la construction d’un projet socio-sportif partagé. Par exemple, pour travailler la relation aux autres, on préfèrera des sports collectifs ou innovant aux sports de raquette. » Établissements. « Cette inflexion a donné une nouvelle vigueur au projet. Le Dips se déploie à présent sur 28 créneaux hebdomadaires, répartis dans 25 communes, touche plus de 1300 participants et compte plus de 110 structures partenaires. Aux établissements sociaux et médico-sociaux déjà impliqués s’ajoutent maintenant des services dépendant de collectivités locales comme les centres communaux d’action sociale ou les maisons départementales de la solidarité (avec pour public des bénéficiaires du RSA3), ainsi que des structures d’insertion, des missions locales, deux antennes de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et un foyer de jeunes travailleurs. » Financement. « Nous bénéficions de financements régionaux4 de 40 000 € par an que nous faisons redescendre vers les comités pour les interventions auprès des publics. Pour atteindre l’équilibre budgétaire, les comités font également jouer leurs propres leviers auprès des conseils départementaux ou des communes, voire de l’Ufolep nationale pour le public des demandeurs d’asile avec Primo-Sport. Les établissements concernés apportent aussi leur participation. Selon le montage financier propre à chaque comité Ufolep, il leur est demandé en moyenne de 450 à 500 €, en plus de leur affiliation et des licences Ufo-Pass pour les bénéficiaires. »  Mixité. « Si les créneaux sont toujours construits en fonction des attentes et des capacités de chaque public, la diversité et la mixité des publics reste nécessaire pour travailler l’inclusion. Cette dimension interculturelle et intergénérationnelle (des jeunes adultes aux seniors) plait à tous et les femmes représentent 28 % des personnes touchées. » Insertion. « Au-delà de l’inclusion sociale, nous avons répondu à l’appel à projets Impact 2024 afin de travailler l’insertion professionnelle par le sport, avec les bénéficiaires du Dips et les autres publics fragiles que nous touchons, comme les femmes victimes de violences ou celles qui résident en quartier politique de la ville (QPV). Une vision très large de l’inclusion. » Recueilli par Ph.B.   (1) CNDS, remplacé depuis par l’Agence nationale du sport (ANS). (2) Délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et au sport, qui a remplacé la DRJSCS. (3) RSA : revenu de solidarité active. (4) Accordés par la Drajes, la Dreets (direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités), l’Agence régionale de santé, le Conseil régional et l’ANS.   Conférence au Creps de Bourges. Après plusieurs manifestations sportives et festives pour fêter les dix ans du Dips, un rassemblement régional sur l’inclusion par le Sport sera organisé le 28 novembre au Creps de Bourges par le Conseil régional, la Drajes, la Dreets, le Creps et l’Ufolep Centre-Val-de-Loire. « Cela met en valeur la nouvelle dimension prise depuis trois ans par le Dispositif d’inclusion par le sport après l’avoir requestionné », souligne Alexandre Missios.[suite...]]]> L’action « Le sport au cœur des villages » se poursuit http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165626 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165626 L’évènement copiloté par l’Ufolep et le ministère des Sports a battu son plein en juillet. Cinq exemples de la diversité des organisations.   Thorigny (Vendée), 6 juillet. La commune, le comité Ufolep, l'association Espoir Sportif Thorignais et les associations sportives locales, les écoles primaires et l'accueil de loisirs local ont réuni leurs moyens pour proposer une journée multisport familiale pour fêter le début des vacances scolaires sur le stade en herbe et le « city ». Au programme : escrime, biathlon, football, pétanque, sarbacane, kinball, tennis de table, marche nordique. Avec moments conviviaux et exposition des productions graphiques des enfants du centre de loisirs et écoles.   Le Marigot (Martinique), 12 juillet. Coorganisée par le comité Ufolep et la ville du Marigot (3300 habitants), la manifestation proposait de 10 à 16 h des activités multisports principalement tournées vers les enfants et les adolescents : panna-foot, molkky, jeu de l'échelle, flag-rugby touche, speedball et tir à l'arc.   Grisy-Suisnes (Seine-et-Marne), 15 juillet. La place de la mairie a accueilli toute la journée des ateliers « gestes qui sauvent », pétanque et molkky, tir laser et foot-pana, ainsi qu’un parcours motricité pour les tout-petits.   La Redorte (Aude), 16 juillet. Une centaine d’enfants venus notamment des centres de loisir de Carcassonne Agglo ont participé à la journée ludique proposée par le comité Ufolep dans le cadre de sa caravane estivale des sports, avec l’appui de l’amicale laïque, qui compte 300 adhérents, et de la junior association La Maison du jardinier.   Ecquedecques (Pas-de-Calais), 19 juillet. Les sports innovants (homeball, tchoukball, soft archery, cam jam, etc.), intervention ludique de partenaires locaux sur la sensibilisation aux écrans étaient au programme de cette étape qui a réuni le comité Ufolep, les services de la commune, le syndicat intercommunal du Béthunois et plusieurs centres d’accueil de jour pour personnes handicapées.[suite...]]]> Activités tout public au Club France http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165625 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165625 Les 3-4 et 10-11 août, à l’instar des autres fédérations sportives, l’Ufolep a animé de 10h à 19h un espace de pratique au parc de la Villette, près de la Grande Halle où les médaillés français étaient célébrés jusque tard dans la nuit : des activités faciles d’accès et représentatives de l’identité de la fédération, proposées gratuitement aux jeunes et aux familles ayant auparavant acquitté les 5 € de l’entrée générale. Le premier week-end, trois activités coexistaient sur les 12 m2 de pelouse dévolus à l’Ufolep : un parcours motricité pour tout-petits, du panna-foot plébiscité par les adolescents et des jeux d’adresse (cornhall et palet breton) où toutes les générations pouvaient se mesurer. « Plus de 300 titres de participation ont été délivrés chaque jour dans une très bonne ambiance, précise Marion Mauduit, responsable des partenariats sportifs à l’Ufolep. Avec en prime une visite de la mascotte des Jeux en personne ! » Pour le week-end de clôture, c’est le concept UfoBaby de motricité libre pour les 0-3 ans qui était mis en valeur, pour une fréquentation similaire. « Nous avons accueilli 300 duos parent-enfant chaque jour. Des familles parisiennes qui restaient 15 à 20 minutes, voire parfois une heure si l’affluence le permettait, dans une ambiance détendue, à l’ombre, explique Pierre Mercier Landry, chargé de mission multisport. Ce qui était sympa aussi, tant pour les gens venus profiter des activités que pour nous autres animateurs, c’est d’avoir vu passer sur le site les volleyeurs, les basketteurs ou les handballeuses des équipes de France ! »[suite...]]]> Cet été, l’Ufolep a animé la fan zone du château de Vincennes http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165624 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165624 Du 31 juillet au 9 août, l’Ufolep a déployé sa palette d’activités dans l’enceinte du château de Vincennes (Val-de-Marne) lors d’un Festival européen du sport adossé à Paris 2024.   Célébrer et pratiquer, avec d’un côté des écrans géants permettant de vibrer aux épreuves retransmises en direct, et de l’autre un large panel d’activités sportives : c’est ce qu’a proposé durant les Jeux olympiques le site animé par l’UCPA dans l’enceinte du château de Vincennes1. Dans le cadre de cette fan zone, du 31 juillet au 9 août l’Insep (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) a animé avec dix partenaires européens2 et l’Ufolep un Festival du sport. Le site était accessible de midi (9 heures le week-end) à 23 heures, les activités Ufolep-Insep s’interrompant pour leur part à 18 heures.   Équipe mixte. L’équipe Ufolep mobilisée pour l’occasion associait des membres de la direction nationale et des animateurs et animatrices professionnels et bénévoles des comités franciliens, venus avec leur propre matériel. Ceci avec la contrainte d’avoir à monter et démonter chaque jour les structures gonflables, pour une affluence moyenne de 300 personnes, entre touristes français et étrangers et groupes d’enfants des centres de loisirs.   Activités. La palette des sports proposés par l’Ufolep et ses partenaires était large : badminton, basket-ball, basket-fauteuil, boccia, chase-tag, cécifoot, danses urbaines, dodgeball, escrime, football et pana, goal-ball, gymnastique, handball, hockey, mölkky, para-badminton, para-escrime, pickle ball, rugby, rugby-fauteuil, saut à la perche, savate, sports d'opposition, street work out, tennis, tambourin, volley-ball, volley assis... Plus des jeux traditionnels, des démonstrations de riders et des animations breakdance et sport santé. Un vrai programme olympique bis !   Espaces. Les activités s’enchaînaient sur quatre espaces distincts : jeux et sports traditionnels d’Europe (comme du football gaélique) ; associations (avec Play International, Sport dans la ville, la Fondation Alice Milliat, la Pride House, etc.) ; multisport et activités innovantes ; et enfin des jeux en accès libre, pour lesquels il fallait toutefois, comme pour les autres espaces, préalablement s’inscrire avant de pratiquer par exemple du baby-foot géant à 8 contre 8. Ces deux derniers espaces étaient animés par l’Ufolep, avec le souci de permettre une pratique intergénérationnelle enfants-parents.   Centres de loisirs. Après les centres de loisirs de Saint-Mandé, Bondy et Charenton les jours précédents, le vendredi 2 août après-midi c’était au tour de celui de Joinville-le-Pont de plonger dans cette ambiance olympique 48 enfants. Répartis en groupes, ils ont pratiqué successivement trois activités parmi le laser run, la danse, le foot-panna et le tir à l’arc.   Voisins et touristes. Le lendemain samedi, le public réunissait cette fois des Vincennois et des voisins des communes proches et des touristes étrangers et français. Un melting-pot franco-européen bien dans l’esprit de la grande kermesse que furent l’espace de deux semaines les Jeux olympiques de Paris !   Kid Bike. Un parcours kid bike était proposé aux plus jeunes. Ce matin-là, après avoir choisi sa monture parmi un large éventail de vélos et draisiennes, casque sur la tête le petit Siméon est le premier à s’élancer, fort des conseils prodigués par les animateurs Ufolep. Mis en confiance, il effectue ensuite le parcours en autonomie et en respectant parfaitement code de la route, tandis que maman immortalise ce moment en le filmant avec son smartphone.   Au pied du donjon. La fan zone était implantée dans l’enceinte du château de Vincennes, forteresse médiévale qui abrite le service historique de la Défense. C’est le plus grand château royal subsistant en France, avec son donjon haut de 52 mètres et sa splendide Sainte-Chapelle achevée au XVIe siècle. Sans même visiter l’un ou l’autre, évoluer à l’ombre de ces témoins du passé conférait un relief supplémentaire aux ateliers sportifs.   Rosemary Paul-Chopin   (1) En collaboration avec la Ville de Vincennes, le ministère des Armées et le Centre des monuments nationaux (le site est à la fois militaire et patrimonial), avec le soutien de la Métropole du Grand Paris et de la région Île-de-France.   (2) Centre olympique de Berlin, Institut du sport d’Irlande, Centre d’Alt Rendiment Barcelone, Centre de haute performance de Kuortane (Finlande), Centre de développement de la Confédération sportive suédoise, Centre d’Alto Rendimiento do Jamor (Portugal), Institut de haute performance sportive du Luxembourg, Académie sportive nationale Vassil Levski (Bulgarie) et Centre olympique de Voralberg (Autriche).[suite...]]]> Nouvel élu national : Bernard Pouget http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165623 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165623 « J’ai toujours vécu le sport comme vecteur d’intégration, notamment dans les vestiaires de football de la banlieue parisienne », explique Bernard Pouget, 62 ans, qui a grandi à Champigny (94) avant de s’établir à Athis-Mons (91), puis de s’exiler sur les terres bretonnes de son épouse pour élever cinq enfants à l’air marin. Le titi parisien rejoint alors le Stade Lamballais, club apôtre du beau jeu et de l’autogestion des joueurs1, où il pratique et s’investit comme dirigeant. Responsable régional du Crédit social des fonctionnaires – organisme qui joue notamment le rôle de courtier pour faciliter leurs transactions immobilières –, il croise la Ligue de l’enseignement des Côtes-d’Armor, dont il intègre le conseil d’administration en 2009. Cinq ans plus tard, son expérience associative et ses compétences financières en font l’homme de la situation pour redresser les comptes d’un comité Ufolep très endetté. Sous sa présidence, ce redressement financier s’accompagne du développement du secteur sport société (UfoStreet, Maison Sport Santé à Dinan, interventions en milieu carcéral, etc.), parallèlement à une pratique sportive associative traditionnelle dominée par la gymnastique bien-être. « Le comité, dont l’image avait été écornée, a aujourd’hui retrouvé la confiance des acteurs publics et des partenaires, et peut s’appuyer sur une équipe de salariés qui représente 7 ETP (équivalent temps plein) », précise-t-il. Le vice-président de l’Ufolep Bretagne a intégré le groupe de travail « région » et suivra plus précisément celle des Pays-de-la-Loire. Et aussi la commission nationale football, où il compte présenter les expérimentations menées en Côtes-d’Armor sur le foot féminin et le foot en marchant. Ph.B.[suite...]]]> Nouvel élu national : Rémi Callegari http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165622 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165622 Athlète et rugbyman dans sa jeunesse, Rémi Callegari, 73 ans, est venu à l’Ufolep par ses filles, licenciées de gymnastique à L’Espérance de Champs-sur-Marne, dont il devient président à l’âge de 30 ans. « Pas tout à fait un hasard puisqu’un de mes oncles dirigeait un club de gym au Blanc-Mesnil », explique celui qui a achevé sa carrière à Air France à la maintenance en ligne des Boeing, responsable du service chargé d’analyser les pannes et d’organiser les dépannages à Roissy et dans toutes les escales du monde. Investi dans un premier temps au sein des commissions départementale et régionale gym, puis auprès des comités de Seine-et-Marne et d’Île-de-France, Rémi Callegari assume la présidence de l’Ufolep 77 depuis 2017. « Au sein du comité directeur national, je serai chargé du multisport et du suivi des régions Nord-Pas-de-Calais et Bourgogne-Franche Comté », explique-t-il. « Il s’agit aussi de m’intégrer à un collège d’élus soudés par leur expérience commune. Et j’ai vite pris conscience des différents points de vue qui peuvent exister au sein d’un mouvement comme la Ligue de l’enseignement, débats qui font écho pour moi à ceux que peut avoir un responsable sportif avec une équipe municipale ou un conseil départemental. »[suite...]]]> Nouvelle élue nationale : Christine Clément http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165621 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165621 C’est par la marche nordique que Christine Clément, 51 ans, infirmière anesthésiste à l’hôpital d’Angoulême, arrive en 2013 à l’Ufolep. Cette ancienne nageuse et licenciée de sport scolaire (handball et basket à l’UNSS) avait auparavant toujours eu une pratique sportive associative et connaissait l’Ufolep, par son père rugbyman Ufolep à Souillac (Lot) durant ses années étudiantes… Dès 2016, Christine Clément devient animatrice, puis formatrice, et intègre la commission nationale et le comité départemental de la Charente. Secrétaire de son association Nordic Charente (110 licenciés), elle en prend la présidence l’an passé. « Ma candidature au comité directeur national était une façon d’aller au bout de mon engagement à l’Ufolep, au nom de valeurs humanistes et citoyennes dans lesquelles je me reconnais, dans la continuité de ce que je vis localement. J’espère apporter mes connaissances au sein de la commission médicale, tout en continuant de m’investir auprès marche nordique. Et je suivrai l’activité Sam-Clap, sachant que le modélisme est un domaine neuf pour moi ! » Christine Clément attend avec impatience les Journées fédérales du Pradet, en octobre, pour mieux connaître le réseau Ufolep. Encore dans une position d’« observatrice », elle dit avoir été « impressionnée » par l’aisance des élus plus expérimentés lors du séminaire de juillet. « Mais à l’avenir je compte aussi défendre mes petites idées ! »[suite...]]]> Patrick Jany, nouveau vice-président « sport société » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165620 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165620 Élu en avril à l’Assemblée générale de Lille, Patrick Jany succède à Henri Quatrefages dans l’animation politique du pôle « sport société » de l’Ufolep.   « Retraité de l’Éducation nationale, j’ai fait l’essentiel de ma carrière comme directeur d’école à Albi, après avoir débuté comme instituteur en milieu rural. Parallèlement, j’étais coordonnateur en éducation prioritaire. J’ai aussi rempli des missions sur le climat scolaire » explique Patrick Jany, 63 ans. Une expérience qu’il mettra à profit dans ses fonctions de vice-président en charge du pôle « sport société ». « Parallèlement, côté associatif et sportif, j’ai pratiqué le football jusqu’à 25 ans et le volley jusqu’à 40, avant d’entraîner les jeunes de mon club de Saint-Juéry, dont j’étais membre du conseil d’administration. » Patrick Jany est ensuite délégué Ufolep-Usep du Tarn de 1994 à 1997. Redevenu bénévole, il intègre la commission départementale volley, puis la commission nationale. Président de son comité de 2008 à 2021, il est à présent à la tête du comité Occitanie-Pyrénées-Méditerranée. « Au regard des compétences dévolues aujourd’hui aux régions, je suis convaincu qu’il faut leur donner une plus grande place dans notre organisation interne. C’est l’un des points que je souhaite porter au sein du comité directeur. » Patrick Jany insiste aussi sur son attachement à l’Ufolep, « une fédération que j’ai appris à aimer », et se félicite de « son évolution récente, en prise avec les enjeux de société ». « On demande aujourd’hui au sport d’être un outil éducatif, de santé, d’insertion. Il peut l’être, et contribuer à améliorer la société. Le sport offre un environnement où l’on peut construire la citoyenneté, en faisant de l’association un lieu de convivialité et d’apaisement. Mais cela exige un accompagnement. » En charge de l’animation politique du pôle sport société, il voit « beaucoup de chantiers et de partenariats à développer ». « On compte sur nous, dans notre réseau et parmi les bénéficiaires de nos actions : il n’y a qu’à voir l’intérêt rencontré par nos dispositifs et le Festival du sport autrement ! Parallèlement, les politiques publiques rejoignent de plus en plus nos préoccupations et apportent leur soutien à des projets que l’Ufolep est souvent la seule à proposer. » Ph.B.[suite...]]]> Pour l’Ufolep, une rentrée 2024 pleine de promesses http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165619 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165619   Les semaines et les mois qui viennent décideront de l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques.   Sans céder à l’emphase, on peut affirmer que la parenthèse olympique et paralympique de l’été fut unique et mémorable, tant la ferveur suscitée par le rendez-vous de Paris 2024 fut largement partagée. Derrière les émotions nées du somptueux spectacle offert par les athlètes et les cérémonies d’ouverture et de clôture, ces Jeux ont aussi traduit une vision de notre société. Cette réussite nous oblige et constitue déjà un marqueur fort de la rentrée sportive. Transformer l’envie. Ces dernières années, et avec plus d’acuité encore ces derniers mois, l’Ufolep a affirmé et préparé sa participation dans la valorisation et dans l’animation de ces Jeux. Notre fédération remplira aussi son rôle dans leur héritage, avec pour premier défi la traduction en une pratique physique et sportive régulière l’envie née par ces Jeux. Les jeunes, tout particulièrement, souhaiteront découvrir les sports où se sont illustrés les champions et les championnes qui leur ont procuré tant d’émotions positives. Et si les fédérations entièrement consacrées aux sports les plus médiatisés seront les premières à en recueillir les fruits, une fédération loisir et multisport comme l’Ufolep en profitera aussi. Il y a trois ans, au lendemain des Jeux de Tokyo, la médaille d’or de l’équipe de France masculine de volley avait favorisé une hausse de 17% de nos licenciés dans cette discipline. Certes, comme celles d’autres fédérations nos associations seront parfois limitées par le nombre de créneaux disponibles ou de bénévoles pour les animer. Mais la bienveillance de nos éducatrices et de nos éducateurs, ainsi que l’entrée progressive dans l’activité qu’ils proposent en vertu de notre projet fédéral multisports, sont un atout déterminant pour que l’envie d’un été s’épanouisse dans une pratique durable. Le fait d’avoir accueilli la saison passée plus de 18 000 nouvelles et nouveaux licenciés, de la pratique purement loisir au plaisir de se confronter aux autres dans des formes de compétitions adaptées, n’est-il pas la meilleure preuve du savoir-faire de nos associations ? L’Ufolep sait s’adapter aux aspirations de toutes et tous, jeunes et moins jeunes, et le plan d’accueil spécialement élaboré à la demande du ministère chargé des Sports est un atout supplémentaire pour y réussir. Partout en France. Il importe également de garantir territorialement la possibilité de pratiquer : en métropole et outremer, en zone rurale, en ville et dans les quartiers populaires. L’Ufolep s’appuie pour cela sur ses 7 200 associations, sur des dispositifs et des évènements comme les tournois Ufostreet, ainsi que sur ses Maisons sport santé, dont 65 sont aujourd’hui implantées dans de territoires prioritaires. Le déploiement de nombreuses activités sportives « au cœur des villages » dans le cadre de la Grande Cause nationale 2024 (lire page 23) est encore venue illustrer la qualité de ce maillage territorial. Assurance. Cette rentrée sera enfin marquée par les évolutions proposées par notre nouvel assureur et les modalités liées à ce changement. Les nouvelles propositions assurantielles doivent permettre de mieux répondre aux attentes et aux besoins de toutes les associations. Les nouveaux outils numériques sont prêts et, en lien avec le centre confédéral de la Ligue de l’enseignement, de nouvelles fonctionnalités de notre logiciel d’affiliation vont renforcer certaines automatisations, permettre une meilleure ergonomie et simplifier la tâche des bénévoles qui réalisent souvent ce travail administratif avec les comités. Cette rentrée s’annonce donc passionnante. Alors que notre fédération est plus que jamais reconnue pour son dynamisme et ses engagements citoyens, il nous incombe de transformer la ferveur olympique en idéal sportif et républicain, en faisant rimer dans nos associations plaisir de la pratique et émancipation.   Arnaud Jean, président de l’Ufolep[suite...]]]> De l’école au collège, l’Ufolep Creuse se démultiplie http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165618 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165618 Écoles, collèges, Savoir Rouler à Vélo : l’Ufolep Creuse est partout, explique sa directrice, Véronique Michnovsky.   Temps périscolaire. « Nous restons sur la dynamique impulsée en 2013, quand furent instaurés les nouveaux rythmes scolaires. Nous avions alors renforcé notre équipe d’éducateurs sportifs pour ajouter ce public à celui des relais d’assistantes maternelles, des écoles de sports, des activités d’expression et des seniors. Pour nos six éducateurs, ces interventions représentent au moins deux heures par jour sur cinq jours, après la classe à une exception près, et sur tout notre territoire sauf à Guéret. Nous sommes bien identifiés par les équipes enseignantes et les élus et, pour cette rentrée, trois écoles supplémentaires nous ont sollicités. Pour y répondre, nous avons réorganisé nos plannings, en bousculant un peu l’horaire des cours seniors ! »   Temps scolaire. « Nous intervenons en temps scolaire pour trois écoles en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) à Roches et Clugnat. À la demande des enseignants, nous avons animéun projet pédagogique autour de l’olympisme qu’ils ne se sentaient pas en mesure de proposer seuls. Nous apportons aussi le matériel pour ces séances de 1 h 30 concentrées sur un trimestre et consacrées à la découverte de sports peu connus. Présents lors des séances, en classe les enseignants mènent en parallèle des travaux sur l’olympisme. Toujours en temps scolaire, nous proposons régulièrement des animations vélo et des initiations aux "gestes qui sauvent" à l’école de Saint-Laurent, près de Guéret. La prise en charge passe par le dispositif Ufobox, avec une prestation facturée à l’école, à l’association de parents d’élèves ou à la mairie. De mon côté, je sollicite des subventions auprès du conseil départemental, de l’Agence régionale de santé, etc. Ces petits montants réunis permettent de boucler le budget. »   Sport au collège. « Nous entamons au collège Martin-Nadaud de Guéret notre 3e année d’intervention sur le dispositif des "deux heures de sport en plus", avec une formule spécifique : non pas 2 h mais 1 h tous les mardis, pour une quinzaine d’élèves de la 6e à la 3e ayant un handicap social, des problèmes de comportement et aucune appétence pour l’activité physique. L’un d’eux est diagnostiqué autiste, un autre souffre de déficience auditive, certains sont des enfants maltraités ou ont des vies compliquées... À la demande de l’équipe pédagogique, nous travaillons sur "l’aller vers", avec une progression de l’individuel vers le collectif et la cohésion d’équipe. Ceci avec l’objectif que ces enfants puissent ensuite pratiquer le sport scolaire à l’UNSS ou rejoindre un club. L’animation se fait en collaboration avec les professeurs d’EPS, l’éducateur Ufolep étant l’élément extérieur apportant de nouvelles pratiques. Une heure, cela suffit à leurs yeux pour des enfants très peu sportifs. Dans le cadre du projet, nous avons initié le principe d’une sortie commune avec d’autres collégiens bénéficiant du dispositif selon une formule plus classique : 2 heures de mono-activité, football et basket, pour des jeunes souvent déjà licenciés à l’UNSS. Alors qu’à l’Ufolep nous proposons du multisport avec une visée pédagogique particulière. » Recueilli par Ph.B.[suite...]]]> Rab de sport au collège avec l’Ufolep http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165617 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165617 L’Ufolep du Var est l’un des comités engagés dans le dispositif « 2 heures de sport en plus au collège » à Toulon et Hyères. Les détails avec le délégué départemental, Olivier Durand. Boxe et multisport. « Depuis octobre 2023, nous intervenons au collège de la Marquisanne de Toulon, en prolongement de projets menés auparavant dans le cadre des Cités éducatives. La demande initiale portait sur de la boxe et du parkour, mais au fil de l’année nous avons proposé d’autres activités. Depuis décembre, nous animons aussi trois modules distincts au collège Marcel-Rivière de Hyères. Là aussi, la connexion s’est établie à travers de précédentes collaborations autour du dispositif Sport Déclic et des Cités éducatives. Et, là aussi, la demande de départ concernait la boxe. Nous y avons répondu, mais aussi construit deux autres modules avec l’équipe pédagogique. Le premier module s’est appuyé sur du double dutch (saut à la corde en équipe) et du pannafoot (opposition en un contre un), deux activités du dispositif Ufostreet. Le second module proposait des activités multisports, en lien avec les Jeux olympiques et paralympiques, et s’adressait plus particulièrement aux élèves d’une classe Ulis (Unité localisée pour l’inclusion scolaire). « Ces actions font d’autant plus sens pour nous qu’elles entretiennent ou renforcent le lien déjà tissés en dehors du collège avec les jeunes de ces quartiers politique de la Ville. » Décrocheurs. « Nous avons animé en 2023-2024 des séances hebdomadaires de 3 heures de sport à destination de collégiens dans le cadre de la Mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS). Cela passe par des cycles de découverte, dans l’enceinte du collège et hors les murs : sports de combat, de raquette, collectifs, ou encore un cycle paralympique autour du basket-fauteuil et des ateliers sécurité routière. Toujours avec l’idée d’utiliser le sport pour développer les compétences psychosociales de ces jeunes. » Ph.B.[suite...]]]> Synergie Ufolep-Usep dans le Gers http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165616 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165616 Dans le Gers, Simon Duran est le délégué départemental commun aux deux fédérations. « La synergie avec l’Usep se traduit notamment par des réponses communes à des appels à projets, que ceux-ci portent sur le sport-santé, le Savoir Rouler à Vélo, ou s’inscrivent dans le cadre de la politique de la Ville », explique Simon Duran. Le sport-santé est ainsi travaillé avec les communautés de communes Gascogne toulousaine et Grand Auch Cœur de Gascogne, avec une continuité pédagogique temps scolaire-temps périscolaire. Même logique pour les cycles d’apprentissage du Savoir Rouler à Vélo, prolongés après la cloche ait sonné. Les animations multisports dans le QPV d’Auch débordent même sur l’extra-scolaire, avec les interventions du samedi matin de l’association Ufosport 32, émanation du comité. Minibus. Cette synergie s’incarne aussi dans le minibus chargé de matériel multisport qui visite les écoles sous une double bannière. « Généralement, nous couplons une intervention Usep en début d’après-midi et une animation Ufolep après 16 heures, sur des cycles de 6 séances correspondant à une période scolaire », explique Simon Duran. Ceci avec le même éducateur, souvent épaulé d’un jeune volontaire en service civique, comme pour l’apprentissage du Savoir Rouler par les classes engagées dans P’tit Tour Usep. Vélo. Le vélo est l’activité où le lien est le plus facile à tisser entre l’école et les associations Ufolep locales. « Lorsqu’un club cycliste Ufolep est présent sur le territoire, nous le sollicitons pour renforcer l'encadrement des sorties sur route », précise Simon Duran. Autre exemple, la journée Kid bike Ufolep organisée fin juin à Montégut était ouverte aux licenciés Usep. « Une dizaine d’enfants des villages alentour, accompagnés de leurs parents, ont participé aux ateliers : une façon de mettre en valeur la vitalité de nos écoles VTT et de donner envie de les rejoindre ! Et, toujours pour favoriser la dynamique école-club, nos formations d’animateurs école de vélo-VTT comportent un module délivrant l’agrément Éducation nationale, indispensable pour accompagner les classes sur la route. » Ph.B.[suite...]]]> « L’Ufolep conserve un lien fort avec l’éducation » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165615 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165615 Avant de présider l’Ufolep, Arnaud Jean fut un jeune professeur des écoles vite embauché par l’Usep Loiret. Aussi est-il bien placé pour évoquer la fibre éducative de la fédération. Arnaud Jean, les trois derniers présidents de l’Ufolep, Marc Derive (1995-2000), Philippe Machu (2000-2018) et vous-mêmes, êtes « instituteurs » de formation. Est-ce une coïncidence ? Certainement pas. L’Ufolep conserve un lien fort avec l’éducation, même s’il s’agit davantage de l’éducation populaire, non formelle. L’aspiration éducative de notre projet s’est également longtemps incarnée en des personnes qui baignent dans le champ de l’éducation. Mais cela ne signifie pas pour autant que l’Ufolep est réservée aux enseignants !   Qu’est-ce qui demeure aujourd’hui, dans la culture Ufolep, de la proximité historique de ses dirigeants avec l’école ? Peut-être la place des sports collectifs, qu’il s’agisse des disciplines traditionnelles comme le football ou le volley ou de celles, plus innovantes, proposées dans le cadre du multisport. Mais cela est aussi vrai pour les fédérations délégataires, où l’on retrouve souvent des dirigeants issus de l’Éducation nationale. Il y a aussi notre volonté de prolonger les acquis de l’EPS, notamment dans les amicales laïques et les cercles périscolaires. C’est enfin notre très fort engagement dans le domaine de la formation, avec pour caractéristique d’échapper au cadre de l’Éducation nationale pour s’adresser à un public de décrocheurs dans nos parcours coordonnés, et l’engagement dans le dispositif Sésame. Nous sommes aussi partenaires des Écoles de la deuxième chance (E2C). D’une certaine façon, l’Ufolep est d’ailleurs elle-même, dans le champ du sport, une sorte d’école de la deuxième chance !   Cette proximité se retrouve-t-elle parmi les militants bénévoles ? Oui, nombre de dirigeants de terrain sont des enseignants, en fonction ou retraités. Pour prendre l’exemple du Loiret, environ un tiers du comité directeur Ufolep est issu de l’Éducation nationale.   La nouvelle loi sur le sport a ouvert aux associations sportives la possibilité d’intervenir dans les écoles : est-ce un enjeu pour l’Ufolep ? Non. J’aurais d’ailleurs préféré que l’Usep, avec qui l’Ufolep constitue le secteur sportif de la Ligue de l’enseignement, demeure l’interface et le filtre entre le « sport civil » et l’école. Aujourd’hui, l’Ufolep se développe sans chercher à mettre le pied dans la porte de l’école, à la différence de fédérations qui pourraient y voir un vivier de futurs licenciés.   Justement, quelle est aujourd’hui l’articulation avec l’Usep ? Elle est très inégale d’un territoire à l’autre. Il existe des collaborations fructueuses, où les associations ou les éducateurs de l’Ufolep participent à l’encadrement du public scolaire, ainsi que des moments partagés entre associations Ufolep et Usep. Mais tout dépend du contexte local, et relève d’un souhait partagé. Même si, bien évidemment, nos deux fédérations partagent de nombreux enjeux de société et de combats citoyens, et que la synergie nationale est forte. J’ajouterai qu’autrefois les mouvements périscolaires et d’éducation populaire étaient naturellement sollicités pour participer à la formation initiale des enseignants. Ce n’est plus le cas. Au-delà des évolutions de la société, le progressif éloignement de notre fédération avec l’Éducation nationale trouve aussi son origine dans la disparition de ces temps d’échange et d’accompagnement des futurs professeurs des écoles, des collèges et des lycées. Propos recueillis par Ph.B.[suite...]]]> Savoir Rouler à Vélo avec l’Ufolep en Gironde http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165614 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165614 Il y a trois ans, le département Gironde figurait encore en queue du peloton du Savoir Rouler. Afin de remonter au classement, la direction départementale de Jeunesse et Sports a réuni les acteurs du vélo et l’Ufolep a proposé de s’engager pleinement si un poste d’éducateur était financé. L’Ufolep a alors pris l’Usep dans sa roue et, grâce à des aides à l’emploi accordées conjointement par le Conseil départemental et Jeunesse et Sports, ce sont deux postes qui ont été créés ! « En concertation avec nos financeurs, nous avons ciblé les CM1-CM2 et les écoles de la grande ruralité, explique Loïc Blanchet, directeur de l’Ufolep Gironde. Nous nous sommes ensuite rapprochés de l’inspection académique, qui a invité les écoles à candidater sur le site internet dédié. Et nous avons reçu des centaines de demandes ! » L’éducateur Ufolep intervient sur 6 à 8 séances, à raison d’une par semaine, pour un total de 10 heures. Il se partageant les écoles et les territoires avec son collègue de l’Usep, avec comme critères les contacts déjà noués avec certaines collectivités et la présence éventuelle d’une association cyclo susceptible d’apporter son concours, puis de prolonger la pratique du vélo au-delà de cet apprentissage. « Nous touchons chaque année environ 40 classes dans une vingtaine d’écoles où notre éducateur arrive au volant d’un camion renfermant 20 vélos. En tout, nous délivrons un millier d’attestation par an », précise Loïc Blanchet. De son côté, l’Usep a fait le choix d’intervenir aussi auprès des CP-CE1-CE2 dans l’idée d’impliquer davantage les enseignants afin qu’ils deviennent autonomes. « Mais la démarche est bien la même », insiste Loïc Blanchet. Au début la prestation était entièrement gratuite, mais désormais il est demandé aux écoles de prendre en charge les frais de déplacement, et celles qui souhaitent le renouvellement de l’intervention la paient intégralement, tout en bénéficiant de la prise en charge de la moitié de la facture par Génération Vélo. « Ce dispositif d’aide qui devait s’arrêter cet été a été renouvelé pour un an », se félicite Loïc Blanchet. De même, le financement des deux postes de formateurs au Savoir Rouler doit s’interrompre l’an prochain. À moins qu’au regard de la mission de service public qu’ils remplissent, cette aide à l’emploi ne soit reconduite elle aussi ! Ph.B.[suite...]]]> Toujours très scolaire, l’Ufolep ! http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165613 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165613 Activités périscolaires, Cités éducatives, Savoir Rouler à Vélo, Premiers secours, Deux heures de sport au collège… Né en 1928 au sein de la Ligue de l’enseignement, la fédération reste un partenaire proche de l’Éducation nationale. « Notre but est de répandre à l’école la pratique de l’éducation physique. (…) Nous voulons voir à l’école des enfants sains de corps et d’esprit. (…) Nous voulons amener les écoliers à la pratique régulière de la culture physique [et qu’ils] puissent, le jeudi et le dimanche, emplir leurs poumons d’air pur. » C’est en ces termes que le commissaire général de l’Ufolep, Léon Douarche, résumait en 1931 dans l’Auto, ancêtre de l’Équipe, la vocation de l’Union française des œuvres laïques de l’éducation physique, fondée trois ans plus tôt au sein de la Ligue de l’enseignement. Près d’un siècle plus tard, les formulations ont vieilli. Les publics et les domaines d’intervention de l’Ufolep se sont également considérablement diversifiés et l’Usep, Union sportive de l’enseignement du premier degré, créée en 1939 comme commission scolaire de l’Ufolep, a pris sa pleine autonomie. Il est désormais loin le temps où l’Ufolep-Usep formait un tout et était identifiée comme « la fédération sportive des instituteurs ». Si les liens de l’Ufolep et l’Éducation nationale se sont inévitablement distendus, ils n’ont toutefois jamais été rompus. D’abord parce qu’un nombre non négligeable de responsables nationaux ou départementaux de la fédération ont été, ou restent des enseignants du premier ou du second degré. Ensuite parce que son identité de mouvement d’éducation populaire s’incarne dans des actions de promotion de l’activité physique et de formation qui continuent d’en faire un partenaire naturel du milieu scolaire.   Savoir rouler. Pas étonnant donc à ce que l’Ufolep participe à l’apprentissage du Savoir Rouler à Vélo auprès des élèves de primaire, et tout particulièrement les CM1-CM2, en complémentarité avec l’Usep selon le contexte local et les moyens humains disponibles. « Depuis 2019, plus de 22 500 enfants ont bénéficié de ces interventions, les deux tiers en temps scolaire et le reste en périscolaire et extrascolaire. Et près de 13 000 attestations ont été délivrées à l’issue de la sortie sur route qui valide le 3e et dernier bloc de cet apprentissage », précise Vincent Bouchet, référent vélo de l’Ufolep. L’Aisne, les Côtes-d’Armor, les Pyrénées-Atlantiques, la Haute-Vienne ou la Gironde (lire page 12) figurent parmi les comités les plus engagés dans le dispositif.   Premiers secours. La fédération est également en première ligne pour l’initiation au secourisme des collégiens, qu’il s’agisse des Premiers secours civiques (PSC1, 7 heures, 10 stagiaires maximum) ou des Gestes qui sauvent (GSQ, 2 heures, 15 stagiaires). « L’Ufolep vient de conventionner avec la Prévention Maif pour former ses éducateurs, afin qu’ils puissent ensuite intervenir en doublette avec un formateur Ufolep auprès des cohortes d’élèves de 4e-3e » explique Stéphane Lalanne, responsable pédagogique national secourisme1. Pour les écoliers de moins de 10 ans, trop jeunes suivre pour ces formations, l’Ufolep propose la sensibilisation Cap’taine Rescousse, où les enfants apprennent les numéros d’urgence et les gestes qu’ils sont en mesure d’effectuer sur eux-mêmes s’ils se blessent. « À l’appui de celle-ci, nous disposons de nos propres outils pédagogiques – mots-fléchés, jeux des 10 erreurs, jeu sur l’anatomie – que l’enseignant peut utiliser ensuite », complète Stéphane Lalanne.   Cités éducatives. Il y a cinq ans, l’État a également sollicité l’Ufolep pour animer le « groupe pilote sport » des Cités éducatives2. Créées « à la croisée des politiques de la Ville et d’éducation prioritaire », celles-ci visent à renforcer la coopération de tous les acteurs – établissements scolaires, structures sociales, associations culturelles, clubs sportifs – au bénéfice des 0-25 ans dans les quartiers relevant de la politique de la Ville. « L’Ufolep et l’Usep ont chacune été investies de l’animation sportive de dix des vingt premières Cités éducatives. Certaines n’utilisent pas le sport et priorisent d’autres thématiques3, par manque d’acteurs ressources ou parce qu’elles préfèrent actionner d’autres leviers. À l’inverse, d’autres vont "surmobiliser" celui-ci », analyse Adil El Ouadehe, directeur technique national adjoint, en charge du pôle sport société. D’une rentrée scolaire à l’autre, le réseau des Cités éducatives s’est développé jusqu’à en fédérer plus de 300, et l’an passé les pouvoirs publics ont estimé que les « groupes pilotes » n'étaient plus adaptés à cette nouvelle configuration. En outre, sur le terrain, de nombreux projets vivent à présent par eux-mêmes. « Elles sollicitent directement les acteurs locaux, dont les comités Ufolep [ou Usep]. Toutefois, à leur demande, nous continuons d’accompagner nationalement une trentaine de Cités éducatives », précise Houné Doucouré, chargé de mission sport société.   De Maubeuge à Marseille. L’Ufolep a toutefois marqué ses projets de son empreinte, en insistant sur leur visée éducative des projets. « Les premières demandes portaient principalement sur de l’animation et du récréatif, l’activité sportive étant considérée comme un simple appât. Lors de réunions et de webinaires, nous avons amené nos interlocuteurs à aborder le sport comme un outil éducatif, en ciblant un public et en précisant l’objectif : insertion, santé, citoyenneté… » Les deux journées multisports pour collégiens envisagées par la Cité éducative de Maubeuge (Nord) ont ainsi été prolongées par un projet à plus long terme mobilisant le protocole À Mon Rythme des Maisons sport santé Ufolep. « Fin juin j’ai aussi été sollicité par la Cité de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) pour travailler l’égalité filles-garçons à travers le sport » complète Houné Doucouré. Les dispositifs Ufolep déjà existants permettent en effet de répondre à la diversité des projets et des publics. Ainsi, à Évry-Courcouronnes, l’Ufolep Essonne a proposé des séances d’éveil moteur UfoBaby pour les 0-3 ans ; à Reims, le comité de la Marne a animé un UfoStreet pour des collégiens ; à Nancy, l’Ufolep Meurthe-et-Moselle a déployé des actions Toutes Sportives de la primaire au collège ; et à Marseille, l’Ufolep Bouches-du-Rhône a fait la promotion du sport féminin auprès d’un public lycéen. Autre exemple : l’Ufolep Seine-et-Marne a animé l’an passé 45 sessions de PSC1 auprès des trois collèges associés à la Cité éducative de Meaux.   Primaire et collège. Au-delà des Cités éducatives, l’Ufolep fut l’une des premières fédérations à s’engager dans le dispositif « 2 heures de sport en plus au collège » lancé la rentrée 2022. À l’instar des Bouches-du-Rhône4 ou de la Creuse, une vingtaine, et autant d’associations, se sont ainsi investis. Ces « 2 heures de sport au collège » visent prioritairement les adolescents les plus éloignés de l’activité physique. Généralement placées à la pause méridienne, elles font pendant aux interventions périscolaires proposées dans les écoles primaires par des comités disposant d’équipes d’éducateurs suffisamment étoffées. Autre dispositif investi, celui des Vacances apprenantes et de ses déclinaisons. « Pour les Colos apprenantes, nous mettons à disposition des Cités éducatives les aides financières de l’Agence nationale des chèques-vacances pour leurs projets de séjour », précise Houné Doucouré. Plusieurs comités répondent également présents pour l’opération École ouverte, généralement sous la forme d’une aide en ressources humaines auprès d’éducateurs Usep. Des collaborations de terrain avec l’Usep qui sont encore plus naturelles lorsqu’un même délégué départemental partage ses missions entre les deux fédérations. Enfin, plusieurs comités Ufolep animent des activités sportives dans le cadre des Écoles de la deuxième chance. On sort là du cadre de l’Éducation nationale, puisqu’il s’agit de jeunes « décrocheurs ». Mais la vocation éducative de l’Ufolep, qui remonte à loin, ne connaît aucune frontière administrative. Philippe Brenot   (1) Il arrive même que l’Ufolep intervienne auprès de collégiens effectuant un Service national universel (SNU) lorsqu’il s’agit de classes entières, dans le cadre du projet d’établissement. Le comité des Hautes-Pyrénées a ainsi formé en juin une centaine d’élèves lors d’un séjour en montagne. (2) Les Cités éducatives sont un « label » initié conjointement par les ministères de l’Éducation nationale (à travers la Dgesco, Direction générale à l’enseignement solaire), de l’Intérieur (via l’Agence nationale à la cohésion des territoires) et des Sports. (3) Une vingtaine de groupes pilotes ont été constitués dans des domaines variés : culture, environnement, santé, etc. (4) Voir EJ n°60, mars 2024, page 25.[suite...]]]> La pétanque Ufolep engrange les points http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165612 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165612 Hausse des clubs et des licenciés, succès du National et du Challenge des associations : le point avec Jean-Pierre Maurance, responsable de l’activité.   Jean-Pierre Maurance, en deux ans la pétanque Ufolep a gagné une vingtaine d’associations (de 420 à 438) et plus de 1 500 licenciés (de 6 200 à 7 700). Comment l’expliquer ? Là où nous sommes implantés, des clubs souvent précédemment affiliés à la fédération délégataire nous rejoignent pour participer à des concours plus conviviaux. Chez nous, pas d’enjeu d’argent ni de recherche du résultat à tout prix.   Et en ce qui concerne votre département, la Dordogne… Nous sommes le premier comité Ufolep avec 1 570 licences, et nous faisons jeu égal avec la FF pétanque. Il y a deux ans, nous avons contacté toutes les amicales laïques ne possédant pas de section pour en créer une, et à présent les gens se tournent naturellement vers nous. Nous arrivons même à saturation : organiser un calendrier avec 50 clubs, dont 12 sections d’amicale, devient compliqué !   Quel est le profil de ces licenciés : des hommes de plus de 50 ans ? En Dordogne, nous avons beaucoup de retraités récemment revenus au pays, mais aussi 320 féminines. Au niveau national, celles-ci sont près de 2 000.   Y a-t-il beaucoup de clubs à double affiliation ? C’est variable : dans l’Aube, tous les clubs sont à simple appartenance, quand en Pas-de-Calais la double appartenance est la règle. En ce qui concerne mon club des Albarians, créé dans les années 1980 à Saint-Martial-d’Albarède, près d’Excideuil, nous n’avons fait qu’un bref passage en FFPJP1.   Justement, comment êtes-vous venu à la pétanque ? J’ai commencé dans les années 1970-80, avec mon prof de maths du collège, et tenu mes premiers « graphiques » dans les concours bien avant d’être majeur ! Le délégué Ufolep, qui m’avait repéré, venait me chercher pour officier sur les championnats. Nous avons ensuite créé notre club avec une bande d’amis. J’ai commencé trésorier, avec le maire de la commune pour tuteur adulte. Puis j’ai été président de mon association, responsable du secteur, de la formation départementale, de l’arbitrage…   Où la pratique Ufolep est-elle la plus dense ? Outre la Dordogne, où nous accueillons deux clubs limitrophes de la Gironde, on peut citer l’Indre, la Creuse, la Haute-Vienne, la Corrèze, la région Auvergne-Rhône-Alpes (Loire et Puy-de-Dôme), le Grand Est (Aube, Haute-Marne) et les Hauts-de-France (Nord, Pas-de-Calais).   Pourquoi avoir créé un Challenge des associations réservé de préférence à celles et ceux ne participant pas au National ? Ce challenge, qui se veut plus « décontracté », a été créé dans les années 2010. Mais la dynamique était retombée. Le Puy-de-Dôme l’a relancée il y a trois ans et, à l’avenir, l’idée est d’en organiser un au nord et un au sud, pour éviter les déplacements longs et coûteux. Même si cette année il n’y en a eu qu’un, fin août dans l’Aube, qui a réuni 248 participants représentant 28 équipes. La formule est plus souple : on joue en tête à tête, avec une doublette et une triplette mixte, et la possibilité de remplacer une féminine par un jeune. Un système de poules successives permet de jouer jusqu’au classement final du dimanche. Alors que sur le National, qui en juillet a réuni 1 200 participants sur 200 terrains à Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne), il y a 6 catégories : triplette Ufolep, triplette double appartenance, triplette vétérans, doublette mixte, doublette féminine et doublette jeune. Le plus difficile, c’est de recruter les jeunes : en Dordogne nous en avons 84, dont 20 féminines, mais nous arrivons à peine à réunir dix doublettes pour les qualifications.   Et comment se déroule la pratique à l’année ? Ce sont généralement des concours, comme en Dordogne, où plus de 200 figurent au calendrier, avec une organisation en quatre secteurs. La participation au National dépend ensuite de qualifications, sur une journée ou plusieurs selon les départements. Il y a peu de départements où la présence de boulodromes couverts permet d’organiser un championnat à l’année qui décide des qualifiés. Propos recueillis par Ph.B.   (1) FFPJP : Fédération française de pétanque et jeu provençal.[suite...]]]> Claire Thoury, l’associatif comme rempart des valeurs républicaines ? http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165611 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165611 À la veille des élections législatives de juin, Le Mouvement associatif, qu’elle préside, alertait contre la menace représentée par l’extrême droite pour « l’action associative et citoyenne ».   Claire Thoury, pourquoi Le Mouvement associatif a-t-il pris l’initiative, en juin dernier, d’une tribune alertant sur la menace représentée par l’extrême droite ? Nous nous mobilisons depuis toujours contre l’extrême droite, et aujourd’hui plus clairement encore : lorsque cela s’impose, nous appelons à voter contre l’autre candidat en lice, comme lors des dernières élections législatives. Pourquoi ? Parce que ce que porte l’extrême droite est incompatible avec ce que nous sommes et défendons. J’assume ce positionnement, même s’il fait grincer des dents dans certains collectifs qui estiment que nous sortons de notre rôle. Je considère pour ma part que c’est notre rôle d’acteurs associatifs, ancrés dans les territoires, d’affirmer que tout ne se vaut pas et que l’extrême droite diffère des autres familles politiques.   Dans quelle mesure cette initiative a-t-elle pu contribuer à écarter cette menace, tout au moins momentanément ? Je l’ignore, mais j’observe qu’entre les associations, les syndicats, les intellectuels, l’action de la société civile organisée a été forte. Ensuite, il ne faut évidemment pas se contenter de publier une tribune mais s’appuyer sur notre enracinement dans les territoires pour discuter, argumenter, pointer les contradictions et les mécanismes de stigmatisation et de rejet du projet idéologique de l’extrême droite. Il ne suffit pas de dénoncer et de s’opposer : il y a également urgence à reconstruire un récit enthousiasmant et des espaces qui donnent envie d’être ensemble. Ce que fait le mouvement associatif.   La tribune faisait référence à la façon dont les communes administrées par le Rassemblement national entravent parfois l’action associative et citait le comportement de la mairie d’Hayange (Moselle) à l’encontre du Secours populaire, jugé « politisé et pro-migrants ». Y a-t-il d’autres exemples ? Oui : la Ligue des droits de l’homme privée de local à Hénin-Beaumont, le tri effectué parmi les associations à Mantes-la-Jolie et la subvention municipale au club de foot supprimée. Idem à Béziers, avec la fermeture d’un centre social, ou encore les subventions coupées aux centres sociaux de Fréjus par le maire David Rachline parce qu’ils faisaient de la distribution alimentaire.   La tribune mentionnait les associations sportives : occupent-elles une place spécifique au sein du Mouvement associatif ? Oui, ne serait-ce que par leur nombre : elles sont plus de 135 000 sur les 700 000 associations que nous représentons. Et 90 % de la pratique sportive « organisée » se fait dans le cadre associatif et non au sein d’entités à but lucratif.   Les associations sportives ont-elles également un rôle particulier à jouer, au sens où, au regard d’un objet apparemment plus « neutre », elles réunissent à la fois des personnes qui y adhèrent pour des valeurs et d’autres venues avant tout pour la pratique sportive ? Adhère-t-on à une association pour des valeurs ou d’autres motivations ? Cela n’est pas seulement vrai pour les associations sportives, même s’il est révélateur que, pendant la crise sanitaire, certains pratiquants ont demandé le remboursement de leur cotisation parce que les activités n’avaient pu se dérouler normalement. Cela trahissait une certaine méconnaissance de la réalité du monde associatif. Je répondrai qu’on se fiche un peu de la raison pour laquelle les gens adhèrent à nos associations, si c’est par militantisme ou pour consommer un service. L’important, c’est qu’ils restent et continuent de faire le choix du modèle associatif plutôt que du privé lucratif. Cela signifie qu’ils y trouvent autre chose : l’engagement bénévole, la mise en responsabilités, le pouvoir d’agir, la participation à l’animation du territoire, de l’entraide…   Une partie des 10 millions de citoyens ayant accordé leur vote au Rassemblement national sont membres de réseaux associatifs signataires de la tribune. Faut-il engager alors le débat au sein des associations, au risque d’y fracturer ce qui reste du vivre-ensemble ? Il ne faut pas hésiter à échanger et débattre. On meurt d’un lent processus de dépolitisation. À mon sens, le dialogue, le débat, voire le conflit, n’est pas un problème dès lors qu’il est organisé. Et nous avons intérêt à débattre au sein de nos associations pour faire sortir une parole qui ne s’exprime pas de manière spontanée. Cela veut dire qu’on arrive plus à faire société et que le politique, au sens du débat concernant la vie de la cité, ne contribue plus à cela. On s’implique alors pour une cause ou dans la vie locale, mais en évacuant la question des valeurs, des inégalités, des discriminations, de la carence des services publics dans certains territoires... Débattre, c’est aussi s’efforcer de trouver ensemble des solutions qui, à défaut de tout régler, auront eu le mérite d’avoir été discutées, et donnent aux gens le sentiment d’avoir été entendus dans leur réalité vécue.   Sociologue, vous êtes spécialiste de l’engagement des jeunes. Pourquoi sont-ils nombreux à voter pour l’extrême droite alors qu’historiquement ils y étaient très majoritairement opposés ? Ils sont surtout nombreux à ne pas voter. Ensuite, toutes les générations sont touchées par la normalisation d’une extrême droite qui a aujourd’hui investi tous les canaux de communication, en particulier les applications numériques et les réseaux sociaux. Les tensions sociales et économiques ne suffisent pas à expliquer sa progression, mais la réflexion sur ces questions relève davantage des partis politiques que du monde associatif.   Passée la mobilisation électorale, quel message porter en cette rentrée, dans un contexte de grande instabilité politique ? Tout le monde est très fatigué, les responsables associatifs en particulier. Le pays n’était pas préparé à cette dissolution très brutale. Ce contexte tendu s’est ajouté au fardeau du monde associatif, qui s’efforce de « panser » les maux de la société en dépit d’une réduction des financements et d’entraves à la liberté associative. C’est éprouvant, il faut être résilient. Il y a le temps des politiques, qui au regard des blocs en présence à l’Assemblée nationale ne peut passer que par des compromis. Et nous, mouvement associatif, pouvons et devons contribuer à apaiser la société dans laquelle nous vivons. Propos recueillis par Philippe Brenot  [suite...]]]> « Sports Belle Époque », naissance de la passion sportive en France http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165610 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165610 Historien du cinéma et de la marche à pied, Antoine de Baecque retrace la « naissance de la passion sportive » en France, de 1870 à 1924, et « l’avènement d’une culture de masse ». Cela peut sembler lointain et superflu, mais le devient moins sitôt lu la double dédicace : « À une jeune sportive pratiquant gymnastique, ski, escalade, cross, run and bike et laser run, que j’aimerais encourager ; et à une ancienne sportive qui n’aime pas ce que le sport est devenu, que j’aimerais consoler. » La promotion de la culture physique, la naissance de l’olympisme, la valorisation de l’endurance, la mise en récit, le sport au féminin, l’invention du supporter… Sous la plume érudite et déliée d’Antoine de Baecque, ce qui de prime abord aurait pu apparaître désuet fait remarquablement écho à ce qu’est le sport aujourd’hui. Ph.B.  [suite...]]]> « Cinq tulipes rouges », peur sur le Tour http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165609 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165609 Au cœur du peloton du Tour de France : c’est depuis deux saisons une série Netflix, et c’est la promesse de Cinq tulipes rouges, film de Jean Stelli tourné sur l’édition 1948 et réédité cet automne en DVD/Blu-ray en version restaurée. Et si la série joue sur les codes de la fiction pour tenir en haleine son public, à l’inverse l’intérêt de ce polar mâtiné de comédie réside dans sa valeur documentaire. Nous voici projetés parmi la foule massée devant le siège historique de l’Équipe, rue du Faubourg-Montmartre, puis dans son arrière-cour avec les coureurs poussant leur vélo avant de récupérer leur dossard. Rassemblement au Palais-Royal, départ dans la ferveur populaire à Saint-Cloud, avant que les villes-étapes ne défilent à la façon des actualités de l’époque. Mais déjà le drame a frappé : victime du sabotage de sa voiture, le favori italien n’a pas pris le départ, avant que le maillot jaune néerlandais ne succombe inexplicablement. Puis le jeune champion français qui s’est emparé de la tunique fait un tout droit mortel dans un virage pyrénéen. Chaque fois, l’assassin signe son crime d’une tulipe rouge… L’intrigue se déploie ensuite dans les chambres et les couloirs des hôtels où la peur s’insinue parmi les équipes, tandis que l’enquête est menée tambour pas très battant par un inspecteur de police tout à fait néophyte de la chose cycliste. Ce Maigret un peu mollasson aux faux airs de Jean-Pierre Darroussin est heureusement cornaqué par la pugnace « Colonelle », reporter de France-Soir incarnée par l’épatante Suzanne Dehelly. Dans le second rôle du mécano injustement suspecté, on retrouve aussi avec plaisir Raymond Bussières dans un registre de titi gouailleur à la André Pousse. Pour le rebondissement final, il faut attendre l’arrivée sur la piste de l’ancien Parc des Princes. Celui-ci est aussi peu crédible que le reste du scénario, pourtant cosigné avec les dialogues par le prolifique auteur de romans policiers Charles Exbrayat. Prolifique, Jean Stelli (1894-1975) le fut tout autant dans les registres variés de la comédie, du drame sentimental et du film d’espionnage. Sans doute aimait-il le vélo et possédait-il ses entrées au Tour de France puisqu’en 1939 il avait déjà mis en scène dans Pour le maillot jaune la relation amoureuse entre une journaliste et un coureur. Et si ces Cinq tulipes rouges n’ont rien d’un chef-d’œuvre, leur parfum suranné n’en est pas moins fort plaisant. Philippe Brenot Cinq tulipes rouges, film de Jean Stelli, N&B, 93 min, DVD/Blu-ray, Pathé Cinéma, 19,99 €.[suite...]]]> Rentrée statutaire pour le Comité Directeur National Ufolep ! http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165606 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165606 Les 12 et 13 septembre les élu.e.s du Comité directeur national Ufolep se sont retrouvé.e.s au siège national de la fédération Ufolep pour cette première réunion statutaire de la saison 2024-2025. Un format sur deux jours pour pouvoir analyser l’actualité des dernières semaines, débattre sur les sujets relatifs à la gouvernance, le projet sportif fédéral, et que cette instance soit pleinement le lieu de la parole politique. Les points à l’ordre du jour relevaient d’un programme très fourni lié à la rentrée sportive après un été de ferveur, de symboles d’inclusion, de fraternité, d’égalité mis en avant durant les Jeux Olympiques et Paralympiques accueillis en France. Entres autres sujets, les élu.e.s ont travaillé sur la Vie fédérative, l’animation des territoires et le déploiement des dispositifs tels Playatour, Ufostreet, Toutes sportives, Ufo baby, Multisports…. Les autres points ont été : Un retour sur les évènementiels ufolep de l'été 2024 dans le cadre des JOP2024, la Grande Cause Nationale avec le dispositif Sport au Coeur des villages et du Playa tour; Un point d’étape sur la campagne d’affiliation de rentrée et les statistiques de la saison écoulée; Le suivi de la mise en œuvre du projet sportif fédéral via les dispositifs Sport société & Sport Education ; Un focus sur le calendrier des compétitions sportives nationales et formations professionnelles et bénévoles ; Les dates clés de la saison sportive 2024- 2025 tels Les Journées fédérales au Pradet du 18 au 20 octobre 2024. [suite...]]]> CAMPAGNE DE REPRISE UFOLEP – SAISON SPORTIVE 2024 - 2025 http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165317 Wed, 11 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165317 A l'occasion de la nouvelle saison sportive 2024 - 2025, ouvrons grandes nos associations aux futur.e.s adhérent.e.s et utilisez à cet effet le kit de communication qui comprend des bannières pour les réseaux sociaux et une vidéo motion design disponibles sur le site https://creation.ufolep.org/ Des supports de proximité à destination du grand public pour répondre à l’engouement sportif provoqué par un été euphorique du fait des Jeux Olympiques accueillis en France à partir du 26 juillet dernier puis des Jeux Paralympiques jusqu’au 9 septembre. L’année 2024, se poursuit sous le signe du sport via la Grande Cause Nationale où l’Ufolep est l'un des partenaires phares et pilote de l'opération Le sport au cœur des villages jusqu'au 31 octobre prochain.  Nous restent en tête les très belles images et expériences tant en termes de prises de parole sur nos enjeux de conception sportive citoyenne et altruiste que d'animation portée par notre fédération sur les fans zones du Club France à la Villette et du Château de Vincennes. Que de belles occasions pour transmettre et faire vibrer nos valeurs communes que sont la solidarité, la citoyenneté, la mixité, l'inclusion et l'épanouissement. Des mots clés vecteurs de notre réussite au bénéfice de notre philosophie sportive axée sur le thème de l'égalité qui continueront à raisonner tout au long de la saison 2024 - 2025 à l'occasion du renouvellement de notre projet sportif fédéral ! En cette rentrée de septembre 2024, plus que jamais, notre objectif est de rendre le sport accessible à toutes et tous avec en tête l’effervescence et l'envie de pratiquer provoquée par ces Jeux Olympiques et Paralympiques qui ont galvanisé toute la France. En 2025, projetons nous, c’est notre Assemblée générale au Creusot, moment de gouvernance où vous, dirigeant.e.s associatif.ve.s aurez tout votre rôle à jouer. A noter, lors de la précédente à Lille, la reconnaissance institutionnelle de notre fédération inclusive via le label FIER, illustration de notre politique d’accueil en direction de tous les publics LGBTQI quel que soit leur genre ou leurs inclinations sexuelles. Positionnement remarqué et valorisé en juillet lors du lancement de la Pride House et de la restitution des travaux issus des Labs de réflexion. L'occasion également de réaffirmer la nécessité de lutter contre les violences dans le sport et de redonner les process d'alerte. Ces engagements contribuent à la mise en œuvre de notre stratégie fédérale pour lutter au quotidien contre les discriminations raciales, sexuels et orientations sectaires. Et si la thématique des changements environnementaux fait écho à vos pratiques sportives, que vous êtes témoins, que vous observez des évolutions dans vos espaces de pratiques, n'hésitez pas à contribuer dans une démarche de sciences participatives à la collection Histoires de Sports et de Nature en partenariat avec le Muséum d'Histoire Naturelle ! Bonne rentrée sportive à toutes et tous ![suite...]]]> Didier Bovas, le cyclo niçois qui allait toujours de l’AVAN http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165312 Mon, 02 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165312 Président de l’Ufolep des Alpes-Maritimes et fidèle à l’Association vélocipédique des amateurs niçois depuis ses années collège, Didier Bobas est brutalement décédé le 18 août à l'âge de 69 ans. En mars 2023, il avait retracé son parcours sportif et associatif et l'histoire de son club dans notre mensuel En Jeu. C’est un club centenaire et un pilier de l’Ufolep dans les Alpes-Maritimes, où les activités cyclistes réunissent 90 % des associations et des licenciés1. « L’Association vélocipédique des amateurs niçois est fondée en juin 1918 par d’anciens coureurs souhaitant relancer le vélo, explique Didier Bovas, qui en était son président. À l’époque, et jusque dans les années 30, beaucoup de pistards viennent passer l’hiver sur la Côte-d’Azur. Puis, en 1929, une section cyclotourisme voit le jour. En 1949, on retrouve même la trace d’un responsable des "cyclo-campeurs". La pratique pâtit ensuite de l’avènement de la voiture, avant que l’association ne retrouve son dynamisme en s’affiliant à l’Ufolep en 1970. Elle entraîne d’autres clubs, ce qui permet de jeter les bases du comité départemental. » Cette saison-là, l’AVAN ouvre une section scolaire où le jeune Didier prend sa licence après avoir suivi un copain du collège. Bientôt, parallèlement à son métier de cadre bancaire, il s’investit trente ans comme secrétaire aux côtés d’un président charismatique, avant de prendre sa succession en 2010. Puis, il y a deux ans, il devient également président du comité Ufolep. Cela ne l’empêche pas continuer à animer la section 11-16 ans du club avec d’autres moniteurs. « Ils sont une douzaine et le rendez-vous est le samedi matin. On passe les brevets Ufolep : 25, 50, 80 et 100 km, toujours avec un beau dénivelé et un pique-nique auquel on invite les parents, explique Didier, qui lui conduit la voiture de protection. Nous aimerions avoir davantage de jeunes mais le vélo, à Nice et sur la Côte-d’Azur, c’est encore problématique. Malgré la relance des pistes cyclables, celles-ci sont insuffisantes et s’arrêtent brusquement. » Depuis les années 2000, l’AVAN a d’ailleurs renoncé à organiser des épreuves cyclosportives en raison de la grande densité de population et des blocages rencontrés au niveau des communes, de la préfecture et de la gendarmerie. Mercredi excepté, elle propose en revanche à ses 185 licenciés – dont 10 % de femmes – des sorties quotidiennes, avec différents groupes de niveau. De la route, et de temps en temps pour les jeunes une initiation à la piste sur le vélodrome d’Hyères (Var). « Nous avions une section VTT, mais depuis le centre-ville il faut prendre sa voiture pour aller trouver les chemins : c’est trop contraignant. En revanche, le VTT Ufolep se porte fort bien dans les villages de l’arrière-pays, en particulier auprès des enfants et des jeunes. » La géographie locale offre cependant quelques avantages, entre les vallées et les cols de l’arrière-pays – La Roya, Vence, Turini –, et la météo est clémente. « Ici, on roule du 1er janvier au 31 décembre, et nous avons plus de participants l’hiver que l’été ! » Les vélocipédistes niçois profitent de cette assiduité pour recruter parmi la forte proportion de retraités : « Parfois, en discutant avec nous, certains se disent "pourquoi pas moi ?" et finissent par nous rejoindre. » (1) Pour un total de 1 089 licenciés appartenant à 34 associations en 2021-2022.   Des Stages du soleil à Katmandou et Ushuaïa Les Stages du soleil sont un opérateur de tourisme sportif intégré au secteur vacances de la Ligue de l’enseignement. Comme il fait appel aux forces vives de l’Ufolep pour encadrer des séjours dans le Var, en Ardèche, en Espagne, en Italie et jusqu’à La Réunion et l’Île-Maurice, c’est en donnant un coup de main que Didier Bovas a pris goût aux escapades lointaines. « Avec un gars du club, raconte-t-il, nous avons fait Lhassa-Katmandou en itinérance, en grimpant jusqu’au premier camp de base de l’Everest, le monastère de Rongbuk, situé à 5 000 m d’altitude, côté Tibet. Et aussi la Patagonie, de Bariloche à Ushuaïa : 2 200 km le long de la cordillère des Andes, en dormant sous la tente ou chez l’habitant. En France, avec le club ce sont plutôt des séjours en étoile, en laissant les valises au même endroit. Le Jura, les Vosges, et cette année la Savoie et la Haute-Savoie. »[suite...]]]> En cette rentrée sportive 2024-2025, l’Ufolep revendique une Egalité en actes ! http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165308 Tue, 23 Jul 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165308 L’égalité est le mot d’ordre Ufolep depuis toujours, en filigrane de ses projets sportifs fédéraux mais s’illustre en 2024 avec une campagne de communication dédiée ! Qu’il s’agisse des Journées fédérales du Pradet, des nationaux sportifs, des évènements sociétaux ou encore des bonnes résolutions de début d’année. L’accent est mis sur cet axe comme pour mieux revendiquer ce qui est pourtant inscrit dans les fondamentaux de la République, une égalité de toutes et tous devant la loi, sans distinction de genre, d’origines géographiques, sociales ou d’inclination religieuse ou sexuelle. L’égalité fait partie de l’ADN de l’Ufolep, toutes les actions sont menées en ce sens pour offrir cet accès sportif sur l’ensemble des territoires et en direction des publics les plus éloignés du fait de stigmatisation, de paupérisation, de rejet, de racisme ou tout simplement d’intransigeance et d’ostracisme. Mais le Vivre ensemble, reste une gageure, un enjeu fort face aux paramètres sociaux économiques et politiques, une vigilance de tous les instants pour garantir cet égal accès et cette acceptation de l’autre avec ses différences.  La laïcité, principe fondamental de l’Ufolep, garantit la mise en application effective de ces valeurs : la liberté de conscience et l’égalité de toutes et tous devant la loi. Elle repose sur le respect, la rigueur, la raison et doit s’envisager comme rassembleuse. Elle incarne cet esprit d'ouverture et d'égalité en garantissant à chacun.e le droit de pratiquer son sport en toute liberté. Sans tomber dans la caricature, mais en pointant les préjugés, les idées reçues sur les sujets de la mixité, de la diversité sociale, des origines géographiques, …. La campagne de communication 2024 Ufolep prend le contre-pied des injures émises et illustre les solutions mises en œuvre par la fédération pour combattre ces visions sectaires et erronées. Elle vient illustrer et incarner les enjeux d’accessibilité et d’inclusion de tous les publics inscrits ou potentiels pour la fédération. Tous les publics tels les femmes, les jeunes, les personnes en situation de handicap, les personnes LGBT, les primo arrivant, sont concernés et leur mise en lumière vient revendiquer ce principe républicain de l’égalité, cet égal rapport entre les individus, de l’équité devant la loi. Avant d’irriguer tous les espaces de communication en 2024, cette campagne s’est amorcée avec la carte de vœux 2024, symbole fort pour une année olympique et paralympique et dont la grande cause nationale est dédiée au sport ! Une campagne de communication pour mettre en exergue, pour alerter, une caisse de résonnance de ces enjeux sociétaux qui s’illustrent au quotidien dans les actions, projets de la fédération, gages de légitimité pour revendiquer plus d’égalité. Cette campagne comprend plusieurs supports tels des affiches, des bannières RS, de la signalétique avec des rolls up et un stand parapluie dans une palette de couleurs vives et contrastées revendiquée comme la signature graphique de l’Ufolep et qui mettent en scène nos sportifs et sportives. Une manière de sensibiliser et d’illustrer notre vision, nos valeurs, nos engagements en tant que fédération sportive et citoyenne au sein de la Ligue de l’enseignement au service de l’Education populaire. Un positionnement revendiqué pour inciter, sensibiliser à des comportements synonymes de dignité, de respect, de liberté, vis-à-vis des individus et donc en l’occurrence de tous nos sportif.ve.s, leurs familles, leurs supporter.rice.s… Les verbatims sont à déployer dans toutes vos communications avec le hashtag #UfolepTerreEgalité [suite...]]]> Sports Belle Époque http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165307 Thu, 18 Jul 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165307 Historien du cinéma et de la marche à pied, Antoine de Baecque retrace la « naissance de la passion sportive » en France, de 1870 à 1924, et « l’avènement d’une culture de masse ». Cela peut sembler lointain et superflu, mais le devient moins sitôt lu la double dédicace : « À une jeune sportive pratiquant gymnastique, ski, escalade, cross, run and bike et laser run, que j’aimerais encourager ; et à une ancienne sportive qui n’aime pas ce que le sport est devenu, que j’aimerais consoler. » La promotion de la culture physique, la naissance de l’olympisme, la valorisation de l’endurance, la mise en récit, le sport au féminin, l’invention du supporter… Sous la plume érudite et déliée d’Antoine de Baecque, ce qui de prime abord aurait pu apparaître désuet fait remarquablement écho à ce qu’est le sport aujourd’hui. Ph.B.[suite...]]]> Une Histoire des Jeux en douze médailles http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165306 Thu, 18 Jul 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165306 Quelle médaille olympique décernée cet été à Paris aura-t-elle, plus qu’une autre, et au-delà de l’exploit sportif en lui-même, fait l’histoire ? Le temps le dira. Maître de conférences en histoire contemporaine à La Sorbonne, Fabien Archambault en a choisi douze dans le siècle qui va des Jeux de Stockholm, à la veille de la Grande Guerre, à ceux de Londres 2012. Des premiers, il retient la médaille d’or du concours de littérature – disparu depuis – obtenue sous un nom d’emprunt par Pierre de Coubertin : une façon d’interroger l’idéal olympique forgé par le fondateur des Jeux modernes. Et de Londres, l’auteur prend prétexte de l’argent décroché sur 800 m par la Sud-Africaine Caster Semenya pour questionner la place des femmes aux Jeux, le racisme, le dopage et les controverses actuelles sur l’identité de genre. Les règles ayant changé, en raison d’un taux de testostérone trop élevé et de la mise en cause de sa féminité, la championne a en effet été écartée des Jeux de Tokyo et de Paris. Fabien Archambault varie ainsi les éclairages apportés par ces leçons d’histoire qui racontent un siècle à partir de l’empreinte laissée par la virevoltante tenniswoman Suzanne Lenglen, le mythique coureur de fond finlandais Paavo Nurmi, les chaussettes et le gant noirs de Tommie Smith ou les justaucorps des gymnastes de poche russes et roumaines. Ph.B.[suite...]]]> Festival du Sport Autrement Ufolep, une 2ème édition qui a tenu toutes ses promesses http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165305 Wed, 17 Jul 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165305 Le Festival du Sport Autrement, a été le point d’orgue de la saison sportive 2023-2024 Ufolep avec quatre évènements nationaux multisports et citoyens à destination des publics engagés tout au long de l’année dans les dispositifs socio sportifs. Du 30 mai au 23 juin 2024, la planète Ufolep a ainsi vécu au rythme du Festival du Sport Autrement. Après la 1ere édition de 2023 qui a avait réuni plus de 1 000 personnes à Paris au Five du 18ème, cette deuxième édition qui s’inscrivait dans l’effervescence des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 et des actions menées dans le cadre de la Grande Cause nationale 2024 dédiée au sport a vu sa fréquentation atteindre plus de 2 000 participant.e.s répartis avec près de 400 primo arrivant.e.s et réfugié.e.s du dispositif Primo-Sport, 350 femmes issues du dispositif Toutes Sportives, 150 jeunes engagé.es dans les programmes volontaires Génération 2024 au sein de la fédération et 700 adolescentes et adolescents de territoires prioritaires urbains comme ruraux qui ont pris part à la finale Ufostreet. Cette nouvelle édition du Festival du Sport Autrement a marqué une nouvelle fois l’engagement et la mobilisation de toutes les instances UFOLEP pour plus d’égalité, plus d’accès aux droits, plus d’émancipation et constitue un vrai plaidoyer en acte pour le Vivre ensemble. A cette occasion, un programme riche et varié alternait des séquences d’olympiades sportives et culturelles, des temps d’échange et d’inspiration avec les intervenant.e.s : l’athlète olympique Asma Niang, Mathilde Eudes et de Zoé Pellegrino du Mouvement du Nid, Bolewa Sabourin de l’association LOBA ou Mara Kante qui a partagé son expérience en détention puis son acquittement suite à l’erreur judiciaire dont il a été victime en 2008, suite aux évènements de Villiers-le-Bel. Un programme alternant ainsi les bonnes pratiques, les temps sportifs sans oublier les visites touristiques dans Paris. Une expérience enrichissante sous le signe de l’inspiration, de l'inclusion et de la bonne humeur ! Pour une accessibilité de tous les publics, que personne ne soit laissé de côté face aux enjeux d’inclusion, d’insertion, de bien-être et de lutte contre la sédentarité, mise en lumière des dispositifs qui ont été concernés par ce festival : « Primo-sport », c'est trois programmes d'accompagnement sportif pour les primo-arrivant.e.s, avec des objectifs différents : l'accès à une pratique sportive régulière, apprendre la citoyenneté par le sport et se former aux métiers du sport et/ou au secourisme ; « Engagé.e », c’est le sourcing, l’accompagnement et la mise en situation de jeunes également appelé.e.s ambassadeur.rice.s Paris 2024 qui sont missionné.e.s pour mettre en lumière et inciter les publics à pratiquer les nouvelles activités sportives qui seront présentes aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ; « Toutes Sportives », c’est redonner du sens à l’effort et l’activité physique et sportive par des programmes d’activités dédiés aux femmes qui visent une pratique sportive avec plaisir et pédagogie positive ; « Ufostreet », est un dispositif de l'UFOLEP dédié au public adolescent (de 12 à 17 ans) afin de proposer une offre de pratiques de proximité autour des cultures dites urbaines. Bravo aux comités départementaux Ufolep qui ont préparé depuis des mois leurs délégations à ces rencontres et qui œuvrent quotidiennement à la réalisation de ces séjours inoubliables ! Un engagement indéfectible qui se met en œuvre tout au long de la saison sportive dans les comités départementaux Ufolep ou associations affiliées. Un grand merci aux partenaires présents tel que le ministère de l’Intérieur lors du séjour Primo sport, le Mouvement du Nid qui a animé un atelier sur le séjour Toutes Sportives et France Volontaires et le COJO pour leur participation au séjour Engagé.e. Le rendez-vous est pris pour 2025 pour un festival inspirant aux couleurs de la diversité et de l’égalité de toutes et tous. On vous y attend ![suite...]]]> Séminaire de fin de saison du côté des élu.e.s du CDN et de la DTN Ufolep http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165304 Mon, 15 Jul 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165304 Le séminaire des élu.e.s du Comité Directeur National Ufolep s’est déroulé à Limoges du 4 au 6 juillet au centre CHEOPS. Un rendez-vous clé de la gouvernance fédérale qui permet d’installer le nouveau comité directeur pour la mandature 2024 – 2028. Avec quatre nouveaux membres, l’idée a été dans un premier temps d’apprendre à se connaître et de réaliser un bilan de la saison passée. A cette occasion, le Projet Sportif Fédéral a été le leitmotiv tant en termes de bilan du précèdent PSF que de perspectives pour le suivant à venir. Les élu.e.s réuni.e.s ont eu une approche croisée entre les enjeux et priorités politiques de la fédération avec une projection du plan d'actions décliné par dispositifs et évènementiels issus des secteurs Sport Education ou de Sport Société. Les sujets de la formation et de la place des régions ont été également abordés en termes de structuration et de principes de fonctionnement. A noter des moments festifs et conviviaux comme lors du diner des régions avec le partage des spécialités gastronomiques des un.e.s et autres puis la soirée avec les bénévoles et participan.t.e.s du Championnat National de Pétanque Ufolep qui était organisé à Saint-Yrieix-La-Perche les 6 et 7 juillet. Une dotation vestimentaire a été distribuée aux élu.e.s pour illustrer et incarner le politique lors des manifestations nationales et dans leurs différentes responsabilités selon les espaces de représentation de chacun.e, une belle manière de clôturer ce rendez-vous politique et de se projeter sur la saison à venir. Le séminaire des élu.e.s a été suivi par le séminaire de la DTN Ufolep les 8 et 9 juillet. Des temps de travail en commun et en groupe spécifique ont été menés pour aboutir également à un point étape des plans d’actions et une projection sur les feuilles de route de chacun.e. Jalon important, ces deux séminaires ont été une parenthèse pour travailler collectivement et en transversal avant la poursuite des évènements Ufolep de l’été avec le Playa tour, le Festival européen du sport au Châteaau de Vincennes et les animations Ufolep éveil et multisports prévues au Club France à la Villette début aout.   Plus d’infos : wwww.ufolep.org[suite...]]]> L’Ufolep partie prenante du Festival européen du sport (FeSPORT) http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165264 Fri, 06 Dec 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165264 Le festival « FeSPORT », financé par l’Union européenne, aura lieu du 31 juillet au 9 août prochains, pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques. Pour cette édition 2024, l’INSEP sera en charge de son organisation avec l’aide de l’Ufolep ! Le « feSPORT » souhaite profiter de l’engouement autour des JOP Paris 2024 pour promouvoir auprès d’un large public, la culture, les valeurs et les avantages de l’Union européenne à travers le sport. Les objectifs : sensibiliser le grand public au sport comme vecteur de santé et d’égalité, faire connaître les cultures sportives des pays partenaires membres de l’Union Européenne et permettre un échange de connaissances et de savoir-faire entre les différents pays.  Pour ce faire, l’INSEP s’est entouré de neuf partenaires européens, pour la plupart des centres de haute performance sportive* : Le Centre olympique de Berlin (Allemagne) L’Institut du sport d’Irlande (Irlande) Le Centre d’Alt Rendiment Barcelone (Espagne) Le Centre de Haute-Performance de Kuortane (Finlande) Le Centre de développement de la Confédération sportive suédoise à Böson (Suède) Le Centre d’Alto Rendimiento do Jamor (Portugal) L’Institut de haut-performance sportive au Luxembourg (Luxembourg) L’Académie sportive nationale Vassil Levski (Bulgarie) Le Centre olympique de Voralberg (Autriche) Une ambition double et concomitante : développer le sport loisir et de haut-niveau Le programme du feSPORT se divise en deux parties distinctes : - durant la journée, le festival se tiendra dans la cour du château de Vincennes dans l’une des zones de festivités des JOP. Des activités sportives populaires et traditionnelles européennes ainsi que des ateliers de sensibilisation seront proposés et ouverts à toutes et tous. Une exposition portant sur les cultures sportives des pays partenaires sera également mise en place sur le parvis du RER A à Vincennes. - en soirée, des événements seront organisés dans chaque « Maison »** des pays européens partenaires. Ils permettront l’échange entre les membres du consortium et d’autres invités de prestige (représentants d’ambassades, cadres sportifs, présidents d’associations, sportifs…) et la découverte de nouvelles cultures à travers des animations. L’objectif à terme : la mise en place de nouvelles collaborations inter-européennes dans le domaine sportif.   * L’Irlande, le Luxembourg, l'Espagne et la Finlande sont des partenaires historiques de l’INSEP. Par ailleurs, l’Allemagne, le Portugal, la Suède et l’Autriche font aussi partie des pays membres de l’Association of Sport Performance Centre (ASPC) - à l’instar de l’INSEP - avec lesquels l’idée de créer ce festival a émergé. Enfin, la Bulgarie s'est inscrite dans une démarche proactive pour rejoindre l’ASPC et renforcer le réseau. **La plupart des pays participant aux JOP ont identifié un lieu dans la capitale pour notamment accueillir les spectateurs, les sportifs et les membres du staff des sportifs.[suite...]]]> Qu’est-ce que le Dispositif d'Inclusion Par le Sport (DIPS) ? http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165263 Thu, 20 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165263 Le DIPS est un dispositif porté par le comité régional Ufolep du Centre-Val de Loire qui permet à des centaines de bénéficiaires issus d'établissements sociaux et médico-sociaux, en situation d’isolement, d’exclusion ou de grande précarité, d'avoir accès à une pratique sportive régulière. Depuis 2014, le dispositif permet aux participant.e.s de reprendre confiance en elles/eux, de s'ouvrir aux autres et de s'épanouir par la pratique sportive.   Pour fêter dignement ces 10 ans d'existence, l'UFOLEP Centre-Val de Loire a organisé cette saison des journées sportives thématiques (Sport de Nature, Sports innovants et collectifs, Beach, Cricket et Athlétisme) avec l'appui des 6 comités départementaux du Cher, d'Eure-et-Loir, d'Indre, d'Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher    Après le lancement des manifestations le 17 octobre à Nogent-sur-Eure avec les sports de nature et la participation de 90 personnes issues de 15 établissements, ce sont plus de 120 pratiquant.e.s et travailleur.euse.s sociaux/ales de 14 établissements qui se sont rassemblé.e.s à Château-Renault le 08 mars pour des sports collectifs.   Châteauroux a poursuivi les festivités des 10 ans du Dispositif d’Inclusion par le Sport (DIPS) le 14 mai dernier une journée thématique sur les sports collectifs, qui a regroupé plus de 90 personnes de 10 établissements.   Au programme de ces journées : des sourires, de la concentration, du dépassement de soi, du plaisir, des moments de partage et de bonheur. Ce retour photo vous permettra de vivre les émotions vécues lors des 10 ans du DIPS.   Les prochaines dates prévues sont ce jour jeudi 20 juin à Bourges avec de l'athlétisme et le 27 juin à St Gervais-la-Forêt pour du cricket, une pratique fortement plébiscitée par les bénéficiaires. Un grand merci à l’ensemble des pratiquant.e.s, des établissements présents et au soutien indéfectible des partenaires institutionnels (DREETS, DRAJES, Conseil Régional, ARS) sans qui ces journées exceptionnelles n’auraient pas pu voir le jour.    Pour plus d’infos cliquez ici : https://refugies.info/fr/dispositif/646e09943c793a13ad7ecf79 [suite...]]]> L’Ufolep présente aux Jeux à sa façon http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165259 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165259 Outre ses licenciés ayant l’honneur de porter la flamme olympique dans leur département ou retenus comme volontaires sur les différentes épreuves, l’Ufolep aura contribué à la promotion des nouvelles disciplines présentes aux Jeux olympiques à travers les missions de centaines de jeunes volontaires, engagés dans ses comités et ses associations et formés en lien avec Paris 2024. Par ailleurs, 41 jeunes originaires de pays étrangers sont actuellement accueillis au sein du réseau Ufolep pour un service civique de six à huit mois incluant un temps spécifique pendant les JOP, en vertu de la convention signée avec l’association France Volontaires. L’Ufolep est également associée à la Maison des fiertés ouverte tout au long des Jeux la fondation FIER sur la péniche Rosa Bonheur sur Seine. À côté d’autres fédérations, l’Ufolep proposera aussi les week-ends des 3-4 et 10-11 août des activités multisports et d’éveil sportif au sein du Club France installé à La Villette. Parallèlement, l’Ufolep participera à l’animation de la fan zone de la ville de Vincennes – sur le site du château – en lien avec l’Insep (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) et le projet européen Erasmus, avec l’appui de plusieurs de ses associations et comités départementaux. Enfin, en marge de l’évènement lui-même, l’Ufolep porte avec le ministère des Sports le dispositif « Le sport au cœur des villages », labellisé Grande Cause nationale, dans le cadre duquel 300 à 500 journées multisports seront organisées dans les communes de moins de 3 500 habitants.[suite...]]]> À lire : Voyages sellestes http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165258 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165258 Grand prix du titre-jeu de mots à Claude Marthaler, qui a fait du vélo son mode de vie et raconte ici ses pérégrinations dans les Alpes, les Andes, les Rocheuses, le Pamir et l’Himalaya, massifs où le deux-roues n’apparait pourtant pas comme le moyen de locomotion le plus indiqué. De l’aventure vécue, à défaut de grande littérature.[suite...]]]> À lire : Femmes & Sport http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165257 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165257 À l’occasion de Paris 2024, Hélium réédite au format poche une collection de textes courts rédigés par une belle équipe où l’on retrouve notamment Maylis de Kerangal, Joy Sorman et François Bégaudeau. Inspirés par des sportives iconiques (Suzanne Lenglen, Colette Besson, Nadia Comaneci, les sœurs Williams, etc.) ou moins connues (Manuela Montebrun, Nelly Viennot), résumant un point de vue ou apportant un témoignage, tous se caractérisent par leur nom enlevé et n’ont rien perdu de leur pertinence quinze ans après l’édition originale.  [suite...]]]> À lire : Soccer Moms http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165256 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165256 « Aux États-Unis, précise Wikipédia, le terme soccer mom désigne toute femme mariée de classe moyenne vivant dans une banlieue et qui passe une partie significative de son temps à transporter ses enfants d'âge scolaire à différentes activités sportives, telles que le football (connu sous le nom de soccer aux États-Unis). » Tout en s’assumant comme l’une d’elles, Magali Nachtergael est aussi universitaire et essayiste, spécialiste en études littéraires et de genre, avec pour caractéristiques supplémentaires d’être une wallonne transplantée à Marseille ayant pour conjoint un ex-ultra du PSG. D’où un regard pointu et analytique sur ces scènes de vie de club amateur d’un point de vue féminin.[suite...]]]> À lire : « Sport Power » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165255 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165255 Qu’est-ce que l’organisation de grands évènements sportifs apporte aux villes hôtes ? Au-delà du seul exemple de Paris 2024, c’est la question que pose Lukas Aubin en se focalisant sur la France, entre souci de ces villes de développer leur attractivité et l’acceptabilité sociale et environnementale de ces évènements, tout en prenant en compte le fragile équilibre entre investissements exigés et retombées économiques attendues.[suite...]]]> À lire : « La Guerre du sport » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165254 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165254 Deux ans après un Atlas géopolitique du sport cosigné chez Autrement, Jean-Baptiste Guégan et Lukas Aubin approfondissent leur réflexion dans un essai très documenté. Leur thèse : le sport a toujours été au service des grandes puissances et s’impose aujourd’hui comme le théâtre des affrontements géopolitiques.[suite...]]]> The Parisianer se met au sport http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165253 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165253 Clin d’œil appuyé aux fameuses couvertures de l’hebdo culturel américain The New Yorker, The Parisianer est un projet collectif qui réunit des artistes issus de l’illustration et de la bande dessinée. Le concept : imaginer différentes unes d’un journal fictif célébrant des thématiques variées. À l’occasion de Paris 2024, quarante d’entre eux rendent hommage à autant de disciplines sportives de manière très décalée. À défaut de pouvoir citer toutes ces contributions – les pêcheurs-escrimeurs de Javi Arnarez, le taekwondo façon wonderwoman des ascenseurs de Chester Holmes, le cycliste à la mode Sempé de François Ravard, etc. –, arrêtons-nous sur la romantique partie de tennis du 6e étage imaginée par Jean-Michel Teixier pour le 6 août 2024. Un flirt poétique au cœur des Jeux olympiques.[suite...]]]> Je me souviens… Florence-Agathe Dubé-Moreau http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165252 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165252 Chroniqueuse, commissaire indépendante en art contemporain et compagne d’un joueur de football américain, la Montréalaise Florence-Agathe Dubé-Moreau est l’auteure de Hors jeu : un regard féministe sur l’industrie du sport professionnel aux États-Unis (éditions Remue-ménages. Je me souviens que, à l’ère pré-Covid dans la National Football League des États-Unis, les familles étaient invitées à la fin des parties à descendre des estrades pour rejoindre leurs êtres chers sur le terrain. J’y retrouvais mes amies et précieuses alliées, les autres Wags (Wives and Girlfriends) de la NFL, et mon amoureux, un joueur des Chiefs de Kansas City. Je me souviens des enfants qui, enfin libérés de leurs sièges, s’élançaient sur le gazon parfait du Arrowhead Stadium, courant aussi vite que leurs petites jambes le leur permettaient. « C’est leur moment préféré de la journée », me confie une maman tout sourire. Je n’en doute pas une seconde. Je me souviens de me sentir minuscule, plantée au milieu de la zone des buts, lorsque je lève la tête vers les écrans géants et les énormes projecteurs au-dessus des parois incurvées des gradins. Je ne peux même pas imaginer l’effet d’immensité qu’éprouvent ces enfants dont plusieurs connaissent les coulisses du stade depuis plus longtemps que moi. C’est leur terrain. Leur tour d’y jouer. Je me souviens de l’équipe de football ad hoc qui se forme alors parmi les familles. De tailles et d’âges différents, ses membres s’organisent : d’un côté, une offensive qui tente de marquer un touché, de l’autre, une défensive qui tente de l’en empêcher. Tout ce beau monde se lance le ballon en courant, culbutant et riant d’un bout à l’autre d’une aire de jeu infinie. Les règles semblent approximatives, mais leur plaisir et leur détermination à être les plus rapides ou les plus habiles sont indéniables. Je me souviens d’observer, émerveillée, cette équipe improvisée où une petite fille déguisée en cheerleader fait une passe à un ami vêtu en footballeur, et où ensuite les deux bondissent ensemble vers la ligne des buts. À l’instant où la cheerleader et le footballeur marquent un touché, rien ne vient perturber leur célébration. Et pourtant, la scène étonne. Non seulement une cheerleader et un footballeur n’inscriront jamais de points ensemble, mais, contrairement au garçon, cette fillette ne pourra jamais jouer pour vrai sur ce terrain. Les petites filles ne deviennent pas footballeuses dans la NFL. Je me souviens du sentiment d’injustice vif qui monte en moi, me rappelant avec la puissance d’un raz-de-marée l’omniprésence masculine dans le sport professionnel. Cet après-midi-là, je rêve d’un sport qui célèbrerait l’égalité des genres. Me souviendrais-je un jour de l’avènement d’un terrain de jeu véritablement commun ?[suite...]]]> Ghislaine, porteuse de la flamme au nom de tous les bénévoles http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165251 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165251 Vice-présidente de l’Ufolep Pas-de-Calais et secrétaire du Club nautique de Hénin-Beaumont depuis 36 ans, Ghislaine Ouarrak a rendez-vous la flamme olympique le 3 juillet à Arras.   Quand l’email est arrivé dans sa boîte, elle a cru à une erreur : comment pouvait-elle avoir été sélectionnée pour porter la flamme olympique alors qu’elle n’avait jamais postulé à cet honneur ? Il a fallu quinze jours plus tard une relance téléphonique du conseil départemental pour la convaincre qu’il ne s’agissait pas d’un canular mais d’une honnête proposition, suggérée par son comité Ufolep du Pas-de-Calais. « Bien sûr, j’ai aussitôt accepté ! Je suis fière de porter la flamme, surtout à mon âge – j’ai 66 ans. J’y vois une récompense pour toutes mes années de bénévolat, et au-delà pour tous les bénévoles qui font vivre les associations sportives », explique-t-elle.   Depuis la fin des années 1980 C’est il y a 36 ans, un peu par hasard, que Ghislaine est entrée dans la grande famille de ceux qui donnent beaucoup de leur temps sans compter. « Je n’ai jamais pratiqué de sport, à part la randonnée pédestre. Mais, après une journée découverte du Parcours du cœur1, deux de mes filles, Nassira et Myriam, ont été "recrutées" par le Club nautique héninois. Je suis alors devenue bénévole au club avec mon mari, Mohamed. Très vite, j’ai assumé la fonction de secrétaire : toute la paperasse, les engagements et les licences, c’est pour moi ! Je m’étais dit : fais une année et on verra, et j’y suis toujours. » De fil en aiguille, Ghislaine a également pris des responsabilités départementales. « À force d’aller aux réunions natation, quand un poste s’est libéré, j’ai postulé à la commission technique. J’en suis aujourd’hui présidente, ou plus exactement référente, comme on dit maintenant. Puis j’ai intégré le comité Ufolep et le bureau. J’y suis vice-présidente, en charge de la valorisation du bénévolat dans les clubs. J’envoie des dossiers et je recherche dans les listes ceux qui n’ont jamais été récompensés par un diplôme ou une médaille alors qu’ils s’investissent depuis des années. » D’où son surnom de « maman des bénévoles » que lui vaut aussi son naturel attentionné et bienveillant. « J’aime rencontrer les gens, discuter avec eux », résume celle qui donne aussi un coup de main à une amicale, à un repair’café, et coud des sacs pour le Secours populaire.   Toute la famille dans le bain D’année en année, le club – « uniquement Ufolep, nous avons été quelques années FFN mais on a vite arrêté » – est aussi devenu un prolongement de la cellule familiale. « Nos deux filles cadettes, Nassira et Myriam, y ont pratiqué de 10 à 18 ans. Notre fils Abdelkarim, lui, y est entré à l’âge de 4 ans pour apprendre à nager : il y est toujours. À partir de 18 ans, il a commencé à surveiller les bassins, et à 39 ans il pratique toujours en loisir et est officiel B », explique Ghislaine. L’implication familiale ne s’arrête pas là : Mohamed, aujourd’hui retraité des cokeries de Drocourt, et qui pratiquait l’haltérophilie avant de fréquenter les piscines par amour paternel, préside le club. Il entraîne également les petits de 4 à 6 ans et est un indispensable juge-arbitre sur les compétions départementales et sur les Nationaux Ufolep. Quant aux six petits-enfants, Louane, Noam, Elliot, Ruben, Youri et Jade, ils ont tous été nageurs. « Les deux aînés sont toujours officiels, et les trois plus jeunes font de la compétition. Ils donnent aussi un coup de main à leur grand-père avant leur entraînement », précise Ghislaine. Une chose est sûre : le 3 juillet à Arras, il y aura du monde pour l’encourager et l’applaudir. « Si je ne peux pas courir, je marcherai vite », prévoit déjà Ghislaine. Qu’elle ne s’inquiète pas, et prenne le temps de savourer ce moment : porter la flamme n’est pas un sprint, mais le symbole d’un engagement désintéressé et de long terme. Ph.B.   (1) Matinée multisport (marche, vélo, natation) organisée à l’initiative de la Fédération française de cardiologie pour inciter à l’activité physique.[suite...]]]> Ils ont fêté les deux ans d’UfoBaby : Ufolep Martinique http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165250 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165250 Le dispositif UfoBaby a soufflé sa deuxième bougie lors d’une Quinzaine du sport de la petite enfance déclinée du 25 mai au 9 juin dans plus de trente associations, comités et structures spécialisées. Zoom sur le comité de Martinique. En Martinique, c’est le comité départemental qui était à l’initiative de l’animation UfoBaby proposée le 26 mai à Bellefontaine, petite commune située sur la côte caraïbe, au nord de Fort-de-France. Et c’est l’éducatrice fédérale, Laurence Vincent, qui l’animait dans le cadre de la Quinzaine de la petite enfance et d’une journée multisport labellisée « Grande Cause nationale ». Celle-ci était également associée à l’évènement « Le sport au cœur des villages ». Dans un premier temps, les enfants ont pu découvrir la motricité libre avec deux animatrices tandis que leurs parents participaient à un atelier prévention sur la nocivité des écrans. Puis parents et enfants se sont retrouvés pour une séance Ufobaby proprement dite, avant un échange portant cette fois sur le sommeil des tout-petits. En tout, 17 enfants et 15 parents ont participé à ces animations. « En Martinique, explique Laurence Vincent, nous sommes au tout début du développement d’UfoBaby. Le concept a été notamment présenté fin février-début mars lors du salon Baby Expo, avec la création d’un groupe WhatsApp qui réunit des parents intéressés. Nous avons identifié les associations qui pourraient mettre en place des créneaux, mais ceux-ci sont encore à l’état de projet. C’est pourquoi nous appelons de nos vœux l’organisation sur l’île d’une formation fédérale commune avec la Guadeloupe. » Et pour entretenir la dynamique, une autre animation UfoBaby était prévue début juillet au Prêcheur.[suite...]]]> Ils ont fêté les deux ans d’UfoBaby : Los Sautaprats http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165249 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165249 Le dispositif UfoBaby a soufflé sa deuxième bougie lors d’une Quinzaine du sport de la petite enfance déclinée du 25 mai au 9 juin dans plus de trente associations, comités et structures spécialisées. Zoom sur Los Sautaprats, à Nay (64). Los Sautaprats, à Nay (Pyrénées-Atlantiques), est une association de gymnastique, bien connue à l’Ufolep pour sa capacité d’accueil et d’inclusion du public en situation de handicap, et qui possède à cet effet une salle spécialisée. Et c’est en amont de ses séances de découverte de la gymnastique destinées aux jeunes enfants que l’association a développé deux créneaux UfoBaby, le mercredi et le samedi matin. Ceux-ci ont accueilli cette année 40 enfants. « L’animation du 25 mai s’est déroulée le matin dans notre salle sur deux créneaux de 45 minutes, avec un prolongement l’après-midi matin dans le cadre d’un évènementiel "Le sport au cœur des villages". Et cela a très bien fonctionné car, en plus des habitués, une vingtaine d’enfants ont découvert l’activité avec l’un de leurs parents, ou les deux. Certains ont même demandé à pouvoir venir aux dernières séances de l’année sans attendre la rentrée, où les deux créneaux actuels seront doublés », explique Patricia Vignau, responsable technique du club et formée à UfoBaby. « UfoBaby, insiste-t-elle, répond à un vrai besoin, surtout comme ici en zone rurale où les activités pour les tout-petits sont rares. Au-delà du développement moteur de l’enfant, c’est un accompagnement à la parentalité : apprendre à ne pas surprotéger son enfant à travers le concept de motricité libre, et le laisser faire des expériences en liberté. L’observer en restant à proximité, mais sans décider à sa place, en le laissant mesurer le risque. Une démarche qui, d’une certaine façon, fait directement écho notre expérience de l’inclusion des enfants dits singuliers. »[suite...]]]> Ils ont fêté les deux ans d’UfoBaby : SOM Multisports http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165248 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165248 Le dispositif UfoBaby a soufflé sa deuxième bougie lors d’une Quinzaine du sport de la petite enfance déclinée du 25 mai au 9 juin dans plus de trente associations, comités et structures spécialisées. Zoom sur SOM Multisports au Mans.   Au Mans (Sarthe), l’association SOM1 Multisports propose depuis deux ans, dans un quartier politique de la Ville, un créneau UfoBaby du samedi matin pour les enfants de 9 mois à deux ans et demi. Celui-ci est venu étoffer une offre qui s’adressait jusqu’alors aux 3-5 ans, aux 6-8 ans, aux familles et aux adultes. L’activité se déroulent à l’intérieur, dans le dojo d’un grand complexe sportif, ou à l’extérieur dès que la météo s’y prête. C’était le cas samedi 25 mai : dix enfants, accompagnés de leurs parents, ont ainsi déambulé dans l’herbe encore humide des dernières pluies, ce que certains ont mis un peu de temps à appréhender. Qu’importe : sur un créneau UfoBaby les enfants évoluent à leur rythme ! « La mise en place est la même que pour une séance en intérieur, avec peut-être davantage de tapis pour aider les enfants à découvrir le sol naturel », explique Christelle Marie, qui préside l’association depuis sa création en 2011 et a lancé le créneau en septembre 2022 après avoir suivi la formation fédérale. « En fin de la séance, nous avons aussi ce rituel de retour au calme : enfants et parents s’assoient ensemble et se massent mutuellement avec des boules de massage. Si j’oublie, les enfants se chargent de me le rappeler ! » Dans la continuité de cette séance, les enfants adhérents ont pu venir la semaine suivante avec une copine ou un copain accompagné d’un de leurs parents. « La demande est forte et nous avons sollicité une aide auprès de l’Agence nationale du sport pour recruter un éducateur. Celui-ci interviendrait d’abord sur nos autres créneaux avant de venir m’épauler, voire de me remplacer sur UfoBaby une fois formé. Car à la rentrée il est prévu de lancer un second créneau du mercredi matin. » (1) Le sigle SOM, hérité du passé, signifie Stade olympique du Maine. [suite...]]]> Le sport au cœur de Vouillé-les-Marais http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165247 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165247 Le 2 juin dernier, l’opération « Le sport au cœur des villages » a fait étape dans ce bourg vendéen où le maire veut faire du nouveau city-stade le centre de la vie locale.   Autrefois, le dimanche à Vouillé-les-Marais, c’est du côté du terrain de football qu’on trouvait le plus d’animation. Un passé lointain, envahi par les hautes herbes, et dont les deux buts plantés de part et d’autre sont longtemps restés les témoins attristés.   Autour du city-stade Mais Christian Denéchaud, maire de ce village vendéen de 758 habitants éloigné de tout centre urbain – La Rochelle est à 35 km au sud, Luçon à 20 km à l’ouest et Fontenay-le-Comte à 18 km au nord-est – n’a pas souhaité en rester là. Il y a trois ans, il y a fait construire en lieu et place un city-stade permettant d’accueillir aux beaux jours des activités multisports pour différents publics : par exemple celles proposées le mercredi après-midi par l’amicale laïque pour les enfants de 4 à 12 ans et un soir en semaine pour un public adulte, avec le concours d’un animateur du comité Ufolep. Des activités qui ont également bénéficié d’un coup de pouce financier accordé par l’Agence nationale du sport (ANS), via l’Ufolep. « Le reste du temps, ces créneaux sont accueillis dans la salle des fêtes, comme dans tous les villages qui ne possèdent pas de gymnase, explique la déléguée départementale, Léopoldine Bigot. Et environ la moitié de nos 97 associations sont implantées dans des villages de moins de 3 500 habitants, pour reprendre le seuil fixé pour accorder le label "Le sport au cœur des villages" à une manifestation comme celle d’aujourd’hui. » Depuis peu, une halle ouverte est venue elle aussi occuper le terrain abandonné par les footballeurs. Jouxtant le city-stade, elle permet d’abriter activité sportives, culturelles et associatives en cas de pluie. « Nous avons souhaité recréer un lieu convivial afin de retisser ou de resserrer les liens entre habitants, explique Christian Denéchaud. Aujourd’hui, c’est un peu fini, les places de villages et les esplanades où les gens se rassemblent spontanément. Sauf peut-être dans le sud de la France, mais par ici l’habitude s’est perdue. »   Randonnée, volley, motricité Si ce dimanche matin une petite foule se presse sur le city-stade, c’est toutefois qu’il y a une bonne raison : c’est le lieu de départ des deux randonnées de 5 et 10 km proposées par l’amicale laïque de Vouillé en ouverture de la journée « Le sport au cœur des villages », qu’elle organise avec l’appui logistique du comité Ufolep de Vendée. Sur le coup de 10 h 30, ils sont une petite trentaine à s’élancer. Cela fait un petit vide, et le city-stade est à présent à l’entière disposition des volleyeurs : pas de compétition ni même de match, mais des échanges à la bonne franquette où les équipes varient d’un moment à l’autre. D’abord des enfants qui s’efforcent avant tout de réussir à faire passer la balle de l’autre côté du filet, puis des adultes vers la fin de matinée. Les smashes deviennent alors plus appuyés. Pour les tout-petits, le comité Ufolep a également disposé sur un coin de pelouse des éléments et des tapis en mousse utilisés le reste de l’année pour des animations UfoBaby. Et si aujourd’hui le cahier des charges de ce dispositif prônant la motricité libre des enfants n’est pas forcément respecté à la lettre, les enfants y évoluent en toute autonomie sous l’œil d’une animatrice. Quant aux plus grands, ils peuvent faire une partie de « tour de Froebel », cousin éloigné du molkky où l’on assemble des pièces en bois.   Le sport au centre du village Sur ce que le maire qualifie lui-même d’« aire de loisirs », on remarque aussi un terrain de pétanque. Mais l’activité n’est pas au programme aujourd’hui. Plus loin, un groupe d’adolescents squatte une grande roue verte qui rappelle – en moins dangereux – les tourniquets d’autrefois. Sans prendre part aux activités du jour, ils veulent être là où ça se passe. Ils n’ont pas tort, car cela s’active de plus en plus sur « l’esplanade des sports » de Vouillé-les-Marais. Les randonneurs sont de retour et les bénévoles de l’amicale laïque affluent pour aider à préparer le repas grillades et dresser les tables. Et sans doute y aurait-il eu encore plus de monde si le soleil avait réussi à percer les nuages et réchauffer l’atmosphère. Ce n’en est pas moins un beau dimanche, avec des activités qui reprennent tranquillement jusqu’en milieu d’après-midi. Des activités qui, exhaussant le vœu de monsieur le maire, remettent le sport au centre du village. Laura Chevalier[suite...]]]> Jean-Baptiste Guégan : « Présenter la France sous son meilleur visage » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165246 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165246 Consultant et conférencier, Jean-Baptiste Guégan est le récent co-auteur avec Lukas Aubin de La Guerre du sport, une nouvelle géopolitique (Tallandier).   « Les Jeux sont une vitrine du monde et des conflits qui le traversent, un monde dont durant deux semaines Paris sera la capitale, avec tous les regards braqués sur la France, occasion unique pour celle-ci de se montrer sous son meilleur visage. Au regard de cet enjeu d’image, la cérémonie d’ouverture donnera le "la". Il y a ensuite la capacité à recevoir, à répondre aux enjeux des médias, des transports et de l’organisation, et à faire face à ceux de la sécurité et de la protection des personnalités. Cela dépendra aussi – ce qui est plus aléatoire – de la météo et des performances des sportifs, et de la capacité à en tirer un récit, à "vendre" la manifestation, ce que l’on a du mal à faire en France. Il faudra aussi résister à la désinformation – on sait aujourd’hui que les inquiétudes sur les punaises de lit ont été "poussées par les Russes" – et être au niveau du statut de Paris, première destination touristique mondiale. Londres – troisième capitale touristique mondiale – est à cet égard le mètre étalon. La ville en a réellement bénéficié des JO 2012 et chacun garde un souvenir fabuleux de ces Jeux où les Britanniques ont réussi à se mettre en scène durant la cérémonie d’ouverture à travers les trois symboles nationaux qu’étaient M. Bean, James Bond et la Reine d’Angleterre. Rio fut une demi-catastrophe, avec pour héritage des infrastructures non utilisées par la suite et, en dépit d’un report d’un an, Tokyo a connu des Jeux entravés par le Covid. Mais cela a tout de même un ensuite un impact positif sur le tourisme. » Ph.B.[suite...]]]> Patrick Mignon, peut-on rejouer France 98 ? http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165245 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165245 Ex-sociologue à l’Insep et spécialiste du football, Patrick Mignon soupèse la possibilité de revivre des émotions comparables à celles du Mondial en France. Et de capitaliser sur celles-ci. Communion. « Peut-on retrouver lors des Jeux la communion collective de 1998 ? Peut-être, mais ce sera plus compliqué que lors d’un Mondial de foot, où la fierté nationale repose sur des matchs opposant l’équipe de France à d’autres nations, et où les gens partagent des émotions dans les bars ou les fans zones. Cette fois, les gens se réuniront-ils pour regarder les compétitions dans l’excitation collective, avec du suspense, des drames, tout ce qui compose l’intérêt du spectacle sportif ? Identification. « Autre différence, les Jeux proposent une grande variété de sports dans lesquels la France est inégalement performante : en athlétisme, sport roi des Jeux, elle est par exemple aujourd’hui très en retrait. Et les sports individuels favorisent moins l’identification, même si en judo Teddy Riner et Clarisse Agbegnenou sont des figures emblématiques, et qu’en escrime la compétition se dispute aussi par équipe. » Émotions. « On n’a pas non plus 1998 tous les ans, et la traduction en émotion nationale n’est pas assurée. Si le tissu sportif s’associe à d’autres relais associatifs pour que celle-ci dépasse sa sphère, cela peut toutefois favoriser un grand moment de convivialité. Mais, à la différence des installations sportives qui resteront un héritage tangible, les émotions sont éphémères, et pour les prolonger il faut qu’elles soient encouragées et travaillées. Car les émotions, ça se travaille : les mauvaises pour les rendre encore plus mauvaises, les bonnes pour les rendre encore meilleures. En 1998, aurait-on peu faire quelque chose des émotions suscitées par l’équipe de France "black-blanc-beur" composée autour de "Zidane président" ? On ne sait jamais à l’avance quelles seront les performances, et rien n’avait été anticipé pour l’après. Le Mondial 98 était d’ailleurs porté par la fédération et non par l’État. C’est surtout après le Mondial 2010 et la "mutinerie" de Knysna qu’on s’est posé rétrospectivement la question : aurait-on pu travailler sur les rapports entre les clubs de foot et leur environnement, l’école, le reste du monde associatif  Anticipation. « J’ai travaillé en début d’année avec le Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, territoire central des Jeux, sur des projets associant les communes. Cela s’est fait en lien avec des troupes de théâtre, des agences d’urbanisme culturel... Il s’agissait notamment de créer des évènements en lien avec les Jeux, dans l’idée d’impulser des pratiques sportives durables, avec des préoccupations environnementales. L’évènement olympique a été le support de cette dynamique, que les Jeux vont peut-être renforcer et qu’il faudra ensuite essayer d’entretenir. Anticiper sur l’évènement pour espérer en faire perdurer les effets espérés. » Ph.B.[suite...]]]> Patrick Clastres : « Quel projet derrière Paris 2024 ? » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165244 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165244 Historien spécialiste du sport et de l’olympisme, Patrick Clastres enseigne à la Faculté des sciences sociales et politiques de l’Université de Lausanne.   Patrick Clastres, que peut-on attendre des Jeux de Paris ? Pour un pays, les Jeux servent à faire du nation building, construire de l’unité nationale, et du nation branding, vendre sa marque à l’étranger. Mais cela a-t-il été travaillé ? Y a-t-il un message ou un vrai projet, en dehors de la volonté affichée de « faire de la France une nation sportive », formulation qui m’agace prodigieusement car la France est déjà une grande nation sportive. Le sport y est très largement pratiqué, avec 16 millions de licenciés et autant de pratiquants autonomes. Et pour ce qui est des médailles, le chercheur libanais Nadim Nassif a montré que, rapporté à sa population et sports olympiques et non olympiques confondus, la France se situait au 2e rang mondial derrière les États-Unis. Ensuite, si on parle de l’accessibilité des Français les plus pauvres, c’est un autre sujet, celui de la démocratisation du sport. Et ce n’est pas avec un affichage sport-santé que l’on va attirer les jeunes, dont l’intérêt pour le sport est lié historiquement au fait que celui-ci leur offre un espace de liberté en dehors du travail, de l’espace domestique ou de l’agora politique : un espace de loisir à l’abri des regards de l’État, des parents, de l’employeur. Que depuis le 19e siècle les États soient prescripteurs à des fins d’éducation, de santé, de militarisation ou de construction du citoyen, c’est une chose… Mais on oublie trop la part ludique, de gratuité et de liberté, le plaisir du jeu.   Peut-on nourrir des inquiétudes quant à leur organisation ? La France possède une grande capacité à organiser et médiatiser les grands évènements sportifs – voyez la façon dont la télévision publique a fait du Tour de France une réussite patrimoniale et touristique. Je ne m’inquiète pas de la capacité à organiser l’évènement sur de grands sites. On peut en revanche s’interroger sur l’attitude que montreront les spectateurs à l’égard des athlètes russes ou israéliens, et sur l’image que la France projettera à l’étranger : celle d’un pays qui ferme ses frontières et fait la chasse aux clandestins, repousse les sans-abris loin de Paris, ou celle d’un pays ouvert au monde, métissé, et aux jeunesses créatives ?   Les Jeux sont-ils de l’argent bien investis ? On va dépenser 10 milliards d’argent public et privé : ça peut en valoir la chandelle si cela améliore une image de la France aujourd’hui écornée, celle d’une nation arrogante et en proie aux violences urbaines, alors que c’est un pays où, bon an mal an, la mixité sociale fonctionne. Je ne fais pas partie des anti-JO : je crois au contraire qu’ils peuvent être un outil. Mais aujourd’hui je ne sais toujours pas pourquoi on les organise…   Et quel est l’enjeu pour le Comité international olympique, dans un contexte international très tendu ? Le CIO est un phénix. Cette institution historiquement et génétiquement conservatrice, et en rien démocratique, a failli disparaître à plusieurs reprises, mais a survécu chaque fois en mutant. Elle est aujourd’hui à un tournant, sous la menace d’évènements concurrents. Que ce soit pour faire pression sur le CIO – qu’elle accuse de faire le jeu de l’Occident –, ou pour aller plus loin, la Russie a annoncé pour juin des Jeux des Brics [pays émergents], et pour septembre des Jeux de l’Amitié qui réuniront les pays de l’Organisation de coopération de Shangaï. Des Jeux du monde non occidental, avec le risque de cassure de la planète des sports en deux pôles. L’autre risque pour le CIO réside dans la sécession des fédérations internationales sportives. S’il semble aujourd’hui écarté, un autre grandit du côté des athlètes, qui depuis trois-quatre ans sont en train de s’organiser à l’échelle mondiale sur le modèle du tennis ou du golf, et réclament 40 % de l’argent généré par les Jeux. Le CIO affirme en reverser 90 %, répartis entre les comités nationaux olympiques et les fédérations internationales. Mais, hors des contrats de marque, les athlètes, eux, ne touchent rien, si ce n’est de la part des États. Recueilli par Ph.B.[suite...]]]> Qu’attendez-vous des Jeux ? Christophe Bassons, « une guerre sportive » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165243 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165243 Ex-cycliste au sein des équipes Festina puis Jean-Delatour, Christophe Bassons est conseiller régional antidopage en Nouvelle-Aquitaine et chargé du suivi des centres de formation des clubs professionnels.   « Je n’attends pas grand-chose d’un évènement qui, comme tout grand évènement sportif, est surtout utilisé à d’autres fins que le développement de la pratique sportive. Oui, les Jeux peuvent donner envie à certains de pratiquer mais c’est avant tout une vitrine pour les pays, une "guerre sportive" avec pour enjeu le nombre de médailles. Je préfèrerais qu’on invite les sportifs à viser l’excellence : non pas être "plus fort que l’autre" mais "plus fort que soi", comme l’exprimait Albert Jaccard. Moi-même, sportif professionnel je m’étalonnais par rapport à moi-même, ce pourquoi que je n’ai pas fait les mêmes choix que d’autres. Je n’étais pas un compétiteur tel que mes directeurs d’équipe l’auraient souhaité, car à tout prendre je préférais améliorer un chrono personnel que de faire une place en course. Cela a forcément un lien avec la tentation du dopage : l’un des principaux facteurs sur lequel nous travaillons pour éviter la triche et les conduites déviantes, c’est la motivation intrinsèque : ne pas avoir besoin de se sentir meilleur que les autres pour s’estimer soi-même. Mais aujourd’hui, on ne fait que critiquer, se comparer, et aux Jeux ce que l’on regarde c’est le tableau des médailles. »[suite...]]]> Qu’attendez-vous des Jeux ? Aurélie Bresson, « le sport féminin renforcé » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165242 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165242 Aurélie Bresson a fondé la revue Les Sportives et préside la Fondation Alice Milliat, du nom de cette grande pionnière du sport féminin.   « Chaque nouvelle olympiade renforce la visibilité du sport féminin. On l’a vu avec l’entrée de la boxe féminine au programme de Londres 2012, et des filles qui découvrent à cette occasion qu’elles peuvent aussi pratiquer cette activité. Alors que le sport féminin est très minoritaire dans les retransmissions télévisées, le CIO impose un traitement égal des épreuves féminines. C’est pourquoi les Jeux olympiques et paralympiques constituent une formidable fenêtre en termes de visibilité, de nature à "fausser" les chiffres du CSA sur l’année ! J’observe aussi que la parité fonctionne dans les deux sens, avec l’ouverture aux hommes de la natation synchronisée. L’inscription de nouveaux sports moins médiatisés [comme l’escalade, sport additionnel à Tokyo et confirmé à Paris] permet aussi de montrer que des femmes y ont fait leur chemin et pratiquent à très haut niveau. J’attends enfin que la parité dans le nombre d’athlètes se traduise dans la gouvernance et les renouvellements de présidences de fédération qui vont s’opérer dans la foulée des Jeux. Avec peut-être de nouveaux modèles à inventer, tel celui d’une co-présidence assurée par un homme et une femme. »[suite...]]]> Qu’attendez-vous des Jeux ? Régis Juanico espère « un héritage sportif, éducatif et sociétal durable » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165241 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165241 Ex-député de la Loire, Régis Juanico dirige une société de conseil spécialisée dans les politiques publiques et la lutte contre la sédentarité.   « Ne boudons pas notre plaisir ! Les Jeux olympiques et paralympiques seront une très belle fête pour tous les Français qui s’apprêtent à les vivre intensément au rythme des exploits attendus de nos athlètes tricolores "à la maison". Mais si les Jeux sont un événement sportif planétaire grandiose, ils sont aussi par définition éphémères. Une fois la compétition sportive achevée, l’État est attendu à l’automne sur ce qu’il laissera en héritage sportif, éducatif et sociétal durable dans l’ensemble des territoires. Et si des Jeux à domicile se traduisent par un afflux de nouveaux licenciés à la rentrée dans les disciplines sportives où nos couleurs auront particulièrement brillé, les bénévoles ne peuvent pas tout. Le premier enjeu devra alors être de renforcer les moyens humains d’encadrement des associations sportives, avec des éducateurs supplémentaires pour qu’aucun club ne se retrouve contraint de refuser des jeunes frappant à leurs portes. Le deuxième enjeu est plus structurel : les moyens budgétaires pour le sport ne doivent pas connaître un affaissement – redouté par tous les acteurs – après les Jeux. Nous devons passer d’une logique d’expérimentation ponctuelle de certains dispositifs (cours d’école actives, prescription d’activité physique adaptée…) à un déploiement national effectif. Enfin, dans le cadre de la Grande Cause nationale 2024, l’Ufolep coordonne le dispositif "Le Sport au cœur des villages" pour l’organisation de 500 évènements sportifs dans des communes rurales de moins de 3 500 habitants. Ce dispositif sera-t-il pérennisé et amplifié en héritage des Jeux l’an prochain ? Chiche ! »[suite...]]]> Qu’attendez-vous des Jeux ? Dominique Charrier, « sans trop d’illusions sur leur impact global » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165240 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165240 Dominique Charrier est maître de conférences HDR à l’Université Paris-Saclay, spécialiste de l'analyse socio-économique et prospective des politiques publiques sportives.   « J’essaie d’avoir une approche contradictoire de l’évènement : ni militant pro-Jeux ni opposant par principe, la position de principe étant une posture assez partagée dans le milieu universitaire. Je m’efforce également de dépasser à la fois les polémiques – sans pour autant m’en désintéresser – et les éléments de langage du comité d’organisation, lesquels sont massifs et très bien travaillés. J’aborde ces Jeux sans illusions sur leur impact économique et social sur la Seine-Saint-Denis, qui est le territoire le plus directement concerné : un évènement, même de cette taille, ne peut y régler les problèmes de santé, d’éducation, de logement, d’emploi, de formation ou de sécurité. En même temps, un nombre non négligeable d’habitants vont vivre des expériences individuelles et collectives marquantes touchant à l’activité sportive, la santé ou l’appartenance à un territoire. Le fait que plus de 180 000 places gratuites seront distribuées en Seine-Saint-Denis n’est pas tout à fait anecdotique : cela représente plus de 10% de la population. Même si bien sûr ce n’est pas à la hauteur des enjeux de ce territoire. »[suite...]]]> Qu’attendez-vous des Jeux ? Trois regards ufolépiens http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165239 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165239 Naoilou Yahaya est élue nationale et présidente du comité de Mayotte ; Sébastien Desmots est référent de la commission nationale gymnastique ; Karine Roussier est la fondatrice de l’association parisienne Up-Sport.     Naoilou Yahaya : « Une organisation féérique » « Je souhaite que la France organise "des Jeux de folie", avec une sécurité sans failles. Que Paris soit une capitale d'accueil où les délégations étrangères se sentent bien. Une organisation féerique, pleine de couleurs, de lumières… Des moments magiques, de joie, de bonheur, d’échange, de découverte… Et que la France décroche plein de médailles. Tout simplement. »   Sébastien Desmots : « Une vitrine pour disciplines peu médiatisées » « Me concernant, les Jeux restent un moment très attendu car ils sont la vitrine de disciplines qu'on voit peu en dehors de cet évènement majeur. Ils mettent également sous les feux de l’actualité des sportifs qui ne possèdent pas le statut professionnel et doivent faire avec leurs propres moyens pour les entrainements, les stages ou les déplacements. C'est enfin un moment de grande convivialité où le monde se réunit autour du sport de manière générale, sans en pointer un en particulier. Et pour les sélectionnés français, il y a l'honneur de représenter leur pays à domicile, et une grande fierté et de beaux souvenirs en cas de podium. »   Karine Roussier : « De la cohésion sociale » « Nous attendons des Jeux qu’ils soient une grande fête collective qui donne une nouvelle place au sport, afin que celui-ci fasse partie du quotidien de tous et que l’activité physique soit considérée comme un outil essentiel pour répondre aux enjeux de notre société : le bien-vieillir d’une population senior croissante ; la santé de personnes de plus en plus sédentaire et souffrant d’obésité, du diabète, ou atteint du cancer ; et enfin la cohésion sociale, dans une société de plus en plus fracturée. Nous attendons enfin des Jeux de Paris qu’ils initient un soutien durable aux acteurs du socio-sport, indispensables à l’accès au sport des publics les plus vulnérables et les plus éloignés de la pratique. Et, accessoirement, nous attendons des Jeux des médailles. »[suite...]]]> Nessa, la flamme du breaking http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165238 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165238 Nessa Kankwenda, « breakeuse » licenciée à l’Ufolep, a porté la flamme olympique le 15 mai à Perpignan (Pyrénées-Orientales). « J’ai 16 ans, je suis élève de seconde et je pratique le breakdance à l’association Mindset, mot qui signifie « état d’esprit, mentalité, attitude » en anglais. Je suis à la fois licenciée à l’Ufolep et à la Fédération française de danse, dont j’ai intégré le pôle Espoir. En compétition je concours en individuel, sous forme de battle : en 2023, j’ai été championne d’Occitanie et médaillée de bronze aux championnats de France, catégorie moins de 16 ans. J’ai commencé par le hip-hop et la capoeira à sept ans et demi, et très vite découvert le breakdance. Puis mes parents ont créé spécialement pour moi une association qui propose aussi de la remise en forme et fitness pour un public féminin. Mes heures de pratique étant placées juste après les cours, je peux enchaîner et faire ensuite mes devoirs le soir sans aucun problème. Mes parents, Wilfred et Prisca, ont eux-mêmes dansé lorsqu’ils étaient plus jeunes, et à 8 ans ma petite sœur Aya fait aussi du breakdance désormais ! C’est la première fois que notre discipline est présente aux Jeux, et pour tous les danseurs c’est une forme d’aboutissement, même si la discipline ne sera plus au programme à Los Angeles dans quatre ans. C’est sur proposition de la mairie de Perpignan que j’ai été la troisième relayeuse sur le parcours de la flamme, qui allait du parc des sports au palais des rois de Majorque. Je devais me tenir à 18h10 précises au numéro 15 de l’avenue Paul-Alduy. Il pleuvait, mais pas trop. Chaque relayeur avait seulement 100 mètres à parcourir, mais ce fut une expérience incroyable, avec beaucoup d’ambiance et de public, dont ma famille et mes proches. Et quand le lendemain au lycée je suis arrivée avec mon maillot de relayeuse, tout le monde m’a félicitée ! »[suite...]]]> Frédéric, archer Ufolep et volontaire Paris 2024 http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165237 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165237 Président d’un club de tir à l’arc Ufolep de la Nièvre, Frédéric Duquenoy sera l’un des volontaires affectés aux épreuves organisées du 25 juillet au 4 août sur l’esplanade des Invalides.   « Je me suis porté volontaire dès l’ouverture des candidatures, juste après la mise en vente des premiers billets, bien trop chers pour moi. Comme je voulais absolument vivre les JO, c’était le moyen d’y aller et, mieux encore, d’y participer de l’intérieur », explique Frédéric Duquenoy, 63 ans, ex-cadre à La Poste. Frédéric a été retenu après avoir répondu aux 200 questions d’un test de personnalité en ligne. Avoir signé sa première licence à la FFTA en 1977, à Bordeaux, et ensuite participé à plusieurs reprises aux championnats de France de tir nature, n’a pu que jouer en sa faveur. C’est toutefois à l’Ufolep que s’est déroulée la seconde partie de sa carrière : « Quand en 2012 j’ai voulu reprendre, en l’absence de tout club dans le sud Nièvre j’ai voulu en créer un. J’ai toqué à la porte de la FFTA en sollicitant un peu d’aide pour démarrer, mais je n’ai pas été accueilli à bras ouverts. Alors qu’à l’Ufolep le délégué de l’époque, Fabrice Sauvegrain, m’a aussitôt dégoté le matériel – arc, flèches, cibles – qui m’a permis créer la Compagnie d’arc des Amognes. » Ceci avec le soutien de la mairie de Saint-Bénin-d’Azy, chef-lieu de canton, qui a mis à disposition son gymnase, et l’appui d’une petite entreprise locale d’informatique, sponsor du club à ses débuts. La Compagnie d’arc des Amognes – du nom de ce coin du Nivernais – se sent moins seule dans la Nièvre et en Bourgogne-Franche-Comté depuis que Frédéric a contribué à la création de sections tir à l’arc dans des associations multisports de Marzy et Guérigny. Tout naturellement, il anime la commission technique départementale, ce qui n’a pas nui à son CV. Ni le fait que son club, fort de 42 licenciés, ait organisé le National jeunes et sarbacane en 2017 et 2022. « Mon rôle sur les épreuves des Jeux olympiques sera le service aux athlètes, et notamment les orienter sur le site de la compétition, explique Frédéric. Et lors des Jeux paralympiques, pour lesquels j’ai été aussi retenu, j’assurerai la sécurité et l’aide aux arbitres internationaux. » Soit au plus près des cibles.[suite...]]]> Qu’attendre des Jeux ? http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165236 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165236 Au-delà de la grande fête populaire espérée, l’héritage tant vanté des Jeux olympiques et paralympiques se mesurera à leur impact sur l’activité physique et sportive des Français. Un objectif partagé par l’Ufolep.   « Jours heureux » : c’est le titre de l’ouvrage1 où l’historien Jean Garrigues raconte seize journées d’émotions collectives où les Français eurent le sentiment de faire nation. La première date est celle de la fête de la Fédération qui, le 14 juillet 1790 au Champ de mars, donna « l’illusion fragile d’une France rassemblée autour de son Assemblée et de son roi » ; la dernière est celle du 12 juillet 1998, quand le pays communia sur les Champs-Élysées avec le onze black-blanc-beur vainqueur de la Coupe du monde de football. Et qu’en sera-t-il du 26 juillet au 8 août prochains, durant les Jeux olympiques d’été de Paris 2024 ? Y aura-t-il matière à ajouter un nouveau chapitre ?   Attente ou désintérêt ? Débarquée le 8 mai à Marseille du pont du Belem en provenance de Grèce, la flamme olympique aura joué son rôle fédérateur et suscité l’attente, avec un réel succès public tout au long de son parcours2. Mais si l’on aura beaucoup entendu parler des Jeux olympiques de Paris 2024 avant même qu’ils débutent, les objets de critique et les sujets d’inquiétude n’ont pas manqué : éloignement de réfugiés et sans-abris de la capitale, logements étudiants temporairement réquisitionnés, craintes d’une congestion des transports parisiens, menace sécuritaire accrue et contexte géopolitique caractérisé par l’ombre portée de la guerre à Gaza et en Ukraine.   Opposants inaudibles. Les opposants aux Jeux olympiques ont toutefois été très peu audibles. Comme à chaque rendez-vous olympique, le courant critique du sport incarné par Jean-Marie Brohm a publié un numéro à charge de la revue Quel Sport ?3 sans que son écho dépasse son cénacle. Sur le terrain, les groupes militants ont également peiné à populariser leur message. Ils étaient néanmoins un millier à défiler à Marseille à l’arrivée de la flamme pour dénoncer des « JO de riches » dont il n’y a « pas de quoi être fier », pointant à la fois la logique capitaliste de l’évènement, ses méfaits en termes de gentrification urbaine et de « policiarisation » de l’espace public, l’exploitation des travailleurs sans-papier sur les chantiers, le coût écologique des épreuves de surf en Polynésie, et en réclamant l’exclusion d’Israël. Les 21 et 22 mai en Seine-Saint-Denis, le collectif Saccage 2024 a aussi mobilisé quelques dizaines de personnes contre l’impact écologique et social des Jeux au plan local, de la disparition des jardins ouvriers d’Aubervilliers à l’effet nocif d’un nouvel échangeur autoroutier sur les poumons des enfants du groupe scolaire Pleyel-Anatole-France de Saint-Denis. Mais, quelle que soit leur pertinence, ces protestations sont restées isolées.   Argumentaire rodé. Le comité d’organisation (Cojop) de Paris 2024 et les pouvoirs publics ont donc pu dérouler sans guère de contradiction un discours bien rodé. La plaquette diffusée en mars par le ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques vantait ainsi « des Jeux qui transforment le territoire et le cadre de vie » (en particulier en Seine-Saint-Denis), « contribuent à une société plus inclusive » (avec un accès amélioré des personnes en situation de handicap aux transports et aux « parasports »), « bâtissent une nation sportive » et « démontrent le savoir-faire français pour des évènements sportifs durables ». Les organisateurs et leurs partenaires ont toutefois dû revenir sur certaines promesses ou ambitions, comme le principe de gratuité des transports en commun pour les détenteurs de billets le jour de la compétition. Au contraire, les tarifs augmenteront sur l’ensemble de la période. Par ailleurs, la plupart des nouvelles lignes ou prolongements du métro et du RER mis en avant lors de la candidature n’ont pu être achevés dans les délais. Fédérations multisports engagées. Si les fédérations multisports affinitaires, à commencer par l’Ufolep, ont souvent émis des réserves à l’égard d’un évènement que certains considèrent comme un « barnum » déconnecté des activités physiques de terrain, elles ont apporté leur soutien à Paris 2024, parfois en pesant le pour et le contre comme la FSGT4 dans le numéro de mai de son mensuel Sport & Plein Air : sans méconnaître les craintes et critiques formulées par les opposants aux Jeux, cette fédération très implantée en Seine-Saint-Denis fait le pari de l’héritage en termes d’infrastructures pour ce département sous-doté au regard de la densité de sa population. L’Ufolep se situe sur la même ligne, avec des attentes similaires en matière de développement de la pratique sportive et une ambition de cohésion sociale qui s’incarne aussi dans son rôle moteur dans le dispositif « Le sport au cœur des villages » développé avec le ministère des Sports en appui de la Grande Cause nationale 2024. Objectif licences. Le temps viendra ensuite à l’automne de dresser un premier bilan des Jeux olympiques et des Jeux paralympiques qui leur succèderont du 28 août au 8 septembre. La prise de licences sera le premier élément de mesure. Anticipant sur les vocations suscitées par les exploits des athlètes, notamment français, le ministère a demandé aux fédérations de présenter dès début juin un plan d’action afin de pouvoir accueillir toutes celles et ceux qui, on l’espère, se bousculeront au portillon des associations sportives.   Emotions sportives. Entre temps, il y a aura eu l’évènement que, sans être des compétiteurs de haute volée, beaucoup de pratiquants Ufolep attendent, et qui le moment venu retiendra aussi l’attention de beaucoup de ceux qui auront affiché jusqu’alors leur désintérêt. Car comment ne pas être curieux de voir à quoi ressemblera cette cérémonie d’ouverture fluviale ? Et ces épreuves de BMX, breaking, skateboard et basket 3x3 accueillies place de la Concorde ? Et ce marathon final qui ira de l’hôtel de Ville au château de Versailles avec arrivée sur l’esplanade des Invalides, et dont le parcours accueillera la veille les foulées de purs amateurs ? Par ailleurs, près de 4 000 places ont été distribuées par l’Ufolep au sein de son réseau, tant aux bénévoles des associations sur le quota accordé à la fédération qu’à des personnes en précarité grâce à la « billetterie populaire » mise en place par Paris 2024.  Et puis, comme le rappelait il y a vingt ans dans nos colonnes l’écrivain et ex-grand reporter à l’Équipe Christian Montaignac5, sitôt les Jeux ouverts la magie opère : celle des émotions intenses vécues par les athlètes, et aussitôt partagées par le public, dans le stade ou derrière un écran de télévision. « Moi qui suis les Jeux depuis 1972, j’y retrouve à chaque fois la fébrilité, l’angoisse, l’impatience d’une première fois. L’éclat du sport est dans l’instant, et cet éclat brille au Jeux », notait le journaliste en prenant en exemple des « moments rares » vécus à Athènes 2004 par la nageuse Laure Manaudou ou la gymnaste Émilie Le Pennec, médaille d’or surprise aux barres asymétriques. Dans Jours heureux, Jean Garrigues parle pour sa part de « l’allégresse festive d’une exaltation du présent » en évoquant « les moments de liesse et d’unité » inventoriés par ses soins, et caractérisés selon lui par « l’espérance d’un avenir meilleur ». Sans aller jusque-là, au-delà des injonctions et slogans, ce serait déjà bien si les Jeux contribuaient à la fois à « faire société » et à installer davantage dans le quotidien des Français la pratique physique et sportive. Philippe Brenot   (1) Jours heureux, quand les Français rêvaient ensemble, Payot Histoire, 2023, 254 pages, 21 €. « Les Jours heureux » était également l’intitulé du programme adopté le 15 mars 1944 par le Conseil national de la Résistance. (2) Même si l’intérêt des Français pour les Jeux aurait reculé de 8 points de janvier à avril, à 51 % (enquête Toluna Interactive réalisée en avril dans huit pays, dont 1084 personnes en France). Interrogés sur leur intention d’aller voir passer la flamme d’ici au 26 juillet, trois quarts des Français interrogés ont répondu par la négative. Cela laissait malgré tout beaucoup de spectateurs potentiels... (3) Fédération sportive et gymnique du travail. (4) « Jeux de Paris 2024 sous le joug olympique », n° 39-40, mai 2024, 298 p., 22 €. En retour à la question « Qu’attendez-vous des Jeux ? », l’animateur de la revue Fabien Ollier nous a par ailleurs adressé ce message péremptoire : « Contrairement à En Jeu qui s’illusionne sur les JO de Paris et distille l’idéologie olympique à tout va, Quel Sport ? a mené une campagne contre les JO 2024 depuis avril 2015. (…) Il est donc absolument hors de question que je réponde à votre question débile destinée aux microcéphales de l’Ufolep. Votre "pluralisme" est une mascarade qui ne prend au piège que les demeurés des stades. » (5) En Jeu n°382, octobre 2004.[suite...]]]> Dix ans de séjours avec l’ANCV http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165235 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165235 La convention triennale signée à l’AG de Lille avec l’Agence nationale des chèques-vacances prolonge un partenariat aux publics diversifiés. En dix ans d’une fructueuse collaboration, l’Ufolep et l’Agence nationale des chèques-vacances ont fait bénéficier plus de 10 000 personnes de séjours socio-sportifs. Initialement ciblé sur l’accès aux vacances des jeunes de 16 à 25 ans de territoires urbains et ruraux en difficulté, au fil des années ce partenariat s’est également élargi à d’autres publics accompagnés par l’Ufolep et son pôle sport société : celui de l’aide sociale à l’enfance, de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), du réseau des CIDFF1 et du Mouvement du Nid2 et des maisons sport santé Ufo3S. Dans le même temps, un nombre croissant de comités départementaux Ufolep, partout sur le territoire, s’est engagé dans ces actions, avec 48 comités concernés en 2023. Vision commune. La solidité de ce partenariat repose sur une vision commune : celle de séjours visant à répondre aux inégalités d’accès aux vacances, mais également pensés comme des outils d’éducation et d’insertion sociale et professionnelle. Cette approche qualitative, au-delà des aspects opérationnels et du nombre de bénéficiaires, explique la longévité d’un partenariat qui, en termes financiers, est devenu le deuxième le plus important pour l’Ufolep à travers en signant une convention d’un montant de 1 500 000 € sur trois ans. L’Ufolep et l’ANCV ont aussi su s’adapter aux contraintes sanitaires engendrées par l’épidémie de Covid-19 en créant un dispositif de sortie à la journée qui a permis de maintenir les actions durant cette période. Durée variée. La durée de ces séjours varie selon l’objectif poursuivi. On trouve ainsi des séjours dits d’« oxygénation » allant de 1 à 3 jours, et d’autres dits de « cohésion » (4 à 19 jours), « starter » (3 à 7 jours pour des lancement de programme socio-sportif) et enfin de « rupture » (plus de 11 jours). La durée moyenne des séjours réalisés est toutefois de 3 jours. Outil fédératif. Aujourd’hui, les séjours sociosportifs sont pleinement intégrés aux différents programmes développés par l’Ufolep. Ils permettent tout particulièrement de favoriser la cohésion de groupe dans les actions d’insertion sociale ou professionnelle, à l’instar des « parcours coordonnés » pour les jeunes « décrocheurs », ou des initiatives en direction de femmes victimes de violences menées depuis plusieurs années avec les CDIFF, et demain avec le Mouvement du Nid. Ces séjours sont aussi un outil de mobilisation dans le cadre d’une démarche d’éducation et d’intégration (dispositifs Primo-Sport et Engagé.es) et auprès des publics de la PJJ et de nos actions sport-santé. Ces séjours sont ainsi devenus des outils pédagogiques contribuant pleinement à la mise en œuvre des projets fédéraux. Et ils s’inscrivent d’autant plus naturellement dans l’approche pédagogique de l’Ufolep que l’on retrouve des traces de formats de séjours similaires mis en place il y a plus de 40 ans dans notre réseau, alors que le concept de sociosport émergeait tout juste. Programme 18-25 ans. La volonté commune de poursuivre et renforcer cette approche en touchant toujours davantage de publics se traduira dans la convention triennale signée en avril à Lille par la mise en place de nouveaux services, notamment via le programme 18-25 ans, qui vise à faciliter ledépart en vacances en toute autonomie de jeunes majeurs. Cette aide financière est désormais proposée en complémentarité des séjours socio-sportifs aux jeunes de 18 à 25 ans des associations et structures affiliées à l’Ufolep.   Adil El Ouadehe, DTN adjoint de l’Ufolep en charge du pôle sport société   (1) Centres d’information sur les droits des femmes et des familles. (2) Le Mouvement du Nid, avec lequel l’Ufolep vient de signer une convention, extrait les personnes prises au piège des réseaux de prostitution.[suite...]]]> Guillaume Dietsch, comment fédérer la génération connectée ? http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165234 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165234 Quel rapport les jeunes d’aujourd’hui entretiennent-ils avec le sport et comment leur faire retrouver le chemin des associations et des clubs ? Décryptage avec Guillaume Dietsch, enseignant en Staps à l’université de Créteil et auteur de « Les jeunes et le sport. Penser la société de demain » (De Boeck supérieur).   Guillaume Dietsch, la génération née à la charnière des années 1990-2000 a été biberonnée aux écrans, à Internet et aux réseaux sociaux. En quoi cela détermine-t-il son rapport au sport et ses modes de pratique ? Au-delà d’une catégorie d’âge – la génération « Z » –, on observe une évolution durable de la culture jeune, dans les normes et les valeurs partagées. Le sport fait toujours partie de celle-ci, mais les écrans et les technologies bousculent la manière de s’engager dans une pratique. Les jeunes développent des communautés connectées, entre individualisme et besoin de se socialiser. Cette digitalisation contraint le sport associatif à revoir son accessibilité et son offre auprès d’une génération qui est dans l’immédiateté, le zapping, et davantage dans le sport plaisir que dans la compétition organisée. Aujourd’hui, les loisirs se consomment un peu comme sur Netflix et toutes les études montrent que les jeunes privilégient plutôt la multi-pratique. C’est à prendre en compte pour capter ce public.   Vous pointez « la chute abyssale des licenciés entre 15 et 20 ans, toutes fédérations confondues » : quelles en sont les raisons ? Trop de contraintes, quand city-stades et terrains de basket urbains sont en libre accès et que fleurissent les structures privées de foot à 5 et de padel ? Tout en se gardant de considérer les jeunes comme une catégorie homogène, certaines contraintes scolaires, familiales (la difficulté d’un parent isolé d’accompagner un adolescent dans sa pratique) ou professionnelles (si on prend en compte les jeunes adultes jusqu’à 29 ans), peuvent jouer. Il y a aussi une problématique de santé : physique à travers les maux de la sédentarité et de l’obésité, et mentale avec un mal-être et des troubles psychologiques plus fréquents parmi cette génération qui a pris de plein fouet l’épidémie de Covid et les confinements. Cela freine l’engagement dans une activité physique et sportive. Se pose enfin la question du coût, et plus encore de l’inadéquation de l’offre. Le modèle sportif fondé sur des championnats et des compétitions ne correspond plus à ce que recherchent majoritairement les jeunes. Même si certaines fédérations, comme l’Ufolep, proposent à la fois un large éventail d’activités et des pratiques loisirs, mixtes, intergénérationnelles et plus inclusives.   Vous mentionnez l’obstacle du coût. Pourtant, en dépit de celui, les jeunes fréquentent de plus en plus les salles de sport privées… C’est en effet une tendance marquée, même si on peut faire remonter aux années 1980-90 le développement parallèle des pratiques auto-organisées dans des city-stades ou les skate-parks et le boom des salles de remise en forme. Cela s’est encore accentué dans les années 2000-2010. Mais l’évolution forte la plus récente consiste dans la part croissante des jeunes parmi le public ces salles privées autour de pratiques de musculation ou à forte intensité, et une motivation qui tient d’abord du besoin de se défouler. S’y ajoute une dimension narcissique et esthétique caractéristique de cette période de construction identitaire. Aujourd’hui, les moins de 30 ans représentent plus de la moitié des adhérents de ces structures.   Là aussi, les réseaux sociaux sont au cœur des enjeux d’image de soi, et contribuent à ce boom de la musculation1… Clairement. Les jeunes suivent aussi des influenceurs comme le youtubeur Tibo Inshape (« Thibaud affûté »), avec une large diffusion de contenus numériques portant sur l’entraînement physique et sportif. Cela modifie la relation entre l’éducateur et le pratiquant : on est moins dans la transmission de la connaissance et davantage dans l’accompagnement. Je vois cela à travers mes étudiants en Staps2, qui arrivent déjà avec un programme d’entraînement préétabli… J’ajouterai que le développement de salles « low-costs », où la diversité du public tranche avec le cliché ancien des mannequins hommes et femmes bodybuildés, permet à une nouvelle frange de pratiquants et pratiquantes de franchir le pas. Et, sans les comparer aux associations sportives, ces salles sont malgré tout des espaces de socialisation.   L’intérêt des jeunes pour les sports de combat, boxes ou arts martiaux mixtes (MMA), peut aussi surprendre les plus âgés… Cela rejoint le boom de la musculation en salle et du street workout, et touche aussi un public féminin. L’engouement pour le MMA et les sports de combat, avec des contenus qu’on s’échange, est caractéristique de la culture jeune actuelle. L’association aux pratiques de musculation est favorisée par les boucles algorithmiques engendrées par le traçage des centres d’intérêts sur les smartphones. Les jeunes « suivent » aussi davantage un influenceur ou un sportif de haut niveau, avec le storytelling construit autour de leur personne, qu’une équipe ou un collectif. C’est symptomatique d’une société hyper-individualiste.   Le football est omniprésent dans leur imaginaire, voire envisagé dans les milieux populaires comme un débouché professionnel et le plus court chemin vers l’aisance matérielle… Il y aurait aussi beaucoup à dire sur les modes de pratique du football, hors du cadre fédéral, mais oui, c’est un peu la génération Mbappé ! C’est aussi une génération qui a du mal à se projeter sur la temporalité longue, a peu conscience de tous les efforts nécessaires pour arriver à cette réussite, et mésestime la dimension très hypothétique de celle-ci au regard du petit nombre d’élus.   Et les jeunes sont-ils intéressés par les prochains Jeux olympiques ? Pas de manière marquée ou majoritaire semble-t-il... Cela tient en partie à leurs modes de pratique éloignés des sports traditionnels. C’est pourquoi les promoteurs de Paris 2024 ont tenu à inscrire de nouvelles disciplines plus en phase avec la culture jeune, comme le breaking, le skateboard ou l’escalade, qui elle était déjà présente à Tokyo en 2021.   Quelles questions les clubs sportifs doivent-ils se poser pour toucher davantage les jeunes, dans l’idée de jouer pleinement leur rôle de lien social ? Ils doivent d’abord prendre en compte les aspirations et les motivations exprimées majoritairement : santé, plaisir, convivialité, défoulement. La compétition n’arrive souvent qu’en 7e ou 8e position dans les enquêtes. Certes, l’Ufolep a depuis longtemps évolué en la matière, mais de façon générale cela invite à réfléchir à proposer à la fois des formats tournés vers la compétition et la performance pour ceux qui le souhaitent, et d’autres modalités de pratique. Cela pose ensuite la question du rôle d’une fédération au regard des enjeux sociétaux. Selon moi, une fédération et les associations qui l’incarnent sur le terrain doivent être attentives à conserver leur rôle de passeur culturel autour de valeurs d’égalité, de mixité, d’inclusion et de vivre ensemble. Il y a une interface à trouver, en offrant aux jeunes une offre adaptée sans renier ce rôle de passeur culturel et en se gardant de se transformer en prestataire de services, comme certains pourraient être tentés de le faire, en matière de sport-santé notamment. L’association sportive doit continuer de permettre l’apprentissage par le collectif, offrir un lieu de rencontre à cette génération et répondre au besoin de se socialiser, je dirais même de se « reconnecter » à la vie en société.   Propos recueillis par Philippe Brenot   (1) Voir La Fabrique du muscle, Guillaume Vallet, L’Échappée, 2002. (2) Staps : Sciences et techniques des activités physiques et sportives.[suite...]]]> Une histoire des refuges de montagne http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165233 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165233 « Il n’y a pas de montagne sans refuge », écrit Hervé Bodeau, lequel s’intéresse moins aux cabanes des Pyrénées et aux burons du Cantal qu’aux refuges gardés qui, à l’initiative des clubs alpins, ont accompagné en Europe le développement de sa pratique. L’auteur fait remonter les prémisses de cette histoire à l’hospice établi dès le XIe siècle au col du Grand-Saint-Bernard pour abriter les voyageurs s’aventurant sur ce passage fréquenté depuis la préhistoire. Mais celle-ci débute vraiment avec le petit abri que fit construire en 1786 aux Grands Mulets le genevois Horace Bénédict de Saussure pour faciliter l’ascension du mont Blanc. C’est d’ailleurs là que verra le jour en 1866 le premier refuge digne de ce nom. Son gardiennage est confié à Sylvain Couttet, qui accompagne ou secourt volontiers les cordées et participera à la première ascension hivernale du mont Blanc avec Michel Balmat et un couple d’Anglais. Une histoire qui depuis continue de s’écrire.[suite...]]]> Jesse Owens, sprinter et icône noire http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165232 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165232 Près de 90 ans après ses quatre médailles d’or récoltées à Berlin 1936, la figure de Jesse Owens (1913-1980), le sprinter de couleur que selon la légende Hitler aurait refusé de saluer, mais avec qui posa l’athlète allemand Alex Lutz, son dauphin au saut en longueur, conserve toute sa puissance symbolique. Celle d’un petit-fils d’esclave qui s’affirmait « américain en premier, noir en second » pour mieux se faire accepter par les États-Unis de la ségrégation, rapporte le philosophe et dramaturge guadeloupéen Alain Foix, qui s’était déjà attaché chez Folio aux grands leaders de la cause noire Toussaint Louverture et Martin Luther King.[suite...]]]> Les champions crayonnés d’Ernest Pignon-Ernest http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165231 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165231 À l’origine, il y a la passion du sport du plasticien et pionnier de l’art urbain Ernest Pignon-Ernest, 82 ans aujourd’hui : une passion d’enfance révélée un jour à son camarade Pierre-Louis Basse en ouvrant une boîte en fer pleine de vignettes de champions cyclistes et autres footballeurs du temps jadis. De là naquis l’idée de composer un album à la gloire des plus grands athlètes olympiques. La Ruée vers l’or en présente 34, de Jesse Owens à Teddy Riner, plus la dream team américaine de basket de Barcelone 1992 et le discobole symbole des Jeux antiques. En tout, près de 150 dessins crayonnés de noir et de blanc sur fond ocre ou grisé, éclairés des textes de celui qui, dans sa carrière de journaliste et écrivain, n’a eu de cesse de faire le lien entre le sport et les arts. Au panthéon d’Ernest, on retrouve les foulées aériennes de Wilma Rudolph, Colette Besson, Merlene Ottey et Marie-José Pérec, celles plus rageuses de Mimoun et Zátopek, la grâce de Nadia Comăneci, le shoot puissant de Ferenc Puskás, et aussi des gestes mémorables : le poing levé de Tommie Smith, le bras d’honneur de Wladyslaw Kozakiewicz ou la fameuse signature d’Usain Bolt, la troisième figurant ici en couverture. PhB.[suite...]]]> Visages du sport autrement : Esmatullah et Hassan, « Primo-Sport » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165230 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165230 Chaque année en juin le Festival du sport autrement est la vitrine des dispositifs sport société de l’Ufolep. Parmi les participants du rassemblement Primo-Sport figuraient Esmatullah et Hassan, jeunes demandeurs d’asile qui pratiquent le multisport avec le comité du Gers.   Esmatullah Nasri, 29 ans, originaire de Kaboul (Afghanistan), et Hassan Saleh, 24 ans, arrivé du Soudan, sont hébergés avec 300 autres primo-arrivants au centre d’accueil de demandeurs d’asile d’Auch. En partenariat avec celui-ci, l’Ufolep du Gers anime le mardi un créneau multisports auquel ont participé cette année 40 personnes et qui réunit en moyenne 10 à 15 participants. Un rendez-vous auquel les deux jeunes gens sont particulièrement assidus. « J'ai toujours beaucoup aimé l'activité physique, explique Esmatullah. En Afghanistan j’ai fait du foot, du volley et de la musculation, et là depuis septembre je découvre plein de nouveaux sports avec notre coach, Albert. Cette variété me plait beaucoup. Cela enrichit mon expérience sportive et ma vie sociale, en rencontrant des personnes venues d’autres horizons et elles aussi passionnées de sport. Et cela m'apporte beaucoup en termes de santé physique et mentale. » De son voyage à Paris, Esmatullah retient la découverte de la capitale et l’émulation propre à un rassemblement national. « J’ai l’esprit de compétition et avoir l’occasion de se mesurer à d’autres était une source de motivation qui s’ajoutait au fait de côtoyer des personnes venues d’autres pays. » Surtout à la veille de Jeux olympiques qui l’intéressent beaucoup. « Je suivrai tout particulièrement le rugby, le football, la boxe, l'haltérophilie et la lutte, qui sont très populaires en Afghanistan. Bien sûr, j’aimerais avoir la possibilité d’assister à des épreuves… Mais je suis déjà très heureux d’avoir l’occasion d’aller voir un match de football à Bordeaux avec l’Ufolep ! » Hassan abonde dans le même sens que son compagnon de jeu pour tout ce que lui apporte cette pratique hebdomadaire sur le plan de la sociabilité et du bien-être. À ceci près qu’il le fait plus facilement en anglais et que lui est vraiment « très foot ». Cela ne l’empêche pas d’avoir lui aussi l’esprit de découverte. « Moi qui ne connaissais rien du rugby, avec l’Ufolep j’ai appris les règles et les bases du jeu, explique-t-il. Et, désormais, j'aime beaucoup ce sport. » Un atout déterminant pour s’acculturer sur les terres d’Antoine Dupont… « Et puis, si un jour je déménage dans un autre pays et que je rencontre des personnes pratiquant un sport que je connais déjà, je ne serai ni surpris, ni perdu. C’est aussi pourquoi j’apprécie la chance de pouvoir rencontrer des personnes différentes et de connaître leur mentalité, leur façon de penser, et de jouer. »[suite...]]]> Visages du sport autrement : Marie et Charlène, « Toutes Sportives » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165229 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165229 Chaque année en juin le Festival du sport autrement est la vitrine des dispositifs sport société de l’Ufolep. Parmi les participantes du rassemblement « Toutes Sportives » figuraient Marie et Charlène, qui pratiquent le multisport avec le comité de l’Aveyron.   Marie Delbos, 57 ans, participe depuis le début au créneau multisport Toutes Sportives mis en place il y a trois ans à Villefranche-de-Rouergue après celui créé à Rodez, et qui réunit en moyenne chaque vendredi matin une douzaine de pratiquantes, pour un total de 20 licenciés. « J’ai découvert cette possibilité de pratique par l’association Village Douze, dont je côtoie les travailleuses sociales en raison de ma vie compliquée, explique-t-elle. C’était une période où je n’étais pas en forme et j’y ai tout de suite trouvé mon compte : pas de contraintes ni d’obligation de résultat, on est là pour se faire du bien, prendre du bon temps. » « Je souffre de dépression depuis une vingtaine d’années, confie aussi Marie, et il y a dix ans j’ai voulu me reprendre en main en m’inscrivant dans une salle de sport, avec un coach. Ce fut une révélation, cela m’a fait beaucoup de bien. Puis j’ai connu une nouvelle épreuve dans ma vie, et j’ai décroché. Ce créneau avec l’Ufolep m’a permis de reprendre, à mon rythme. Les activités sont différentes aussi : le genre de choses que je n’avais pas pratiquées depuis le collège ! En ce moment, on découvre un sport où on lance un ballon sur un trampoline… Du tchoukball, oui c’est ça ! Eh bien ça me plait beaucoup ! D’ailleurs, avec notre animatrice Yunis, qui est une professionnelle hors pair, on fait du sport sans s’en rendre compte. C’est ludique, on rigole et il y a une belle cohésion de groupe. Nous sommes d’ailleurs plusieurs à nous voir aussi en dehors du cours, pour prendre une tisane ou aller marcher ensemble quand il y a un rayon de soleil ! » Charlène, 35 ans, fait aussi partie du noyau de fidèles. « Mère célibataire d’une petite fille et sans activité professionnelle, j’étais revenue depuis peu sur Villefranche. J’ai vu une affichette en me rendant à la CAF et au centre social, qui partageaient alors les mêmes locaux », explique-t-elle. Sans jamais avoir été licenciée en club, Charlène est plus sportive que la plupart des autres participantes. Et au-delà de la pratique elle-même, c’est « le côté socialisant » qui l’intéressait, « rencontrer d’autres personnes ». Elle a vite accroché aux activités proposées, et apprécie tout particulièrement « le foobaskill, où sur une moitié du terrain c’est du foot, et sur l’autre du basket ». En quête d’intensité, elle va désormais aussi en salle de sport et a une coach perso une fois par semaine. « Intense », c’est aussi le souvenir qu’elle garde du précédent rassemblement Toutes Sportives, pour le rythme des activités et un emploi du temps qui ménageait aussi des sorties dans Paris. De quoi repartir du bon pied : « À la rentrée, ma fille Luna va entrer en grande section de maternelle. Et moi je compte retrouver un travail. »[suite...]]]> Visages du sport autrement : Adam et Rida, « UfoStreet » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165228 Fri, 14 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165228 Chaque année en juin le Festival du sport autrement est la vitrine des dispositifs sport société de l’Ufolep. Parmi les participants inscrits au rassemblement « UfoStreet » figurent Adam et Rida, impatients de monter à Paris avec leurs copains de l’Espace socioculturel de Bayonne. Adam Bouarfa, 13 ans, élève de 4e, fréquente « depuis deux-trois ans » l’Espace socioculturel de Bayonne, situé dans le quartier de la Zup de Sainte-Croix, dont les immeubles édifiés dans les années 1960 dominent la ville. « J’y suis tous les soirs de la semaine pour l’aide aux devoirs. Je suis aussi membre d’une junior association, Bay’Ados, et nous faisons des ventes sur les marchés pour financer des activités et des sorties : la prochaine, c’est un séjour vélo de 4 jours dans les Landes. » Et Ufostreet ? « Claire, l’éducatrice, nous a demandé si ça nous intéressait : évidemment oui ! Même si je ne pratique pas en club, je joue au foot et du basket avec mes amis sur les terrains du quartier. La sélection s’est déroulée un mercredi après-midi, fin mars à Anglet. Il y avait du foot classique, du pana, un jeu du chat et de la souris [chase-tag], un parcours où l’on portait un poids et du tir à l’arc. » Les deux équipes de l’Espace socioculturel ayant terminé ex-aequo, pour éviter un tirage au sort l’adulte relais de la ville de Bayonne, Jean-Marie Aguer, est ensuite venu arbitrer un match d’appui dont l’équipe d’Adam est sortie vainqueure. Si celui-ci connaît déjà Paris – « J’y ai de la famille », explique-t-il –, ce n’est pas le cas de la plupart du reste de l'équipe. « Chaque jour depuis mars, explique l’éducatrice, ce sont de nouvelles questions : comment y va-t-on, verra-t-on la tour Eiffel, ira-t-on au "musée connu" [Le Louvre], etc. "Tu te rends compte Claire, c'est la chance de notre vie d’aller à Paris ! Mais ça va couter combien ?" L’autre jour, ils ont passé la soirée à regarder les photos de l'hôtel Ibis où nous allons dormir : "whaou !".» Rida Ech Chaoui est l’un de ces jeunes impatients à l’idée de prendre le TGV. À 14 ans et en 3e, il est tout aussi assidu qu’Adam à l’aide aux devoirs, et un peu plus experte en matière de football puisqu’il joue aux Genêts d’Anglet : « Pour Ufostreet, le terrain est réduit et il faut s’adapter à d’autres coéquipiers que ceux du club. Mais c’est facile quand on se connaît tous et qu’on partage les mêmes activités depuis des années ! »[suite...]]]> Brad, Luka et Yannis « engagés » dans la voie de l'animation sportive http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165222 Wed, 05 Jun 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165222 Du 5 au 7 juin, des centaines de jeunes « ambassadeurs » et « ambassadrices » missionnés au sein du réseau Ufolep pour valoriser les nouvelles disciplines des Jeux de Paris 2024 sont réunis au Five Paris 18 de la porte de La Chapelle. Parmi les participants de ce rassemblement « Engagé.es » réunissant des jeunes en service civique figurent Brad, Luka et Yannis, qui après une rupture dans leurs études ont entamé une formation d’animateur dans le domaine du sport avec une association du Val-d’Oise. Brad Athis et Luka Beloroane, 20 ans, et Yannis Attou, 18 ans, habitent respectivement Gonesse, Sarcelles et Persan. Depuis janvier, ils effectuent un service civique dans le cadre du « parcours sportif olympique citoyen » développé par l’association Ex-Aequo de Cergy-Pontoise à l’intention des jeunes décrocheurs intéressés par l’animation sportive. Tous trois sont en passe de décrocher leur Bafa (Brevet d’aptitude à la fonction d’animateur) après des stages pratiques en centre de loisirs, et Brad et Luka poursuivront jusqu’en fin d’année pour décrocher le CQP ALS1 permettant de n’être pas seulement animateur mais éducateur sportif. « J’avais fait des stages en boulangerie, mais ça ne me convenait pas, raconte Brad. Ma tante, qui travaille dans une mission locale, m’a alors parlé de cette formation avec Ex-Aequo. À la maison, je m’occupe de mes petits frères et j’ai l’habitude des enfants. M’occuper d’eux, leur apprendre des choses, ça me plait. Et moi qui suis d’un naturel timide, cette expérience m’a aidé à m’ouvrir aux autres. » « Le sport, c’est ce qui m’anime et me tient à cœur », explique de son côté Luka, qui a pratiqué karaté, tennis et foot avant de se consacrer à la boxe anglaise. « Après le bac, j’ai commencé une licence en Staps, Sciences et techniques des activités physiques et sportives, mais ça ne s’est pas bien passé. Puis un ami m’a parlé de la formation avec Ex-Aequo. Ce qui me plait, c’est d’être actif toute la journée et aussi le contact humain, être avec des enfants. » Yannis, lui, a été orienté vers Ex-Aequo par une structure locale de Persan, après le bac et à l’issue d’une série de tests. « J’ai une pratique sportive le vendredi soir avec Ex-Aequo, et cela je le reproduis avec les enfants. Le sport, c’est kiffant ! Comme les autres, j’interviens en centre de loisir le mercredi et le jeudi. Pour l’instant, je suis plus à l’aise avec les moins de 6 ans. Avant, je pensais m’orienter vers la vente, avec des stages en agence immobilière pendant le lycée. Sinon, côté sport j’ai pratiqué le foot, et aujourd’hui le futsal. » (1) Certificat de qualification professionnelle d'animateur de loisirs sportifs.[suite...]]]> C’est reparti pour l’opé découverte Ufolep 2024 associée au dispositif Pass'Sport du ministère des Sports http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165202 Tue, 28 May 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165202 Pour sa troisième année le dispositif pass Sport est reconduit pour la saison sportive 2024-2025. Un coup de pouce à la pratique sportive (aide forfaitaire versée par l’État pour la prise d'une licence auprès d'un club sportif par un jeune de 6 à 17 ans bénéficiant de l'allocation de rentrée scolaire ou de l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé, ou étudiant) grâce au concours de l’ensemble des acteurs et notamment des fédérations sportives et des cadres d’Etat, qui compte déjà 1 380 000 jeunes bénéficiaires (+ 150 000 jeunes, soit +12,5% par rapport à 2022) et près de 62 000 affiliations (+8%). Un succès collectif qui se projette vers des résultats encore plus ambitieux pour atteindre 2 millions de jeunes bénéficiaires du pass Sport en 2024 avec une simplification des démarches A cet effet l’Ufolep, est une fédération ambassadrice de la démarche et le revendrique dans le cadre de son opération découverte 2024 qui propose dés le 1er juin, les conditions préférentielles pour découvrir et s’initer ou tout simplement reprendre une activité sportive à la rentrée sportive. L’opération est la chance pour tous les publics éloignés de la pratique sportive de se rapprocher d’une association et de pouvoir partager une expérience sportive synonyme d'effort physique et de bien-être.  Elle se déroule tout au long du mois de juin en s’appuyant notamment sur les évènements de fin d’année :  séances portes ouvertes, fête, stage, … En tant qu’association Ufolep, vous avez donc l’opportunité de proposer un temps dédié à la découverte ou l’initiation pour les personnes souhaitant démarrer ou reprendre une activité sportive. Ce dispositif s’inscrit dans les modalités d’affiliation avec la Ligue de l’enseignement et l’APAC. Cette découverte peut ainsi se dérouler lors de séances, ou entrainements à titre d’essai et vise les activités (de niveau de risque 1 et 2), dites pratiques douces, d’entretien, les sports collectifs et individuels (activités de la forme, volley, marche nordique, athlétisme, badminton, basket-ball, football, gymnastique, handball, judo, karaté, natation, pétanque, randonnée pédestre, tennis et tennis de table). La campagne Découverte 2024 est aux couleurs des sportif.ve.s de l'Ufolep, qui incarnent le caractère multisports de la fédération à travers leurs différents environnements de pratique. Ils et elles sont nos pratiquant.e.s du quotidien au sein des familles d’activités sportives tels les sports nautiques, les activités artistiques, les sports d’opposition, les sports de raquettes, les sports de précision et les sports collectifs. La campagne est principalement menée sur les réseaux sociaux et par le "bouche à oreille" sur le principe du parrainage entre ami.e.s. A cet effet, un kit de communication composé de supports de communication sous différents formats est disponible sur l'extranet du site fédéral, le sharepoint, www.ufolep.org et sur creation.asso.  [suite...]]]> Ensemble contre l'homophobie : agissons pour l'égalité ! L’Ufolep partie prenante de la Pride House http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165201 Thu, 23 May 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165201 A l’occasion de la journée du 17 mai 2024 identifiée comme la Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie, la Pride House ou en français : la Maison des Fiertés, a été inaugurée à Paris sur la péniche Rosa Bonheur en présence d’Aurore Bergé, Ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, de Manuel Picaud, Président d’honneur de la Fondation Fier, de Pascale Reineteau et Sandrine Fruchart, Co présidentes de la Fondation FIER, de Clark Massad et Patrick Ferlin du Lab Pride House, de Jérôme Moulu, Co président de Fier Play,  de la  Team Ambassadeur.rice.s,  Amazin Le Thi et Javier Raya Oly, et de Christelle Lacostaz, élue nationale Ufolep en charge de l’ Egalité. La Pride House est un lieu emblématique dont le Comité Olympique International est partenaire. Ce lieu est identifiable, sûr et accueillant pour les supporter.rice.s, les athlètes et les allié.e.s LGBTI+ à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Ce lieu est positionné au Rosa Bonheursur Seine. Il se veut ouvert, accessible à toute personne partageant des valeurs communes pour promouvoir l’inclusion dans le sport et rendre visibles les athlètes LGBTI+. Le choix du 17 mai pour cette inauguration est symbolique, car marquant le jour où l’Office mondiale de la santé  a retiré l'homosexualité de sa liste des maladies mentales en 1990. Des lois discriminatoires criminalisent encore les actes homosexuels dans 72 États et dans plusieurs pays, les personnes LGBT+ risquent la peine de mort. Même là où la loi ne condamne pas, les violences physiques, morales et symboliques persistent. La Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie n'est pas seulement un rappel des défis auxquels sont confrontés les personnes LGBT+ à travers le monde, mais aussi une invitation à l’action. La Pride House est en ce sens l’incarnation de cette mobilisation et de cet engagement avec une programmation d’activités sportives, festives, culturelles et pédagogiques. Dans une même dynamique et avec une forte mobilisation, l’Ufolep du Tarn l’a démontré en organisant un évènement dédié de belle manière, le 18 mai dernier, sur ces sujets sous le titre de Journée de Sensibilisation à la Diversité et à l'Inclusion dans le Sport. Un temps fort sur ce territoire qui a réuni aux côtés du comité Ufolep du Tarn : Sandra Forgues, présidente du Conseil d'Administration du Creps et co-Présidente de la mission interministérielle pour l'étude des personnes transgenres dans le sport de haut niveau et Alexia Cérénys, première femme trans à évoluer dans l'élite du rugby français et membre également de la Commission Anti Discrimination et Egalité de Traitement (CADET). Nous devons nous unir pour lutter contre toute forme de discrimination fondée sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre. Ensemble, engageons-nous pour un monde où chacun.e peut vivre librement, sans peur ni discrimination, peu importe qu'ils ou elles sont ou qui ils ou elles aiment.[suite...]]]> Festival du Sport Autrement Ufolep, 2ème édition, c’est parti ! http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165187 Mon, 27 May 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165187 Le Festival du Sport Autrement, c’est le point d’orgue de la saison sportive 2023-2024 Ufolep avec quatre évènements nationaux multisports et citoyens à destination des publics engagés tout au long de l’année dans les dispositifs socio sportifs. Du 30 mai au 23 juin 2024, la planète Ufolep va vivre au rythme du Festival du Sport Autrement. Après la 1ere édition de 2023 qui a réuni plus de 1 000 personnes à Paris au Five du 18ème, place à cette deuxième édition qui s’inscrit dans l’effervescence des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 et des actions menées dans le cadre de la Grande Cause nationale 2024 dédiée au sport. Cette nouvelle édition du Festival du Sport Autrement marque une nouvelle fois l’engagement UFOLEP pour plus d’égalité, plus d’accès aux droits, plus d’émancipation et constitue un vrai plaidoyer en acte pour le Vivre ensemble. Un engagement et une mobilisation au rendez-vous avec près de 350 primo arrivant.e.s et réfugié.e.s du dispositif Primo-Sport, 250 femmes issues du dispositif Toutes Sportives, 100 jeunes engagé.es dans les programmes volontaires Génération 2024 au sein de la fédération et 500 adolescentes et adolescents de territoires prioritaires urbains comme ruraux qui prendront part à la finale Ufostreet. A cette occasion, un programme varié qui alternera des séquences d’olympiades sportives et culturelles, des temps d’échange et de partage de bonnes pratiques et sans oublier les visites touristiques dans Paris. Une expérience enrichissante sous le signe de l’inspiration, de l'inclusion et de la bonne humeur ! Pour une accessibilité de tous les publics, que personne ne soit laissé de côté face aux enjeux d’inclusion, d’insertion, de bien-être et de lutte contre la sédentarité, mise en lumière des dispositifs concernés par ce festival lors des 4 évènements nationaux au Five Paris 18e : - les 30 et 31 mai 2024 : « Primo-sport », ce sont trois programmes d'accompagnement sportif pour les primo-arrivant.e.s, avec des objectifs différents : l'accès à une pratique sportive régulière, apprendre la citoyenneté par le sport et se former aux métiers du sport et/ou au secourisme ; - 5,6 et 7 juin 2024 : « Engagé.e », c’est le sourcing, l’accompagnement et la mise en situation de jeunes également appelé.e.s ambassadeur.rice.s Paris 2024 qui sont missionné.e.s pour mettre en lumière et inciter les publics à pratiquer les nouvelles activités sportives qui seront présentes aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ; - 13 et 14 juin 2024 : « Toutes Sportives », c’est redonner du sens à l’effort et l’activité physique et sportive par des programmes d’activités dédiés aux femmes qui visent une pratique sportive avec plaisir et pédagogie positive ; - 22 et 23 juin 2024 : « Ufostreet », est un dispositif de l'UFOLEP dédié au public adolescent (de 12 à 17 ans) afin de proposer une offre de pratiques de proximité autour des cultures dites urbaines. Bravo aux comités départementaux Ufolep qui préparent depuis des mois leurs délégations à ces rencontres et qui œuvrent quotidiennement à la réalisation de ces séjours inoubliables ! Un engagement indéfectible qui se met en œuvre tout au long de la saison sportive dans les comités départementaux Ufolep ou associations affiliées. Le rendez-vous est pris au Five Paris 18e du 30 au 23 juin 2024 pour un festival inspirant aux couleurs de la diversité et de l’égalité de toutes et tous. On vous y attend ![suite...]]]> Lancement Le Sport au coeur des villages - Grande Cause Nationale - Nérondes - 2 mai 2024 http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165185 Thu, 02 May 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165185 A Nérondes dans le Cher, a eu lieu ce jeudi 2 mai 2024, le lancement du programme Sport au cœur des villages, programme phare de la Grande Cause Nationale, consacrée en 2024 à la promotion de l’activité physique et sportive. La ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra a lancé officiellement ce programme à cette occasion. L’objectif des partenaires de l’opération est d’organiser 500 évènements qui se dérouleront dans les villages de moins de 3 500 habitant.e.s, partout en France métropolitaine et outre-mer d’ici fin octobre 2024. Ces journées d’animations multisports et intergénérationnelles sont ouvertes à tous, sportifs et sportives, mais aussi aux personnes éloignées de la pratique sportive.  La Fédération du sport en milieu rural, l’Usep, l’Opération des 1 000 cafés du groupe SOS, le Crédit Mutuel, l’ANDES (Association Nationale des Élu.e.s en charge du Sport) et l’AMRF (L’Association des maires ruraux de France), sous le pilotage de l’Ufolep, organiseront  ces rendez-vous, à travers tout le pays, en portant les messages de la Grande cause nationale notamment autour des 30 minutes d’activité physique et sportive par jour. Dans la dynamique des Jeux Olympiques et Paralympiques, en cette année historique du sport français, Sport au cœur des villages a été lancé par le comité départemental Ufolep du Cher. Cet événement a rassemblé un large éventail d'acteurs locaux et nationaux, de nombreux bénévoles et des associations. Il a été l’occasion de valoriser de multiples activités sportives, dans une logique inclusive :  skate, break danse, de randonnée pédestre, multisports avec duFoot 5*5, Basket 3*3, Chase Tag et Panna Foot. Un évènement organisé en coordination avec la délégation ministérielle en charge de la Grande cause nationale, la municipalité de Nérondes représenté par son maire, Monsieur Ferrand, la communauté de communes Nérondes avec son président Monsieur M. Porikian, la DRAJES avec son directeur Monsieur Legendre, et les structures : Asso BerrySkateboard Club, Asso Be.Ur.Self, Ligue de l’enseignement du Cher, lescentres de loisirs ALSH, les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantesEPHADS et  les relais assistantes maternelles des communautés de communes des Portes du Berry, des Trois Provinces, le Dunois et Pays de Nérondes. Une belle mobilisation sur ce territoire rural avec plus de 150 participant.e.s qui ont pris part aux différentes activités sportives et aux ateliers citoyens et numériques. Un temps fort pour ne pas dire un moment clé au service du Sport pour toutes et tous avec la réaffirmation d’une volonté forte pour agir et implanter une culture sportive accessible pour toutes les populations, rurales, jeunes ou moins jeunes, pour qu’elles bénéficient des bienfaits d’une pratique adaptée, ludique, saine et conviviale.[suite...]]]> L’Ufolep auditionnée par le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165180 Fri, 26 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165180 "La parité on y est déjà..." un slogan tout à propos lors de l’audition del’Ufolep lundi dernier en présence des représentant.e.s du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes  (HCE), instance gouvernementale indépendante et consultative, qui mène ce semestre un travail sur les femmes dans le sport, à l’aune des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. ➡ Ce travail, mené par la commission Parité porte sur la place des femmes dans le monde du sport, en termes de répartition dans les instances (comité, conseils, …), dans l’encadrement techniques (arbitres, métiers du soin, mécanicien.nes, …) et dans l’accès à la professionnalisation des sportives (formations, orientations, réorientations, … ). Il s’agit d’interroger aussi le traitement qui leur est réservé dans les médias. L’objectif est de formuler des recommandations concrètes et opérationnelles ! ➡ Dans le cadre de ces travaux, un temps de travail, d’échange et de partage principalement sur la parité dans le mouvement sportifet l’action de l’Ufolep a été mené lundi dernier et à cette occasion, l’affiche en arrière-plan de la visio, témoin et illustration de la campagne Egalité menée par l’Ufolep depuis 2023, a donné le sourire et le ton aux propos tenus à cette occasion. ➡ L’Ufolep est en effet engagée pour l’accès du sport à toutes et à tous avec un focus sur la féminisation de l’encadrement depuis de nombreuses années via son Projet Sportif Fédéral ! Un engagement et une mobilisation qui ne se démentent pas et qui montent en charge avec une palette  d’outils variés tels le guide de lutte contre les violences, les vidéos  retraçant les séjours inspirations, le baromètre  des violences, le kit Fémina Sport et les dispositifs de mise en œuvre sur tous les territoires pour toujours donner toujours plus de résonance à ces enjeux, comme à l’occasion de la remise du rapport du Groupe Egaé ou du  label FIER lors de l’assemblée générale nationale Ufolep organisée à Lille les 13 et 14 avril derniers. Plus d’infos 👉https://lnkd.in/ea56eE_x[suite...]]]> Comment l’Ufolep Nord a retrouvé le cap http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165172 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165172 Hôte de l’AG de Lille des 14-14 avril, le comité a mis en scène l’équilibre trouvé entre activités traditionnelles et actions à forte dimension sociale.   Derrière le clin d’œil, accueillir une Assemblée générale nationale au Grand Sud avait valeur de symbole pour l’Ufolep du Nord, a souligné son président Bruno Verbeken. Le fait que cet équipement soit implanté dans un quartier politique de la Ville fait en effet écho à l’orientation « sport société » prise depuis 2018 par le comité, parallèlement à la préservation de ses activités traditionnelles, toujours animées par des commissions sportives composées de bénévoles.   Inverser la tendance « Durant de nombreuses années, fort de son contingent impressionnant de licenciés et de plusieurs centaines d’associations, l’Ufolep Nord s’est tout naturellement focalisée sur les activités sportives. C’était l’époque où les licenciés se bousculaient aux portes des associations. Les amicales laïques étaient florissantes et comptaient de multiples sections sportives. Dans la plupart des villages, l’Ufolep étaient présente avec ici une équipe de football, là un club de tennis de table et là-bas une association rassemblant des cyclotouristes qu’on croisait le dimanche sur les routes de nos campagnes. » Puis, a expliqué Bruno Verbeken, « les modes de vie évoluant, à partir de 2010 les affiliations et adhésions commencèrent à fléchir de manière inversement proportionnelle au montant de nos cotisations. En effet, le montant de la licence, ressource quasi unique du comité, était la variable d’ajustement de notre budget. Et plus la licence augmentait, plus nous perdions de licenciés ». Il fallait réagir. Les réflexions pour infléchir la tendance se sont alors traduites par la contractualisation d’un dispositif local d’accompagnement et un plan d’action sur 2020-2024 qui adaptait au territoire les priorités nationales du projet sportif fédéral (PSF) de l’Ufolep. Cette diversification des domaines d’activités et des partenaires – en investissant le sport-santé et en fédérant des associations à l’objet social affirmé – a permis au comité d’étoffer son équipe et de développer ses ressources. S’y est ajouté le déménagement du siège historique vers un lieu plus adapté. De l’art de « transformer une contrainte économique en une opportunité de développement, dans le respect de nos valeurs », avec « une parfaite osmose entre salariés et bénévoles » a résumé Bruno Verbeken. Une transformation et un état d’esprit auxquels le délégué départemental Thibaut Dourlen n’est pas étranger.   Passer’Elles et Parkour59 Cette ouverture fut illustrée par le témoignage de deux associations devenues les plus importantes en termes d’adhérents. La première, Passer’Elles, s’appuie sur des activités physiques à destination des femmes pour créer des « passerelles » entre les générations, les quartiers et les cultures, a expliqué sa coordonnatrice Alessandra Machado. Entre sport-santé et lien social, l’apprentissage du vélo par des femmes issues des quartiers a par exemple débouché sur une escapade jusqu’à la station balnéaire de Malo-les-Bains. Quant à l’association Parkour 59, créée en 2009 à Roubaix et affiliée depuis 2014, elle fédère à présent 450 adhérents et ses cinq éducateurs et animateurs diplômés animent des créneaux de pratique six jours sur sept dans une ancienne usine textile réhabilitée. C’est ce qu’a détaillé son fondateur, Larbi Liferki, avant de laisser trois « traceurs » proposer une courte mais spectaculaire démonstration de la discipline. Mieux encore : la dynamique de Parkour 59 s’est étendue au niveau national avec la création d’un brevet fédéral, décroché en janvier par les dix premiers stagiaires, tous membres du club. Larbi Liferki a également effectué un recensement de toutes les associations Ufolep proposant l’activité en France afin d’organiser en 2025 un premier rassemblement national. Ph.B.[suite...]]]> Les chaleureux adieux à un DTN http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165171 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165171 Une standing ovation ayant valeur de médaille d’honneur : telle était celle adressée par la salle au directeur technique national qui, à 62 ans s’apprête à prendre sa retraite. DTN depuis 2010 après avoir rejoint en 2005 la direction nationale comme adjoint à la vie sportive, Pierre Chevalier aura marqué celle-ci, tant par son investissement professionnel que ses qualités humaines et la relation de confiance tissée avec élus et salariés. Il aura aussi accompagné le triplement des effectifs du siège parisien de l’Ufolep et la structuration du secteur « sport société ». En tribune, Arnaud Jean a détaillé un parcours inauguré par la passion de la natation dans un club Ufolep de Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret). Celle-ci déboucha sur un diplôme de maître-nageur sauveteur, avant que l’investissement bénévole de Pierre Chevalier et les hasards d’une carrière n’en fassent en 1989 le conseiller technique régional Ufolep-Usep dans le Centre. Puis, après un intermède de trois ans à la direction régionale Jeunesse et Sports, il regagne le bercail Ufolep au prix d’allers-retours quotidiens Gien-Paris qui n’ont jamais entamé ses capacités de travail. Pierre Chevalier ne quitte pas complètement l’Ufolep : outre son ancrage dans son association Ufolep-Usep de Saint-Père, il ne refusera pas des missions nationales ponctuelles et est pressenti pour préparer le centenaire de la fédération, qui en 2028 coïncidera avec la fin de la nouvelle mandature.  [suite...]]]> Les médaillés Ufolep toujours plus à l’honneur http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165170 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165170 Dans le droit fil de la valorisation de l’engagement bénévole, la plateforme facilitant les sollicitations des comités a produit ses effets.   La nouvelle plateforme numérique conçue pour faciliter les demandes de récompenses des comités pour leurs bénévoles a eu l’effet souhaité, avec une multiplication de leur nombre : « 200 depuis janvier, soit six fois plus que d’habitude ! », s’est réjoui Alain Bougeard au nom de la commission protocole et récompenses, tout en annonçant des dispositions visant à mieux réguler ce flux à l’avenir. Par ailleurs, l’AG de Lille a voté une modification du règlement intérieur permettant d’élargir les conditions de remise d’une plaquette nationale de reconnaissance aux bénévoles engagés de longue date à l’Ufolep.   Un médecin qui tombe à Pik Outre les diplômes de reconnaissance et les médailles de bronze, d’argent et d’or, deux médailles d’honneur numérotées 176 et 177 ont été décernées à Jean-Jacques Pik et Danielle Wilinski, deux « régionaux de l’étape » puisqu’issus de la région Hauts-de-France. Élu national depuis 2021, le Dr Jean-Jacques Pik est membre de longue date de la commission médicale et a récemment accompagné l’essor du sport-santé à l’Ufolep, et plus particulièrement le déploiement des « maisons » dédiées à celui-ci, au plan national comme dans son département de l’Oise. Jeune médecin, il crée dans son village rural de Fournival une association multisport toujours active. Aujourd’hui retraité après avoir achevé sa carrière comme chef de service à l’hôpital de Clermont-de-l’Oise, il a poursuivi des missions médicales en Afrique ou en Guyane. Jean-Jacques Pik a dédié sa médaille à son grand-père, « figure de la Ligue de l’enseignement des années 1930 aux années 1960 », et confié que cette filiation avait peut-être été renforcée par le fait d’avoir été « probablement conçu dans un centre de vacances de la Ligue ». Ce coureur de marathon – 37 à son palmarès – a également réveillé le souvenir marquant de deux nuits sans sommeil, partagées en juillet 1999 avec ses collègues bénévoles de l’antenne médicale des Rencontres internationales du sport et de la culture organisées par l’Ufolep à Villeneuve-d’Ascq.   Championne de GRS La médaille d’honneur remise à Danielle Wilinski a par ailleurs permis d’évoquer un épisode méconnu de l’histoire de l’Ufolep : sa contribution décisive au développement de la gymnastique rythmique et sportive (GRS). Future enseignante d’EPS, Danielle Wilinski découvre cette discipline émergente à l’UEREPS de Lille. Elle y excelle tant qu’elle est sélectionnée en 1979 avec l’équipe de l’Association sportive des amicales laïques de Lille pour représenter la France aux championnats du monde de Londres ! Elle anime ensuite son club de Caudry, près de Cambrai, et s’implique dans la formation. Elle rejoint la commission nationale GRS en 2017 puis, désormais retraitée, le comité du Nord en 2020. « Une vie sans passion, j’ai du mal à l’imaginer » a-t-elle confié, suggérant qu’au-delà de l’investissement exigé par ses différents engagements, « ces 48 ans de GRS à l’Ufolep sont peut-être le secret d’une éternelle jeunesse ». Ph.B.[suite...]]]> Le comité directeur Ufolep 2024-2028 http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165169 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165169 Lors de l’AG élective de Lille des 13-14 avril, les 13 membres des collèges femmes et les 11 du collège hommes qui se représentaient ont été réélus, pour une entrante et trois entrants. Ce nouveau comité directeur se réunira pour la première fois le 16 mai sous la présidence renouvelée d’Arnaud Jean afin de se répartir dossiers et responsabilités statutaires.   Collège féminin (14 élues pour 14 candidates et 14 sièges) : Catherine BERRIT-SAUVAGE (Charente), Christine CLÉMENT (Charente, N*), Brigitte CLOCHET (Saône-et-Loire), Élisabeth DELAMOYE (Essonne), Florence DUFRAISE-LEVADOUX (Puy-de-Dôme), Marie-Christine FAVÉRIAL (Guadeloupe, médecin fédéral), Isabelle JACQUET (Nord), Christelle LACOSTAZ (Bouches-du-Rhône), Sandrine MANET (Gironde), Natacha MOUTON-LEVREAY (Pas-de-Calais), Michèle ROIG (Hérault), Danièle ROUX (Rhône), Myriam WAGNER (Vaucluse), Naoilou YAHAYA (Mayotte). Collège masculin (14 élus pour 16 candidats et 14 sièges) : Loïc ANGOT (Isère), Jean-Louis BORGNI (Bouches-du-Rhône), Rémi CALLIGARI (Seine-et-Marne, N), Grégory CAMARA (Lot-et-Garonne), Lionel CHARIOT (Jura), Gilles COUTURE (Landes), Régis FOSSATI (Haute-Vienne), Jean-Pierre GALLOT (Loire-Atlantique), Emmanuel HALET (Ille-et-Vilaine), Patrick JANY (Tarn, N), Arnaud JEAN (Loiret), Bernard POUGET (Côtes-d’Armor, N), Patrice RODER (Hauts-de-Seine), Ludovic TRÉZIÈRES (Yvelines). Collège hommes des associations à objet non sportif : Jean-Jacques PIK (Oise) ; il n’y avait pas de candidate pour le collège femmes. *La lettre N indique les nouvelles et nouveaux élus.es.[suite...]]]> À l’AG Ufolep de Lille, un président et des orientations confortées http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165168 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165168 Président de l’Ufolep depuis 2018, Arnaud Jean a été réélu avec près de 96% des voix à la tête d’un comité directeur caractérisé par une grande stabilité, et dont les orientations politiques ont été largement validées.   Une assemblée générale élective possède un parfum particulier, surtout lorsque pour la première fois les associations participent au scrutin en distanciel, parallèlement aux 91 comités représentés physiquement à Lille. D’abord pour élire les membres du comité directeur (avec un scrutin ouvert un mois à l’avance), puis pour avaliser ou non (sur la plage horaire 14 h-22 h), l’élu proposé pour en assumer la présidence. Il n’y eut toutefois guère de surprises. Les 13 membres des collèges femme et les 11 du collège homme qui se représentaient ont été réélus, pour une entrante et trois entrants. Arnaud Jean a ensuite été très largement réélu président avec 95,99 % des voix. Rappelons qu’il avait succédé en 2018 à Philippe Machu à mi-mandature puis déjà réélu en 2021, lors d’une AG repoussée d’un an pour cause de Covid. La déception vient de la faible participation des associations : les efforts d’information et de pédagogie déployés n’ont pas suffi, sans doute était-ce une démarche trop nouvelle pour elles. Mais le cap fixé n’en fait pas moins consensus, avec un rapport moral voté à 98,68 % et un rapport financier, un budget et des tarifs – inchangés – tout aussi massivement approuvés.   Citius, Altius, Fortius. Il est rare qu’un président de l’Ufolep structure son complément au rapport moral autour de la devise olympique « Plus vite, plus haut, plus fort ». C’est pourtant ce qu’a fait Arnaud Jean, tout en se réclamant davantage d’Alice Milliat que de Pierre de Coubertin. « Plus vite », c’est ce qui caractérise l’évolution récente de l’Ufolep, et plus précisément la célérité avec laquelle ses différents échelons sont désormais en capacité de relayer les orientions nationales. En témoigne la réactivité des comités et associations à se positionner sur le dispositif des 1000 emplois sociosportifs, à décliner l’évènement « Le sport au cœur des villages » (lire page 4) ou à déployer le programme maison UfoBaby. « Plus haut » résume la façon dont la fédération a promptement redressé la barre après une épidémie de Covid qui a particulièrement impacté les « affinitaires multisports » et s’est traduite pour l’Ufolep par la perte sèche d’un tiers de ses licenciés. Or comme l’a souligné le directeur technique national Pierre Chevalier dans son rapport d’activité, au 1er avril l’Ufolep a déjà dépassé les 320 865 adhérents de la saison 2018-2019 et peut espérer atteindre la barre des 335 000 d’ici fin août. Plus haut, c’est aussi un budget annuel qui s’élève aujourd’hui à plus de 9 millions d’euros, nourri de nombreux partenariats et du fort engagement de l’Ufolep à des programmes gouvernementaux à vocation sociale ou d’insertion. « Plus fort », c’est enfin l’affirmation d’un « discours politique » qui pourra être renforcé en accompagnant mieux encore « toutes celles et ceux qui portent la parole de l’Ufolep ». C’était l’objectif des rencontres fédérales d’octobre 2023, de pair avec celui de « travailler sur la chaîne qui passe du soutien à l’engagement et à la militance ». Conventions. Arnaud Jean et Nicolas Randy, directeur des politiques sociales à l’Agence nationale des chèques-vacances (ANCV), ont paraphé une véritable convention triennale pour l’accompagnement de séjours pour des publics qui, depuis la collaboration initiée il y a dix ans, se sont élargis des jeunes des quartiers ou suivis par la Prévention judiciaire de la jeunesse aux femmes victimes de violences, aux enfants protégés et aux seniors. Deux autres conventions ont été signées. La première avec le Mouvement du Nid, qui extrait les personnes prises au piège des réseaux de prostitution : dans un premier temps, il s’agira de « sensibiliser nos réseaux respectifs » et de former les responsables Ufolep à cette problématique. Le deuxième est l’association France Volontaires, représentée par son président Guillaume Legaut, avec pour traduction immédiate l’accueil de 42 jeunes originaires de pays du Sud au sein des comités et des associations, dans le cadre d’un service civique de six mois incluant un temps spécifique pendant les Jeux olympiques.   Label FIER. Sandrine Fruchart, experte à la Fondation Inclusion pour un Environnement Respectueux (FIER), a officiellement remis à l’Ufolep le label décerné par cette structure issue des Gay Games Paris 2018. Ce label s’obtient au regard de l’engagement en faveur de l’inclusion et du respect des personnes LGBTI+.   Ateliers et partenaires. La fin d’après-midi du samedi fut consacrée à des ateliers tournants sur les Jeux olympiques et paralympiques (et plus précisément les évènements dans lesquels l’Ufolep est impliquée) et le projet sportif fédéral, auxquels s’y ajoutait la visite du village des partenaires. Celui-ci réunissait des équipementiers (Gymnova, Idema, Kassioppé, Diffusport), le syndicat d’employeurs associatifs Hexopée et le réseau d’achats groupés UNADERE, le Muséum national d’histoire naturelle et les Archives départementales du Nord. Trois stands présentaient également les dispositifs UfoStreeet, UfoBaby et le secourisme à l’Ufolep.   Prises de parole. L’ex-internationale de basket Johanna Gomis, adjointe déléguée au sport et à l’animation citoyenne à la maire de Lille Martine Aubry, a souhaité la bienvenue aux représentants de l’Ufolep en mettant en perspective l’échéance olympique, tandis que Tony Estanguet, patron du Cojop, et Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports, avaient enregistré des messages vidéo où il fut évidemment question des Jeux olympiques et paralympiques et de la contribution de l’Ufolep à leur « héritage ». Le secrétaire général de l’Usep, Dominique Caron a rappelé « les liens naturels » et la « complémentarité », entre les deux composantes sportives de la Ligue de l’enseignement, tout en insistant sur la nécessité de préserver la « singularité » et « l’identité » de chacun : « Être autonome n’est pas être indépendant. Mais être autonome c’est avoir la possibilité de contribuer à un projet commun tout en préservant son histoire, ses objectifs propres, en développant plus précisément les nuances de la partition qui participeront à l’œuvre commune. » La présidente de la Ligue de l’enseignement Hélène Lacassagne lui a indirectement répondu en soulignant combien, face aux défis actuels, de l’injustice sociale à l’urgence climatique, la société française avait « besoin de la Ligue dans toute sa diversité » au service d’une « fabrique de citoyens » dont l’Ufolep est « un acteur essentiel ».    Assurance. Ces propos prenaient tout leur sens à la lumière de la décision prise en décembre, lors d’une assemblée générale extraordinaire de l’Ufolep, de se tourner à partir de la saison 2024-2025, et pour quatre ans, vers une offre assurantielle autre que celle de l’APAC, l’assureur historique de la Ligue. Depuis, de très fortes réticences se sont exprimées au sein de celle-ci. Si le sujet fut davantage discuté en coulisses qu’en tribune, Didier Jacquelin, membre de la commission nationale modélisme, s’est toutefois inquiété de la « couverture » de son activité dans le cadre particulier d’échanges internationaux ou de détérioration de matériel personnel. Il fut rassuré sur ces points par Ludovic Trézières, élu national en charge de cet épineux dossier. Deux représentants du cabinet Marsh, auquel l’Ufolep est aujourd’hui lié, s’étaient préalablement exprimés devant l’assemblée. Enfin, l’assemblée a approuvé à 97,19 % la motion présentée par le comité de l’Eure-et-Loir soulignant que les licenciés Ufolep pratiquant des activités socioculturelles n’ont aucune raison de payer deux fois pour les risques inhérents au domaine sportif, ceux-ci étant entièrement couverts par le nouveau contrat.   Perspectives. Dans son discours de clôture, Arnaud Jean n’a pas non plus manqué d’évoquer « l’élément fort de la rentrée » que constituera « le changement d’assurance » et l’accompagnement nécessité par celui-ci auprès des associations. Il s’est ensuite félicité que le drapeau de l’Ufolep flotte désormais sur Saint-Pierre-et-Miquelon et que le projet sportif fédéral sera déployé en Polynésie française à partir de septembre. La rentrée verra aussi le renouvellement des commissions nationales sportives tandis qu’après les rencontres nationales vélo de février, « un plan vélo sera finalisé afin de prendre en compte nos différentes formes de pratique ». Le développement du multisport, des projets sociosportifs et du sport-santé et la poursuite du travail sur l’engagement feront aussi partie de la feuille de route des nouveaux élus nationaux, qui se retrouvent dès le 16 mai pour se répartir dossiers et responsabilités statutaires.   Les Jeux, et après. Arnaud Jean a conclu en évoquant Paris 2024 et l’héritage des Jeux, héritage auquel l’Ufolep entend « prendre une grande part », sans toutefois oublier l’essentiel : « Je sais que dans 100 jours, nous toutes et tous, passionnés de sport, seront devant nos télévisions ou smartphones (…). Mais je sais aussi que le dimanche 8 septembre au soir, à la clôture des Jeux paralympiques, chacun et chacun d’entre nous reprendra sa vie de bénévole, de professionnel, sans compter son temps, son énergie, au service de valeurs si puissant qu’elles nous dépassent et nous rendent si petits… mais aussi tellement importants. [Car] "Tous les sports autrement" n’est pas que notre slogan mais aussi un vrai projet de société. » En attendant, rendez-vous a été donné au Creusot (Saône-et-Loire) pour l’AG 2025. Ph.B.[suite...]]]> Le sport à la lumière des trois monothéismes http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165167 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165167 Comment les trois grands monothéismes abordent-ils le sport ? Loin des polémiques relatives aux signes et prières des compétiteurs à l’occasion des matchs, le philosophe François L’Yvonnet questionner trois spécialistes de la religion juive, du christianisme et de l’Islam, avec pour entrée principale le rapport au corps. Le découpage en mini-chapitres réunissant une, deux ou trois questions facilite la lecture et permet de cibler une notion ou un thème précis. Dommage toutefois que si les références théologiques abondent, il ne soit quasiment jamais fait mention de faits sportifs pour éclairer la question. Ph.B.[suite...]]]> « Le sport dans la société » vu par les Cahiers français http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165166 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165166 Fidèle à leur vocation d’« éclairer le débat public », à l’occasion de Paris 2024 Les Cahiers français interrogent la place qu’occupe « le sport dans la société ». Comme toujours avec La revue de la Documentation française, les synthèses sont très carrées et signées d’auteurs faisant autorité en leur domaine : la directrice des sports du ministère Fabienne Bourdais brosse un tableau général de « La politique du sport et son organisation » ; le sociologue Gilles Vieille Marchiset ausculte « le sport, objet de santé publique » en pointant « des inégalités sociales persistantes » ;  Jean-François Bourg traite de « l’économie du sport », Yvan Gastaud de « sport et intégration » et Béatrice Barbusse de « la place des femmes » dans celui-ci. Pas de fioritures non plus dans l’entretien au cordeau accordé avec Étienne Thobois, directeur général du Cojop de Paris 2024, qui déroule un discours forcément plus institutionnel en réponse à la question centrale : « Qu’attendre des Jeux olympiques ? » Mais le cœur du dossier est le « grand entretien » avec Georges Vigarello, directeur de recherche émérite à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), qui analyse avec une perspective historique « le sport comme miroir de notre société ». De quoi observer l’évolution des pratiques et le spectacle du sport avec la bonne distance, à commencer par les prochains Jeux olympiques.[suite...]]]> Je me souviens du sport : Nicolas Mathieu http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165165 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165165 Né en 1978 à Épinal (Vosges), Nicolas Mathieu a obtenu le Goncourt 2018 pour Leurs enfants après eux. Il a signé depuis Connemara, dont le personnage principal est un ancien hockeyeur, et Le ciel ouvert (Actes Sud, 2024), récit amoureux nourri de textes initialement postés sur Instagram.   J’ai un souvenir précis du jour de la mort d’Ayrton Senna sur le circuit d’Imola. Nous étions en vacances en Sicile avec le comité d’entreprise de mon père et quelqu’un est arrivé au bord de la piscine en répétant : « Senna s’est tué, Senna s’est tué. » Auparavant, je me souviens d’interminables dimanches passés à regarder des bolides tourner en rond à la télé, parce que la F1 était l’une des passions sportives de mon père. C’était d’un ennui considérable. Paradoxalement, aujourd’hui je suis ému par les sports mécaniques, depuis que j’ai vu les images du tour parfait réalisé en 1989 par Senna au grand prix de Monaco, dans un état de semi-conscience racontait-il. Cela m’a donné le frisson et a radicalement changé ma façon de voir le sport automobile. Je me souviens de la finale du Mondial 1986 et ma joie de voir l’Argentine battre l’Allemagne et venger ainsi l’équipe de France, éliminée par ces mêmes allemands. Je sens encore la rumeur qui monte de la rue. Je me souviens que mon père racontait que j’étais né le jour du match d’ouverture de la Coupe du Monde 1978 et qu’il discutait avec l’obstétricien de la rencontre que je l’avais empêché de voir. Je me souviens qu’à l’école j’étais nul en sport et que l’endurance était un cauchemar. En revanche je m’étais inscrit au tennis parce que c’était la mode et qu’il y avait des cours près de chez moi. Mais ça me soûlait et j’aurais préféré regarder les fictions à la demande de « Samedi est à vous » sur TF1. Plus petit, j’ai fait aussi de la gymnastique, embringué par mon père qui, comme mes oncles avait un passé de gymnaste. L’entraîneur était un vieil ivrogne en survêt’, c’est tout juste s’il n’avait pas la clope au bec… De la même façon, ma mère m’avait convaincu d’essayer le scoutisme, mais ça n’était pas non plus pour moi. Je me souviens que je ne me suis guère épanouit dans le sport enfant et adolescent, peut-être parce que c’était un enjeu entre mon père très sportif et ma mère qui ne l’était pas du tout. Cela dit j’ai toujours été tourné vers l’eau et j’adorais nager. Je me souviens qu’à Épinal plusieurs copains de lycée pratiquaient le hockey à assez haut niveau. Mais c’est tout dernièrement que j’ai commencé à aller voir des matchs. Ce sport est fascinant par sa vitesse et sa brutalité, et c’est tout un monde qui, de l’indigent à l’édile, cohabite dans la patinoire. Aujourd’hui j’assiste aussi de temps en temps aux entraînements et aux matchs de handball de mon fils de dix ans. Je ne le pousse pas à la compétition, mais c’est assez extraordinaire de voir son petit garçon vivre cette aventure et ces émotions sur un terrain.[suite...]]]> En vallée de la Blanche, Nature et Culture vont de pair de 7 à 77 ans http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165164 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165164 Cette association Ufolep des Alpes-de-Haute-Provence décline « tous les sports autrement » sur le mode intergénérationnel, avec en prime un volet culturel.   Mireille Savornin, vous présidez l’association Nature Culture Blanche : comment celle-ci a-t-elle vu le jour ? Elle est née en 2013 d’un désaccord avec l’orientation très compétition du club de VTT où nous étions licenciés avec quelques amis. J’étais investie à l’Usep depuis notre arrivée en 1980 à Seyne-les-Alpes, en provenance de Marignane (Bouches-du-Rhône) : je connaissais donc l’Ufolep et son approche loisir et multisport, qui correspondait à notre projet1. Nous y avons ajouté un volet culturel avec des sorties au concert, au théâtre et au musée. Six au départ, nous sommes aujourd’hui 40, enfants et adultes compris, tous en phase avec une approche familiale des activités sportives. Des gens qui, par exemple, ne se retrouveraient pas dans les parcours très exigeants du club de randonnée local.   Quel est l’éventail des activités ? De janvier à mars, ce sont des sorties ski de fond et raquettes, et le reste de l’année du vélo-VTT et beaucoup de randonnée. Plus du trail, de la course d’orientation… Nous avons rendez-vous tous les mercredis, et le samedi de façon moins régulière. Plus le créneau handball du mardi soir : c’est un sport que j’ai découvert à l’Usep et pratiqué en club, tout comme la collègue qui anime les séances avec moi. Nous envisageons aussi d’ajouter un créneau yoga.   Est-ce toujours facile de faire cohabiter enfants et adultes ? C’est notre marque de fabrique : la pratique est intergénérationnelle et nous accueillons les enfants dès 6 ans. Bien sûr, au hand c’est parfois compliqué, mais ça fonctionne et chacun se fait plaisir. Idem pour les sorties vélo : en composant plusieurs groupes, on y arrive très bien. Les adultes se font un plaisir de pédaler avec la jeune génération, et par ici les enfants sont plutôt dégourdis. Comme Aponi2, 5 ans, notre benjamine ! Parfois aussi les activités Usep et Ufolep se confondent, comme pour la sortie ski en famille de fin de saison.   Dans votre calendrier figure la participation au challenge Francis Auzet… Francis était une figure locale, ex-rugbyman, journaliste sportif et conseiller pédagogique de circonscription investi à l’Usep et à l’Ufolep, où il avait commencé le rugby. En hommage à son action, nous avons créé un challenge à son nom. Il se déroule en octobre à Digne, dans le quartier politique de la Ville de la cité du Pigeonnier, avec la participation de clubs Ufolep de tout le département.   Et cela vous intéresserait-il de décliner à Seyne l’évènement « Le sport au cœur des villages », dans le cadre de la Grande Cause nationale ? Bien sûr ! Peut-être en le couplant avec une animation déjà existante, pour mieux motiver ou remotiver les troupes !   Propos recueillis par Ph.B.   (1) À la fois membre des comités départementaux Ufolep et Usep, Mireille Savornin, 68 ans, préside aussi l’association Thalweg 04, affiliée à la Fédération française de course d’orientation (FFCO) et s’occupe à Seyne d’un dépôt-vente associatif affilié à la Ligue de l’enseignement. (2) Prénom féminin amérindien qui signifie « papillon ».[suite...]]]> Vosges : le Mouv’Truck amène le multisport dans les villages http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165163 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165163 L’éducatrice sportive du comité Ufolep va au-devant des publics éloignés de la pratique pour préparer le terrain à des créneaux pérennes.   C’était la grande innovation de la rentrée 2021 à l’Ufolep Vosges : un camion rempli de matériel, piloté par une éducatrice en activités adaptées allant animer des séances dans les quartiers et les villages des intercommunalités d’Épinal, Saint-Dié et Remiremont. L’objectif : aller à la rencontre des personnes les plus fragilisées socialement et les plus éloignées de la pratique sportive. Outre les trois EPCI concernés, l’initiative était soutenue par le conseil départemental, les services de la Jeunesse et des Sports et les bailleurs sociaux. Trois ans plus tard, l’action se déploie sur 9 des 11 EPCI du département et dans 15 à 20 communes différentes.   Sections pérennes Mais l’ambition était aussi de préparer le terrain à des créneaux pérennes, après l’impulsion donnée par les 10 séances hebdomadaires proposées sur deux mois et demi. Une section multisport a ainsi vu le jour en septembre 2022 à Fraize, suivie à la rentrée dernière par celle d’Éloyes. Animées toutes deux par Amandine, l’éducatrice départementale déjà au volant du Mouv’Truck, elles comptent respectivement une vingtaine et une douzaine de licenciés : principalement des femmes de plus de 60 ans, même si à Fraize les hommes représentent un tiers de l’effectif. Une nouvelle section pourrait aussi être créée à la rentrée à Xertigny, où les séances proposées de février à avril ont réuni une bonne vingtaine de personnes. Soit deux villages situés en zone rurale et une commune – Éloyes – située à la limite de la zone urbaine de Remiremont. La tentative d’installer un créneau du mardi soir à Épinal, la préfecture, s’est en revanche soldée par un échec. « Il n’y avait personne : cet horaire tardif était peu adapté et l’environnement du gymnase a pu achever de dissuader notre public cible, explique Victor Demange, délégué départemental Ufolep et initiateur du projet1. Des offres concurrentes existent également en milieu urbain, ce qui n’est pas le cas en zone rurale. » Début 2022, un créneau a toutefois été créé dans un quartier prioritaire de Remiremont. Il l’a été au sein d’une association de la Fédération française Sport pour tous déjà implantée localement. « Si l’objectif est de susciter la création de sections Ufolep, le but n’est pas de se concurrencer entre acteurs partageant le même objectif », précise Victor Demange. Les deux sections de Fraize et Éloyes sont rattachées au comité, avec l’espoir qu’elles se transforment en jour en association autonomes. Difficile également d’élargir le public de celles-ci au-delà des retraités, même si le souhait était aussi de toucher les adultes plus jeunes. « L’expérience a montré que les 25-60 ans que nous touchons avec le Mouv’Truck s’inscrivent moins dans la durée. Peut-être en raison du coût de la licence, même s’il est fort raisonnable – 101 € pour une quarantaine de séances à l’année –, mais pas seulement », observe le délégué. Une piste de réflexion pour ce laboratoire du sport pour tous qu’est, à sa façon, le comité Ufolep des Vosges. Ph.B.   (1) Voir En Jeu n°50, mars 2022.[suite...]]]> La dérision, arme ultime des traileurs ramasseurs de déchets http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165162 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165162 Les traileurs de Morvan Oxygène communiquent avec un humour grinçant pour que les chemins cessent d’être des dépotoirs.   Profiter de sa pratique de la course à pied pour ramasser les déchets éparpillés sur les chemins n’est pas une initiative révolutionnaire. Depuis 2016, il existe même un terme pour cela : le « plogging », contraction du verbe suédois signifiant « ramasser » (plocka upp) et du très international « jogging ». Cette écocitoyenneté du quotidien peut aussi se prolonger à travers des actions collectives qui donnent de la visibilité à la démarche.   Visite présidentielle Ni André Colin – qui ramasse en solitaire quand il court ou promène son chien – ni les membres de l’association Morvan Oxygène – qui l’épaulent dans des opérations planifiées – ne sont donc des pionniers en la matière. En revanche, la façon dont ils relaient leur démarche pourra peut-être en inspirer d’autres. Tout est parti de la petite animation imaginée en octobre pour la visite rendue par le président de l’Ufolep, Arnaud Jean, à cette très dynamique association multisport basée à Château-Chinon (Nièvre). « L’été dernier, touristes et promeneurs avaient souillé comme jamais les abords du Calvaire, le belvédère depuis lequel on peut admirer la ville et ses environs. D’où l’idée d’y organiser un ramassage de déchets » explique André Colin, qui avec la vingtaine de bénévoles mobilisés ce jour-là a rempli une remorque de 50 kilos de déchets en tout genre. Afin que l’action ne soit pas sans lendemain, les traileurs de Morvan Oxygène ont laissé une trace sous la forme d’une plaque en bois pyrogravée : une façon de sensibiliser les promeneurs qui en toute négligence abandonnent canettes, emballages divers, mouchoirs en papier et autres peaux de banane. « Souvent, les gens n’y font même pas attention. Ils se dédouanent en pensant que c’est biodégradable, sans imaginer la durée du processus de dégradation. C’est même à se demander si, jetant leur kleenex, certains n’ont pas l’impression de planter un arbre ! » André Colin a le sens de la formule. Entrepreneur en menuiserie PVC, il s’y entend aussi en matière de communication. Ainsi, la démarche de Morvan Oxygène se décline-t-elle sous la dénomination « Run éco actif », complétée par la mention « Tous acteurs du changement ». Elle est également relayée par une page Facebook et un logo intégrant la devise explicite « Nous, on nettoie la nature ».   Le Noël champêtre de la famille Débile André Colin sait toutefois qu’« on ne touche pas les gens en leur faisant la leçon ou la morale ». C’est pourquoi il use de l’humour dans les messages tout en dérision postés au gré de ses trouvailles, lesquelles vont de la trop classique canette de boisson énergisante au plus exotique emballage de brosse à WC. Quant au four au micro-onde abandonné au détour d’un chemin, il lui a donné matière à broder sur l’hypothétique « repas de Noël champêtre de Monsieur et Madame Débile », qui s’attendaient probablement à trouver une prise électrique au milieu de la forêt… « Il ne faut pas prendre les gens frontalement, c’est contreproductif. En revanche, si on les fait sourire de leur comportement, on peut espérer qu’ils s’interrogent un peu sur celui-ci et, la fois suivante, retiennent leur geste avant de balancer leurs déchets. » Au printemps, la première opération de la saison s’est déroulée début avril à la base nautique de l’étang de Baye. D’autres seront organisées, en plus du « picorage » de tous les jours. La démarche vaut aussi pour les sections sœurs que sont la marche, mais aussi l’escalade, tant les abords des falaises sont souvent balisés des restes de pique-nique de pratiquants irrespectueux de sites dont ils sont pourtant les premiers utilisateurs. Et pour que chaque discipline puisse communiquer à travers sa propre identité, des panneaux personnalisés « marche » et « grimpe éco active » ont ainsi été réalisés. Certes, il arrive que ceux-ci soient vandalisés. Mais les membres de Morvan Oxygène peuvent au moins de consoler en considérant que leur matériau biodégradable ne polluera pas les sols ou la nappe phréatique de particules microplastiques. Ph.B.[suite...]]]> Jérôme et Yann, le sport plus fort que le handicap http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165161 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165161 Jeune diplômé en Staps, Jérôme Rousseau a créé à Nanterre (92) l’association Novosports, qui réunit «handi» et «valides » dans des adaptations du basket, du foot et du volley. Yann Doyelle est l’un des coachs bénévoles.   Jérôme. « J’ai 27 ans et dans mon parcours de vie j’ai toujours eu une relation étroite avec le sport. Dès l’enfance j’étais fan de football, et dès l’école primaire j’ai été encouragé par mes enseignants de la Fondation Poidatz – à Saint-Fargeau-Ponthierry (Seine-et-Marne) – à pratiquer des activités sportives adaptées, de la sarbacane au tennis de table. J’ai ensuite étudié au lycée Toulouse-Lautrec de Vaucresson (Hauts-de-Seine), qui réunit des personnes en situation de handicap avec d’autres qui ne le sont pas. Mon bac en poche, comme j’étais intéressé par l’animation – j’ai passé mon Bafa – et l’organisation d’évènements sportifs, je me suis orienté vers un DUT en animation sociale. J’ai effectué mon stage de 2e année à Montréal, dans une structure, le Centre d’intégration à la vie active, qui proposait des activités sportives et culturelles : un concept que j’ai beaucoup aimé. Puis je suis entré en licence professionnelle Staps d’éducateur socio-sportif et j’ai obtenu mon mastère management du sport il y a deux ans. Entre-temps, Novosports était née. » Yann. « J’ai connu Novosports par deux amis qui participaient aux entraînements de l’association. Cela m’a plus, j’y suis resté. Aujourd’hui en 2ème année de master activité physique adaptée et santé (Apas) à l’université de Nanterre, j’encadre la pratique du baskin, que j’ai découverte à travers des articles avant de rencontrer l’équipe de Baskin France et de suivre une formation pour devenir entraîneur. Le fait de coacher des profils très variés oblige à trouver le challenge adapté à chacun, à tester de nouvelles choses ou de nouvelles techniques. Et en match, tout en respectant la lettre et l’esprit des règles, nous utilisons des stratégies bien particulières en fonction des joueurs et de nos adversaires ! »[suite...]]]> Les une-deux handi-valides de Novosports http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165160 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165160 Créée par des étudiants de l’Université de Nanterre (Hauts-de-Seine), l’association Novosports associe joueurs debout et en fauteuil dans des pratiques adaptées du basket, du football et du volley.   Jérôme Rousseau, qu’est-ce qui vous a conduit à créer l’association Novosport ? J’ai fait des études en Staps à Nanterre, filière management du sport, et je suis en situation de handicap. Or à l’université il y avait du matériel sportif et d’autres étudiants porteurs d’un handicap, mais pas de pratique partagée. C’est ainsi que nous avons commencé à organiser à la fac des activités régulières pour un public mixte. Puis, pendant le Covid nous avons été accompagnés sur la dimension entrepreneuriale, ce qui m’a incité à fonder Novosport en janvier 2021. À la fin de mon mastère, je me suis attelé bénévolement à structurer l’association et trouver des financements, ce qui m’a permis de démissionner de la présidence pour en devenir il y a bientôt deux ans directeur général salarié. Aujourd’hui, Novosports ce sont 37 pratiquants licenciés et 14 membres bénévoles impliqués, dont 4 siégeant au bureau de l’association, plus 2 salariés : moi-même et un alternant chef de projet.   Quelles sont vos activités ? Nous proposons aujourd’hui trois créneaux hebdomadaires en gymnase à Nanterre (Hauts-de-Seine), Paris 19e et Gonesse (Val-d’Oise). Nous sommes affiliés à l’Ufolep depuis la rentrée dernière, parce que nous en partageons les valeurs et que nous sommes le premier club d’Île-de-France qui propose la pratique du baskin – ou baskIN – dans un objectif de compétition. Or cette adaptation du basket permettant d’associer dans une même équipe des personnes porteuses de différents handicaps et des valides est développée à l’Ufolep, en particulier en Loire-Atlantique.   La vocation de Novosports est de faire pratiquer ensemble personnes valides, en fauteuil manuel et en fauteuil électrique : n’est-ce pas trop compliqué ? Une précision tout d’abord : quand on pense handicap, on pense immédiatement handicap moteur en oubliant souvent les personnes en situation de handicap sensitif ou mental, que nous prenons aussi en compte à Novosports. Ensuite, le plus compliqué est de trouver le « juste milieu », à savoir faire que l’activité plaise à chacun, en acceptant les règles et en y trouvant sa place. Cela exige de proposer du « spécifique » à chaque individu, c’est-à-dire un vrai « challenge », ni trop difficile ni trop facile. C’est justement ce qu’ont réussi les concepteurs du baskin avec une ingénierie très fine qui passe par des ballons et des paniers adaptés à chacun, un temps plus long pour shooter, etc. Chaque joueur ou joueuse peut ainsi exister dans l’équipe.   Vous pratiquez aussi des adaptations du football et du volley : c’est vous que les avez mises au point ? C’est le fruit de toute une équipe associant des enseignants en activités physiques adaptées. Par exemple, le volley inclusif se joue avec un gros ballon de fitness qu’il ne faut pas faire passer au-dessous mais sous le filet, le point étant marqué lorsque la balle sort du terrain de jeu sans que l’équipe adverse puisse l’empêcher. Au football, où la balle est un peu plus grosse qu’un ballon réglementaire, les règles permettent de se faire des passes entre personnes valides et en fauteur manuel ou électrique, avec au bout un tir au but.   C’est important que ce soient des sports d’équipe ? Oui, très important. Pour la dimension collective et parce que dans un sport individuel il est plus c’est plus difficile de compenser afin qu’il y ait vraiment « match ». Il faut jouer sur la distance, le nombre de points, mais nous n’avons pas encore trouvé cet équilibre… En tennis ou tennis de table, on peut imaginer une confrontation par équipes où chaque personne en rencontrerait une dans la même situation qu’elle, mais plus difficilement opposer une personne valide à une autre porteuse de handicap, même en adaptant la taille du terrain par exemple.   Qui anime les séances ? Des enseignants en activités physiques adaptées, comme notre créneau du lundi 18h-20h à Nanterre-Université et celui de volley inclusif – le lundi soir aussi –, qui l’est par notre alternant chef de projet. Idem pour le baskin c’est à Paris 19e C’est aussi le cas à Gonesse, dans le complexe sportif de l’entreprise Manutan, où ce ne sont pas des activités partagées : nous accueillons des jeunes de trois institutions spécialisées mais qui n’ont pas forcément accès à la pratique sportive au sein de celles-ci.   Pourquoi ces sites ? Nanterre parce que c’est notre berceau. Paris parce qu’il y a beaucoup de demande et que la mairie nous a octroyé ce créneau. Et Gonesse parce qu’une enseignante à l’université de Nanterre intéressée par notre démarche nous a trouvé cette opportunité.   Organisez-vous des matchs contre d’autres équipes ? C’est la prochaine étape ! C’est déjà possible pour le baskin, même si nous n’avons pas encore trouvé d’adversaire en région parisienne. Pour le football et le volley, c’est encore un projet : il faudrait d’autres associations comme la nôtre à proximité… Mais nous organisons les 1er et 2 juin à Nanterre-Université la première Coupe de France de volley inclusion, avec des étudiants venus des campus de Brest, de Montpellier, etc.   Comment vous financez-vous ? À côté des adhésions, qui représentent une faible part de notre budget, nous effectuons des prestations rémunérées visant à sensibiliser au handicap auprès d’établissements scolaires (écoles, collèges, universités) et d’entreprises. Nous menons également des projets soutenus par des fonds européens.   Vous comptez aujourd’hui 37 adhérents, répartis sur trois sites : pourriez-vous être plus nombreux ? Oui, parce qu’il y a de la demande. Mais le public en situation de handicap est plus difficile, par manque d’information et parce qu’il lui est plus difficile de se déplacer. La mobilité est un enjeu déterminant pour pratiquer une activité sportive, et plus encore en région parisienne.   Propos recueillis par Ph.B.   (1) Novosports a accueilli le 16 mars l’assemblée générale annuelle de Baskin France, association partenaire l’Ufolep à travers une convention.[suite...]]]> Mouthe, poste avancé de la gym Ufolep en Franche-Comté http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165159 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165159 À Mouthe (Doubs), réputé le village le plus froid de France, depuis trente ans on peut se réchauffer à l’Association gymnique. Notamment depuis que Justine et Aurore, deux jeunes mamans arrivées de Rhône-Alpes, ont réveillé la section gym artistique, qui coexiste avec du fitness adulte et de la kinésiologie-relaxation. Hébergée le mercredi dans le gymnase du collège, elle compte 20 licenciés, dont leurs filles. Pour permettre à Évangéline, Naomie, Edenne et leurs copines de goûter au sel de la compétition, les deux mamans-entraîneures ont engagé cette année deux équipes à l’Ufolep. « Adolescente, j’ai eu la joie de partager un titre de championne de France et je souhaitais que les filles puissent connaître cette ambiance », explique Aurore Dumas. Sauf que ça n’est pas simple en Bourgogne-Franche-Comté, avec seulement deux autres clubs Ufolep, excentrés de surcroit à l’autre bout de la région : « Nous avons donc été rattachées au championnat départemental de la Drôme, là où j’ai concouru autrefois en Ufolep. Une vraie expédition, compliquée encore par le blocage des routes par les agriculteurs en colère ! Mais c’était quand même bien qu’elles vivent ça. » Elles, et aussi Enak et Teddy, les deux garçons du club, qui par la force des choses étaient engagés en individuel. Ph.B.[suite...]]]> La grange aux agrès, antre de la Gymnastique Montagne Thiernoise http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165158 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165158 Près de Thiers (Puy-de-Dôme), la Gymnastique et Trampoline Montagne Thiernoise fédère une centaine de licenciés au cœur d’un territoire très rural.   La Montférie est un modeste hameau situé entre Thiers et Noirétable, dans le Puy-de-Dôme. C’est pourtant là, derrière les murs d’une grange réhabilitée, que bat le cœur de la Gymnastique et Trampoline Montagne Thiernoise. « Le club est né d’une scission avec La Thiernoise Gym, à Thiers, quand en 2001 celle-ci a pris le virage du haut niveau, explique Anne-Marie Émaille, trésorière, responsable technique et entraîneure bénévole. Nous avons d’abord été accueillis dans la salle des fêtes de Saint-Rémy-sur-Durolle, avec pour contrainte de devoir démonter fréquemment le matériel. C’est pourquoi nous avons saisi en 2010 l’offre faite par la communauté de communes de la Montagne Thiernoise d’une salle dédiée, sur un territoire où nous sommes l’une des rares activités sportives proposées aux jeunes filles. » Près d’un quart de la centaine de licenciés sont toutefois des garçons pratiquant le trampoline. Une dizaine de filles en sont aussi des adeptes, en seconde activité. « La plupart de nos gymnastes ont entre 6 et 14 ans car, à partir du lycée tous sont internes, que ce soit côté Puy-de-Dôme ou côté Loire. C’est pourquoi le vendredi soir est réservé aux plus âgés », précise Anne-Marie. À Ia Montagne Thiernoise, « tout le monde fait de la compétition, dans une très bonne ambiance car sans pression du résultat ». Et comme les relations sont excellentes avec les nouveaux dirigeants de la Thiernoise Gym, devenu entre-temps un club 100 % Ufolep, Anne-Marie et ses gymnastes les plus grandes sont de temps en temps accueillies à Thiers, dans une salle incomparablement plus vaste que la leur. « C’est bien utile avant les compétitions, pour se repérer sur le praticable. » S’il était possible de pousser les murs de l’ancienne grange de La Montférie, la Gymnastique et Trampoline Montagne Thiernoise pourrait certainement réunir davantage de licenciés. Mais Anne-Marie est déjà sur le pont trois fois par semaine, dont le mercredi après-midi jusqu’à 19h. Plus les compétitions le week-end, et ses multiples casquettes1. « Mais c’est avant tout de la passion, et du plaisir ! » Ainsi va la gymnastique à La Montférie, petit embranchement sur la D 42, à trois kilomètres du bourg de Viscomtat. Ph.B. (1) Formatrice d’officiels, élue départementale Ufolep, membre de la commission technique régionale Auvergne-Limousin de gymnastique et de la commission nationale, avec la responsabilité d’un secteur qui va de l’Auvergne à la Normandie et la Bretagne.[suite...]]]> Le Portet Gym, anatomie d’un club en expansion http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165157 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165157 À 10 km au sud de Toulouse, Le Portet Gym réunit 430 adhérents de tout âge dans ses sections loisirs et compétition, explique son jeune président, Guillaume Bellin.   Guillaume Bellin, Le Portet Gym se présente sur son site comme un club en pleine expansion… Oui, parce que nous avons connu ces dernières années une croissance à deux chiffres de nos adhérents. Nous sommes 430, dont 370 licenciés Ufolep, contre 340 la saison passée et 270 il y a deux ans. Cela s’explique par la professionnalisation, avec désormais deux salariées à temps plein : Orly, responsable technique, et Laurie, autre entraîneure principale, toutes deux diplômées d’État et issues du club. À côté des entraîneurs bénévoles, deux autres sont salariés à temps partiel : Christelle et Gwendal, lequel s’occupe de la section masculine.   Cela a permis d’élargir la palette de vos pratiques… C’est l’autre raison de notre expansion. À côté de la gymnastique artistique féminine et masculine et de l’éveil gymnique jusqu’à 5 ans, nous proposons de nouvelles activités : la « gym plus », orientée vers l’entretien physique ; du « sport adapté » pour les enfants en situation de handicap ; et une section loisir proposant un entraînement hebdomadaire pour des primo-gymnastes et des enfants pas intéressés par la compétition. La grande majorité de nos licenciés a entre 6 et 16 ans, avec une moyenne d’âge de 12 ans et 17 % de masculins, grâce notamment aux « baby », mais aussi au plus vieux gymnaste de la région : David, secrétaire du club, qui « matche » encore à 40 ans. Moi-même, à 37 ans je renforce une équipe, mais pas au niveau national. Je suis plutôt loisir que compétition !   Peut-on identifier d’autres facteurs ? J’en vois deux. Tout d’abord, nous sommes probablement le club de gym le moins cher de la région, avec un tarif moyen annuel de 200 €, et ensuite l’atmosphère est familiale. Cet esprit convivial est entretenu par des galas et de petites compétitions en interne et s’incarne dans nos 20 mini-coaches, jeunes gymnastes qui passent un diplôme d’animation pour épauler les entraineurs. J’ajouterai aussi que la gym est une activité à laquelle on pense facilement pour les plus jeunes : elle développe des capacités motrices utile ensuite dans d’autres sports et offre l’avantage d’être indifférente aux aléas de la météo. Nous les gardons ensuite au club parce qu’ils s’y sentent bien ! Last but not least, la mairie du Portet-sur-Garonne met à notre disposition une salle dédiée.   Vous avez aussi créé il y a deux ans une section « performance »… Nous sommes partis du principe qu’un club attire aussi par l’excellence de ses meilleurs éléments. Sans prétendre au très haut niveau, nous voulons permettre aux jeunes filles et jeunes garçons qui en ont les capacités de viser la performance, avec des plages d’entraînement élargies. Nos pré-poussines (5-7 ans) et poussines (7-10 ans) concourent ainsi en FFGym. Les filles et garçons plus âgés restent engagés en Ufolep, car en FFGym le niveau est pour l’instant trop élevé.   À l’autre bout du spectre, quel est le public de la gym adulte ? Ce sont des personnes motivées par l’entretien physique. La moyenne d’âge est de 45-50 ans, avec 40% d’hommes. Ces créneaux du midi et du soir sont accessibles aux actifs et on peut s’inscrire autant de fois par semaine, tant qu’il y a de la place. À son lancement, nous avions surtout des parents de gymnastes, mais le bouche-à-oreille aidant les profils se sont diversifiés. Là aussi, nous sommes bien moins chers qu’une salle de sport, pour un effectif maximum de 12 personnes bénéficiant des conseils personnalisés de coachs qui adaptent les exercices aux pathologies de chacun.   Comment la section adaptée est-elle née ? Elle est née à l’initiative de Lucille, gymnaste de longue date au club et éducatrice dans un IME toulousain. Ces enfants atteints d’autisme assez lourd ou déficients mentaux sont pleinement intégrés au club. Ils participeront à notre gala de fin d’année et notre souhait serait qu’ils puissent participer aux compétitions Ufolep dans une catégorie dédiée.   Pour finir, quel est votre parcours de gymnaste et de dirigeant ? Enfant, j’ai fait très peu de gym avant de préférer les sports d’extérieur. J’y suis revenu pour y inscrire trois de mes enfants : Poppy et Myla, 13 et 7 ans, toujours licenciées, et Gabriel, 11 ans, qui ne l’est plus. Je me suis impliqué dans le club et, il y a deux ans, le président m’a proposé de prendre sa suite. C’était un moment charnière, celui de l’embauche de notre première coach salariée. Passant d’un club de bénévoles aux faibles dépenses à un club employeur, il fallait trouver un nouveau ratio économique. Or je suis directeur des opérations dans une entreprise où je gère les services logistique, clients et infrastructures, à la croisée du management et du financier. Un autre genre de gymnastique ! Recueilli par Ph.B.[suite...]]]> Des gymnastes et des clubs : Sylvie, nouvelle venue chez les Feux Follets http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165156 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165156 Les Feux follets de Venansault, près de La Roche-sur-Yon, sont affiliés à la fois à l’Ufolep et à la FSCF (Fédération sportive et culturelle de France). Une rareté liée à l’arrivée en Vendée en 2015 de Sylvie Julien depuis sa Picardie natale.   « Comme j’avais pratiqué la gymnastique jusqu’à 13 ans, au baccalauréat j’ai pris cette discipline en EPS en candidate libre. Après avoir jugé mon évolution, les examinateurs m’ont alors proposé de revenir entraîner à La Vaillante de Saint-Quentin (Aisne), un club Ufolep-FFGym ! Un an après mon arrivée en Vendée pour prendre un nouveau poste d’agent administratif en établissement scolaire, j’ai trouvé ce club familial où j’entraîne bénévolement tous les soirs du lundi au jeudi, plus les compétitions. Historiquement, le club était uniquement FSCF, mais les dirigeants souhaitaient s’ouvrir à d’autres horizons. Je leur ai parlé de l’Ufolep, que je connaissais bien pour avoir été aussi formatrice de juges et d’animateurs, et même membre de la Commission nationale... Le programme de la FSCF diffère sensiblement : il s’agit d’imposés alors qu’en Ufolep chacun compose le sien. Ce sont aussi des équipes de douze, avec une chorégraphie d’ensemble qui compte comme un cinquième agrès. Chacun peut aussi s’inscrire aux Nationaux, alors qu’en Ufolep il faut passer par des qualifications. Autre différence : à la FSCF les évolutions se font sur des pistes individuelles, et non sur un praticable. Sur 200 gymnastes, 150 sont à la FSCF et 50 à l’Ufolep, où nous sommes notamment limités par le nombre de juges : en Ufolep, pour l’instant seules quatre mamans sont formées. » Ph.B.[suite...]]]> Des gymnastes et des clubs : Simon Briand, AGP Vigneux-de-Bretagne http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165155 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165155 À 32 ans, Simon Briand préside depuis déjà sept années son club de la grande couronne de Nantes.   « Avec ses 450 licenciés, l’Association Gymnique La Paquelais Vigneux-de-Bretagne est le premier club de notre commune, située près de Nantes. La moitié de nos adhérents pratique le fitness et l’autre la gymnastique artistique, qui commence avec la gym enfant, puis l’éveil, et se poursuit en compétition pour 140 gymnastes engagés du niveau 8 au niveau 3 Ufolep, dont 15 garçons.  À titre personnel, même si j’avais vaguement essayé la gym enfant, je suis vraiment venu au club à 16 ans, dans le sillage de ma sœur aînée, Clotilde, que j’allais voir en compétition avec mes parents et qui venait d’entrer au bureau de l’association. Elle nous en parlait beaucoup, ça m’a intéressé et je suis devenu animateur. J’ai passé mon brevet fédéral (BFA1) et suis entré à mon tour au bureau quand ma sœur en est partie. Pendant mes études de logistique, je revenais chaque week-end pour entraîner. Puis, à 25 ans, on m’a chaleureusement proposé la présidence du club. Sans doute étais-je un peu jeune pour assumer cette responsabilité, mais j’ai acquis des compétences nouvelles et ça m’a beaucoup apporté sur le plan personnel. » Ph.B.[suite...]]]> Des gymnastes et des clubs : Eliabel, Gymnix Gradignan http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165154 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165154 Eliabel Barse, 48 ans, préside près de Bordeaux le club auquel elle est fidèle depuis 1981.   « Le Gymnix a été créé en 1980 et son nom importé du Québec par son fondateur, Jean-Louis Georgeot, mécanicien reconverti prof de gym qui avait connu à Montréal dans un club de ce nom. 1980, c’est aussi l’année des Jeux olympiques de Moscou, où derrière ma télé j’avais été subjuguée par les gymnastes. Et comme la salle se trouvait à 300 mètres de la maison… J’ai toujours été fidèle au Gymnix, sauf trois saisons où j’ai rejoint le club partenaire de Villenave-d’Ornon, plus axé compétition. Et si j’ai "matché" en FFGym, je me suis toujours davantage reconnue dans le côté équipe valorisé en Ufolep. J’ai ensuite arrêté à 22 ans, parce que mes copines partaient, et dans la foulée je suis montée à Paris pour raison professionnelles. Mais j’ai repris une licence dès que j’ai été de retour sur Bordeaux comme prof d’EPS : j’avais 26 ans et, avec deux autres "vieilles", pendant une année nous avons fait équipe avec des "gamines" de 16 ans. Puis, à 40 ans, j’ai à nouveau replongé pour aider des jeunettes. Présidente du club, j’entraîne aussi deux fois par semaine, bénévolement. L’autre principe, c’est que passé l’initiation pour les 4-6 ans, tout le monde fait de la compétition : c’est l’ADN du club. L’émulation aide à progresser et rejoint la volonté des entraîneures de faire bien les choses. C’est possible en Ufolep, où chacun peut concourir à son niveau. Nous ne sommes affiliés à aucune autre fédération, par conviction : nous n’avons pas l’ambition du haut niveau. Côté installations, nous partageons une salle municipale équipée avec un autre club Ufolep : le Patronage laïque de Gradignan, orienté loisir et avec beaucoup de tout-petits dans ses rangs. Nous sommes complémentaires, chacun avec son identité. Nos 160 licenciés sont principalement des filles entre 8 et 15 ans, et chaque année nous devons refuser plusieurs dizaines de jeunes : c’est toujours un crève-cœur de devoir adresser ces e-mails aux parents... Nous avons aussi une équipe de six garçons âgés de plus 18 ans et venus à la gym sur le tard : des copains ou petits copains de nos entraîneures, issus parfois de sports collectifs comme le rugby ! Et la nouveauté de l’année, c’est une section gym adulte (fitness et agrès) pour les mamans de nos gymnastes. Parmi nos 28 entraîneurs, il y a deux garçons, Jérôme et Alban, et aussi mes deux filles, Loan et Anaïs, 20 ans et 12 ans. Elles entrainent les enfants de mes anciennes protégées ! Dès 11 ans, nos gymnastes sont invitées à entraîner les petites de 4-5 ans, qui viennent les voir et les encourager en compétition, et qu’elles prennent tout naturellement comme modèles. »[suite...]]]> Des gymnastes et des clubs : Gaël, Gym Sport Loisirs Castelnau-le-Lez http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165153 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165153 Gaël Caron, 47 ans, entraîne depuis trente ans au sein de ce club de l’agglomération de Montpellier.   « Nous avons débuté dans les années 1970 comme section de la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC), avant que le club ne se constitue en association en 2004 avec quatre entraîneurs salariés, dont moi, qui en avais été licencié dès l’âge de 5 ans. En parallèle, j’ai pratiqué le volley-ball jusqu’au niveau cadet national, mais j’étais trop petit ! Côté études, j’ai fait Staps (licence éducation et motricité et maîtrise en management du sport) puis obtenu un DESS en administration territoriale, pour devenir ensuite commercial chez Casal Sport. Puis, à la création du club, j’ai été sollicité pour entrainer : c’était mon destin ! Nous sommes passés de 200 licenciés il y a vingt ans à 1200 aujourd’hui, dont un millier en gymnastique artistique, avec parmi eux 200 garçons, ce qui est une belle proportion ! Les autres pratiquent la GRS (en loisir et en compétition avec l’Ufolep), l’aérobic (à la FFGgym) ou la gym senior et la salle est occupée sans discontinuer de 9h à 21h, du lundi au samedi : une belle salle spécialisée livrée en février 2023, aboutissement d’un projet datant du siècle dernier ! Sur ces 1000 licenciés en gymnastique artistique, environ 200 licenciés font de la compétition : 19 équipes filles et 9 de garçons en Ufolep, et 4 équipes filles et 4 de garçons en FFGym, où l’on retrouve les gymnastes recherchant un niveau plus élevé. Parmi eux figurent des élèves d’une école et d’un collège de Montpellier qui bénéficient d’horaires aménagés pour s’entraîner le lundi et le jeudi. Nous étrennons aussi un partenariat labélisé Génération 2024 qui permet à 12 garçons et 12 filles d’écoles de la Métropole, déjà licenciés du club, de s’y entraînent le jeudi après-midi. Avant le Covid, nous étions 800 licenciés, et sitôt après l’épidémie nous sommes montés à 950 ! La raison ? Nous avons su garder le contact avec les enfants et leurs parents, et proposé une pratique en extérieur dès que cela a été possible. La clé du succès est aussi de proposer une éducation gymnique de rigueur et de qualité, dans une ambiance joyeuse et familiale. »[suite...]]]> Cousins-cousines du trampoline et du cheerleading http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165152 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165152 La saison dernière, le trampoline réunissait à l’Ufolep 1 618 licencié.s, dont 37 % de garçons, pour une moyenne d’âge de 14 ans, et la discipline permet parfois d’introduire plus de mixité dans les associations. « Au début, le National de trampoline était accueilli dans le même grand gymnase que celui de gymnastique, se souvient Anne-Marie-Émaille, responsable d’un club du Puy-de-Dôme où les deux activités coexistent1. Mais pour les trampolinistes il était difficile de se concentrer dans le brouhaha, ou pour les organisateurs de trouver une salle dédiée à proximité. Aussi, depuis plusieurs années le National de trampoline se déroule ailleurs, et à une autre date. » Sauf en 2026 à Clermont-Ferrand, où les deux activités seront à nouveau réunies ! De son côté, le cheerleading est apparu à l’Ufolep sous la forme de nouvelle section de clubs de gymnastique. Cependant, cette discipline collective issue des exhibitions gymniques proposées en marge des matches de football américain s’est ensuite davantage développée au sein d’associations indépendantes. En 2022-2023, celle-ci réunissait 527 licencié.s, dont 6 % de garçons jouant alors les « porteurs ». Pas vraiment de passerelles non plus avec le dispositif UfoBaby de découverte des activités motrices de six mois à trois ans, et moins encore avec le twirling bâton : chaque activité possède son identité propre. Idem pour la gymnastique rythmique et sportive (GRS), même si des clubs proposent les deux disciplines. (1) Sa fille Prescilla anime l’activité au niveau national.[suite...]]]> Gymnastique : tenues plurielles autorisées http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165150 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165150 « Cette année, toutes ces gymnastes peuvent appartenir à une même équipe ! Nous autorisons pour la saison 2023-2024 le port du shorty ou du legging, sans application de pénalité telle que "tenue incorrecte" ou "tenue de gymnastique non uniforme pour l’équipe" », expliquait Ludivine Frayssinet, sociétaire du Gymnix Gradignan et co-animatrice de la commission nationale, dans un post Facebook publié le 8 février. L’info était assortie de précisions, « pour la sécurité de la gymnaste et la clarté du jugement » : couleur unie, par défaut noire, ou de préférence de la couleur du justaucorps ; pas de strass ni de nom (exceptée la marque du fournisseur) ; le vêtement doit être moulant (pas de short descendant ni de "cycliste"). S’il était utile de le préciser, le « justaucorps académique » reste évidemment autorisé ! Une même équipe peut donc présenter une combinaison de tenues différentes, avec toutefois une exigence d’homogénéité esthétique : même shorty/legging ou même justaucorps si plusieurs gymnastes choisissent cette tenue. Pour les garçons, aucun changement : léotard pour le haut (c’est le nom de ce « marcel » moulant) et short ou sokol (pantalon) pour le bas. « Cette évolution répond à celle de la société : y a-t-il forcément besoin qu’une jeune fille montre ses jambes, ses fesses ? interroge Sébastien Desmots. À l’entraînement, il est déjà fréquent de porter un shorty. Et il faut savoir qu’en compétition, les filles s’appliquent sur la peau une colle afin que le justaucorps ne leur remonte pas dans les fesses pendant leur prestation. » Il arrive également qu’une jeune fille ait ses règles le jour d’une compétition. Certes, elle pouvait déjà demander une dérogation pour se présenter en shorty, mais le « chef de plateau » pouvait refuser sa requête ou les juges pénaliser son équipe d’un retrait de points. En outre, la démarche restait stigmatisante, car chacun savait pourquoi cette jeune fille l’effectuait. « C’est pourquoi, forts d’une expérimentation de plusieurs années en Île-de-France, nous avons fait évoluer nos règlements, en conformité avec la vocation Ufolep de faciliter l’accès de toutes et tous aux activités sportives, et en respectant la pudeur de certaines, insiste Sébastien Desmots. L’essentiel est que l’on distingue bien la ligne de jambes, car en gymnastique celles-ci doivent être tendues et le mouvement propre. Pas question d’accepter les pantalons de jogging, bien évidemment ! » Si les plus attachés à une certaine tradition gymnique ont fait part de leurs réserves, gageons qu’elles disparaîtront vite. Ph.B.[suite...]]]> Licenciés : la gym Ufolep vers les sommets http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165149 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165149 En 2022-2023, la gymnastique artistique Ufolep réunissait 48 797 licencié.es, dont 90 % de féminines, avec une moyenne d’âge de 13 ans. Ce chiffre sera largement dépassé en fin de saison puisqu’on en recensait déjà plus de 51 000 en janvier. Si avant l’épidémie de Covid et le confinement les effectifs avaient déjà atteint la barre des 45 000, depuis septembre 2021 la progression est très rapide, alors même que beaucoup de clubs refusent du monde et que le nombre d’associations – un peu plus de 500 – est stable. Sur le long terme, la progression est tout aussi impressionnante, puisqu’on comptait « seulement » 20 272 licencié.es en 1980 et 35 000 en 2010. De son côté, la FFGym revendiquait l’an passé 159 520 licencié.es en gymnastique artistique, avec un rapport féminines-masculins similaire. Celle-ci réunit au total 330 933 licencié.es en ajoutant les disciplines associées : gymnastique rythmique, trampoline, tumbling, aérobic, gymnastique acrobatique, TeamGym et parkour.[suite...]]]> À l’Ufolep, la gymnastique autrement http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165148 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165148 Avec 50 000 adeptes, près d’un licencié Ufolep sur six est aujourd’hui un – ou plutôt une – gymnaste : un engouement qui s’explique par des compétitions accessibles à tous et privilégiant l’esprit d’équipe.   « Même dans un sport individuel, gardez toujours l’esprit d’équipe » : la devise figure en gros caractères sur la couverture du livret remis aux nouvelles associations – toujours plus nombreuses – lorsqu’elles rejoignent la grande famille de la gymnastique Ufolep. Y sont notamment explicités le découpage géographique en quatre grands pôles régionaux, l’offre de formation d’animateurs et de juges ou les différents niveaux de compétition. Ceux-ci correspondent à celui des gymnastes : 7 échelons chez les garçons et de 8 chez les filles. Il est également important de savoir que les compétitions se déroulent de janvier à juin, du départemental au national en passant par l’échelon régional, avec une variante pour la filière « jeunes » dédiée aux 7-14 ans, dont les finales ne sont pas nationales mais interrégionales. Considérant que la valeur n’attend pas le nombre des années, en gymnastique la compétition commence en effet dès l’âge de raison.   Compétition. « Les compétitions sont le ciment de la gymnastique Ufolep. C’est pourquoi, dans mon club de l’Avant-Garde de Houilles (Yvelines) et beaucoup d’autres, on y amène très vite les jeunes. La gymnastique est à la base un sport individuel, ou l’on se "challenge" soi-même et où il faut répondre présent le jour J, en enchaînant les éléments que l’on a auparavant travaillés » résume Sébastien Desmots, 42 ans, dont quinze au sein de la commission nationale, qu’il coanime avec Ludivine Freyssinet, du Gymnix Gradignan (Gironde).    Équipes. À l’Ufolep, les compétitions se vivent toutefois en équipe, chaque gymnaste apportant des points en fonction de la difficulté des enchaînements réalisés. « Sur nos compétitions, souligne Sébastien Desmots, on ne se regarde pas en chiens de faïence : au contraire, on s’encourage les uns les autres et on échange entre gymnastes et entre entraîneurs. »   Brochure. La « brochure » est la Bible de l’activité : 158 pages qui précisent les règlements généraux et ceux concernant le jugement, ainsi que les catégories d’âge et les agrès propres à chaque sexe. Mais l’essentiel du document consiste en la déclinaison des programmes féminins et masculins, avec la décomposition de la note pour chaque agrès, figures dessinées à l’appui. Pas de cycle imposé pour l’actualisation du programme, alors que la Fédération française de gymnastique (FFGym) renouvelle le sien tous les quatre ans, au lendemain des Jeux olympiques. « Nous n’avons pas d’impératifs, nos effectifs sont à la hausse et il n’est pas question de briser cette dynamique. Mais il faut éviter la routine et ces derniers mois nous avons entamé les travaux d’actualisation, car le moment était venu d’évoluer un peu », explique Sébastien Desmots. Le nouveau programme sera prêt d’ici un an ou deux.   Encadrement. Certaines associations, notamment celles implantées dans les grandes agglomérations et possédant les plus gros effectifs, emploient des entraîneurs et entraîneures professionnels. Cependant, la plupart des clubs Ufolep fonctionnent seulement avec des entraîneurs bénévoles formés au club. C’est pourquoi il est possible de devenir aide-moniteur dès 14 ans. Si des stages de formation fédérale sont organisés, cela se fait aussi très souvent au sein du club, avec l’appui d’outils en ligne.   Juges. Impossible d’engager une équipe sans venir avec un juge : c’est la règle, sous réserve que celle-ci soit pénalisée, voire écartée de la compétition. C’est parfois une contrainte forte, et pour répondre au manque constaté par endroit l’âge plancher a été abaissé à 13 ans. « Les formations sont souvent organisées sur un week-end où ces jeunes vivent des moments sympas avec des gymnastes qu’ils sont ensuite heureux de retrouver sur les compétitions », raconte d’expérience Sébastien Desmots.Les 3 000 juges Ufolep sont bénévoles – même si certains clubs commencent à indemniser les déplacements – et ils doivent suivre un « recyclage » s’ils n’ont pas officié dans l’année : soit en présentiel, soit au moyen de tutoriels en ligne et de questionnaires à choix multiple.   Double affiliation. Difficile de préciser le nombre de clubs Ufolep affiliés en parallèle à la FFGym, mais cela reste une minorité. La politique affichée par la fédération délégataire n’y incite pas, celle-ci imposant de licencier tous les adhérents, avec toutefois une application plus ou moins stricte d’un territoire à l’autre.   Numérique. À l’Ufolep, gymnastique rime avec informatique. Parce que celle-ci facilite la gestion de cette activité très technique et que c’est le métier de Sébastien Desmots, créateur de nombreux outils. Cela va « du simple tableau Excell avec macros pour les formations de juges au logiciel de compétition actuel, en passant par le système d’engagement en ligne, un site dédié pour les clubs, le portail de la commission nationale et le partage en ligne des documents ». Moralité : « Il y a quinze ans, tout se faisait au crayon et par courrier ; aujourd’hui tout est informatisé, zéro papier ! » Masculins. Avec un garçon pour neuf filles, la part des gymnastes masculins a continué à baisser ces dernières années, et la reprise en valeur absolue de l’après-Covid ne modifiera pas la tendance. « Là où l’effectif masculin n’est pas suffisant, les clubs choisissent parfois de licencier les garçons dans d’autres fédérations, pour qu’ils se frottent à davantage de concurrence », constate Sébastien Desmots. « Je me suis engagé dans la formation de juges masculins pour préserver les compétitions masculines, explique également Simon Briand, président du club de Vigneux-de-Bretagne (Loire-Atlantique). Cela m’a incité à participer aux visioconférences du groupe de travail national en charge du sujet, où sont aussi abordés le contenu du programme masculin et la façon d’attirer davantage de gymnastes hommes. Deux freins ont été identifiés : d’une part, les clubs manquent de moyens techniques et de matériel, car une partie des agrès (barre fixe, barres parallèles, cheval d’arçons, anneaux) sont spécifiques ; d’autre part, les entraîneurs hommes ne sont pas assez nombreux et leurs homologues femmes parfois moins à l’aise pour faire travailler des agrès qui ne sont pas les leurs. »   Mixité. Constituer des équipes mixtes permettrait-il d’intégrer les garçons ? « L’idée est ancienne mais demeure à l’état de projet, car nous n’avons pas trouvé la formule idoine, et puis le calendrier est déjà très dense », explique Sébastien Desmots. Différentes formules ont toutefois été testées : faire matcher filles et garçons chacun de leur côté en compilant les résultats ; réunir des équipes de quatre filles et deux garçons engagés dans leurs agrès respectifs ; ou encore des formules plus festives. « Mais les expériences tentées hors du cadre compétitif n’ont pas fait recette : les gymnastes ont besoin de l’aiguillon de la compétition, c’est une question de culture. »   Transmission. Plus encore que d’autres disciplines, la gymnastique est une passion qui se transmet de génération en génération. Cela vaut d’ailleurs dans les deux sens car nombre de parents – de mamans – s’engagent comme juges pour permettre à leur progéniture de concourir. Le fait pour un ou une gymnaste d’être très vite sollicité pour entraîner contribue aussi à l’attachement envers son association.   Médiatisation. Même si la gymnastique Ufolep est accueillante et conviviale, cela suffit-il à expliquer le spectaculaire gain de licenciés enregistré ces dernières années ? Quels sont alors les autres facteurs ? « La gymnastique est de plus en plus médiatisée, notamment le circuit universitaire américain, analyse Sébastien Desmots. Les jeunes regardent beaucoup de vidéos montrant des enchaînements sympas, avec beaucoup d’ambiance : c’est du show et cela suscite des vocations. L’équipe de France est également valorisée depuis qu’elle obtient quelques résultats. » Si les hommes, déjà absents à Tokyo en 2021, ont encore échoué à se qualifier pour Paris 2024, en octobre les féminines ont en effet décroché le bronze aux Mondiaux 2023. Quand on se rappelle le formidable engouement suscité auprès des petites filles par la médaille d’or olympique obtenue à Sydney 2004 par Émilie Le Pennec aux barres asymétriques, on imagine le retentissement qu’aurait une telle performance de la part de Mélanie de Jesus dos Santos, que ce soit à ces barres asymétriques, au sol, à la poutre ou au saut de cheval, autant de disciplines où excelle la quadruple championne d’Europe… Si la fédération délégataire serait la première à bénéficier des retombées de cette exposition médiatique, l’Ufolep en tirerait aussi quelques fruits.   Zones blanches. Si la gymnastique Ufolep est florissante, il n’en est pas moins compliqué de la développer en l’absence d’un tissu associatif préexistant. Venue de le Fédération sportive et culturelle de France (FSCF), la Jeanne d’Arc de Charleville-Mézières n’est ainsi restée qu’une saison à l’Ufolep Ardennes. « L’absence de compétition dans le département et la région Grand Est a beaucoup joué », regrette la déléguée, Lauriane Léonard. En revanche, la greffe a pris pour l’Avenir Gym-Côte d’Azur de Nice, arrivé en 2022 tout en restant affilié à la FFGym pour ses compétiteurs les plus motivés (voir EJ n°55, mars 2023). Si l’Avenir Gym reste à ce jour l’unique club Ufolep des Alpes-Maritimes, ses licenciés prennent plaisir à se mesurer aux voisins des Bouches-du-Rhône ou des autres comités de Provence-Alpes-Côte-d’Azur.[suite...]]]> Sabrina Sebaihi, comment remédier aux défaillances des fédérations sportives ? http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165147 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165147 La députée Les Écologistes a présenté en janvier un rapport édifiant sur les manques des fédérations sportives en matière de violences sexuelles et de discriminations. Retour sur la démarche et les réactions suscitées.   Sabrina Sebaihi, pourquoi le groupe Écologiste-Nupes de l’Assemblée nationale a-t-il exercé en juin 2023 son « droit de tirage » pour initier une commission d’enquête sur les « défaillances de fonctionnement » des fédérations sportives ? J’ai proposé cette commission d’enquête à mes collègues après avoir été alertée par des parents sur les problèmes rencontrés par leurs enfants avec leur entraîneur – plutôt de l’ordre de la brimade. En effectuant alors un travail de recherche et en compilant les articles et enquêtes parus sur les violences sexuelles ou sexistes, les discriminations racistes et homophobes et les questions financières et de gestion, nous avons pu mesurer leur nombre considérable et l’ampleur de ces problèmes. L’autre raison est l’actualité des Jeux olympiques et paralympiques : il nous a semblé que c’était le moment ou jamais d’aborder ces sujets. Enfin, c’était l’occasion d’affirmer que les valeurs du sport sont en lien avec celles que porte l’écologie politique aujourd’hui.   Les défaillances identifiées ont trait à la gouvernance, à la gestion financière et à la prévention et la lutte contre les violences et les discriminations. Pourquoi un périmètre aussi large ? Nous avons beaucoup débattu de ce périmètre et, progressivement, nous nous sommes davantage focalisés sur les violences sexuelles et moins sur la partie financière, qui aurait bien exigé six mois de plus ! Mais il est apparu que les causes conduisant à ces dérives et ces défaillances sont systémiques et tiennent à la gouvernance : manque de contrôle d’un côté, absence de volonté de certaines fédérations d’avancer sur ces questions de l’autre. Quel que soit le type d’affaire, on retrouve aussi les mêmes mécanismes, dans un milieu où tout le monde se connaît et où l’on se protège l’un l’autre. Même si ça s’est avéré un travail colossal, nous avons donc conservé ces trois champs des violences sexuelles et sexistes, des discriminations racistes et homophobes et des questions financières.   Adjointe au maire d’Ivry-sur-Seine, le sport ne figurait pas parmi vos compétences : quelle connaissance du milieu sportif aviez-vous jusqu’alors ? J’ai pratiqué un temps le tir à l’arc à l’Union sportive d’Ivry, mais c’est tout ! Cela m’a donc demandé beaucoup de travail pour comprendre le fonctionnement du monde sportif : les fédérations, les ligues, les clubs, le Comité national olympique et sportif, l’Agence nationale du sport, le principe de délégation… Cela fait beaucoup de rouages et d’entités, et j’y ai passé mon été ! Mais ce regard très extérieur m’a permis d’aborder ce dossier de manière moins passionnelle et peut-être plus objective que des personnes qui connaissent trop intimement le milieu sportif et ses dirigeants.   Qu’est-ce qui vous a le plus marqué lors de ces 130 heures d’audition, lors desquelles vous avez entendu 193 personnes ? La puissance des témoignages des victimes. Notre choix a été de commencer par entendre celles-ci, afin d’interroger ensuite les fédérations sur les réponses apportées et ce qui avait conduit à des défaillances. Cela a soudé les membres de la commission d’enquête, qui ont vraiment eu une approche transpartisane, hors de toute posture politique. Nous avons tous pris conscience de la gravité de ce qui s’est passé et se passe encore. Cela nous a poussé collectivement à aller au bout de ces auditions. Si nous avons pu paraître un peu durs auprès de certains dirigeants, nous avons été choqués de constater que certains d’entre eux n’avaient toujours pas pris conscience de la gravité des faits rapportés, ni même pris connaissance des auditions, ce qui interroge de la part de hauts responsables d’une fédération. Parfois aussi les réponses étaient hors sol, ou n’en étaient pas. Cela nous a conduit à faire un certain nombre de recommandations1.   Le président du Comité national olympique et sportif français, David Lappartient, a d’emblée mis en doute la légitimité de votre commission d’enquête2, puis la ministre des Sports a jugé le rapport « militant3 »… Le premier nous a adressé un courrier avant même que le début de nos travaux : on est là dans l’a priori, et sans doute ignore-t-il que les parlementaires ont pour rôle de contrôler l’action du gouvernement et que nous sommes dans celui-ci dès lors que les fédérations ont une délégation de service public et doivent donc rendre des comptes. De la part de la ministre, je trouve cela extrêmement grave. C’est balayer d’un revers de main un rapport de 300 pages et des témoignages où le mot qui est le plus souvent revenu est celui d’omerta. Je le répète, ce rapport est transpartisan et j’étais la seule élue écologiste de la commission. Certes, j’avais la plume, mais le rapport a été approuvé par tous les parlementaires qui y ont participé – à l’exception du Rassemblement national, qui a quitté la commission en cours de route et a voté contre à la fin. La ministre nie ainsi la réalité du problème systémique caractérisé par la relation ambivalente entre le ministère des Sports et les fédérations : celui de la faiblesse d’une tutelle qui ne s’exerce pas comme elle le devrait, avec des contrats d’objectifs trop vagues ou trop peu ambitieux et un contrôle insuffisant4. J’observe que la Cour des Comptes, entité peu suspecte de militantisme, pointe elle-même un système de « portes tournantes » entre les fédérations, le ministère et le CNOSF, où les mêmes personnes tournent entre ces trois entités. Pour en revenir aux fédérations, il apparaît que certaines ont envie d’agir mais n’en ont pas les moyens, quand d’autres semblent incapables de se réformer et ne montrent aucune envie d’agir.   Le rapport pointe, entre autres, « une gouvernance caractérisée par l’entre-soi et un défaut de culture démocratique », « des garde-fous insuffisants contre les dérives financières et les atteintes à la probité » et « l’échec de l’autorégulation dans le combat éthique », en pointant sur ce dernier point « l’absence » du CNOSF. Le tableau est-il si noir ? S’il apparait très noir, c’est parce que nous nous sommes concentrés sur ce qui ne va pas. Or le sport fédéral en France c’est 17 millions de licenciés, 3 millions de bénévoles, 160 000 clubs. Roxana Maracineanu, précédente ministre des Sports, a également donné une forte impulsion à la lutte contre les violences sexuelles. Mais, concernant celles-ci, je continue de recevoir de très nombreux témoignages de victimes sur la difficulté de s’exprimer ou sur les entraves à la menée des enquêtes. Le rapport peut paraître dur, mais après l’écoute des victimes et les réponses de certains dirigeants, qui reconnaissent avoir entendu des bruits de couloirs au sujet de violences exercées par un entraîneur sans chercher à en savoir plus jusqu’à ce qu’elles soient médiatisées, on ne peut qu’être choqué. Le constat est peut-être dur, mais il est à la hauteur des témoignages et des auditions.   Vous pointez les discriminations racistes et homophobes et la haine affichée dans les tribunes des stades : mais que peuvent faire les fédérations ? La prévention du racisme, il en est question depuis les années 1980. Mais sans grand effet, car comme l’exprime fort bien Lilian Thuram, il faut d’abord « déconstruire » les mécanismes qui conduisent aux discriminations. On a vu les polémiques autour du brassard arc-en-ciel que les footballeurs professionnels – qui, qu’on le veuille ou non, sont des modèles et des relais d’opinion – ont été invités à arborer en soutien à la lutte contre l’homophobie. Mais encore faut-il au préalable expliquer dans les clubs que l’homophobie tue. Et puis il faut aussi des sanctions : vider les tribunes, arrêter les matchs ou les retransmissions en cas de cris de singe ou d’insultes racistes, et interdire de stade ceux qui commettent ces délits – et de tous les stades, pas seulement celui du club dont ils s’affirment supporters. Mais puisque certains voient encore les chants homophobes comme du folklore…   Parallèlement à votre commission d’enquête, un comité co-présidé par Marie-George Buffet et Stéphane Diagana avait été initié par Amélie Oudéa-Castéra « pour renforcer l’éthique et la vie démocratique dans le sport ». Partagez-vous ses conclusions et propositions, présentées le 7 décembre dernier ? Oui, en particulier concernant la création d’une autorité administrative indépendante. La ministre y est opposée alors que tous les rapports convergent pour demander la mise en place d’une autorité indépendante habilitée à traiter des violences et discriminations dans le sport, sur le modèle ce qui a pu être fait pour le dopage avec l’AFLD. Cela manque cruellement aujourd’hui. Nous avons été plus loin que le comité sur certains champs, comme le contrôle d’honorabilité, en demandant de contrôler aussi le casier judiciaire et pas seulement le Fijais (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes, NDLR). J’observe d’ailleurs que depuis des efforts ont été faits pour améliorer la visibilité de la plateforme Signal sport, restée jusqu’alors méconnue du grand public. De son côté, le comité a beaucoup travaillé sur le renouvellement démocratique des fédérations. Nos travaux ont été complémentaires – nous les avons d’ailleurs auditionnés et pu échanger avec eux sur les auditions que nous avons respectivement menées – et nos conclusions se recoupent largement.   Propos recueillis par Philippe Brenot   (1) Le rapport en formule 60. (2) Dans ce courrier du 19 juillet 2023, David Lappartient s’interrogeait sur « les objectifs recherchés » et les « finalités exactes » de la commission d’enquête, sur la proximité temporelle avec les Jeux olympiques et paralympiques, et voyait là une volonté de « porter un nouveau coup au modèle associatif français ». (3) Le rapport pointait par ailleurs le montant de son salaire de directrice générale de la Fédération française de tennis, poste qu’Amélie Oudéa-Castéra occupait avant sa nomination en mai 2022. (4) Au premier rang des « défaillances systémiques » ciblées par le rapport figurent celles de l’État dans son rôle de « garant de l’intérêt général ».[suite...]]]> « Les divisions », roman du football d’aujourd’hui http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165146 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165146 L’intérêt marqué pour le sport de l’ancien juge anticorruption Éric Halphen transpire volontiers dans les fictions qu’il a signées depuis une vingtaine d’années. En réunissant actualité sportive et judiciaire dans son dernier roman, il est aussi en prise avec son temps. Le personnage principal, Mehdi Azzam, est un footballeur du Stade de Reims accusé par son épouse de violences conjugales. « Différents acteurs, agente, journalistes, avocats, membres d’associations féministe ou antiraciste, entrent alors dans la ronde », résume la 4e de couverture. En juge d’instruction scrupuleux, attentif à explorer chaque piste, Éric Halphen porte ainsi beaucoup d’éléments au dossier. Un peu trop peut-être. Devant l’épaisseur du roman, le lecteur lutte parfois pour ne pas prendre un peu d’avance et filer directement à l’épilogue, qui lui tient en deux feuillets. Ph.B.[suite...]]]> « Panard », les deux pieds dans l’olympiade culturelle http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165145 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165145 Panard n’est pas l’organe de la société de podologie mais « la revue qui met le sport en récit et les deux pieds dedans ». Fort bien d’ailleurs, au rythme de deux numéros annuels élaborés par un comité de rédaction où l’on identifie notamment la chercheuse ès lettres Julie Gaucher, la sociologue du sport Gaëlle Sempé, l’historien Philippe Tétard, les ex-entraîneurs de foot et de rugby Daniel Jeandupeux et Pierre Villepreux, ou encore l’écrivaine Fanny Wallendorf, auteure d’une biographie romancée de l’inventeur du fosbury flop. Le dernier numéro prend prétexte de l’« olympiade culturelle » pour explorer la façon dont « l’art et le sport entrent en résonnance ». Par exemple à travers la double personnalité de la lanceuse de disque d’après-guerre, Micheline Ostermeyer, « médaillée olympique l’après-midi, pianiste virtuose le soir », ou le parcours plus actuel d’Omar Hasan, ex-rugbyman devenu chanteur lyrique, qui dialogue ici avec Pierre Rigal, qui lui lâcha les pistes en tartan pour prendre le virage de la danse contemporaine. Le metteur en scène et supporter du RC Lens Mohamed El Khatib analyse pour sa part les « liaisons dangereuses » entre « culture légitime et mépris de classe », tandis que Maxime Taffanel, passé des bassins de natation aux scènes de théâtre, offre un « récit entre deux eaux ». Pour la suite du sommaire, se rendre en librairie. Ph.B. Panard n°6, spécial JO et olympiade culturelle, 162 pages, 19 €. En vente en librairie et en diffusion numérique sur cairn.info, ou sur abonnement[suite...]]]> Les impressionnistes et la naissance du sport http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165144 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165144 S’il fallait ne choisir qu’une exposition parmi celles qui fleurissent en lien avec le sport et les Jeux, ce serait celle du musée Marmottan : « En Jeu ! Les artistes et le sport 1870-1930 ». Les impressionnistes et ceux qu’ils inspirèrent furent en effet les témoins de l’engouement naissant pour les activités sportives : boxe, lutte, courses de chevaux… À l’image du Match annuel entre la Société Nautique de la Marne et le Rowing club immortalisé en 1883 par Ferdinand Gueldry et choisi pour l’affiche, jeux et joutes nautiques ont aussi inspiré Alfred Sisley, Gustave Caillebotte, Thomas Eakins ou Claude Monet. Mais, de ce dernier, qui connaissait Les Patineurs à Giverny ? La flamboyante Partie de tennis d’Octave Guillonnet est aussi une découverte. Le cyclisme est aussi à l’honneur avec Toulouse-Lautrec, Signac et Metzinger, et le rugby avec André Lhôte. « En Jeu ! Les artistes et le sport 1870-1930 », musée Marmottan Monet, 2, rue Louis-Boilly, 75016 Paris. Jusqu’au 1er septembre.[suite...]]]> La planche d’appel âprement défendue par les sauteurs en longueur http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165143 Mon, 22 Apr 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165143 Le directeur général de la Fédération internationale d’athlétisme Jon Ridgeon a provoqué un joli mais bref tintamarre en annonçant mi-février dans le podcast Anything but Footy le test d’un nouveau format de saut en longueur qui aurait sonné le glas de l’emblématique planche d’appel. Constatant qu’aux Mondiaux 2023 de Budapest un tiers des sauts étaient mordus, et estimant que cela nuisait au spectacle télévisé, Word Athletics envisageait de mesurer désormais la distance depuis l’impulsion, du moment que celle-ci était prise dans une « zone de saut ». En clair, plus de planche d’appel ni de plasticine pour détecter les sauts mordus, soit une révolution dans la mesure comme dans la technique de la discipline, sans parler des moyens technologiques exigés par cette évolution. « Nous mesurerons depuis l’endroit où l’athlète décolle jusqu’à l’endroit où il atterrit dans le bac à sable. Cela donnera plus de suspense à la compétition », argumentait Jon Ridgeon. Mais la proposition a aussitôt essuyé un puissant tir de barrage, avec pour artilleur en chef Carl Lewis, quadruple champion olympique et double champion du monde de la discipline entre 1983 et 1996 : « La longueur est l’épreuve la plus difficile de l’athlétisme et cette réforme en ferait disparaître l’élément technique le plus délicat. Est-ce qu’on agrandit le panier de basket parce que beaucoup de joueurs ratent leurs lancers francs ? » a balayé la star. L’hérésie semble donc durablement écartée. Athlètes et entraîneurs auraient préféré que World Athletics se penche sur le problème des nouvelles planches d’appel en synthétique, bien plus glissantes et dangereuses que les traditionnelles planches en bois. Une nouvelle polémique en vue à l’horizon des Jeux olympiques ?[suite...]]]> Le calendrier 2024 de l'UfoStreet est disponible ! http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165108 Tue, 19 Mar 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165108 L'UFOSTREET, c'est bien plus qu'un simple événement sportif, c'est un véritable rassemblement national autour du sport urbain et de la citoyenneté !  Cette année, pour l'édition 2023-2024, pas moins de 50 comités départementaux Ufolep se joignent à la UfoStreet League, la toute première tournée multi sports et cultures urbaines dédiée aux adolescent.e.s de QPV et ZRR de toute la France. Avec pas moins de 60 étapes Ufostreet prévues enFrance métropolitaine et Outremer, ça promet d'être une saison palpitante ! Au programme : du foot 5v5, des UFOGAMES, des ateliers citoyens, de la danse, des animations, des démonstrations et des initiatives qui se dérouleront tout au long de la saison sportive dans nos "city-stades" et nos complexes urbains multisports. L'objectif ? Proposer aux jeunes un concept urbain ludique et novateur, articulé autour de trois espaces de jeu inspirés des cultures urbaines telles que le break dance, le panna, le street art, le graff, et bien d'autres encore !  Mais ce n'est pas tout ! Ces événements seront aussi l'occasion de sensibiliser les participant.e.s à des thématiques essentielles telles que la santé, le numérique, la citoyenneté, la laïcité etc.  Nous sommes fier.e.s de vous annoncer que cet événement est soutenu par le Ministère en charge des Sports et l'Agence Nationale de la Cohésion des Territoires, en partenariat avec CIDI Events, PlaySports, la Recyclerie Sportive et Home Ball.  Et n'oublions pas le "RELAI UFOSTREET 2024" ! Déjà en route depuis Brest, il traversera toutes les étapes UFOSTREET pour finir son périple à Caen le 25 mai 2024, avant de revenir sur Paris pour la grande finale nationale les 22 et 23 juin.  Au menu : championnat de street soccer, break dance, parkour, street workout, homeball, panna foot, basket 3x3, et bien d'autres encore ! Et pour rendre cet événement encore plus mémorable, des ateliers citoyens sur le secourisme, l'alimentation et les valeurs olympiques seront organisés, ainsi que des shows et des battles de danses !  Ce championnat, gratuit et ouvert à toutes et tous, se déroulera en deux catégories d'âge (12-14 ans et 15-17 ans), avec la possibilité de former des équipes mixtes ou exclusivement féminines.  Préparez-vous à vivre une saison épique pleine de sport, de culture et de citoyenneté avec l'UFOSTREET 2024.[suite...]]]> Lutter pour les droits des femmes, ce n'est pas seulement le 08 mars à l’Ufolep ! http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165106 Tue, 19 Mar 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165106 Dans la continuité du 8 mars, journée mondiale de lutte pour le droit des femmes, une journée dédiée à la reconnaissance des acquis et à la lutte pour l'égalité entre les genres à travers le monde, l’UFOLEP propose à son réseau de communiquer tout au long du mois de mars sur les actions en faveur des droits des femmes au sein de la fédération. Parce qu’à l’UFOLEP, ce n’est pas uniquement le 08 mars qu’on se préoccupe des droits des femmes. Pour ce faire, un kit de communication est proposé pour accompagner les différents axes d’interventions du dispositif Toutes Sportives avec des éléments de langage et des outils à valoriser et mettre en avant sur les actions quotidiennes qui se déroulent localement grâce aux associations Ufolep. A noter une mise en lumière particulière sur l’axe prévention et lutte contre les violences inscrit dans la stratégie fédérale. Pour ce faire l’Ufolep met à disposition de ses associations, structures, comités et commissions sportives un accompagnement en matière d’information, de sensibilisation, de prévention et de prise en charge des violences sexuelles avec de nouveaux outils tels que : Le violentomètre Ufolep : unoutil d'auto-évaluation visuel avec 23 questions rapides à se poser permettant de repérer la présence ou menace de violences sexistes et sexuelles ; Le guide de lutte contre les violences faites aux femmes : un document qui permetde recenser les ressources à destination des structures Ufolep sur le sujet de la lutte contre les violences ; Les séjours socio-sportifs dédiés aux femmes de QPV/ZRR et aux femmes victimes de violences, organisés avec le soutien financier de l’ANCV, afin de permettre à ces femmes en solo ou accompagnées de leurs enfants de partir en vacances dans une démarche d’éducation ou d’insertion ! Le dispositif Toutes Sportives, c’est aussi une pratique sportive avec plaisir et une pédagogie positive ; la réduction des inégalités à la pratique sportive pour des publics éloignés, un levier d’inclusion sociale et professionnelle et un principe d’égalité entre les genres dès le plus jeune âge[suite...]]]> Lutte contre les violences sexuelles : l’Ufolep, fédération engagée http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165105 Fri, 08 Mar 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165105 Evoqué par Roxana Maracineanu fin février lors de la Convention nationale sur les violences sexuelles dans le sport, le contrôle de l’honorabilité des bénévoles des associations sportives sera mis en place en janvier 2021, a annoncé la ministre. Pour sa part, l’Ufolep engagée depuis plusieurs années dans la prévention et la lutte contre les violences sexuelles, associe à son action en faveur de la place des femmes dans le sport et par le sport au sein de la société. Certains considèrerons que la pression psychologique exercée par un entraîneur sur de jeunes athlètes n’est pas la même dans une fédération affinitaire et multisport que dans une fédération concernée par le haut niveau. Mais l’Ufolep n’est pas plus immunisée contre les violences sexuelles que les autres fédérations et organisations sportives. En revanche, notre fédération se préoccupe de ces questions depuis plusieurs années. Elle a déployé une stratégie fédérale dédiée à la prévention et la lutte, et mis en place des dispositifs et créé des outils méthodologiques et pédagogiques.  L’Ufolep propose ainsi à ses associations, structures, comités et commissions sportives un accompagnement en matière d’information, de sensibilisation, de prévention et de prise en charge des violences sexuelles. Groupe F.A.I.R.  Le groupe F.A.I.R (Femmes en action pour l’inclusion et le respect) a la charge de la question des discriminations faites aux femmes. Sur la base d’une enquête menée au printemps 2019 au sein de notre réseau – et qui a recueilli plus de 4 000 réponses –, ce groupe de travail a rédigé un plan d’action portant sur l’égalité femmes-hommes complémentaire au programme fédéral Toutes Sportives. Il permet notamment de fixer comme objectif la mise en place d’un dispositif de signalement des cas de harcèlement et violences sexuels, et de prise en charge des victimes. Partenaires complémentaires. Un réseau de partenaires complémentaires à l’action fédérale et venant renforcer la pertinence et l’efficacité de nos actions sur la base de conventions nationales, trouvant leurs déclinaisons au niveau local. On citera notamment : L’association Colosse aux pieds d’argile qui, d’une part, contribue à sensibiliser nos licencié.e.s et le grand public (notamment sur les étapes estivales du Playa Tour) et, d’autre part, aide à former les professionnel.le.s et les bénévoles des comités et des associations pour identifier, informer et prendre en charge les personnes victimes de violences sexuelles, et tout particulièrement les enfants ; L’Association Mouvement du Nid, qui « a pour but d'agir sur les causes et les conséquences de la prostitution en vue de sa disparition ». Leurs actions principales sont la rencontre et l'accompagnement des personnes en situation de prostitution, la prévention auprès des jeunes et la sensibilisation des acteurs sociaux et du grand public ; Le réseau des centres d’information des droits des femmes et des familles (CIDFF), qui accompagne les femmes victimes de violences à travers des projets d’insertion sociale et professionnelle qui intègrent l’accès à la pratique sportive, La Fondation Alice Milliat, première fondation européenne en faveur du sport au féminin. Créée en réponse aux inégalités de genre dans le sport, elle est abritée par la Fondation de France et reconnue d'utilité publique. Référent national et outils pédagogiques. Un référent fédéral « sport et citoyenneté », qui a suivi une formation délivrée par le ministère des Sports, est habilité à former à ces questions des formateurs et formatrices de notre réseau et à intervenir auprès du grand public lors de manifestations sportives ou de conférences. Intégré au réseau ministériel des référent.e.s citoyenneté, il a également pour mission d’alimenter le réseau en outils méthodologiques et productions pédagogiques. Ces outils « clés en main » sont à la disposition des comités et des associations, qui peuvent les présenter sur des stands d’information ou les utiliser pour animer des ateliers en, marge de manifestations grand public ou de rassemblements sportifs. En 2023, 102 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire. 1 femme sur 2 a déjà subi une violence sexuelle en France. En moyenne, le nombre de femmes âgées de 18 à 74 ans qui, au cours d'une année, sont victimes de violences physiques, sexuelles et/ou psychologiques commises par leur conjoint ou ex-conjoint, est estimé à 321 000 femmes. Plus d’une femme sur deux en France (53%) et plus de six jeunes femmes sur dix (63%) ont déjà été victimes de harcèlement ou d’agression sexuelle au moins une fois dans leur vie. L’auteur de ces violences est le mari, le concubin, le pacsé, le petit-ami, ancien ou actuel, cohabitant ou non. 7 femmes victimes sur 10 déclarent avoir subi des faits répétés. 8 femmes victimes sur 10 déclarent avoir également été soumises à des atteintes psychologiques ou des agressions verbales. L’ensemble de ces données, croisées et corrélées démontrent qu’aujourd’hui le sport n’est pas un espace suffisamment accueillant et bienveillant vis-à-vis du public féminin, qu’il n’est pas suffisamment outillé pour identifier et prendre en charge les faits de violences vis-à-vis du public féminin et qu’il n’est pas suffisamment utilisé comme outil de reconstruction, remobilisation d’une part du public féminin et d’information et d’éducation vis-à-vis de l’ensemble de la population d’autre part. Le sport doit être vecteur de valeurs et principes autant nécessaires à l’éducation qu’au bien-être de chacun.e : esprit d’équipe, autonomie, connaissance de son corps, confiance et estime de soi… Limiter ou restreindre les expériences sportives des jeunes filles (ou plus marginalement des jeunes garçons) participe à la construction d’une identité normée par la société qui impacte leur bien-être, leur santé et plus largement leur liberté et leur avenir. La lutte pour l’égalité, précisément entre les femmes et les hommes dans le milieu du sport et par le sport, incarne le cœur de notre projet. L’UFOLEP propose une démarche globale et systémique, visant à toucher et impacter l’ensemble des espaces et des publics les plus concernés par la question de l’égalité entre les femmes et les hommes dans laquelle s’est inscrit le projet de séjours sociosportifs dédiés aux femmes victimes de violences. Plusieurs outils ont également été créé afin de répondre à ces 3 axes : réduire les inégalités d'accès à la pratique sportive, éduquer à l’égalité entre les sexes par le sport, accompagner les femmes victimes de violences sexistes et sexuelles vers la sortie des violences et favoriser leur insertion sociale et professionnelle : -        Un kit Femina Sport, -        Un guide UFOLEP de lutte contre les violences faites aux femmes, -        Un baromètre des violences UFOLEP, -        Un livret de suivi Toutes Sportives, -        Une vidéo Toutes Sportives. À poursuivre. Les travaux engagés doivent être poursuivis afin que toutes les associations et structures Ufolep soient les lieux d’un accueil bienveillant où chacun.e, en particulier les plus jeunes et les femmes, se sente parfaitement à l’aise et en sécurité. Cela passe par la structuration d’un réseau d’acteurs (compétents en matière d’identification, signalement et prise en charge) et par la mise en place d’un numéro d’urgence et du contrôle d’honorabilité des bénévoles souhaité par la ministre des Sports. Ces actions et ces dispositifs pérennes doivent contribuer, au-delà de la prise en charge des victimes, à mieux combattre et faire disparaître le harcèlement sexuel et les violences faites aux femmes et aux enfants de l’environnement sportif. Toutes nos associations et tous nos comités sont invités à s’associer à cette ambition. Soyez également attentifs aux signes de mal-être d’un ou une licencié.e, et ne tolérez aucun agissement douteux de la part d’un animateur.rice ou d’un.e cadre dirigeant.e. Mieux encore, montrez-vous pro-actif.ve.s concernant ces questions restées trop longtemps tabou. Gaëlle Fouret, chargée de mission Egalité / Intégrité.[suite...]]]> La revue EnJeu Ufolep de mars est publiée ! http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165104 Wed, 06 Mar 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165104 Son dernier numéro vient de paraître avec son dossier spécial intitulé : La transidentité trouble le jeu ! L’idée : réaffirmer notre engagement autour de "l'égalité" à travers ce thème, qui est une nouvelle pierre à la construction de l’identité affinitaire de l’Ufolep qui se traduira aussi par sa présence à la Maison des fiertés de Paris pendant la durée des Jeux olympiques et paralympiques. A découvrir toutes les informations relatives à la prochaine Assemblée générale nationale Ufolep qui se déroulera à Lille les 13 et 14 avril prochains. Au cœur de cet évènement, les enjeux liés à Paris 2024 et à l'avenir de l'Ufolep. Le vote des associations pour élire les représentant.e.s nationaux sera la nouveauté statutaire dans le respect de la nouvelle loi sur la démocratisation des fédérations sportives, une manière de faire «participer » le plus grand nombre d’entre elles ! A noter, l’interview de Vincent Roger, l’invité de ce numéro, qui en tant que délégué ministériel à la Grande Cause nationale 2024, répond à cette question "Comment la Grande Cause nationale 2024 dédiée à l'activité physique et sportive va-t-elle se déployer ? » Au sommaire de ce 60e numéro vous trouverez également la rubrique Initiative avec une mise en lumière du projet de sciences participatives développé par le Muséum national d'histoire naturelle avec l'Ufolep qui s'adresse à tous les « citoyen.ne.s". A l’occasion de ce numéro de mars, l’Ufolep Ardèche est mise à l’honneur et témoigne de son développement via un projet sportif axé sur sport-santé et le renforcement de ses équipes. Enfin et non des moindres, la rubrique Histoires : Je me souviens avec Emmanuelle Pouydebat, directrice de recherche au CNRS et au Muséum national d'histoire naturelle du Jardin des Plantes, spécialisée dans l'évolution des comportements animaliers. Le lien pour consulter la revue 🔗👉 http://tinyurl.com/2numveez Bonne lecture !   [suite...]]]> Engagement militant : un autodiagnostic pour les comités Ufolep http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165100 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165100 Lors des Journées fédérales d’octobre, 71 dirigeants des comités départementaux ont travaillé sur l’engagement militant et le renouvellement au sein de leurs instances à partir du triptyque « recruter », « valoriser », « transmettre ». De leurs travaux, le comité directeur de l’Ufolep a retenu deux propositions. La première consiste en la mise en place d’un « autodiagnostic » pour aider les comités à évaluer leur propre dynamique, leurs points forts et les axes d’amélioration en termes de fidélisation et de renouvellement des élus. Cet outil doit favoriser les échanges sur la question, mettre en évidence les enjeux spécifiques à chaque comité et faciliter la mise en place de stratégies personnalisées. Il renverra également vers les ressources déjà à disposition. Deuxième proposition, la définition d’un « parcours de formation pour les nouveaux présidents ou présidentes », avec des sessions en visioconférence et une journée en présentiel pour renforcer les liens interpersonnels. Ce parcours abordera les aspects techniques liés à la gestion d’un comité et les compétences relationnelles indispensables pour créer un environnement collaboratif.[suite...]]]> Deux heures de sport au collège : un premier bilan en demi-teinte http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165099 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165099 L’évaluation de l’année d’expérimentation dans 167 collèges des « deux heures de sport supplémentaires d’activité physique et sportive » (2HSC) offre des résultats en demi-teinte : si l’assiduité est au rendez-vous, le dispositif a peiné à toucher les élèves « habituellement les moins enclins à la pratique sportive », qui constituent pourtant sa cible prioritaire. Les garçons (57 %) et les élèves de 6e (35 %) sont surreprésentés et 9 volontaires sur 10 étaient déjà impliqués dans des activités sportives hors EPS, dont plus de la moitié en club. Point encourageant, seulement 17 % des collégiens inscrits entre novembre et décembre 2022 ont mis fin à leur participation avant la fin de l’année, et 93 % se déclaraient prêts à rempiler. En revanche, un tiers des non-sportifs qui s’étaient initialement inscrits ont finalement décidé de quitter le dispositif, ce pourcentage grimpant à 38 % chez les filles. « Certains collégiens peu sportifs ont vraisemblablement eu des difficultés à percevoir que le dispositif leur était destiné et la présence d’élèves déjà très sportifs a pu les dissuader de participer. Les activités proposées ne se sont parfois pas assez distinguées des modalités traditionnelles pour susciter l’intérêt des publics visés, les collégiens sportifs étant en quête d’une atmosphère particulièrement bienveillante et encourageante », analyse l’enquête de l’Injep (Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire). L’évaluation de l’année en cours, qui a vu l’élargissement du dispositif à 700 collèges, dira si le tir a été rectifié.[suite...]]]> Jeux olympiques d’hiver 2030 : les Alpes tout schuss http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165098 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165098 La décision sera officielle en juillet, mais les jeux sont faits : six ans après Paris 2024, la France organisera les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030. Le CIO a en effet engagé un « dialogue ciblé » avec les Alpes françaises après avoir écarté fin novembre les candidatures de la Suède et de la Suisse. Les sites seront répartis en 4 pôles : Haute-Savoie (biathlon et ski de fond), Savoie (bobsleigh, skeleton, luge, ski alpin, saut/combiné), Briançonnais (snowboard, ski freestyle) et Nice-Côte-d’Azur (ski et snowboard cross, curling, patinage artistique, short track, hockey). Si les promoteurs de cette candidature se réjouissent (à commencer par Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, présidents des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d’Azur), au-delà du coût et de l’impact écologique de l’évènement, les militants environnement s’interrogent sur la pertinence d’organiser des Jeux d’hiver alors que le dérèglement climatique est déjà à l’œuvre, et particulièrement rapide en montagne. Ces interrogations rejoignent celles formulées par la Cour des comptes dans son rapport publié le 6 février après l’audit de 42 stations de tous les massifs. Alors même que le modèle du ski français « s’essouffle », le changement climatique raccourcit les saisons et nécessite de plus en plus d’investissements dans la production de neige artificielle. Conséquence, « de plus en plus en plus de stations » sont fortement déficitaires. Le rapport propose notamment de conditionner les subventions publiques aux stations à leur prise en compte du changement climatique dans leur modèle économique.[suite...]]]> L’avenir du vélo Ufolep se dessine à Limoges http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165097 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=165097 Membres de la commission nationale activités cyclistes, responsables de clubs, délégués départementaux… Plus de 70 cadres de l’Ufolep se sont retrouvés du 9 au 11 février à Limoges (Haute-Vienne) pour des Rencontres nationales vélo visant à définir les orientations de la fédération, avec des enjeux qui aujourd’hui vont au-delà de la place éminente qu’occupe la pratique traditionnelle à l’Ufolep. Il s’agira ensuite d’intégrer ces orientations dans le Projet sportif fédéral 2024-2028, ont rappelé le président national Arnaud Jean et la vice-présidente Natacha Mouton-Levray, tous deux présents. Le vendredi, un état des lieux étayé de statistiques départementales personnalisées a donné le ton. Le samedi, les échanges furent tout aussi animés, sur la base des « tendances et perspectives » dessinées par l’expert vélo Thomas Sauvaget. Autant de questions approfondies lors des travaux en ateliers qui ont occupé l’essentiel du week-end. Ceux-ci ont porté sur l’évolution des formats de compétition (cyclosport et VTT) et les manifestations ouvertes à tous, tandis que des témoignages ont éclairé les dispositifs éducatifs où l’Ufolep est investie, du Savoir Rouler à Vélo au Kid Bike en passant par Ensemble à vélo. On discuta aussi de la pratique loisir et cyclotouriste, des pratiques émergentes (gravel et vélo à assistance électrique en particulier) et de formation. Après la synthèse du dimanche sur les priorités et objectifs 2030 en matière de « dispositifs éducatifs », « dynamique des clubs et écoles de vélo » et « vie sportive et manifestations », on attend le nouveau Projet sportif fédéral pour valider le résultat des courses.[suite...]]]> Portraits de « Championnes » de l’Antiquité à nos jours http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164337 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164337 Deux ouvrages portant quasiment le même titre proposent l’un des galeries de portraits de femmes – souvent méconnues – ayant fait progresser la cause de leur sexe dans le sport.   Championnes, d’ Ève Menu, réunit 40 portraits de femmes ayant marqué l’histoire du sport depuis 396 av. J.-C., quand Cynisca, princesse de Sparte, « remporte une victoire olympique » comme entraîneure des chevaux du char vainqueur, sans fouler une piste qui lui est interdite en raison de son sexe.  Mais la créatrice du site « L’Histoire par les femmes », précise aussitôt que d’autres compétitions, organisées à Olympie en l’honneur de la déesse Héra, permettaient aux jeunes filles de se mesurer à la course à pied. Connaissiez-vous aussi Margot la Hennuyère, qui en 1427 « bat les hommes au jeu de paume », Jeanne Labrosse qui en 1799 « saute en parachute de 900 mètres d’altitude », ou Annie Cohen Kopchovsky qui en 1894 « fait le tour du monde à bicyclette » ? Ces pionnières ont ouvert la voie aux championnes d’aujourd’hui, l’autrice achevant ce panthéon avec les Américaines Serena Williams (tennis), Megan Rapinoe (foot) et Simone Biles (gym). Mais le chemin de la renommée fut souvent plein d’embûches, comme pour Marie Marvingt. En 1908, cette fille d’un fonctionnaire des Postes cantalien « réalise le Tour de France cycliste ». Celui-ci étant interdit aux femmes, c’est en pirate qu’elle s’élance dans le sillage du peloton. Et si la presse relaie alors son exploit, la postérité l’a ensuite oubliée. Jusqu’à ce qu’Ève Menu réveille son souvenir et celui d’autres championnes à redécouvrir. Même principe pour Championnes !, le point d’exclamation en plus, ainsi qu’une une approche davantage grand public. Ici, la sélection s’élargit à « 90 sportives exceptionnelles » tout en étant ramassée sur les XXe et XXIe siècles. Le principe : un dessin de Louison en vis-à-vis d’un texte signé par la journaliste télé Laurie Delhostal ou par sa collègue Cécile Grès, présentatrice de Stade 2 depuis janvier. Ph.B.[suite...]]]> « Hors jeu », regard féministe sur l'industrie du sport américain http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164336 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164336 « J’ai le souvenir très net d’une soirée d’automne en 2017 où, accoudée au bar d’un restaurant tex-mex en banlieue de Kansas City, je balayais du regard les écrans qui diffusaient bruyamment diverses rencontres sportives au-dessus du comptoir (…). Ce soir-là, (…), tapissés de pixels scintillants, les murs autour de moi me renvoient des images d’hommes qui jouent avec balles et bâtons, leurs prouesses n’étant interrompues que par d’autres hommes, ceux-ci en complet-cravate, qui commentent leurs exploits et lancent des prédictions sur les défis qui se profilent devant eux. Parfois, des femmes troublent cette enfilade ; elles dansent sur le pourtour des terrains ou brandissent des pancartes annonçant la prochaine ronde. Elles ne portent pas de complet, et encore moins d’armure pour protéger leur corps exposé. Elles n’ont pas la parole. Elles ne sont pas de la partie. » D’une plume aussi acérée que son regard, la spécialiste québécoise d’art contemporain Florence-Agathe Dubé-Moreau signe ici une « chronique culturelle et féministe sur l’industrie du sport professionnel » qui n’aurait certainement pas vu le jour si elle n’avait été la compagne d’un joueur vedette de football américain – aujourd’hui retraité. « Je scrute les écrans qui m’entourent en cherchant à comprendre pourquoi cette vision unidimensionnelle du sport est à ce point acceptée socialement (…). Si, à tout moment, chaque écran qui diffuse du sport à travers l’Amérique du Nord ne montre presque exclusivement que des hommes le pratiquant ou le commentant, quelles sont les conséquences de cette omniprésence ? » se demande-t-elle plus loin, nous invitant par ricochet à nous demander ce qu’il en est de ce côté-ci de l’Atlantique. Ph.B.[suite...]]]> Le retour des « Perspectives américaines » de Joel Sternfeld http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164335 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164335 Jusqu’alors photographe des rues de son New York natal, en 1978 Joel Sternfeld met à profit une bourse Guggenheim pour s’offrir un combi Volkswagen et partir à la découverte des États-Unis. Il en tirera la matière d’American Prospects (1987), aujourd’hui réédité. On y trouve ce panorama désertique intitulé « Near Lake Powell », du nom d’une immense retenue d’eau artificielle sur le Colorado. Sans doute se trouve-t-il hors champs quelque masure expliquant la présence de ce panneau de basket isolé, fragile empreinte humaine dans ce décor de western où pourrait débarquer à tout instant un charriot de pionnier. Entre Stephen Shore, Robert Frank et David Lynch, ces « perspectives américaines » naviguent entre désespérance et ironie et résonnent avec l’Amérique d’aujourd’hui. Ph.B[suite...]]]> Je me souviens… Emmanuelle Pouydebat http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164334 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164334 Née en 1973, Emmanuelle Pouydebat est directrice de recherche au CNRS et au Muséum national d’histoire naturelle, spécialisée dans l’évolution des comportements animaliers. Mais c’est le tennis qui fut la première passion de l’auteure de Mes plus belles rencontres animales (23,90 €, Odile Jacob, 2023).   Je me souviens du jour où j’ai enfin gagné le tournoi du TC Vernou-sur-Brenne, en Touraine, près de la maison de mes grands-parents, chez qui je passais mes vacances à observer les animaux dans le jardin et jouer au tennis. Ce petit tournoi me faisait autant rêver que Roland-Garros. J’ai mis des années à y arriver, l’emportant à l’approche de la trentaine sur une fille classée -2/6 en finale. J’ai rêvé d’être Bjorn Borg, puis Steffi Graff, et avec mon copain du 7e étage de notre HLM de Gentilly, nous jouions durant des heures à la main sur le palier, un fil tiré entre deux portes en guise de filet, avec une balle en mousse car sinon ça résonnait dans tout l’immeuble. Celui-ci dominait les cours du Paris Université Club, de l’autre côté du périph, où j’aurais bien passé toutes mes journées. Je me souviens des duels Borg-McEnroe que ma mère m’enregistrait sur des K7 que je revisionnais inlassablement. Ce qui me passionne au tennis, c’est que jusqu’au dernier moment on peut renverser la tendance. Toujours conserver l’espoir de vaincre : et ça marchait, parfois aussi dans l’autre sens. Je me souviens de ces moments où c’est l’intuition, l’instinct qui parlent, et qui souvent sont ceux où l’on joue le mieux. Ce qui n’empêche pas la stratégie, l’anticipation. Les deux sont complémentaires. Je me souviens de la fois où mon adversaire s’est pris une baffe par sa mère pour avoir perdu, après 3 h 45 de match où l’une et l’autre avions tout donné. Cela m’a choquée, et beaucoup fait réfléchir sur le sport de compétition. Je me souviens du jour où j’ai foulé la terre battue de Roland-Garros, sur laquelle se disputaient les phases finales des championnats de Paris. Nous mettions nos pas dans ceux de nos idoles… Le tennis fut pour moi une école de la vie : rien n’est jamais gagné ni perdu et il faut savoir se dépasser. Cela m’a servi dans mes études, et devenir chercheure est un vrai parcours du combattant. On passe par des hauts et des bas et avoir l’habitude de me bagarrer sur les courts m’a été fort utile. Plus jeune, j’ai aussi joué au basket, toujours au PUC. J’étais d’ailleurs meilleure ballon en mains. Là, c’est la notion d’équipe qui me plaisait : la coopération et l’intelligence collective, et partager l’excitation des matchs, avec moins de pression qu’en sport individuel. Je jouais meneuse, tout comme j’ai été capitaine d’équipe au tennis pendant vingt ans et coordonne aujourd’hui des projets dans la recherche. Dynamiser, encourager, transmettre ma passion, j’adore. Au boulot, avec ma culture sportive et l’héritage du milieu populaire où j’ai grandi, j’étais d’ailleurs un peu décalée : je "drivais" mes étudiants et mes collègues comme mes copines et copains de sport. Allez, on y croit jusqu’au bout ! Et on boit un coup à la fin ! J’ai repris le tennis après la naissance de mon fils et quelques soucis de santé. Avec notre bonne équipe de vieilles de Clamart nous avons même été championnes de France, et si l’âge venant la compétition prend une autre saveur, celle-ci n’est pas moindre.[suite...]]]> Tir sportif : l’Espoir Athletic Club de Thin-le-Moutier fête ses 80 ans http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164333 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164333 Né en 1943, l’EAC de Thin-le-Moutier (Ardennes) est un habitué des finales de tir Ufolep. À l’occasion de son anniversaire, il a retracé son histoire.   L’Espoir Athletic Club de Thin-le-Moutier est né le 13 octobre 1943, et pour fêter ses 80 ans il s’est offert un petit livre commémoratif1. On apprend toutefois dans celui-ci que l’archive la plus ancienne sont des statuts votés sept ans plus tard : il s’agissait de modifier quelques articles et d’ajouter aux activités le tir et la préparation militaire, qui pouvaient difficilement figurer dans la première déclaration en préfecture, sous l’occupation allemande… Si la préparation militaire a disparu – au lendemain de la guerre, cela permettait aux jeunes conscrits d’échapper à l’infanterie – le tir a survécu, lui qui n’était pourtant qu’une activité venant s’ajouter à une liste fournie : football, ping-pong, natation, basketball, volleyball, cyclisme, boule, athlétisme, jeux récréatifs et théâtraux, éducation physique et sportive scolaire, groupement de jeunesse.   Éducation populaire À ses débuts, l’Espoir Athletic Club était ainsi un savant mélange de sport et d’éducation populaire affichant sa vocation de « créer entre tous ses membres des liens d’amitié et de bonne camaraderie ». « Toute discussion politique ou religieuse est formellement interdite » était-il également précisé. Et au-delà du souci de « préparer au pays des hommes robustes », l’association est ouverte « aux jeunes filles ». Agréé en 1946 par l’Éducation nationale, l’EACT s’affilie l’année suivante à l’Ufolep et aux fédérations de football et de tennis de table. Le tir sportif se structure au début des années 1960, qui sont probablement aussi celles où la section football prend son indépendance, avant de fusionner plus récemment avec un club voisin. Les autres activités ont disparu, même si l’offre associative locale fait mention d’une association de pétanque à côté d’un club de judo et d’une section du Cercle d’escrime de Charleville-Mézières. « Quand j’ai intégré le club en 1983 pour y suivre un copain du collège de Signy-l’Abbaye, il y avait encore une salle de ping-pong, se souvient Christophe Lesieur, président depuis 2016. Mais c’était avant tout un point de rencontre, sans pratique organisée ni championnat. »   La chasse aux jeunes Qui prononce le mot Ardennes y associe volontiers ceux de « sanglier » et de « chasseur ». Chasseurs, l’emblématique président-fondateur, Jacques Gillet, qui passa la main en 2009 à l’âge de 84 ans, et son fidèle secrétaire Jean Quinart – qui en sa qualité de correspondant de L’Ardennais assurait une certaine visibilité au club – l’étaient tous deux. Mais la tradition s’est perdue et associer battues au gros gibier et tir sportif serait aujourd’hui pur cliché. « Sur nos 66 licenciés, deux sont peut-être chasseurs, c’est infime. » Quant Christophe Lesieur est entré à l’EACT, celui-ci filait un mauvais coton. Exode des jeunes actifs ou attrait des clubs urbains, au début des années 1980 l’EACT voit son nombre d’adhérents dangereusement diminuer, au point de ne plus pouvoir présenter d’équipes adultes en concours. Depuis, le club a redressé la tête, tout comme la population locale, qui après être descendue à 500 habitants se rapproche à présent des 700 âmes. Il l’a fait en poursuivant une féminisation amorcée dès les années 1970. Aujourd’hui, l’une des plus fines gâchettes est ainsi Méryn Quimper, pratiquante depuis l’école élémentaire et qui, à 21 ans, a déjà décroché 13 médailles nationales Ufolep… Déjà, les années 2000 avaient un sérieux rajeunissement des équipes. En 2002, l’âge moyen des sociétaires était de vingt ans à peine ! Cela permet à l’Ardennais de présenter en 2011 l’école de tir Ufolep de Thin-le-Moutier comme « la plus grosse du département ». En 2015, l’EACT a également noué un partenariat avec le collège de Signy et, depuis, intervient régulièrement en milieu scolaire. Il y a une dizaine d’années, le talent et le goût de la compétition de cette jeunesse ont décidé le club à s’affilier parallèlement à la FF Tir. De quoi ajouter de nouvelles coupes et médailles dans des armoires et sur des étagères qui débordent déjà. Et surtout une fontaine de jouvence pour un club qui porte beau ses 80 ans. Ph.B   (1) Dont cet article tire l’essentiel de sa matière.   Championnat de tir d’hiver les 9 et 10 mars à Sedan Outre un championnat départemental réunissant huit équipes adultes qui se rencontrent le vendredi soir en matchs aller-retour et un championnat jeunes où les 7 équipes s’affrontent en distanciel, l’EAC Thin-le-Moutier répond toujours présent sur les finales départementales, régionales et nationales Ufolep. Ses licenciés, garçons et filles, y sont engagés en carabine et pistolet à 10 m, en arbalète field à 10 m, en carabine à 50 m et en « poudre noire », catégorie qui réunit les amateurs de copies de pistolets anciens et associée aux « disciplines nouvelles » qui font l’objet d’une compétition dédiée. En attendant le National d’été, le National d’hiver se déroulera les 9 et 10 mars à Sedan (Ardennes). Autant dire que les Moustériens tireront quasiment à domicile, avec pour objectif de faire carton plein.  [suite...]]]> « Deux heures de sport en plus » : à Marseille, l’Ufolep entre au collège http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164332 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164332 Depuis octobre, un éducateur départemental propose des cycles multisports à quarante élèves, de la 6ème à la 3ème, explique le délégué des Bouches-du-Rhône, Érick Espel. Quartier. « L’été dernier, le comité des Bouches-du-Rhône a contacté plusieurs établissements en leur présentant le dispositif des "deux heures de sport", mais le collège Edgar-Quinet de Marseille, situé dans un quartier prioritaire (QPV), près de la gare Saint-Charles, est le seul à avoir répondu. Nous avons ensuite rencontré le directeur, le CPE, le professeur de d’EPS référent et certains de ses collègues pour établir, en piochant dans le catalogue Ufolep, un programme qui n’entre pas en concurrence avec les activités physiques et sportives qu’ils proposent eux-mêmes. » Garçons-filles. « Notre éducateur et coordinateur sport société, Saïd Djamani, intervient durant une heure, le midi après la cantine : le mardi auprès de 20 élèves de 6ème-5ème, et le jeudi auprès d’un même nombre de 4èmes et de 3èmes, où le groupe est parfaitement mixte, alors que les garçons sont majoritaires chez les plus jeunes. » Activités. « Saïd a proposé des activités dites innovantes comme du floorball (hockey) ou du tchoukball, et des sports d’opposition tels que la boxe, lors de deux temps de présentation ouverts à tous les élèves. Il a commencé dès la semaine suivante avec les 6èmes, avec une priorité donnée aux élèves en décrochage scolaire ou éloignés de la pratique sportive. Ces activités sont choisies en collaboration avec les services de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et des Sports. Nous préparons les séances en amont, en changeant d’activité toutes les cinq semaines environ. » Bilan. « Le bilan est très positif, à commencer par l’assiduité des enfants, quasiment tous présents à chaque séance. Nous avons également noté une nette progression dans leur appropriation et leur maîtrise des activités. Ils prennent au fur et à mesure davantage d’assurance et certains envisagent d’intégrer un club. Trois d’entre eux ont ainsi déjà rejoint le centre sportif Ufolep tout proche pour y pratiquer la boxe. Nous souhaitons prolonger l’expérience l’an prochain, en l’étendant si possible à d’autres établissements. La très bonne collaboration avec Jeunesse et sport pourra y aider1. » Propos recueillis par Benjamin Cadek   (1) À noter : trois inspecteurs généraux de l’Éducation nationale ont assisté le 7 novembre à une séance, en présence d’un responsable départemental de la Jeunesse et des Sports. Outre son animation, ils ont particulièrement apprécié l’orientation proposée aux jeunes vers les clubs sportifs ou le centre Ufolep de proximité.   700 établissements dans toute la France Le dispositif « 2 h de sport au collège » propose en complément des cours d’EPS des activités physiques gratuites à caractère ludique ciblant en priorité les élèves n’ayant pas de pratique régulière. À la rentrée scolaire 2023, l’objectif affiché était de le déployer dans 700 collèges dans toute la France et d’atteindre 10 % des collèges par département (ou au moins un établissement par département). Les activités sont proposées par « les clubs et les structures de loisirs sportifs de proximité, ne nécessitant pas un déplacement long ou coûteux ». Au moins 20 associations et 20 comités Ufolep y sont aujourd’hui engagés, dont celui des Bouches-du-Rhône. « Les élèves sont motivés et attentifs lors des séances, et pas seulement parce que leur participation est mentionnée sur leur bulletin de notes », précise Saïd Djamani, qui est épaulé lors de ses interventions par les deux jeunes volontaires en service civique accueillis par l’Ufolep 13 depuis la rentrée dernière.[suite...]]]> Un National de ski à la mode pyrénéenne http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164331 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164331 Outre les slaloms de ski alpin, snowboard et snowscoot samedi 9 mars, la station de La Pierre-Saint-Martin (Pyrénées-Atlantiques) accueillera différentes activités en lien avec le milieu montagnard.   Faire évoluer le rassemblement national en l’étirant dès 2024 sur un week-end, avec des activités de découverte venant s’ajouter au slalom chronométré de ski alpin : c’était la feuille de route de la CNS sports de neige, assortie du souhait de rayonner sur d’autres massifs que les Alpes du Nord. A-t-elle été respectée ? Oui, et même largement dépassée ! D’une part, les festivités débuteront dès le lundi pour s’achever le dimanche. D’autre part, pour la toute première fois une station pyrénéenne accueille l’évènement : celle de La Pierre-Saint-Martin, altitude 1650 m, sise sur la commune d’Arette, dans les Pyrénées-Atlantiques (où près de 10 % des 5 500 licenciés Ufolep pratiquent le ski alpin). Petit aperçu des réjouissances.   Lundi-vendredi : bienvenue aux scolaires Des centaines d’enfants de l’Usep sont attendus au Centre Nelson Paillou d’Arette (ancien président du CNOSF et natif de la commune) pour une découverte du milieu montagnard : orientation, pastoralisme et préparation d’une randonnée axée sur le matériel et les comportements de prudence.   Mercredi : sortie jeune public en raquette Le Réveil Sauvagnonnais, association de ski Ufolep fréquentant habituellement les pistes de Gourette, station d’une vallée voisine, organise pour 50 enfants du club une sortie raquette couplée à une épreuve combinée, façon biathlon.   Jeudi : sécurité en montagne Lire la neige, préparer une rando, manier un détecteur de victimes d’avalanche, participer à un exercice pratique avec des perches : 60 à 80 pratiquants et animateurs montagne des clubs Ufolep participeront à l’initiative de Jeunesse et Sports à une journée dédiée à la sécurité. Avec la participation du peloton de gendarmerie de Haute-Montagne et des cadres de la Fédération française de montagne et escalade.   Vendredi : journée féminine Vendredi 8 mars, journée internationale des droits des femmes, 50 bénéficiaires d’activités physiques encadrées à l’année par l’Ufolep (dont des personnes victimes de violences ou issues de l’immigration) découvriront la neige à l’occasion d’une sortie en raquette avec les animateurs de la station.   Samedi : slaloms chronométrés La journée phare du rassemblement se déclinera en trois épreuves chronométrées : le traditionnel slalom de ski alpin ; ceux de snowboard et snowscoot, ces deux disciplines étant présentes pour la première fois sous forme compétitive ; et enfin le tout nouveau challenge Geo Lavy1 réservé aux moins de 11 ans, qui associe un slalom de ski, un atelier olympique animé par le Cdos et un atelier sur la biodiversité et la connaissance du milieu montagnard. On attend 240 engagés, équitablement répartis sur les trois épreuves. Des démonstrations de judo, tir à l’arc et escalade seront également proposées par des clubs locaux dans le cadre de cette journée labélisée Terre de Jeux par le comité départemental olympique et sportif.   Dimanche : arc’athlon et handi-ski Le dimanche matin, le club Ufolep des Archers d’Audenge (Gironde) organisera un arc’athlon associant raquettes et tir sur cible. L’association Handi-ski sensibilisera de son côté à la pratique des personnes en situation de handicap : comment accueillir ce public, et avec quel matériel ? En parallèle, le club Ufolep Lescar-ski témoignera auprès d’animateurs des Pyrénées-Atlantiques et des comités voisins du Gers, des Landes, des Hautes-Pyrénées-Atlantiques de la démarche inclusive qu’il a engagée il y a déjà plusieurs années. Ph.B.[suite...]]]> Une grande collecte des archives du sport http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164330 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164330 L’Ufolep est associée à ce projet de grande collecte nationale, labélisé « olympiade culturelle ».   Parce que le sport est une culture qui, au-delà des grands évènements médiatisés, a besoin d’archives pour être racontée, une Grande collecte des archives du monde du sport1 a été lancée l’an passé dans le cadre de l’ « olympiade culturelle » et se poursuivra jusqu’à fin 2024. Tout type de document est concerné : -         documents administratifs (statuts, procès-verbaux de réunions, liste d’adhérents…) ; -         affiches, dépliants et autres supports de communication liés à un évènement ; -         publications locales ; -         photographies argentiques ou numériques (en priorité celles pouvant être identifiées, avec nom des personnes et dates) ; -         films et vidéos. En revanche, pas d’objet, ni maillot ni coupe ni breloque ! La Grande collecte s’adresse au « monde du sport » au sens large, à commencer par les fédérations sportives et leurs délégations départementales. Chercheurs et documentalistes investis du projet sont ainsi venus scanner des documents parmi les archives photos de l’Ufolep et les documents statutaires disponibles à notre siège parisien, tandis que les comités d’Indre-et-Loire, du Loir-et-Cher et des Deux-Sèvres sont en lien avec leurs archives départementales pour collecter des documents à l’occasion d’un évènement sportif (National de gymnastique, tournoi de tennis) ou de leur assemblée générale. Par ailleurs, les archives départementales du Nord seront présentes en avril sur le village des partenaires de l’AG Ufolep de Lille. Cette démarche s’accompagne de la réalisation de « grands entretiens » avec les acteurs du mouvement sportif menés par le CNRS. Après le président de l’Ufolep, Arnaud Jean, d’autres militants pourraient être sollicités. L’Ufolep met également à disposition des archives départementales sa plateforme creation.asso pour leur permettre de personnaliser leurs outils de communication aux couleurs de leur territoire, en lien avec le comité Ufolep local. Clubs et associations sportives sont également concernés, ainsi que les entreprises, équipementiers et magasins spécialisés dans le sport. Plus largement, chacun est invité à se pencher sur les archives qu’il est susceptible de posséder en tant que pratiquant amateur, bénévoles, supporter, photographe. (1) Pilotée par le Service interministériel des Archives de France (ministère de la Culture) en partenariat avec l’Académie nationale olympique française (ANOF) et le CNOSF. Elle a pour ambassadeur et ambassadrice l’animateur radio Emmanuel Laurentin (Le Temps du débat sur France Culture), et Marie-Françoise Potereau, ex-cycliste de haut niveau actuellement vice-présidente du Comité national olympique et sportif français.[suite...]]]> « Histoires de sports et de nature » : devenez des vigies de l’environnement http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164329 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164329 Le projet de sciences participatives développé par le Muséum national d’histoire naturelle avec l’Ufolep s’adresse à tous les « citoyens sportifs », explique directrice du département Homme et environnement.   Frédérique Chlous, comment est né le projet « Histoires de sports et de nature » ? Ce programme s’insère dans un projet plus général de sciences participatives, intitulé « Histoires de nature » et débuté en 2021. L’idée était de faire appel aux citoyens pour documenter les changements environnementaux, sur un registre personnel, en complément des travaux scientifiques menés par ailleurs1.   L’objectif est-il de provoquer une prise de conscience des évolutions ou des bouleversements liés au changement climatique ? En partie. L’un des objectifs est en effet de rendre ces changements plus perceptibles à un large public. Mais le corpus de données, récits et documents ainsi constitué va également permettre aux chercheurs de travailler sur la relation à l’environnement et les représentations à l’égard des changements qui le menacent. Nous avons profité de la caisse de résonnance d’une année olympique pour lancer ce programme en sollicitant celles et ceux qui ont une relation à la nature à travers leur pratique sportive.   Pourquoi s’être associé à l’Ufolep ? Parce que c’est une fédération sportive ancrée dans les territoires et que l’intime, le familier ont toute leur place dans ses pratiques. Outre son maillage territorial, nous avons sollicité l’Ufolep pour sa dimension sport-loisir, la nature de ses actions, la diversité de ses publics et ses valeurs humanistes.   Comment participer au projet ? En déposant ses contributions sur la plateforme numérique dédiée. Après avoir ouvert un compte personnel, chacun peut poster un document numérique – photo de paysage ou d’objet, coupure de journal… – à partir duquel il est invité à développer un récit qui peut tenir en quelques lignes ou en plusieurs paragraphes. Par exemple : « Voici l’endroit où j’avais l’habitude de courir, naviguer, pagayer, marcher sur glacier lors d’une course en montagne, mais depuis telle année l’environnement a changé et ce n’est plus possible… » Ou, au contraire, de façon plus positive : « Depuis l’arrêt de toute activité industrielle, ce coin est devenu une réserve naturelle où l’on rencontre de plus en plus d’oiseaux, en particulier telle espèce que j’aime beaucoup… » Il s’agit d’un récit personnel à partir d’un document situé dans le temps et l’espace.   Les gens éprouvent parfois des difficultés à comprendre que ces « petits riens » ont de l’intérêt pour d’autres, a fortiori des chercheurs… Pour nous, tout est intéressant, qu’il s’agisse d’une photo privée récente ou d’une archives retraçant un évènement lointain. Cet intérêt réside dans le lien entre le document et le discours, non pas général mais de l’ordre du journal intime.   Un peu comme un post Instagram… Oui, la dimension participative et scientifique en plus !   Ce programme a-t-il vocation à perdurer ? Il se poursuivra au-delà de 2024. C’est une collection, au même titre que les collections naturalistes qu’abrite le Muséum d’histoire naturelle du Jardin des plantes.   J’insiste, mais très concrètement, à qui cela va-t-il vraiment servir ? Aux chercheurs de notre conseil scientifiques qui se questionnent sur ce que symbolise le mieux, pour les individus, les changements environnementaux : quels sentiments et émotions éprouvent-ils, et en quels termes les expriment-ils ? Or aujourd’hui les activités sportives, en particulier celles de plein air, nous mettent en relation avec l’environnement. J’ai dans mon cercle de connaissances beaucoup de personnes qui pratiquent le trail, et pour elles il ne s’agit pas seulement de performance. C’est une façon d’être au monde, au cœur de paysages et d’une faune, avec les différentes émotions qui y sont liées et que nous invitons chacun à partager. Propos recueillis par Philippe Brenot    (1) Cette mission est financée par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.  [suite...]]]> En Ardèche, le réenvol du Phénix volley http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164328 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164328 « Le volley a fait son entrée à l’amicale laïque de Guilherand-Granges en 1984. Jeune adulte, j’ai pratiqué une dizaine d’années, avant que mes responsabilités familiales ne m’en éloignent », se souvient Jeff Seince, 60 ans, joueur, entraîneur et responsable d’une section en plein renouveau. Il y a une dizaine d’années, quand Jeff a souhaité retrouver le chemin des parquets, la section volley s’était depuis peu muée en club autonome, affilié à la FFVB afin d’évoluer à un plus haut niveau, tout en conservant des équipes loisir engagées en Ufolep. Jusqu’à ce qu’elles soient sacrifiées il y a trois ans sur l’autel du tout-compétition... Les pratiquants éconduits ont alors retrouvé le giron de l’amicale. Ils y ont gagné un nouveau maillot conçu par Jeff lui-même, fort d’une expérience professionnelle dans le domaine de la communication : un oiseau d’or prenant son envol sur fond bleu, en écho aux couleurs de la ville et au nom du nouveau club : « Le Phénix », celui qui renaît de ses cendres ; tout un symbole. Dix licenciés la première année, 22 aujourd’hui, dont un tiers de femmes, avec un benjamin affichant 22 ans et le doyen 65 : de quoi engager deux équipes dans les poules de niveau 5 et 7 du championnat mixte commun aux comités de la Drôme et de l’Ardèche. Les 16 matches aller-retour sont complétés par quelques tournois d’avant ou d’après-saison, disputés en soirée, à quatre équipes et en format 4x4. Sinon c’est du volley classique à six joueurs et en cinq sets. Le Phénix a récupéré un créneau du lundi soir dans un gymnase divisé en trois tiers : le sien et ceux respectivement occupés par un club corpo Ufolep et l’équipe féminine de leur ex-club. C’est là qu’il accueille ses visiteurs. « Un terrain pour 22 joueurs, il faut parfois s’organiser en variant les exercices. Mais nous sommes rarement au complet et, au besoin, on mixte avec l’autre club Ufolep, où ils sont moins nombreux. » Avec Jeff, d’autant plus investi que sa nouvelle activité de réparateur en vélo-cargo lui laisse une certaine latitude côté emploi du temps, le volley Ufolep a repris son envol à Guilherand-Granges. Et pour lui rendre tout son lustre, l’entraîneur-joueur-responsable aimerait renouer avec la « Nuit du volley » que la section organisait autrefois. Une vingtaine d’équipes smashant jusqu’à deux ou trois heures du matin, cela ferait aussi du Phénix un bel oiseau de nuit. Ph.B.[suite...]]]> L’Ufolep Ardèche revigorée par le sport-santé http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164327 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164327 Le comité a brisé la spirale du déclin en renforçant son équipe pour investir les activités physiques adaptées et relancer le développement associatif.   En 2013, l’Ufolep Ardèche réunissait 47 associations et 1500 licenciés. Vieillissement du réseau, évaporation des cyclistes et motards et crise du Covid : en 2022, le comité n’en fédérait plus que 600, répartis dans 21 associations. Un déclin irréversible ? Non, puisque la saison passée ils étaient 783.   Une équipe étoffée Ce regain traduit la dynamique engagée à la rentrée 2019 avec l’embauche d’une agente de développement, investie de missions santé, notamment dans le cadre du projet régional Atout-Prévention-Bien bouger bien manger, commun aux comités d’Auvergne-Rhône-Alpes. « Nous effectuons aussi des prestations d’activités physiques adaptées (Apa) au domicile de personnes âgées, et nous travaillons avec l’association Préo, dédiée à la prévention de l’obésité des jeunes. Nous animons également des Apa en famille sur le secteur rural de Vernoux-en-Vivarais, et des séances individuelles à Privas, la préfecture, dans l’idée que ces jeunes puissent ensuite intégrer une école de sport Ufolep, explique Marielle San José, déléguée Ufolep et Usep. Et comme notre première éducatrice sportive, Chloé, mobilisée aussi par les formations aux premiers secours, n’arrivait plus à répondre aux sollicitations, nous avons recruté Margot, également diplômée Apa. Enfin, à long terme, l’un de nos souhaits serait de pouvoir créer une maison sport santé Ufo3S. »   Développement associatif Ces prestations ne sont toutefois pas une fin en soi. « L’objectif est bien que les deux éducatrices travaillent parallèlement au développement associatif en profitant de leur présence sur le terrain », insiste Antoine Cochet, successeur il y a trois ans à Gilbert Auzias à la présidence de l’Ufolep. L’une des illustrations est la convention signée avec France Alzheimer dans le but que les interventions des éducatrices sportives puisent déboucher sur l’intégration de bénéficiaires dans les associations Ufolep locales. Il s’agit d’aller désormais au-devant du réseau. « Le comité s’est maintenu grâce à la fidélité de ses associations historiques, mais que leur apportions-nous ? », interroge Antoine Cochet. Le comité directeur se délocalise régulièrement hors de Privas, au siège d’une association, et ses travaux se prolongent par un temps d’échange avec elle : une façon de se montrer à l’écoute et de repérer les dirigeants bénévoles qui permettront de renouveler l’instance départementale. « Nous nous rapprochons des offices municipaux des sports (OMS) afin de toucher des associations susceptibles d’être intéressées par l’approche loisir et multisport de l’Ufolep » ajoute Antoine Cochet, qui préside par ailleurs l’amicale laïque de Guilherand-Granges, commune de 11 000 habitants seulement séparée de l’agglomération de Valence par le Rhône1. L’amicale possède notamment une section volley renaissante et une section tennis de table passée en quelques années d’une dizaine de licenciés à près de 70 adhérents.   Gain de notoriété Avec le concours de celle-ci et l’appui de la municipalité, au printemps 2022 et à l’été 2023 le comité a successivement accueilli le National de tennis de table B (réservé aux licenciés Ufolep) puis une étape du Playa Tour, expérience qu’il renouvelle cette année afin de replacer l’Ufolep dans le paysage sportif. « Nous conservons un déficit de notoriété et nous devons renforcer notre image auprès du Conseil départemental, des grosses communes et des autres acteurs institutionnels. Cela prend un peu de temps, mais cela change. » Une façon de signifier que le feuilleton de la renaissance associative ne fait que débuter : « Ardéchois cœur fidèle », et à présent tourné aussi vers l’avenir. Philippe Brenot   (1) Après avoir été animateur Bafa, directeur de centre d’accueil, responsable des séjours éducatifs puis secrétaire général de la Ligue de l’enseignement de l’Ardèche, Antoine Cochet est à 39 ans directeur général délégué de l’Union régionale des fédérations des œuvres laïques (Urfol) Auvergne-Rhône-Alpes.   Un noyau d’amicales laïques Les amicales laïques et autres foyers de jeunes représentent la moitié des 21 associations Ufolep et la grande majorité des licenciés. Avec ses sections ou activités de la forme, danses urbaines, UfoBaby, tennis de table, tir à l’arc, gymnastique artistique, basket-ball et arts martiaux, le FJEP Cruas pesait même à lui seul 163 licenciés sur les 783 que fédérait l’Ufolep Ardèche en 2022-2023. Le comité se caractérise également avec sa grande proximité avec son voisin de la Drôme, et des championnats communs en tennis de table (géré par l’Ardèche) et volley-ball (géré par la Drôme). Désormais les deux comités se partagent aussi les interventions hebdomadaires auprès des détenus de la centrale de Privas, que faute de ressources humaines en Ardèche les éducateurs et éducatrices de la Drôme étaient auparavant seuls à assurer. Parmi les autres activités, la gymnastique bénéficie elle aussi d’une dynamique régionale et parmi les associations on peut citer aussi l’équipe de foot à 7 de Coucouron, engagée dans le championnat vétéran de l’Ufolep Haute-Loire, les randonneurs pédestres d’Annonnay, les badistes de Privas ou le club de trial 4x4 de Saint-Martin-de-Valamas. La géographie de l’Ardèche est parfois un frein au développement associatif. Privas, où le comité a son siège, est la plus petite ville préfecture de France avec 8300 habitants, loin derrière Annonay (au nord, regardant vers la Loire) et Aubenas (au sud). Le territoire se divise entre, d’un côté, les petites communes rurales du plateau ardéchois et, de l’autre, celles implantées le long du Rhône (Arras, Guilherand-Granges…), qui regardent volontiers vers Valence, préfecture de la Drôme et principal bassin d’emploi. Par ailleurs, les associations ne peuvent compter sur le vivier des étudiants, qui doivent s’expatrier à Valence, Saint-Étienne, Lyon ou Aix-Marseille afin de poursuivre leurs études.[suite...]]]> AG de Lille : l’Ufolep Nord repart de l’avant http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164326 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164326 Après avoir retrouvé ses effectifs d’avant-Covid, le comité veut développer l’offre loisir parmi les activités traditionnelles et poursuivre son ouverture sport société. Effectifs. Avec 11 795 licences délivrées et 298 associations fédérées, le comité Ufolep Nord a presque retrouvé ses effectifs d’avant Covid et nous espérons dépasser d’ici cette été la barre symbolique des 12 000 grâce aux activités printanières, cyclisme et sport auto et moto. Activités. Nos trois principales activités sont la gymnastique, le cyclosport et le volley-ball. Parmi celles plus récemment apparues, la plus dynamique est le parkour, dans le sillage de l’association Parkour 59, affiliée à l’Ufolep Nord depuis 2011, deux ans après sa création. Nous venons d’organiser la première formation du nouveau brevet fédéral d’animateur parkour Ufolep avec cette association à la fibre très sociale et réfléchissons à présent à la forme que pourrait prendre une offre compétitive loisir, dans l’esprit Ufolep. Par ailleurs, le dispositif Pass’Sport, très utilisé à l’Ufolep Nord, nous a ramené de nouvelles activités, comme le cheerleading. Les associations non affiliées à une fédération agréée se tournent en effet vers notre comité afin de pouvoir accepter ces chèques : à nous ensuite de faire aussi reposer leur affiliation sur des valeurs partagées. Associations. La grande majorité de nos associations sont unisports et compétitives. Elles se consacrent à l’une des trois grandes activités citées plus haut, sont plutôt urbaines et souvent anciennes. Certains clubs de volley ou de gymnastique ont allègement passé le demi-siècle ! Grâce à ce tissu associatif historique, l’Ufolep est présente dans 185 des 648 communes du département. Ce modèle traditionnel reposant essentiellement sur le bénévolat s’essouffle toutefois depuis la pandémie. Enfin, depuis quelques années nous voyons arriver des associations sociosportives : elles nous rejoignent pour nos valeurs et l’accompagnement que nous sommes en mesure de leur apporter pour développer leur projet spécifique. Comité. L’Ufolep Nord s’appuie sur une équipe de 8 salariés, un comité départemental de 17 membres et 9 commissions sportives départementales, tandis que trois activités (GRS, auto et moto) sont régionalisées. Cela représente un réseau de 130 dirigeants bénévoles qui contribuent notamment aux formations fédérales et sont présents sur les évènements organisés chaque week-end. Ce réseau de bénévole est essentiel pour gérer autant de disciplines, sachant que les missions de 5 des 8 salariés portant sur le secteur sport éducation et que trois autres animent des activités physiques adaptées (Apa), en particulier sur les deux sites de la maison sport santé Ufolep (Ufo3S) inaugurée en 2021, à Armentières et Lille. Perspectives. L’Ufo3S – labélisée il y a deux ans "maison sport santé" par le ministère – a permis de recruter 2 personnes à temps plein et de renforcer notre orientation sport-santé et Apa. Côté sport-éducation, la priorité est de développer l’offre loisir parmi les activités compétitives, par exemple à travers le Kid bike pour les activités cyclistes ou le dispositif UfoBaby concernant la gymnastique et les activités d’expression. Thibaut Dourlen, délégué Ufolep du Nord.   Le Nord accueille au Grand Sud L’assemblée générale de Lille se déroulera au Grand Sud, salle multiculturelle inaugurée il y a dix ans dans un quartier politique de la Ville, et à laquelle l’Ufolep Nord a eu accès en tant qu’association Lilloise. « Cela fait bien longtemps que le Nord n’avait pas accueilli l’AG nationale, et notre candidature a mûri parallèlement au renforcement de notre équipe salariée et du développement de nouveaux projets, explique Thibaut Dourlen. L’organiser aujourd’hui prend son sens, en permettant de donner un coup de projecteur sur nos actions. Et quoi de mieux qu’une année olympique et de grande cause nationale pour cela ? »[suite...]]]> AG Ufolep, les 13-14 avril : Lille, rendez-vous pour l’histoire http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164325 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164325 Au cœur d’enjeux liés à Paris 2024 et à l’avenir de l’Ufolep, l’AG de Lille (Nord) étrennera le vote des associations pour l’élection des représentants nationaux.   Lille 2024 sera une date mémorable : il s’agira en effet de la première assemblée générale où l’Ufolep appliquera pour l’élection de ses représentant nationaux la Loi sur la démocratisation du sport en France. Promulguée en mars 2022, celle-ci est effective depuis le 1er janvier. 7 200 associations. Jusqu’à présent, ces représentants et représentantes nationaux (les 30 membres du comité directeur en ce qui concerne l’Ufolep) étaient élus tous les quatre ans en assemblée générale par les représentants des comités départementaux. Les comités disposaient pour cela d’un nombre de « mandats » proportionnel à l’ensemble des licenciés et licenciées qu’ils fédèrent. Si ce principe demeure, les représentants des comités départementaux ne représentent plus que la moitié du collège électoral : désormais, l’autre moitié est constituée par les représentants des associations affiliées. Comme il est difficile d’imaginer de réunir à Lille les mandatés des 7 200 associations Ufolep, ce vote sera accessible en distanciel, selon une procédure digitalisée, comme le prévoit la loi. Trente nouveaux élus. Les associations participeront donc à la désignation du nouveau comité directeur : l’occasion de monter que ce qui fait en partie la force de l’Ufolep, c’est la mobilisation et l’engagement de ses bénévoles et dirigeants. Les 30 personnes qui seront désignées auront alors la responsabilité de piloter et d’animer la fédération durant quatre ans, cycle calqué sur le rythme olympique. Épaulée par les comités départementaux et régionaux et par les commissions nationales sportives ou statutaires, cette nouvelle équipe devra anticiper, réagir et tenir la barre de l’Ufolep. Projet sportif fédéral. Durant l’AG, un important temps de travail sera consacré à notre Projet sportif fédéral (PSF) à ce moment charnière entre les projets 2020-2024 et 2024-2028. Le comité directeur actuel a souhaité effectuer ce bilan avant la fin de son mandat, afin de donner aux nouveaux élus tous les éléments utiles pour se projeter aussitôt vers l’élaboration du suivant. Afin de favoriser la participation et la co-construction, une enquête nationale a été diffusée dès début janvier et ses retours feront à Lille l’objet d’une synthèse : des propositions à partir desquelles le nouveau comité directeur pourra aussi commencer à travailler sans délai sur le nouveau PSF, dans le but qu’il soit prêt pour le début de la saison sportive 2024-2025. Jeux olympiques. Fédération labélisée Terre de Jeux, l’Ufolep placera également son AG sous le signe des Jeux olympiques et paralympiques et des évènements qui y sont associés. À quelques semaines de ces grands rendez-vous, les questions seront sans doute nombreuses sur les dispositifs dans lesquels l’Ufolep est impliquée : billetterie destinée aux dirigeants de l’Ufolep, présence au club France installé à La Villette pendant les Jeux, projet Érasmus mené avec l’Insep, implication dans la Grande collecte des Archives nationales, portage de la plateforme Histoires de nature en lien avec le Muséum d’histoire naturelle, etc. Villages. Un large temps d’échanges sera évidemment consacré au dispositif « Le sport au cœur des villages », piloté par l’Ufolep dans le cadre de la Grande Cause nationale dédiée cette année à l’activité physique pour tous : soit 500 événements multisports, intergénérationnels à programmer de mai à octobre pour animer autant de villages de moins de 1000 habitants avec une priorité santé-bien-être et en lien étroit avec les élu.es et associations locales, Label FIER. Lors de l’AG, l’Ufolep recevra officiellement le label de la Fondation inclusion pour un environnement respectueux (FIER) portant sur la lutte contre les discriminations liées au genre. Ce sera une façon de rappeler cette priorité première de l’Ufolep : « l’égalité », réaffirmée aujourd’hui à travers une grande campagne de communication. Par ailleurs, après avoir apporté son expertise et son appui logistique aux Gay Games Paris 2018, l’Ufolep sera présente à la Maison des fiertés ouverte durant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Partage. Enfin, plus traditionnellement, ce grand rassemblement de la famille Ufolep sera l’occasion de distinguer et remercier les bénévoles et salarié.es des comités pour leur investissement – et aussi les élus nationaux qui ont fait le choix de ne pas se représenter –, d’inviter nos partenaires et de faire rayonner notre fédération auprès des acteurs locaux, départementaux et régionaux, dans ce bel écrin du Grand Sud. Arnaud Jean, président de l’Ufolep[suite...]]]> Sarah, une saison de football américain et puis s’en va http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164324 Mon, 04 Mar 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164324   En prenant une licence auprès des Esox de Basse-Goulaine, près de Nantes, Sarah, 30 ans, cheffe de projet en cybersécurité, a brisé les codes. Mais elle conserve la frustration de n’avoir pu participer aux matchs. Muscu. « J’ai toujours fait beaucoup de sport : douze ans de judo, dix de natation... J’ai même commencé une fac de sport, et j’ai longtemps été à 100 % dans la masculinité. Mais quand j’ai débuté ma transition en 2016, j’ai interrompu ma pratique, avant de me tourner vers la musculation en salle. J’en fais 1 h 30 tous les jours et c’est très important pour moi. Et donc, l’an passé, j’ai essayé le football américain par l’intermédiaire du frère de ma copine, lui-même pratiquant. Il m’a dit qu’au regard de mon gabarit et de mon goût d’en découdre, c’était un sport qui me conviendrait bien. Il m’a mis en contact avec Mathieu, le président des Esox, pour qui cela ne posait aucun problème d’intégrer une femme. C’était la première fois que je pratiquais un sport collectif. » Frustrant. « Vous m’apprenez qu’en Ufolep la pratique peut être mixte. Ce n’était pas le cas au club, par manque d’information peut-être (1). Je participais à tous les entraînements mais je n’ai joué qu’un seul match, en région parisienne, sous la bannière de la FFFA, avec une équipe réunissant des filles de clubs du Nord et du Grand Ouest. Mais l’organisation était défaillante. Alors, même si j’ai adoré pratiquer ce sport, je n’ai pas repris de licence, par manque de temps et parce qu’il est frustrant de ne disputer qu’une seule rencontre dans l’année, avec des coéquipières que je ne connaissais pas, alors que le club était engagé dans les deux championnats FFFA et Ufolep. C’est dommage, car j’ai été très bien accueillie aux Esox, où d’ailleurs il n’est pas sûr que tout le monde savait que j’étais une femme trans. » (1) La mixité a toujours été possible dans le championnat Ufolep de foot US, comme cela avait été évoqué à la suite d'une question du président des Esox. Cela ne s'était toutefois pas traduit dans les faits, sans doute en l'absence de retranscription précise dans le règlement. Il convient toutefois de prendre en compte le niveau de la personne afin de limiter les écarts de niveau et prévenir les blessures.[suite...]]]> Transidentité : Baptiste, « badiste » dans un club qui prône l’acceptation de soi http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164323 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164323 Baptiste, étudiant, est licencié de badminton de longue date à l’Ufolep Finistère, mais seulement depuis cette année en catégorie masculine. Amicale. « Je joue au badminton depuis l’âge de 9 ans à l’amicale laïque de Coataudon, près de Brest. J’en ai aujourd’hui 22. J’ai commencé ma transition fin 2022, avec prise de testostérone, et je souhaite encore effectuer une mammectomie. Administrativement, je m’appelle désormais Baptiste, même si à l’état-civil je reste identifié au genre féminin car il faut passer pour cela devant un tribunal. Ma démarche a été comprise par ma famille et au sein du club, où pratiquent aussi ma mère et mon jumeau. Nous avons grandi ensemble depuis notre naissance et il a forcément été très troublé, mais a toujours été là pour m’aider. » Adversité. « En cours d’EPS, j’éprouvais parfois une gêne à l’égard de mon corps, sans penser alors à changer de genre. Avec le club, j’ai participé à des tournois féminins et je disputais jusqu’en 2020, avant le Covid, un championnat départemental opposant des équipes mixtes, avec pour chaque match des simples hommes, des simples femmes et des double mixtes. Mais ensuite, par manque de joueuses nous avons dû y renoncer, et les entraînements ont alors perdu pour moi beaucoup de leur intérêt, jusqu’à ce que je puisse reprendre cette année les matchs en catégorie masculine. » Puissance. « Mon apparence ne laisse pas deviner que j’étais auparavant une femme et, sportivement, c’est conforme à ce que j’attendais. Avec la testostérone, j’ai gagné en masse musculaire et en puissance : je tape plus fort qu’avant. Mentalement, au début c’était plus perturbant, envers mes coéquipiers et concernant le regard que je portais moi-même sur mon corps. J’ai perdu du poids, je me suis affiné aux hanches et aux cuisses, et il m’a fallu m’habituer à ce corps plus fin et musclé. Outre la puissance, cela change la façon de jouer : les appuis sont différents et la façon de courir change aussi. » Réconfort. « Le sport aide à évacuer problèmes et pensées négatives, y compris celles liés au regard des autres. Le cadre compétitif permet également d’affirmer plus encore qui on est, surtout en tant qu’homme. Il se trouve aussi que je suis coach pour les jeunes et que, lorsque j’ai annoncé ma transidentité, l’un d’eux s’est ouvert à moi. Il a aujourd’hui 17 ans et a fait le même chemin du féminin au masculin, mais sa nouvelle identité est très mal acceptée par sa famille. Le club, où nous prônons l’acceptation de soi, est pour lui un vrai soutien. »[suite...]]]> Transidentité : Hélène, heureuse de « posséder enfin une licence féminine » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164322 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164322 À l’issue de sa transition, Hélène, 50 ans, cheffe d’entreprise francilienne et présidente de club, a poursuivi l’an passé sa pratique cycliste compétitive en Ufolep sous sa nouvelle identité de genre.   Hélène1, quelle était votre pratique sportive sous votre précédente identité masculine ? Multiple ! Dès l’enfance, j’ai pratiqué beaucoup de sports : gymnastique, sports alpins, basket, tennis et tennis de table, golf, voile, VTT, athlétisme et courses sur route, boxe… Toujours dans un esprit loisir mais en donnant le meilleur de moi-même, comme dans la vie. J’ai aussi effectué mon service militaire dans les chasseurs alpins, au sein d’une unité d’élite exigeant un excellent niveau physique et sportif.   Et le cyclisme ? Ce goût est venu plus tardivement, il y a une douzaine d’années. Je voulais préparer un marathon en évitant les chocs pour préserver mon dos lors de séances de fractionnés. Je me suis donc achetée2 un vélo, qui ensuite est resté un an au garage, avant de saisir l’occasion de participer à une cyclosportive. Et j’ai adoré l’expérience : les sensations d’aspiration, de vitesse, la coordination au sein du peloton... Je me suis inscrit en club et, après un an de sorties en groupe, j’ai participé à mes premières courses.   Avez-vous conservé une pratique sportive pendant votre transition, entamée il y a trois ans ? Sachant que mes capacités physiques allaient chuter en raison de ma thérapie hormonale – bloqueurs de production de testostérone durant la période où je n’étais pas opérée et prise d’œstrogènes, hormone secrétée par les ovaires – j’avais anticipé en évitant de « marquer des points » l’année précédente, afin de descendre de catégorie. Je suis passée du niveau régional au niveau départemental de la Fédération française de cyclisme, qui correspond à la première catégorie Ufolep. Mais, après 15 minutes j’étais quand même « larguée » par le peloton. Et une fois lâchée, la course est finie. J’ai vécu une saison compliquée.   Mais vous avez persisté en 2022-2023… J’ai obtenu de descendre d’une catégorie supplémentaire en FFC et, par dérogation, de deux catégories en Ufolep. Surtout, à la différence de la FFC, l’Ufolep m’a accordé le changement de licence correspondant à mon nouvel état-civil, officialisé après jugement. Y figurent le prénom et le sexe qui sont désormais les miens. Cependant, même rétrogradée en 3e catégorie, je n’ai pas pu tenir le rythme : je manquais significativement de force… Or je ne fais pas du vélo pour la promenade : je m’entraîne pour l’adrénaline de la course en peloton. Alors, faire de longs trajets en voiture pour tenir à peine dix minutes sur des parcours sans difficultés, c’est décourageant ! Je me donne encore une année, pour voir. Sinon j’arrêterai, et je passerai aussi la main à la tête de mon club.   Vous avez en effet créé l’association sportive que vous présidez… J’appartenais à un gros club de 150 licenciés, et j’ai souhaité en créer un nouveau, où chacun puisse mieux se connaître, en sollicitant des amis. Nous sommes trente licenciés, jusqu’à ce que j’y devienne la première femme ! Et personne n’est parti lorsque, lors de l’AG annuelle, j’ai fait part de ma transition en m’y rendant telle que je me présente aujourd’hui : les uns m’ont apporté leur soutien et les autres n’ont marqué aucune réprobation.   Pourquoi s’engager dans cette démarche à 45 ans passés ? J’y pensais depuis mon adolescence, sans réussir à identifier la source de mon déséquilibre. Il n’y avait pas internet à l’époque, le transsexualisme était considéré comme une maladie psychiatrique et l’on ne parlait pas de transidentité. Puis, avec les années, j’ai cheminé. Mais en créant le club, je n’envisageais pas de passer à l’acte un an plus tard et d’assumer ce choix sur le plan mental, social, administratif et physique.   Quelle a été la réaction de vos proches ? Bienveillante, avec beaucoup de témoignages de soutien dans mon cercle amical, sportif ou professionnel. Moi qui craignais beaucoup ces réactions, je me suis rendu compte que la première personne qui me discriminait, c’était moi-même. Sur le plan intime, je suis séparé de ma deuxième épouse et désormais en couple avec une femme qui a une préférence pour vivre avec une autre femme, et qui participe beaucoup à mon équilibre. Mes enfants – deux grands fils et une fille de 9 ans – se sont adaptés à la situation, même si cela a été plus long et difficile pour les deux aînés. Il faut souvent du temps pour les familles, il convient de l’accepter avec tolérance, d’autant plus que j’ai mis moi-même trente ans à m’accepter.   Êtes-vous anonyme dans le peloton ? Plus ou moins. Il faut savoir qu’en Ufolep, à part les championnats – départementaux, régionaux ou nationaux –, les courses sont mixtes mais le peloton essentiellement masculin : sur 60 ou 70 concurrents, il y a rarement plus de deux ou trois féminines. Ayant écumé les pelotons et fait l’objet de quelques articles de presse pour mes résultats passés, il arrive que des personnes m’ayant connu à cette époque me reconnaissent. Parfois, je suis aussi allée me présenter. D’autres connaissent mon parcours de transition et m’identifient. Mais je n’aspire pas à être identifiée comme une femme transgenre. Je souhaite au contraire être la plus invisible possible, au sens de la normalité. Donc plus je suis anonyme, mieux je me sens.   Souhaiteriez-vous participer à un National Ufolep ? Oui, car mon vœu le plus cher est de participer à des courses 100 % féminines. Aujourd’hui, dans un peloton de garçons je suis aussi mal à l’aise que si on me demandait désormais d’utiliser des toilettes masculines. Donc oui, j’aimerais participer à des courses au sein de la communauté des femmes, mais sans leur porter une concurrence susceptible d’inciter l’Ufolep à faire marche arrière après m’avoir accordé une licence féminine. Femme transgenre, je suis ravie d’être autorisée à concourir, mais je ne me sens pas autorisée à gagner.   Vous sentez-vous concernée par les polémiques concernant la participation des athlètes transgenres aux compétitions ? Oui, cela m’interpelle. À mes yeux, le préalable est la défense du sport féminin. C’est ce que je revendique, et mes propres souhaits de femme transgenre passent après. Une fois cela posé, je suis dépitée par le bannissement des compétitions des femmes transgenres (au sens de personnes ayant effectué une transition, à distinguer de celles se considérant genderfluid ou non binaire et n’étant pas sous thérapie), sans que leur avantage physique supposé soit prouvé. En cyclisme, l’UCI a décidé en juillet 2023 de les écarter de toutes ses compétitions, alors même qu’elle avait édicté un an plus tôt une législation exigeant un taux de testostérone extrêmement bas (moins de 2,5 nanomoles par litre de sang), et justifié sur deux ans. Après la course remportée en mars par l’Américaine Austin Killips, l’UCI a argué d’un doute sur un possible avantage physiologique.   Pour vous, c’est discriminant… Je sais que pour le grand public, toutes les femmes transgenres sont considérées comme ayant conservé les capacités d’un homme. Or je suis bien placée pour savoir que non : la puissance de 300 watts que je développais sur 1 h 30, je la tiens à présent sur 10 minutes à peine, et je suis incapable d’enchaîner plusieurs sprints. Ma masse graisseuse a augmenté de 15% et, après avoir été sous thérapie hormonale, depuis ma vaginoplastie je ne produits plus de testostérone. J’ajoute que le règlement de l’UCI est destiné aux athlètes concourant à un niveau international. Les fédérations nationales peuvent retenir des critères moins stricts, mais la FFC a décidé de s’aligner sur le règlement de l’UCI, que l’on soit une professionnelle ou une cycliste engagée dans la catégorie la plus faible des courses loisirs. Je suis donc reconnaissante vis-à-vis de l’Ufolep d’avoir accepté ma demande de changement de licence, et d’avoir allégé ma souffrance de devoir conserver une licence avec mon ancien prénom et mon ancien genre, qui n’existent plus. Propos recueillis par Ph.B.   (1) Le prénom a été modifié. (2) À la demande d’Hélène, l’accord féminin s’applique ici pour l’ensemble de l’entretien.   « Aujourd’hui, je me comporte différemment à vélo » « Moi qui avais la réputation de posséder un pilotage offensif, depuis ma transition j’éprouve une peur nouvelle quand j’engage un virage. Auparavant, c’était plus fluide, je ne me posais pas de questions, j’engageais. J’y vois le signe flagrant que ma transition est aussi psychologique : je ne roule plus comme avant, et cela creuse davantage encore l’écart avec les hommes. En revanche, dans le peloton cycliste les femmes sont d’une efficacité redoutable et extrêmement concentrées : elles produisent moins d’à-coups nerveux et agressifs, leur prise de risque est moindre. Je les trouve aussi particulièrement élégantes dans l’effort. »     « Créer une catégorie transgenre est une aberration » « La proposition de l’UCI de créer une troisième catégorie, transgenre, est pour moi une aberration ! On intègre qui ? À la fois des personnes binaires et non binaires, sous thérapie hormonale ou non, opérées ou pas, qui se sentent homme ou femme, ni homme ni femme… Cette catégorie fourre-tout n’aurait aucun sens et concernerait un nombre de personnes ridiculement réduit. Le pire, c’est que ce nouveau règlement dit accepter les personnes transgenres n’ayant pas traversé leur puberté. Or on sait avec le recul que cela peut s’avérer une catastrophe médicale d’engager des mineurs dans un parcours hormonal – chirurgical on n’en parle pas, c’est interdit. La plupart des pays pionniers ont fait marche arrière. C’est là une monstruosité éthique, car il est très dangereux de répondre trop vite au désir d’un enfant ou d’un adolescent à la recherche d’une expression de genre ou de sexualité. C’est aussi une manière particulièrement hypocrite de s’afficher inclusif, alors qu’en réalité c’est tout le contraire ! »[suite...]]]> De LGBT à LGBTQIA+, petite explication de sigle http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164321 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164321 Le sigle LGBT s’est étoffé au fil des ans afin de rendre compte des différentes identités sexuelles : L comme lesbienne : une femme qui a des relations sexuelles avec une femme. G comme gay : un homme qui a des relations sexuelles avec un homme. B comme bi : une personne qui a des relations sexuelles avec un homme ou avec une femme. T comme trans : une personne née homme ou née femme et qui ne se sent pas appartenir à ce genre. « Transsexuel-le » est parfois utilisé pour désigner plus spécifiquement les personnes opérées, et « trangenres » parfois pour les autres. Aussi le terme générique « trans » permet-il d'inclure la multiplicité des parcours et des identités. Q comme queer : une personne se dit queer quand elle ne se reconnaît pas dans la sexualité hétérosexuelle, ou ne se sent pas appartenir à un genre défini. I comme intersexe : les personnes intersexes ne sont nées ni homme ni femme (en France, 200 enfants seraient concernés sur 800 000 naissances annuelles). A comme asexuel : ces personnes ne ressentent pas le besoin de s'engager dans des relations sexuelles, tout en pouvant entretenir des relations amoureuses. + comme : « et tous les autres ». (avec Libération)[suite...]]]> Transidentité : Marie-Laëtitia, « le trial pour se vider la tête » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164320 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164320 Marie-Laëtitia, 58 ans, pratique la moto-trial dans un club Ufolep de l’Aude. Elle dit piloter avec la même passion, mais différemment, depuis sa transition.   Différente. « Je me sais différente depuis l’âge de 6-7 ans, j’en ai cinquante de plus aujourd’hui. Quand en 2017 j’ai fait part à mon épouse de ma volonté d’entamer une transition, elle m’a demandé d’attendre un an. Puis, pendant celle-ci, j’ai mis ma pratique sportive de côté, car les gens avaient un peu de mal à comprendre. Aujourd’hui, je suis complètement revenue dans le sport, à mon petit niveau. » Technicité. « J’ai toujours rejeté les sports machos, foot ou rugby, et les disciplines collectives en général, car j’étais renfermé1 sur mon mal-être. Vers 25-30 ans, je me suis tourné vers la moto-trial, dont j’apprécie la technicité, alors que je n’étais pas du tout attiré par la route, le cross ou l’enduro. Adolescent, j’étais motorisé – quasi une obligation quand on habitait la banlieue de Toulouse – et je suis venu au trial par un forum sur internet qui m’a aussi fait connaître mon club. J’ai abordé cette pratique comme un loisir plus qu’une compétition : "Qu’on arrive premier ou dernier, on a quand même sa bouteille de vin", comme on dit chez nous. C’était le plaisir de rencontrer des gens passionnés, de voir de beaux engins, et de se vider la tête l’espace d’une journée. Bien sûr, réaliser un carton avec des zéros – sans faute technique – ajoute du piment, mais ce n’est pas le plus important. Je suis licenciée Ufolep, dans un club à simple affiliation, et je roule principalement en side-car : une catégorie assez marginale où, comme ailleurs, la pratique est mixte, même si les femmes sont rares. » Élément déclencheur. « J’ai toujours vu dans le suicide une certaine lâcheté envers ceux que l’on aime et qui vous aiment. Quand, submergé par mon mal-être, je me suis senti près de passer à l’acte, je m’en suis ouvert à ma femme, qui m’a conseillé d’aller consulter une psychologue. Il y a ensuite eu la phase d’acceptation, puis mon coming out et ses conséquences. Sans ce profond mal-être qui me menait au suicide, je n’aurais probablement pas passé le cap. » Acceptation. « Parmi mes proches, mon épouse a compris mon choix, même si c’est très difficile pour elle. Mon garçon n’a eu aucun problème, mais ma fille m’a tourné le dos : je ne connais pas mes petits-enfants. Nous avons aussi perdu presque tous nos amis, ce sont des dommages collatéraux assez douloureux. Au sein du club, cela a été bien accepté, même si certains parlent certainement dans mon dos… La transition du féminin au masculin est, je crois, mieux acceptée, car elle ne touche pas aux codes de la virilité. Dans le sport, et dans la société en général : je le vois pour travailler dans un magasin de carrelage, dans un environnement assez masculin… Président du club, je me suis également mis en retrait dès le début de ma transition. » Pilotage. « Mes capacités physiques ont beaucoup diminué et, au dire de mon ancien passager, "le pilotage de Marie est plus doux et plus fluide que celui de Didier". Mentalement, la passion est intacte, mais les ressentis différents : je ne vois plus les choses de la même façon. Le côté compétition s’est encore atténué. Au-delà du sport, je suis aujourd’hui moins impulsive, plus cérébrale. Au lieu d’aller au conflit, je réfléchis, discute, parlemente. Avant, je me sentais comme sous une cloche, protégé par l’hormone masculine. » (1) Dans cet entretien, l’accord masculin a été conservé pour la période précédant la transition de Marie-Laëtitia.[suite...]]]> Questions de genre : « Viens à l’Ufolep comme tu es ! » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164319 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164319 « Viens comme tu es ! » : l’invitation résume la démarche de l’Ufolep envers les personnes LGBTQI+ : aucune discrimination ni préjugés ni stéréotypes négatifs concernant l’identité sexuelle de chacun ou chacune. Ce mot d’ordre s’inscrit dans la campagne de communication « Ufolep, terre d’égalité » déployée depuis l’an passé, en particulier sur les rassemblements nationaux. L’égalité de genre – dont celle entre hommes et femmes dans les pratiques et la gouvernance – y va de pair avec l’égalité d’accès (tarifs, handicap) et des chances (quels que soient le milieu social et la couleur de peau). Partenaire des Gay Games Paris 2018 (auxquels elle a apporté son expertise en matière d’organisation), l’Ufolep s’est rapprochée l’an passé de la Fondation FIER, créée par les organisateurs de l’évènement pour prolonger leur lutte contre les discriminations fondées sur le genre. L’Ufolep a ainsi réalisé l’autodiagnostic mis au point par la fondation pour permettre aux fédérations sportives d’estimer leur implication en la matière, à partir de 6 items : gouvernance, diversité et inclusion, éducation, prévention et sanction, visibilité et initiatives LGBT+. Si l’Ufolep a obtenu le label FIER, le travail mené depuis avec l’experte de la Fondation Frédérique Vidal a permis d’identifier des axes d’amélioration, « par exemple pour mieux prendre en compte la gravité de certaines injures dans nos règlements disciplinaires, ou renforcer la formation de nos cadres sur les questions de genre », précise la DTN adjointe Isabelle Chusseau. Ces axes composent aujourd’hui un plan d’action. Enfin, l’Ufolep sera associée à la Maison des fiertés qu’animera la fondation FIER pendant les Jeux olympiques de Paris (avec un espace sur la péniche Rosa Bonheur sur Seine, une caravane itinérante et une application numérique dédiée).[suite...]]]> Un comité d’experts se penche sur l’accès des personnes trans aux compétitions nationales http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164318 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164318 Examiner les conditions selon lesquelles « les personnes transgenres seraient susceptibles de participer aux compétitions nationales de haut niveau » : c’est la mission assignée au comité d’experts installé fin novembre, qui doit concilier quatre exigences : « la démarche d’inclusion dans la pratique compétitive », « le respect de l’équité sportive », « la lutte contre les discriminations » et « la protection absolue de l’intégrité des pratiquants ». Le comité est coprésidé par Sandra Forgues, femme trans, champion olympique et du monde de canoë-kayak biplace en 1996, catégorie masculine, et Jean-François Toussaint, professeur de physiologie et directeur de l’Institut de recherche médicale et d’épidémiologie du sport (Irmes). Parmi les 13 autres membres figurent le chercheur Philippe Liotard (Laboratoire vulnérabilités et innovation dans le sport), Jean-Bernard Moles (commission anti-discrimination de la FF Rugby), Éric Arassus (fédération sportive LGBT+) ou Frédérique Vidal (FIER, Fondation Inclusion pour un environnement Respectueux). Ce comité d’experts remettra « ses conclusions et orientations » d’ici fin 2024, afin qu’elles soient discutées au sein des comités olympiques et paralympiques français (CNOSF et CPSF) et avec les fédérations, « en vue, le cas échéant, de se traduire concrètement ».[suite...]]]> Sport : la transidentité trouble le jeu http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164317 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164317 Dans un sport de compétition organisé depuis toujours en catégories hommes et femmes, les personnes transgenres bousculent aujourd’hui les repères. Pour sa part, l’Ufolep entend permettre à toute personne de concourir sous l’identité en laquelle elle se reconnaît.   Elle a remporté le 500 yards féminin des championnats universitaires américains (NCAA), mais la nageuse transgenre Lia Thomas a le sourire triste et désabusé, et son trophée semble l’encombrer. S’est-elle jamais sentie plus seule qu’à cet instant, tandis que les trois concurrentes arrivées derrière elle – dont la médaillée d’argent du 1500 mètres des Jeux olympiques de Tokyo, Erica Sullivan – composent sur la 3e marche du podium un trio alternatif et joyeux. Hors champs, le public ne leur ménage pas ses vivats, après avoir seulement accordé à la vainqueure quelques applaudissements polis. Un contraste qui l’exclut davantage encore. Il y a deux ans, cette photo a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. Elle résume en effet le dilemme de la participation aux grandes compétitions sportives de femmes transgenres, en raison de leur avantage physiologique supposé pour être nées et avoir grandi dans le corps d’un homme. En dépit de l’hostilité d’une partie de ses paires, et dans un climat de guerre culturelle attisé par les conservateurs américains, Lia Thomas – membre de l’équipe masculine de l’université de Pennsylvanie avant d’obtenir le droit de concourir en tant que femme –, souhaitait participer aux qualifications pour les prochains Jeux olympiques. Mais on ne la verra pas à Paris car, en juin 2022, la Fédération internationale de natation excluait purement et simplement des compétitions les sportives transgenres, excepté celles n’ayant pas traversé la puberté masculine.   De Renée Richards à Cater Semenya La polémique n’est pas neuve. Dans les années 1970, la tenniswoman transgenre Renée Richards suscitait le débat autour de sa participation à l’US Open. Plus récemment, celui-ci a été alimenté par les caractéristiques physiologiques de Caster Semenya, double championne olympique (2012 et 2016) et triple championne du monde du 800 m. En raison de son hyperandrogénie, la Sud-Africaine dût ensuite accepter de suivre un traitement pour abaisser son taux de testostérone, avant de s’y refuser quand la barre tomba de 10 à 5 nanomoles par litre de sang, renonçant ainsi à poursuivre sa carrière. Aux Jeux olympiques de Tokyo, la norme de 10 nmol par litre de sang pendant un an fixée par le CIO permit cependant pour la première fois la participation de femmes ouvertement transgenres : la footballeuse canadienne Quinn, les Américaines Chelsea Wolfe et Alana Smith en BMX et skateboard, et surtout l’haltérophile néo-zélandaise Laurel Hubbard, très médiatisée en raison de sa discipline. « La bonne nouvelle, c’est qu’elle n’a pas gagné les JO. Ça montre bien que ce n’est pas parce qu’on est une femme trans qu’on va forcément gagner la compétition », soulignait alors Manuel Picaud1, co-responsable de la fondation FIER et ex-coorganisateur des Gay Games Paris 2018. « Il faut commencer par lever la barrière fausse d’une équité naturelle, où nous partirions tous d’une même ligne de départ, avec les mêmes qualités », observait également dans Le Monde le médecin et ex-vice-président de la Fédération française de rugby, Serge Simon. « Montrez-moi les preuves que partout les femmes trans acquièrent toutes les bourses d’études, dominent tous les sports et gagnent tous les titres. Rien de tout ça n’arrive, notait en juin 2022 dans Time Magazine la footballeuse américaine Megan Rapinoe. Donc nous devons commencer à être inclusifs, point. »   Du flou à l’interdiction Toutefois ce n’est pas la tendance. Les règles se sont au contraire considérablement durcies, même si c’est en ordre dispersé puisque le CIO en délègue la responsabilité aux différentes fédérations internationales. En juin 2022, la Fina (natation) a ainsi voté l’interdiction aux femmes transgenres de participer aux courses Élite féminines, tout en annonçant son intention de leur réserver une nouvelle catégorie. « Je ne veux pas qu’on dise à un athlète qu’il ne peut pas concourir au plus haut niveau. Je vais mettre en place un groupe de travail pour créer une catégorie ouverte lors de nos compétitions. Nous serons la première fédération à le faire », se félicitait alors son président Husain Al-Musallam : une vision assez particulière de l’inclusion. En juillet 2023, c’était au tour de l'Union cycliste internationale (UCI) d’adopter une règle similaire, quelques mois après la première victoire d’une athlète transgenre dans une course cycliste féminine internationale par étapes, au Nouveau-Mexique. Alors qu’elle autorisait jusqu’alors la participation des femmes trans en mesure de prouver et de maintenir sur la durée un taux de testostérone inférieur à 2,5nmol/l, l’UCI les renvoie désormais dans la catégorie « hommes », rebaptisée « hommes /open » car ouverte à « tout athlète ne remplissant pas les conditions de participation aux épreuves féminines ». « En d’autres termes, on demande à des femmes qui ont fait leur transition de concourir avec… des hommes », commentait Libération. En mars, World Athletics avait fait encore plus simple en votant l’exclusion des compétitions féminines internationales des « athlètes transgenres hommes et femmes qui ont connu une puberté masculine ». Pour beaucoup des acteurs de l’athlétisme consultés, « les preuves que les femmes trans ne conservent pas un avantage sur les femmes biologiques sont insuffisantes », expliquait son président, Sebastian Coe. Ce qui en droit revient à inverser la charge de la preuve.   Le rugby français se distingue À l’exception de disciplines atypiques comme le quidditch et le roller-derby, la plupart des fédérations internationales campent désormais sur cette ligne. C’est aussi le cas de World Rugby. Cependant, la fédération française (FFR) se distingue de l’instance internationale en autorisant depuis mai 2021 les femmes trans à prendre part aux rencontres de championnats féminins, si elles ont initié un changement d’état-civil et suivent un traitement hormonal depuis un an. Une évolution du règlement motivée par le cas d’Alexia Cerenys, 36 ans aujourd’hui, première rugbywoman transgenre à évoluer en Élite 1, dans les rangs du club féminin de Lons-Section Paloise. La commission anti-discrimination et égalité de traitement (Cadet) de la FFR a même organisé le 11 octobre, en pleine Coupe du monde, un symposium intitulé : « Le libre-arbitre dans le sport : comment le rugby s’ouvre aux personnes LGBTQIA+ ». Pour s’y retrouver parmi ces approches à géométrie variable, la ministre des Sports et son homologue chargée de l’égalité femmes-hommes et de la lutte contre les discriminations ont installé en novembre un comité d’experts. « En l’absence, sur ce sujet complexe, d’un consensus scientifique concernant notamment la mesure de l’impact d’une transition sur les critères de performance, les fédérations sportives se sont positionnées de manière diverse selon les disciplines, prenant parfois le contre-pied de leurs instances internationales, auxquelles le Comité international olympique (CIO) a proposé en 2021 un cadre non contraignant », disait le communiqué officiel pour résumer le contexte.   Mixité et sport loisir Et le sport loisir ? Les polémiques concernant le haut niveau occultent en effet les réalités de terrain et font passer au second plan les valeurs sportives d’inclusion, de plaisir et de dépassement de soi pour se focaliser uniquement sur la performance et l’équité. « Dans la plupart du sport à destination des personnes trans et pour le grand public amateur, le sport genré n’est pas fondamentalement indispensable. On n’est pas obligé de reproduire le modèle olympique au niveau local quand on va jouer au foot le week-end. Jouer avec sa femme ou son compagnon, c’est assez plaisant, ludique », estimait en 2022 Manuel Picaud dans Ouest-France, jugeant que cela permettrait d’accueillir les personnes trans « sans qu’elles ne se posent la question de savoir dans quelle équipe elles vont jouer ». C’est le cas de clubs comme Les Dégommeuses3, qui toutefois font figure d’exception dans le paysage sportif. Dans la même enquête de Ouest-France, le sociologue Philippe Liotard insistait sur l’enjeu de la pratique sportive pour les personnes trans, tant pour leur bien-être physique que leur socialisation. « Si elles sont en transition, ajoutait-il, c’est d’autant plus important pour équilibrer et réguler les traitements hormonaux qu’elles prennent. Mais pour ça, encore faut-il que le cadre soit bienveillant. Les personnes trans ne transitionnent pas pour gagner des médailles. En revanche, elles ont tout à fait le droit comme n’importe qu’elle personne d’accéder aux loisirs. »   L’Ufolep en accord avec ses valeurs C’est aussi la philosophie de l’Ufolep, dont plusieurs comités ont été saisis la saison dernière de demandes formulées par des licenciés ayant effectué leur transition de changer de catégorie. En Finistère, après avoir évolué en féminine depuis son enfance, Baptiste, membre de la section badminton de l’amicale laïque, dispute ainsi cette année le championnat départemental masculin. Autre exemple : en mai dernier, Hélène a pris la plume pour « remercier chaleureusement » son comité Ufolep et la fédération d’avoir validé son reclassement en 3e catégorie féminine : « Votre accord m’a offert de me remettre en selle, de retrouver le goût des entraînements avec la perspective de raccrocher un dossard, le tout avec un engagement sur les courses faites à mon prénom, dans mon genre, avec un niveau adapté à mes nouvelles capacités physiologiques. » Et la cycliste de préciser que si le niveau 3e catégorie reste actuellement « un ton au-dessus de [ses] capacités », elle préfère cela plutôt que de « devoir freiner pour éviter une victoire non méritée en 4e catégorie féminine ». Tout en nourrissant des doutes légitimes sur la position qu’aurait affiché un Pierre de Coubertin sur la question, l’important est bien là de « participer ». Tout en étant soi-même, et en conservant le goût de la compétition. Philippe Brenot   (1) Citation extraite de l’enquête de Tara Britton parue dans Ouest-France en 2022. La prestation de la joueuse canadienne Quinn, remplacée à la mi-temps de la finale victorieuse de son pays contre la Suède, passa en revanche inaperçue. (2) FIER : Fondation Inclusion pour un Environnement Respectueux, sport & culture. (3) Club de football LGBT+, plus largement engagé contre toutes les discriminations et affilié à l’Ufolep.[suite...]]]> Grande Cause 2024 : l’Ufolep au cœur des villages http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164316 Tue, 14 May 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164316 Résolument engagée auprès de la Grande Cause nationale 2024 dédiée à l’activité physique et sportive, l’Ufolep co-pilote l’évènement « Le sport au cœur des villages », décliné dans des communes de moins de 3 500 habitants.   « Mettre le sport au cœur des politiques publiques et du pacte républicain », « mobiliser les acteurs du sport et toutes les forces vives du pays pour valoriser la place du sport en France » et « inciter les Français à faire davantage d’activité physique et sportive » : tels sont précisément les trois objectifs fixés par la présidence de la République en choisissant « la promotion de l’activité physique et sportive » comme Grande Cause nationale 2024. Un choix étroitement lié à l’actualité des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, afin d’en renforcer « l’héritage ».   Cahier des charges Cette campagne se traduira tout au long de l’année, dans l’Hexagone et outre-mer, par des projets labellisés touchant à la santé, la culture, l’égalité des territoires, l’inclusion et l’accès aux pratiques des publics qui en sont les plus éloignés. L’un des plus importants sera piloté par l’Ufolep et la délégation ministérielle à la Grande Cause : « Le sport au cœur des villages », auquel sont associés d’autres partenaires, « financeurs » ou « dynamiseurs » : l’Agence nationale du sport (ANS), l’Association nationale des élus en charge des sports (Andes), l’Association des maires ruraux de France (AMRF), l’Usep (pour le sport scolaire), la Fédération nationale du sport en milieu rural (FNSMR), l’opération « 1000 cafés » du groupe SOS et le Crédit Mutuel. Le comité de pilotage qui les réunit a défini un cahier des charges, avec à la clé un soutien financier pour les événements retenus et les structures qui les portent : par exemple un comité départemental Ufolep, que ce soit en direct ou à travers l’une de ses associations. Avec, bien sûr, la possibilité – le vif encouragement – de mettre en place plusieurs évènements sur son territoire.   Grande ruralité et multisport Le choix a été fait d’organiser ces évènements dans des villages de moins de 1 000 habitants1 parce que la grande ruralité est synonyme de déficit d'équipements sportifs autres que des terrains en herbe, et que l’offre d’événements et d’animations sportives y est faible. Sur ces territoires très peu densément peuplés, les collectivités n’ont pas non plus les moyens de financer l’emploi sportif. Aussi la proportion de personnes très éloignées de l’activité sportive est-elle plus grande encore que dans les zones urbaines fragilisées socialement. Tout cela contribue à nourrir un sentiment de délaissement ou d’abandon auquel « Le sport au cœur des villages » entend répondre. Les évènements labellisés seront multisports, dans l’esprit de ce que promeut l’Ufolep, et devront être construits en collaboration avec les associations locales. Il s’agit de les valoriser et de dynamiser à la fois leur action et l’engagement de leurs bénévoles. Il s’agit aussi d’accompagner les projets des élus locaux sur leurs territoires. L’idée générale est de s’appuyer sur les opportunités du terrain et les installations existantes, ainsi que les structures mobiles déjà utilisées par les comités Ufolep animant des caravanes sportives. Ces évènements pourront bien entendu également mettre à profit les équipements de proximité soutenus financièrement par le ministère et l’Agence nationale du sport.  Arnaud Jean, président de l’Ufolep   (1) Cela concerne aussi les zones rurales des départements franciliens ou de ceux qui possèdent une grande métropole. Ce seuil de 1000 habitants n’est pas non plus un couperet à l’unité près et les villages administrativement réunis dans une commune nouvelle pourront également être éligibles.   300 à 500 évènements entre mai et octobre L’objectif est d’organiser 300 à 500 évènements entre le 1er mai et le 30 octobre. Ceux-ci devront mettre en avant les objectifs de la Grande Cause nationale (en particulier la prévention santé et les valeurs de la République) et cibler les publics éloignés de l’activité physique et sportive pour les inciter à s’engager dans une pratique régulière, avec une forte dimension intergénérationnelle, familiale et de lien social. Tous ces événements reprendront la charte graphique de la Grande Cause et peuvent prendre appui sur les différents réseaux des partenaires : associations et comités Ufolep, associations Usep, clubs de la FNSMR, agences du Crédit Mutuel, villages adhérents des associations partenaires de l’Andes (élus en charge du sport) et de l’AMRF (maires ruraux) ou accueillant le dispositif « 1000 cafés »... Le lien avec la Drajes1 est essentiel. Enfin, manifestation concrète de « l’héritage 2024 », à l’issue de chaque événement un kit de matériel sportif pourra être laissé de manière définitive aux communes d’accueil de ces événements. A.J. (1) Direction régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et au sport.[suite...]]]> Promotion de l’activité physique et sportive : Vincent Roger, investi d’une très bonne Cause http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164315 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164315 Pourquoi avoir fait de l’activité physique et sportive la Grande Cause nationale 2024, et quel impact en est-il espéré ? Les explications de Vincent Roger, délégué ministériel chargé de celle-ci au sein du ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques.   Vincent Roger, pourquoi avoir fait de l’activité physique et sportive la Grande Cause nationale 2024 ? Pour deux raisons principales. D’abord, en décidant de dédier la Grande Cause nationale 2024 à la promotion de l’activité physique et sportive, le président de la République nous invite à saisir l’élan des Jeux olympiques et paralympiques, pour mettre les bienfaits de l’activité physique et sportive au cœur de la société. La deuxième raison, c’est que nous portons une responsabilité historique, tant il est nécessaire de répondre à l’urgence sanitaire de la sédentarité. Aujourd’hui, 95 % de la population adulte en France est en fragilité sanitaire du fait d’un ancrage sédentaire trop important. Comment s’en étonner, quand un adulte passe en moyenne 12 h assis dans une journée de travail, et 9 h dans une journée non travaillée ? C’est énorme ! Quant à nos jeunes, la moitié d’entre eux fait face à un risque sanitaire très élevé, avec plus de 4 h 30 d’écran ou moins de 20 minutes d’activité physique par jour. Nous le voyons bien, et le mot du professeur de cardiologie François Carré à cet endroit est particulièrement éloquent : ce n’est pas seulement bon de bouger, c’est dangereux de ne pas le faire !   Quels objectifs vous êtes-vous fixé pour lutter contre la sédentarité et promouvoir les bienfaits de l’activité physique et du sport ? Quels messages de pédagogie porterez-vous auprès du grand public ? Sous l’impulsion d’Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, la GCN 2024 va poursuivre, tout au long de l’année, trois grands objectifs. Nous voulons tout d’abord mettre le sport au cœur de nos politiques publiques, et, ce faisant, de notre Pacte républicain, tout particulièrement en matière d’éducation, d’inclusion et de santé. Nous voulons également mobiliser l’ensemble des acteurs du sport français et, au-delà, toutes les forces vives du pays (élus, professionnels de santé, acteurs du médico-social, entreprises, organisateurs d’événements, monde de la culture, etc.) afin de promouvoir ensemble les valeurs, les bienfaits et la pratique du sport. Nous voulons enfin inciter l’ensemble des Français à pratiquer davantage, et ancrer dans la conscience collective des Français ce marqueur fort : 30 minutes d’activité physique et sportive par jour – la norme fixée par l’Organisation Mondiale de la Santé. Ce marqueur est à l’image des « cinq fruits et légumes par jour » : un repère simple, accessible et fédérateur. Il pourra trouver sa place dans tous nos quotidiens. Bouger 30’ par jour, c’est simple, ça fait du bien et ça peut tout changer !   De nombreux événements sont organisés tout au long de l’année en appui de la Grande Cause nationale. Comment avez-vous structuré cet agenda ? Notre agenda 2024 est en cohérence et en complémentarité avec l’agenda olympique et paralympique. Les Jeux inspirent, à l’instar de leurs athlètes, et créent un élan en faveur de la pratique sportive, tandis que la GCN 2024 étoffe leur héritage et amplifie la mobilisation populaire. Ils se bonifient les uns et l’autre, à l’image des liens entre le ministère, la délégation ministérielle en charge de la Grande Cause, et Paris 2024. D’autre part, les quelque 1 000 événements d’ores et déjà prévus poursuivent des objectifs clairs : rassembler les Français autour du sport, faire du sport avec nos concitoyens et amplifier, grâce au sport, nos politiques publiques. Ces événements, que nous labelliserons et souvent que nous co-organiserons, auront trait bien sûr à la pratique sportive elle-même et à ses bienfaits pour la santé. Il s’agit par exemple des « Journées pour une France en forme », par lesquelles nous sensibiliserons sur la sédentarité dans toutes les capitales régionales ; de « La bonne échappée », qui emmène, autour de 15 étapes, des collégiens sur les routes pour quelques dizaines de kilomètres de course à vélo, ou bien du programme « Le sport au cœur des villages », que nous menons avec l’Ufolep. Nous allons également soutenir de nombreux autres projets ou événements qui mettent le sport au service de la culture, de l’environnement ou encore de l’égalité femme-homme, afin de démontrer toute la force du sport comme outil sociétal. Enfin, pour permettre à toutes et tous de faire partie de l'aventure, le ministère ainsi que l'Agence nationale du sport mènent ensemble une stratégie de labellisation de projets et d'événements partout sur le territoire. Tout projet, tout événement qui répond à certains critères d’éligibilité (à retrouver sur le site www.grandecause-sport.fr), peut bénéficier du label « Grande Cause nationale 2024 » et ainsi donner encore plus d’ampleur à ce mouvement. Tout un chacun a la possibilité d’être un « militant » de la Grande Cause !   Parmi ces initiatives, quel est le sens du programme « Le sport au cœur des villages », copiloté par l’Ufolep ? Amélie Oudéa-Castéra a souhaité que nous mettions en œuvre cette opération tant il est important de faire vivre la GCN 2024 sur tous les territoires. « Le sport au cœur des villages » est co-piloté par le ministère et l’Ufolep, en partenariat avec le mouvement sportif, l’Association des maires ruraux de France, la Fédération nationale du sport en milieu Rural et le Crédit Mutuel. Son principe est de partir à la rencontre des habitants de près de cinq cents villages, et ce, dans toutes les régions de France. C’est un projet structurant pour la Grande Cause, notamment en raison du sens qu’il porte : il est adressé à des publics qui sont éloignés de la pratique sportive, à la fois géographiquement, mais peut-être aussi « physiquement ». Nos villages sont plus souvent peuplés par nos aînés, pour lesquels l’activité physique est à la fois plus rare – un senior sur trois ne pratique aucune activité physique – et plus cruciale, car elle est indispensable pour réduire le risque de maladies cardio-vasculaires, ou tout simplement pour améliorer le quotidien en générant notamment du lien social.  À l’occasion de ces rencontres, nous allons sensibiliser sur la sédentarité et diffuser les bonnes pratiques, pour tous les âges, mais aussi remettre un kit sportif aux maires. C’est un projet concret qui permettra de favoriser la pratique !   Et comment pourra-t-on mesurer l’impact de la Grande Cause à la fin de l’année 2024 ? Les sujets de l’impact et de la pérennité sont primordiaux. D’une part, nous avons des outils de mesure spécifiques à l’année 2024. En l’espèce, le baromètre des 30 minutes est un indicateur idoine. Il s’agit d’une étude sur la pratique quotidienne des Français et sur leur connaissance du seuil des 30 minutes. Cette étude sera publiée mensuellement jusqu’à fin 2024 et nous permettra de suivre une courbe d’évolution. En janvier, 50% des personnes interrogées déclaraient bouger au moins 30 minutes par jour, alors même qu’elles étaient 22 % à connaître le seuil des 30 minutes. Et avec la ministre notre objectif est clair : atteindre les 100% à la fin de l’année ! Quant aux projets et événements qui sont organisés dans le cadre de la GCN 2024, une grande partie d’entre eux a vocation à se pérenniser, pour que demain nous ayons plus de politiques publiques pour le sport, plus de sport dans la société et plus d’événements sportifs. C’est une véritable révolution culturelle que nous voulons enclencher, dans un pays si profondément cartésien, en lui insufflant un peu de l’esprit du baron de Coubertin, inventeur des Jeux modernes, qui souhaitait réconcilier « le muscle et l’esprit ». Pour ce faire, nous invitons à une mobilisation générale dans les administrations, les entreprises, les collectivités locales et les associations, ce à quoi nos partenaires dont fait partie l’Ufolep, participent grandement. C’est en additionnant toutes ces forces que nous repousserons la sédentarité, donnerons au sport le rôle sociétal qu’il mérite et saisirons l’élan des Jeux pour bâtir une nation sportive !   Un label attribué depuis 1977 La Grande Cause nationale est un label officiel attribué chaque année depuis 1977 à un organisme à but non lucratif ou un collectif d’associations. Parmi les thèmes des quinze dernières années, on trouve par exemple la lutte contre les violences faites aux femmes, la lutte contre la solitude, l’autisme, l’illettrisme, l’engagement associatif, les comportements qui sauvent, le sauvetage en mer, la lecture et, en 2023, « le mentorat au service de l’émancipation professionnelle » des jeunes. Vincent Roger a été nommé délégué ministériel à la Grande Cause nationale en décembre 2022, après avoir été, en tant qu’élu à la région Île-de-France, délégué spécial en charge des JOP (2017-2021) et avoir signé « le premier livre, résolument positif1 », sur l'organisation des JO : Paris 2024, un défi français (L’Archipel). Vincent Roger fut auparavantdirecteur général de Les Républicains (de janvier 2017 à fin janvier 2018) puis directeur de la communication du CNAM (Conservatoire national des arts et métiers). (1) L’Équipe du 5 mai 2022.[suite...]]]> « Sauvage ! » et « Montagnes en majesté » : l’esprit des cimes capturé en photo http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164314 Fri, 16 Feb 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164314 Les photos de Monica Dalmasso ne sont pas seulement belles et spectaculaires : il en sourd une musique singulière, emprunte de spiritualité, à la façon des séquences les plus inspirées des films de Terrence Malick. « J’aime retranscrire tout ce qu’il y a de primordial et de poétique dans des univers hostiles : nature sauvage ou humaine, éléments bruts, espaces non aseptisés… » explique l’ancienne membre de l’équipe de France d’escalade. Monica Dalmasso photographie les plus grandes voies, en escalade ou en montagne de glace, mais si au détour des pages de Sauvage ! on croise l’étoile du trail Killian Jornet ou des alpinistes accomplis, ce n’est ni l’exploit ni la prouesse technique qu’elle s’efforce de saisir sur plusieurs continents, des Alpes aux rivages océaniens et des pics américains à la Tanzanie ou au Japon, mais la nature dans son troublant mystère. Les textes sont ici au diapason : ceux de Cédric Sapin-Defour et surtout les « haïkus et légendes » par lesquels Monica Dalmasso ponctue ses images. Les Montagnes en majesté célébrées par Robert Bösch après quarante ans de carrière sont d’une veine proche, avec toutefois une place plus grande accordée au noir et blanc et, surtout, aux prouesses des sportifs de montagne qu’il a côtoyés. L’ouvrage est dédié à Ueli Steck, son ami et compatriote disparu en 2017 au Népal, fameux pour ses ascensions himalayennes et alpestres et ses records de vitesse sur les faces nord de l'Eiger ou du Cervin. Mais l’ouvrage met en scène et donne aussi la parole à d’autres compagnons de route, qu’ils soient alpinistes, grimpeurs, parapentiste, kayakiste ou vététiste de l’extrême. À la suite de la séquence qui leur est consacrée, ceux-ci racontent leur parcours, leurs sensations et cette attirance pour des cimes où ils tutoient les précipices. À travers eux, il est permis de penser que c’est aussi Robert Bösch qui s’exprime.   En tant qu’alpiniste, il défie la face nord de l’Eiger, en tant que grimpeur il se lance dans le Bouclier d’El Capitan, en tant qu’himalayiste il côtoie la zone de mort des sommets himalayens, écrit Reinhold Messner en soulignant la complétude de sa panoplie. C’est ainsi qu’émerge son art de la photo de montagne – quand je regarde son œuvre, c’est comme si l’esprit du monde nous avait surpris dans notre passion. » Philippe Brenot[suite...]]]> La lutte contre les violences dans le mouvement sportif, l’Ufolep est mobilisée ! http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164302 Wed, 31 Jan 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164302 Le sport est reconnu comme un exutoire sain et constructif des passions humaines mais avec prise en considération et respect des règles et des autres. Dans ce cadre la lutte contre toutes les violences et incivilités dans le domaine du sport est une préoccupation majeure du ministère de la Justice et du mouvement sportif globalement. L’Ufolep à cet effet, prend toute la mesure du sujet et propose un certain nombre de modalités pratiques à destination des publics, majeur.e.s comme mineur.e.s, compétiteur.rice.s, encadrant.e.s, supporter.rice.s… pour garantir à ses associations et structures toutes les conditions pour être des lieux d’accueil bienveillants et où chacun.e, en particulier les plus jeunes et les femmes, se sentent parfaitement à l’aise et en sécurité. Pour ce faire un référent fédéral « sport et citoyenneté », qui a suivi une formation délivrée par le ministère des Sports, est habilité à former à ces questions des formateurs et formatrices de notre réseau et à intervenir auprès du grand public lors de manifestations sportives ou de conférences. Intégré au réseau ministériel des référent.e.s citoyenneté, il a également pour mission d’alimenter le réseau en outils méthodologiques et productions pédagogiques. Ces outils « clés en main » sont à la disposition des comités et des associations, qui peuvent les présenter sur des stands d’information ou les utiliser pour animer des ateliers en, marge de manifestations grand public ou de rassemblements sportifs. Ainsi se structure un réseau d’acteur.rice.s (compétent.e.s en matière d’identification, signalement et prise en charge) et par la mise en place d’un numéro d’urgence et du contrôle d’honorabilité des bénévoles souhaité par la ministre des Sports. Pour alerter : SIGNAL-SPORTS@SPORTS.GOUV.FR[suite...]]]> Lancement de la saison sportive Ufolep avec les nationaux Ufolep de GRS et Cyclos sport http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164301 Mon, 29 Jan 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164301 Le week-end des 27 et 28 janvier, est une date emblématique pour le démarrage de la saison des nationaux Ufolep. Ce sont la GRS et le cyclosport qui ont ouvert le bal, deux environnements et deux ambiances très différentes avec d’une part 323 gymnastes rythmiques de 75 clubs à Boulogne-sur-Mer (62) au Palais des Sports Damrémont et d’autre part plus de 650 coureur.euse.s à la base de loisirs de Saint Nicolas de la Grave dans le Tarn-et-Garonne. Deux très belles manifestations qui incarnent le projet sportif de l’Ufolep tant en termes d’ambiance que de qualité des prestations sportives réalisées. Une mobilisation forte des associations organisatrices via leurs dirigeant.e.s et leurs bénévoles avec le soutien des deux comités Ufolep du Pas-de-Calais et du Tarn-et-Garonne. Suivront les nationaux des activités tir sportif, cross-country, marche nordique, badminton, tennis de table, sports mécaniques, gymnastique ou bien d’autres activités encore. Cette programmation des compétitions nationales Ufolep va se poursuivre jusqu’en octobre 2024 et à retrouver sur ufolep.org. Un calendrier ambitieux, véritable vitrine du savoir-faire Ufolep et toujours dans l’optique d’une accessibilité accrue pour l’ensemble des publics avec une belle répartition des lieux d’organisation. Cette année c’est le thème de l’égalité qui sous-tend l’ensemble de ces rendez-vous. L’Egalité est illustrée et traitée sous toutes ses formes, Egalité en genre, Egalité entre les territoires, Egalité entre les différents publics (avec sous-jacent les questions d’inégalité sociale, culturelle ou d’origine géographique..) Une manière de sensibiliser et d’illustrer notre vision, nos valeurs, nos engagements en tant que fédération sportive et citoyenne. A cet effet, les comités organisateurs proposeront des murs d’expression, des ateliers éducatifs et sociétaux, des animations sur les stands sous la forme de quizz, ou de points de collecte pour démocratiser l’accès et recycler les équipements et accessoires ufolep. Un Vivre ensemble revendiqué qui doit se traduire par des comportements synonymes de dignité, de respect, de liberté, vis-à-vis des individus et donc en l’occurrence de tous nos sportif.ve.s, leurs familles, leurs supporters…[suite...]]]> L’Ufolep, partie prenante de la Pride House* lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164297 Fri, 26 Jan 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164297 L’Ufolep se veut être une fédération sportive accueillante, bienveillante, engagée. Chaque adhérente et adhérent UFOLEP doit pouvoir pratiquer en loisir, faire de la compétition, se former, s'épanouir, participer aux rassemblements et s’investir dans ses associations. Au cœur de cette égalité, l’Ufolep a innové et engagé de nombreuses réflexions qui ont abouti à différents travaux autour de la question du genre, des identités, des transitions et de la liberté, très inspirée par son implication dès 2018 autour des Gay games et de la Fondation F.I.E.R. Son obtention du label FIER en 2024, illustre en ce sens, pour l’Ufolep, tout le travail engagé pour le respect de la diversité des genres. Trois étapes ont jalonné le cheminement de la fédération avec un auto-diagnostic, des entretiens et la validation d’un plan d’action pour obtenir ce label. Cette démarche s’inscrit dans le Projet Sportif Fédéral de l’Ufolep et via sa campagne de communication Egalité menée depuis 2023 qui vise le Vivre ensemble, l’accès au sport pour les publics les plus éloignés à la pratique sportive et la mise en lumière du principe républicain de l’égalité qui revendique cet égal rapport entre les individus et l’équité devant la loi. Dans un contexte effervescent de projets sportifs pour 2024 et avec l’accueil d’un évènement majeur tel les JOP 2024 en France, l’Ufolep sera donc présente à la Maison des Fiertés ou “Pride House” de Paris : un lieu identifiable, sûr et accueillant pour les supporter.rice.s, les athlètes et les allié.e.s LGBTI+. Ce lieu qui sera positionné au Rosa Bonheur sur Seine se veut ouvert, accessible à toute personne partageant des valeurs communes pour promouvoir l’inclusion dans le sport et rendre visibles les athlètes LGBTI+.  Une programmation d’activités sportives, festives, culturelles et pédagogiques y sera proposée. D’ici là 3 groupes (Le LAB’) de travail sont mis en place avec un binôme d’animateur.rices issu.e.s entre autres du CNOSF, de la Mairie de Paris et du ministère des Sports sous le pilotage de la Fondation FIER : Sport et homosexualité : vers un sport plus inclusif, Les personnes trans et non genrées dans le sport, Les femmes et les personnes lesbiennes dans le sport. L’Ufolep est invitée à contribuer, de part la reconnaissance de son engagement sur ces sujets, et est mobilisée sur les trois thématiques. Elle participera ainsi aux échanges et aux contenus de formation concernant la lutte contre les discriminations LGBTQUI+, proposera des témoignages, des bonnes pratiques et sera mobilisée pour l’actualisation des ressources pédagogiques telles des quizz à destination du grand public ou dans le cadre du livret bénévole créé lors des GayGames en 2018 qui devront être enrichis, réactualisés pour une large diffusion post évènement. Les travaux de ces 3 groupes auront un rendu public avant les JOP avec des propositions de réponses face à ces enjeux et des solutions opérationnelles qui seront mises en œuvre à partir de septembre pour un héritage durable jusqu’aux European Gay Games qui se dérouleront à Lyon l’été 2025. Plus d’infos : https://pridehousefrance.com/fr/accueil/ *en français Maison des Fiertés  [suite...]]]> Journées des Chemins 2024 - Soyons Acteur.rice.s de la Nature, l’Ufolep réitère son soutien ! http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164279 Tue, 09 Jan 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164279 Du 2 au 17 mars, la 30e édition de l’évènement Les Journées des Chemins sera lancée par le CODEVER : Collectif des loisirs verts qui œuvre depuis 1994 à la sauvegarde des chemins ruraux indispensables à la pratique des sports de nature (randonnée pédestre, nordique, VTT, à cheval, à deux ou quatre roues motorisées...) et à la bonne entente entre les différents usagers. L’UFOLEP s’investit dans cette opération dont les objectifs sont multiples à l’heure où la préservation de la planète est un enjeu majeur de notre société. Alors, n’attendez plus et commencez dès à présent à chercher un chemin à entretenir ! Votre aide, même avec une petite scie, peut changer beaucoup. Cette opération a en effet pour objectif de sensibiliser le grand public et les élu.e.s concernant les menaces qui pèsent sur la conservation des chemins et à la nécessité de les préserver pour maintenir leur libre circulation pour tous les amateur.rice.s de loisirs nature. Le bilan de l’opération 2023 démontre d’une belle réussite avec 64 425 m de chemins rouverts et 602 bénévoles actif.ve.s. Une action bénéfique pour les sportif.ve.s dans la nature et pour la préservation de l'environnement. Objectif ? Dépasser l'année passée et célébrer la 30e édition de CODEVER ! Prêt.e.s à relever le défi ? Votre engagement compte ! Pour retrouver toutes les informations, documents utiles et pour les inscriptions de chantier rendez-vous ici : Codever - Journées des Chemins[suite...]]]> L’Ufolep revendique une Egalité en actes ! http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164267 Thu, 21 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164267 L’égalité est le mot d’ordre Ufolep depuis toujours, en filigrane de ses projets sportifs fédéraux mais s’illustre en 2024 avec une campagne de communication dédiée ! Qu’il s’agisse des Journées fédérales du Pradet, des nationaux sportifs, des évènements sociétaux ou encore des bonnes résolutions de début d’année. L’accent est mis sur cet axe comme pour mieux revendiquer ce qui est pourtant inscrit dans les fondamentaux de la République, une égalité de toutes et tous devant la loi, sans distinction de genre, d’origines géographiques, sociales ou d’inclination religieuse ou sexuelle. L’égalité fait partie de l’ADN de l’Ufolep, toutes les actions sont menées en ce sens pour offrir cet accès sportif sur l’ensemble des territoires et en direction des publics les plus éloignés du fait de stigmatisation, de paupérisation, de rejet, de racisme ou tout simplement d’intransigeance et d’ostracisme. Mais le Vivre ensemble, reste une gageure, un enjeu fort face aux paramètres sociaux économiques et politiques, une vigilance de tous les instants pour garantir cet égal accès et cette acceptation de l’autre avec ses différences.  La laïcité, principe fondamental de l’Ufolep, garantit la mise en application effective de ces valeurs : la liberté de conscience et l’égalité de toutes et tous devant la loi. Elle repose sur le respect, la rigueur, la raison et doit s’envisager comme rassembleuse. Elle incarne cet esprit d'ouverture et d'égalité en garantissant à chacun.e le droit de pratiquer son sport en toute liberté.   Sans tomber dans la caricature, mais en pointant les préjugés, les idées reçues sur les sujets de la mixité, de la diversité sociale, des origines géographiques, …. La campagne de communication 2024 Ufolep prend le contre-pied des injures émises et illustre les solutions mises en œuvre par la fédération pour combattre ces visions sectaires et erronées. Elle vient illustrer et incarner les enjeux d’accessibilité et d’inclusion de tous les publics inscrits ou potentiels pour la fédération. Tous les publics tels les femmes, les jeunes, les personnes en situation de handicap, les personnes LGBT, les primo arrivant, sont concernés et leur mise en lumière vient revendiquer ce principe républicain de l’égalité, cet égal rapport entre les individus, de l’équité devant la loi. Avant d’irriguer tous les espaces de communication en 2024, cette campagne s’amorce avec la carte de vœux 2024, symbole fort pour une année olympique et paralympique et dont la grande cause sera sportive ! Une campagne de communication pour mettre en exergue, pour alerter, une caisse de résonnance de ces enjeux sociétaux qui s’illustrent au quotidien dans les actions, projets de la fédération, gages de légitimité pour revendiquer plus d’égalité. Cette campagne comprend plusieurs supports tels des affiches, des bannières RS, de la signalétique avec des rolls up et un stand parapluie dans une palette de couleurs vives et contrastées revendiquée comme la signature graphique de l’Ufolep et qui mettent en scène nos sportifs et sportives. Une manière de sensibiliser et d’illustrer notre vision, nos valeurs, nos engagements en tant que fédération sportive et citoyenne au sein de la Ligue de l’enseignement au service de l’Education populaire. Un positionnement revendiqué pour inciter, sensibiliser à des comportements synonymes de dignité, de respect, de liberté, vis-à-vis des individus et donc en l’occurrence de tous nos sportif.ve.s, leurs familles, leurs supporter.rice.s… Les verbatims sont à déployer dans toutes vos communications avec les hashtags #UfolepTerreEgalité  #VoeuxUfolep2024 ou #BonneAnnée2024 Les supports sont accessibles sur la plateforme creation.ufolep.org.[suite...]]]> L’Ufolep est partie prenante de la journée du bénévolat et remercie tous ses bénévoles http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164266 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164266 Le 5 décembre, journée internationale du bénévolat, c’est l’occasion de remercier et de saluer l’action quotidienne des 50 000 dirigeant.e.s et bénévoles associatifs qui s’engagent intensément pour faire vivre des activités sportives, développer la vie de vos associations, et organiser des événements sportifs locaux, contribuant ainsi à l'expérience inestimable de l' Ufolep. En résumé, grâce à leurs énergies et leur mobilisation, l’Ufolep prend vie et s’épanouit. Un grand Merci pour leur dévouement et leur passion qui font toute la différence. L' Ufolep se construit avec eux et pour eux !Leur engagement inspire et façonne notre communauté. Ensemble, continuons de promouvoir le sport, l'inclusion et le partage. Temps fort lors de cette journée, avec la mise en lumière de Natacha Mouton-Levreay, Vice-présidente Ufolep, lors de l’événement dédié à la thématique du bénévolat par le ministère des Sports, celui de la Recherche et de l’enseignement supérieur et celui en charge de la jeunesse à Saint-Denis dans le gymnase Alice Milliat. Un évènement pour incarner et promouvoir l’engagement, notamment celui des jeunes et des femmes ! A l’occasion de la table ronde sur les programmes : Dirigeant.e.s de demain et Club des 300, Natacha a témoigné de son expérience de dirigeante Ufolep et de son parcours dans le cadre du club des 300 piloté par le CNOSF. Autre point d’orgue avec la délégation de 6 jeunes issus des comités Ufolep des Hauts-de-Seine et du Val-D’oise via leurs associations respectives Epsilon et Ex-aequo, qui ont, sollicités à l’occasion de cette journée mondiale du bénévolat, partagés leur expérience de service civique après la diffusion de la vidéo rétrospective du parcours d’Angélo : l'un des volontaires Ufolep en service civique issu de la 1ere génération Ambassadeurs Paris 2024 avec le comité Ufolep des Côtes d’Armor. Passionné de breakdance, l'une des nouvelles disciplines des Jeux Olympiques de Paris 2024, à travers son témoignage, il revient sur son sport, le breakdance, la création d'un évènement Ufostreet et son expérience en tant que volontaire au sein de son association pour aider à la mise en œuvre du projet associatif. Aujourd’hui, il poursuit son action en animant son projet associatif autour du Breaking après avoir suivi un parcours coordonné Ufolep et obtenu son CQP ALS. Et enfin pour terminer ce tour d’horizon quoi de mieux que de visionner les témoignages des intervenant.e.s présent.e.s lors de la conférence inaugurale sur l’Engagement, le bénévolat  et lemilitantisme à l’occasion des dernières Journées fédérales Ufolep 2023 : c’est ici avec leurs capsules vidéos 👇 ▶️Isabelle PersozdeTous Bénévoles👉https://lnkd.in/eczQpm6p ▶️Colin MiegeduThink tank Sport et Citoyenneté👉https://lnkd.in/e6pSqdVd ▶️BRIGITTE CLOCHETde l’UFOLEP👉https://lnkd.in/ewG8nv_n ▶️Timothée DomenachdeJeVeuxAider.gouv.fr👉https://lnkd.in/eKxADzrM ▶️Philippe MobbsdePasserelles et Compétences👉https://lnkd.in/eZy-Zcf8 ▶️Arnaud Jean, Président National UFOLEP 👉https://lnkd.in/eh8F3fcE Alors, profitons de cette journée pour mettre en lumière les réalisations de nos bénévoles qui dans leurs associations encouragent et dynamisent la vie associative de notre mouvement ![suite...]]]> Résultats de l’opé découverte UFOLEP & IDEMASPORT de septembre 2023 http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164262 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164262 Trois catégories pour 9 comités et leurs associations mis à l’honneur ! En accueillant le plus de nouveaux.elles sportif.ve.s à leurs séances découvertes lors de la rentrée de septembre dernier, les associations mobilisées bénéficient de bons d’achats chez notre partenaire IDEMASPORT. Résultats et palmarès de leur engagement ci-dessous !  L’opération découverte, pour rappel, se tient lors des mois de juin et septembre au sein du réseau Ufolep, auprès des associations, pendant les périodes d’inscription ou de réinscription. Pour cette édition, 24 comités et plus de 60 associations étaient partie-prenante. Ils ont ainsi accueilli 494 personnes au total réparties entre 290 enfants, 62 jeunes et 142 adultes. ➡️Pour la catégorie des Activités gymniques :  🥇L’association GR Toulouse affiliée à l’ Ufolep Haute-Garonne 🥈L’association ESB Gym affiliée à Ufolep Gironde  🥉Le club Lys GRS affilié à ufolep 77   ➡️Pour la catégorie des Activités Sports Collectifs : 🥇 Le Racing Club Domene Handball affilié à l’ufolep 38   🥈L’association Neuillé-Pont-Pierre Volleyball affiliée à l’ufolep Indre-et-Loire 37 🥉L’association Caribous de crosses  affiliée à l’ufolep 39   ➡️Pour la catégorie Autres disciplines :  🥇 L’Amicale Laïque de Maffliers  affiliée à l’ufolep 95 🥈L’association ABC Sport  affiliée à l’ufolep 78 🥉L’association De bout en branche affiliée à l’ufolep 38   Bravo à tous les participant.e.s ! 🔗👉https://tinyurl.com/5a9cs4y6   [suite...]]]> L’Ufolep partie prenante des salons des Maires et des Sports 2023 ! http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164261 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164261 Clap de fin pour le Salon des Maires et des collectivités locales qui se déroulait du 21 au 23 novembre à Paris expo, porte de Versailles. Un rendez-vous institutionnel incontournable pour traiter des enjeux du sport, de l’éducation et de la santé avec les collectivités territoriales, les têtes de réseaux et les professionnel.le.s de ces secteurs d’activités. Des espaces d’exposition pour mettre en lumière les savoir-faire de l’Ufolep en termes d’actions pour un sport accessible à destination des publics éloignés de la pratique. A noter une ouverture du Salon des Sports avec la visite de madame la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra sur le stand Ufolep, qui a l’occasion de ce salon a présenté les contours de la Grande Cause Nationale 2024, avec en perspective le projet « le sport au cœur des villages », un tour de France des villages piloté par l’Ufolep. L’idée : entraîner dans la dynamique de l’Héritage olympique les territoires ruraux qui se sentent parfois délaissés et rappeler au passage l’enjeu social et de santé qu’y revêt l’activité sportive. Une mise en lumière également de l’engagement en service civique avec une délégation de 8 jeunes ambassadeur.rice.s Ufolep Génération 2024  présent.e.s sur le stand de l'Agence Nationale du Service Civique avec l’agence du service civique et la Ministre chargée des Sports, le mardi 21 novembre. Ils ont témoigné de leurs expériences respectives. Ils et elles représentaient leurs associations Ex Aequo affiliée au comité Ufolep du Val d’Oise, Epsilon affiliée au comité Ufolep des Hauts-de-Seine et la MJC Clair Soleil affiliée au comité Ufolep du Doubs. Ces jeunes ont notamment pour mission de faire vivre les Jeux Olympiques et Paralympiques sur leur territoire respectif. Enfin la conférence « Allier sport et biodiversté » a été organisée par l’association des Eco maires et proposée sur l’Arène du sport le jeudi 23 novembre avec les interventions de : Céline BLANC, Responsable de Projets Tourisme et loisirs nature de la LPO France ; Laure BATALLA, Cheffe du bureau « sport durable » au ministère des Sports ; Et Arnaud JEAN, Président national de l’Ufolep qui a présenté et illustré la démarche écocitoyenne Ufolep en termes de sauvegarde de la biodiversité à travers des projets, évènements sportifs organisés en lien avec les comités et associations Ufolep. A cette occasion mise en lumière également de l’initiative co portée par le laboratoire Mozaïk & Muséum National d’Histoire Naturelle et l’Ufolep sur le projet Histoires de Sports et de nature via sa plateforme de sciences participatives. Les enjeux sont d'impliquer les sportif.ve.s et de les faire témoigner quant à l'évolution de leur environnement de pratique, qu’il s’agisse de changements positifs et négatifs. Et enfin focus à cette occasion sur la dernière revue Enjeu Ufolep avec son dossier spécial du sport en milieu rural. De belles perspectives se dessinent pour la fédération dans la suite de ces événements pour la saison 2024. A suivre ! Plus d’infos : www.ufolep.org[suite...]]]> La revue EnJeu Ufolep de décembre est publiée ! http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164258 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164258 Son dernier numéro vient de paraître avec une rétrospective des dernières journées fédérales Ufolep 2023, sur le thème de l’engagement bénévole, qui se déroulaient les 21 et 22 octobre derniers au Pradet dans le Var avec 180 représentant.e.s des comités départementaux et des commissions nationales sportives. A noter le dossier spécial du sport en milieu rural, avec notamment le témoignage de Roch Chéraud élu de Saint-Viaud en Loire-Atlantique, qui co-anime le groupe « sport » de l’Association des maires ruraux de France. L’idée est de faire rayonner Paris 2024 jusque dans les villages. L’an prochain, l’Ufolep coordonnera des centaines d’évènements pour entraîner dans la dynamique olympique des territoires ruraux qui se sentent parfois délaissés. Et rappeler au passage l’enjeu social qu’y revêt l’activité sportive. Une priorité au sein de la grande Cause Nationale qui sera évoquée lors du Salon du sport à Porte de Versailles du 21 au 23 novembre.   Au sommaire de ce 59e numéro vous trouverez également la rubrique Invité avec l’Interview d’Emmanuel Benoit, Directeur de l’Arpej (Association de Recherche et de Prévention des Excès du Jeu) qui témoigne des ravages du jeu excessif par la digitalisation et l’explosion des paris sportifs accru. Avec une question subsidiaire : les sportif.ve.s sont-ils-elles un public à risque ?   A l’occasion de ce numéro de décembre, une mise en lumière de comités ou d’associations Ufolep qui œuvrent au quotidien au sein du projet sportif fédéral de la fédération qu’il s’agisse d’animation sportive ou d’enjeux sociétaux visés : Les activités de la forme décryptées dans toute leur variété telle le cardio, la danse, le renforcement musculaire, ou le yoga…qui reflètent les diverses aspirations des 55 000 adeptes en Ufolep ; Le modélisme avec un reportage concernant le meeting aérien de Segré (49) qui se déroulait début septembre et qui a réuni un public record. L’occasion de faire le point sur le modélisme à l’Ufolep ! Face à l’épidémie d’obésité et aux maladies chroniques, le comité Ufolep du Nord, par l’entremise de son délégué adjoint du comité : Romain Parnetzki, présente ses objectifs en termes de sport santé et revient sur l’inauguration de sa Maison sport santé inaugurée en 2021 à Armentières qui possède désormais des antennes à Lille. Et focus sur l’association : La Fierté des Nôtres qui développe le hip hop à Brest ; Entre initiations, battles et spectacles, Josselin Stourm, danseur et membre actif de l’association en explique et illustre l’esprit. En rubrique Juridique : toutes les infos sur le vote digitalisé des associations avec une mise en œuvre dès avril prochain lors de la prochaine Assemblée Générale Ufolep qui se déroulera à Lille. Et enfin, sans des moindres, la rubrique Je me souviens avec Pascale Reinteau, ex-coprésidente de l’association organisatrice des Gay Games Paris 2018, et qui coanime la fondation FIER, partenaire de l’Ufolep. Directrice générale adjointe à la mairie de Cachan, elle y développe un projet « olympique » qui utilise le sport comme support pour travailler sur les questions de santé et bien-être, handicap, discriminations, nutrition, prévention de l’obésité et insertion par le sport. Vous trouverez enfin dans ce numéro des « conseils lectures » comme avec Morceaux choisis : « Le nageur », de John Cheever aux éditions du Serpent à plumes ; ou l’ouvrage intitulé « Commentaires de légende » de Thomas Lage, avec la préface de Grégoire Margotton aux éditions Amphora. La revue n°59 est disponible ICI Bonne lecture ! [suite...]]]> L'Ufolep partie prenante du salon des sports au cœur du Salon des Maires 2023 http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164256 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164256 Du 21 au 23 novembre 2023, l’UFOLEP prendra part au Salon des Sports, salon professionnel dédié aux enjeux du sport, pavillon 6 au parc des expositions à Porte de Versailles.  Un rendez-vous proposé avec l’ensemble des partenaires historique du secteur sport du Salon des Maires, à savoir l’Association des Maires de France, l’ANDES, l’ANDIISS, Paris 2024, le CNOSF ou encore Sport et Territoires pour développer la pratique pour toutes et tous et sur tous les terrains ! L'Ufolep, fédération sportive multisport et citoyenne, qui a pour ambition de rendre les activités physiques et sportives accessibles à tous les publics, des plus jeunes aux plus âgés, tiendra à cette occasion un stand. Un enjeu qui raisonne particulièrement en ce début de saison 2023 – 2024, une année particulière pour le mouvement sportif avec l’organisation des jeux olympiques et paralympiques et l’année de la Grande Cause nationale du sport. Consciente des inégalités d’accès à la pratique sur les territoires, qu’il s’agisse de quartiers politique de la ville ou de zones rurales de revitalisation, l’Ufolep poursuit son effort afin de proposer une diversité de pratiques sportives via ses 7 500 clubs répartis sur 24 867 communes en France. Garante des valeurs républicaines, sa conception sportive alliant activités physiques de loisirs et compétitives, vise les bienfaits du sport-santé avec bien-être et épanouissement pour ses adhérent.e.s. L'Ufolep s'investit dans les politiques éducatives et sportives des territoires et est une actrice de l'économie sociale et solidaire. Elle forme à l'animation sportive (CQP, Certificat de qualification professionnelle, monitorat secourisme), à la prévention santé et au secourisme (PSC1) et développe des projets d'insertion et des séjours éducatifs. Ses événements sportifs grand public, où le lien social et la convivialité prédominent, viennent compléter son offre dans un esprit d’éducation populaire et sont en cela une réponse aux préoccupations de cohésion sociale des collectivités territoriales. Celles-ci seront réprésentées par leurs maires, adjoint.e.s, conseiller.e.s, directeur.rice.s généraux des services, directeur.rice.s des services techniques, fonctionnaires territoriaux qui viendront trouver les réponses et solutions concrètes aux problématiques rencontrées dans l’exercice quotidien de leurs missions : gestion, services, aménagement et développement des territoires. A noter la participation du président national de l’Ufolep Arnaud Jean le 23 novembre à 11h14 lors de la conférence organisée par le collectif des Eco Maires avec Mr Jean Luc Aigoin, Vice-président Association Nationale "Les Eco Maires". Une conférence dont le thème conjuguera pratique sportive et enjeux de biodiversité. Plus d’infos : www.ufolep.org[suite...]]]> Commentaires de légende : micros d’or et de plomb http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164254 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164254 Si « mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde », comme l’écrivit un jour Albert Camus, l’amateur de sport sait aussi tout le tort qu’un mauvais commentateur peut faire à une retransmission télévisée. Christian Jeanpierre, transfuge de Télé-Foot autrefois promu par TF1 au micro des Coupes du monde de rugby, a ainsi durablement désespéré les amoureux de l’Ovalie. Il n’en figure pas moins au générique de ces Commentaires de légende où les voix sportives du petit écran sont invitées à se commenter elles-mêmes. Si l’entretien qui lui est consacré met en exergue l’une de ses saillies de la demi-finale France-All Blacks de 1999 – « Essai de Christophe Dominici, c’est un génie ! » –, jamais il n’est titillé sur sa tendance au cliché : c’est la limite d’un recueil où l’on cherchera en vain tout approche critique ou autocritique. Chaque téléspectateur de sport possède ses têtes de Turc, qui dans le football ne manquent pas. À ce titre, c’est un soulagement que l’ex-duo Denis Balbir-Jean-Marc Ferreri, dont le chauvinisme forcené palliait mal la pauvreté d’analyse, soit ici absent. D’autres avaient aussi fini par s’accommoder du bouillant Patrick Montel pour la passion sincère qu’il nourrissait envers l’athlétisme, avant d’être évincé de l’antenne pour des propos controversés sur le dopage. Personne ne contestera en revanche que le professionnalisme décontracté de George Eddy sur Canal+ contribua à la percée médiatique du basket NBA. De même, sans l’insurpassable paire Roger Couderc-Pierre Albaladejo, le rugby aurait-il acquis si tôt une telle audience ? Parmi les incontournables, le très franchouillard Thierry Roland comptait aussi nombre de détracteurs et eut des mots fort malheureux à l’égard d’un arbitre tunisien jugé pas au niveau d’une Coupe du monde. Les plus anciens se souviennent aussi du tonitruant « salaud » adressé à un certain « Monsieur Foote », arbitre d’un Bulgarie-France de 1976. Reconnaissons-lui au moins d’avoir su traduire l’émotion du plus grand nombre avec son « Après avoir vu ça, on peut mourir tranquille » prononcé après le but du 3-0 de la finale du Mondial 98. Nul ne niera pas non plus la vista de son acolyte, l‘ex-stratège des Verts Jean-Michel Larqué, dans le rôle plus réfléchi de consultant. S’il manque cruellement de mise en perspective, cet ouvrage se conclue fort à propos avec l’une des trois femmes figurant au sommaire : l’ex-cycliste Marion Rousse, dont la compétence n’a d’égale que la justesse de son ton, loin des bonimenteurs de café du commerce. Ph.B.[suite...]]]> Des « Histoires de sports » à découvrir sur les grilles du Jardin du Luxembourg http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164253 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164253 National Geographic fut d’abord un mensuel dont le premier numéro parut en 1888 aux États-Unis. C’est devenu un groupe média adossé au géant Disney qui décline à l’échelle mondiale magazines, chaînes de télévision et plateformes numériques. À la qualité des contenus répond celle de photos qui magnifient la nature. Celles de l’exposition « Histoires de sports », présentée par le Sénat jusqu’au 14 janvier sur les grilles du Jardin du Luxembourg à Paris en écho aux prochains Jeux olympiques et paralympiques, y ajoutent une dimension : les sportifs se mesurent, dialoguent ou font corps avec cette nature, comme le grimpeur de l’affiche ou ces footballeurs qui soulèvent la poussière de la savane africaine, aimantés par la sphère noire qu’ils se disputent et le soleil couchant dont elle apparait comme le double inversé. Une image savamment composée par la photographe animalière sud-africaine Berverly Joubert et que les badauds seront libres d’interpréter à leur guise. Ph.B.[suite...]]]> Je me souviens du sport : Pascale Reinteau http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164252 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164252 Pascale Reinteau, 50 ans, ex-coprésidente de l’association organisatrice des Gay Games Paris 2018, coanime la fondation FIER, partenaire de l’Ufolep. Directrice générale adjointe à la mairie de Cachan, elle y développe un projet « olympique » qui utilise le sport comme support pour travailler sur les questions de santé et bien-être, handicap, discriminations, nutrition, prévention de l’obésité et insertion par le sport.   Je me souviens de la course sur route qui traversait mon village d’enfance et à laquelle nous avions participé avec l’école, et de l’ambiance dans les rues. Je me souviens du basket-ball, pratiqué de mes dix ans jusqu’après ma trentaine, et d’une finale perdue de coupe de l’Anjou avec mon club de Brissac-Quincé, en Maine-et-Loire. Je devais avoir 17-18 ans et c’était notre petite finale de coupe du monde à nous. Je me souviens des championnats de France universitaires, vécus à Rennes avec l’université d’Angers. Je jouais meneuse, comme toujours, et côtoyais des filles qui évoluaient en Nationale 2 et Nationale 3, bien au-dessus de mon petit niveau régional : une chouette expérience, au-delà de l’aspect très festif ! Je me souviens qu’au collège nous avions fait du rugby avec notre prof d’EPS. J’avais beaucoup aimé, parce qu’on jouait ensemble, garçons et filles, et que dans ce sport engagé, avec du combat, les unes pouvaient plaquer les autres. C’était un plaisir au parfum de petite transgression, celui de pratiquer une activité où il nous était aussi permis, à nous les filles, d’exprimer une force physique sur un terrain partagé avec les garçons. Le droit de courir après eux pour essayer de les plaquer ! Je me souviens de la médaille d’or de Marie-José Pérec aux Jeux olympiques d’Atlanta en 1996, de la finale des filles du basket à Londres 2012 et, plus loin encore, de la victoire de l’équipe de France de Coupe Davis entraînée par Yannick Noah, à Lyon en 1991, quand Forget et les autres avaient ensuite chanté Saga Africa avec lui. Et aussi de la Coupe du monde 1998, cette grande célébration nationale… Je me souviens que, co-organisatrice des Gay Games 2018 à Paris, je m’étais inscrite à la course des 10 km. Mais, prise par mes responsabilités, j’avais seulement pu participer à la remise des médailles. Je me souviens de dix jours intenses où nous étions portés par l’évènement. Je me souviens de la cérémonie d’ouverture et de la joie de voir arriver tous ces participants et participantes de tant de pays, et aussi de la marche « rainbow » du samedi matin, moment de mémoire pour les victimes du sida. Je me souviens de l’atmosphère dans le village installé sur la place de l’Hôtel de Ville. En tant que femme et lesbienne, il est rare de se sentir totalement à l’aise et sereine dans un espace public. Là, c’était le cas, l’aspect festif en plus. Aujourd’hui, jeune maman d’un enfant porté par ma conjointe, j’ai moins de temps pour faire du sport. Je fais un peu de course à pied et, ponctuellement, de la natation et du tennis. Et je circule à vélo, mais électrique, donc ça ne compte pas ![suite...]]]> Avec La Fierté des Nôtres, le hip hop ruisselle sur Brest http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164251 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164251 Depuis 2017, l’association promeut le hip hop à travers initiations, battles et spectacles, synchone avec l’esprit Ufolep, explique Josselin Stourm, danseur et membre actif. Fierté des Nôtres. “Notre nom est emprunté à un morceau du rappeur Rohff, qui promeut la bienveillance, l'émancipation collective et la solidarité. C'est aussi une musique qui nous emporte, nous donne envie d'avancer, nous galavanise.” Ufolep. “Nous nous sommes tournés vers l’Ufolep pour plusieurs raisons. Tout d’abord, après un service civique puis un diplôme passé avec le comité, mon ami danseur Angelo nous avait suggéré de nous en rapprocher. Ensuite, de mon côté, lors de mon master en gouvernance du sport à l’université de Bordeaux, nos enseignants nous avaient expliqué les différences entre les fédérations multisports et les fédérations délégataires et unisport. Enfin, mon oncle fut autrefois président de l'Ufolep Finistère et je compte beaucoup d’enseignants dans ma famille.” Flexibilité. “À l’Ufolep, nous ne nous sommes jamais sentis jugés, mais au contraire encouragés par le soutien d’un acteur établi mais quand même décontracté, et qui nous laisse une certaine flexibilité. L’Ufolep Finistère nous a aussi fait profiter de son réseau et, par l'intermédiaire de la Ligue de l'enseignement, d'un portage salarial qui nous a permis de recruter notre premier éducateur. Ce fut un vrai soulagement de pouvoir être déchargé de ce fardeau administratif !” Adhérents. “Nous n’exigeons pas de nos 150 élèves, répartis aujourd’hui dans 8 structures associatives de l’agglomération brestoise, qu’ils deviennent adhérents. Nous sommes en revanche un noyau de 25 adhérents (danseurs, intermittents du spectacle, illustrateurs, graffeurs, conférenciers), engagés de façon bénévole dans la vie de l’association et l’organisation de battles et d’autres activités ou prestations. Ces personnes sont récompensées de leur investissement à travers des temps communs, comme par exemple se déplacer pour assister à une compétition ou un spectacle, ou bien aller rencontrer dans son atelier un artiste de danse que nous admirons.” Breaking. “Si le breakdance a été intégré au programme olympique, c’est parce qu’il comporte une dimension gymnique et physique forte. Dans ma pratique et celle des autres danseurs de l’équipe, le renforcement musculaire est omnipresent. Cette reconnaissance sportive apportée par l’entrée du breaking au programme des Jeux de Paris 2024 légitime un peu plus le hip hop, qui reste parfois considéré comme un art de rue spontané et aléatoire, avec des stéréotypes qui lui collent aux baskets. Jusqu’à présent, les gens ne comprenaient pas vraiment ce que nous faisions, d’ailleurs ils n’avaient pas les clés pour cela. ” Public. “En tant qu'enseignant en breakdance, il est intéressant de devoir s’adapter aux différents profils d’élèves. Certains sont plus à l'aise en danse, tandis que ceux qui possèdent une meilleure condition physique ont souvent une plus grande appétence pour le côté sportif. Nous avons des cours hebdomadaires pour les enfants à partir de 7 ans, pour les adolescents, pour les adultes, et nous proposons des stages pendant les vacances scolaires. L'équipe bénévole de renfort, dont je fais partie, prend en charge ces demandes ponctuelles pour soulager la personne qui dispense déjà des cours à l’année. Nous travaillons également avec des jeunes en situation de rupture et, récemment, nous avons animé des ateliers pour personnes en situation de handicap, en collaboration avec le CHU de Brest. Cela s'est très bien passé et nous envisageons de nous ouvrir au sport-santé.” Recueilli par Théo Torres Un festival annuel et des créneaux hebdomadaires En février dernier, la Ville de Brest et l’Ufolep Finistère ont co-organisé aux Ateliers des Capucins le festival Urban Zone, en lien avec une animation UfoStreet. C’est dans ce cadre que La Fierté des Nôtres a présenté un battle avec l’équipe de France de Breakdance Paris 2024 (qui a réuni 1500 spectateurs) et animé parallèlement des initiations au breaking. Ce rendez-vous sera reconduit sur la même base du 28 février au 3 mars 2024. “Dans la foulée, nous avons invité l’association à réaliser en juin une démonstration lors de notre assemblée générale, explique Olivier Rabin, directeur départemental de l’Ufolep. À l'issue de celle-ci, des amicales et patronages laïques et des maisons de quartier membres de notre réseau ont exprimé leur intérêt. La Fierté des Nôtres y effectue des prestations rémunérées depuis la rentrée, tandis que Josselin, lui, a intégré notre comité directeur.” Ph.B.[suite...]]]> « Routes creusoises » et « Sentiers des maçons » : la renaissance http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164250 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164250 Ce fut l’une des conséquences imprévues de la dernière réforme territoriale : en Creuse, la refonte des communautés de communes fut fatale à deux belles épreuves cyclistes à étapes. La perte du soutien de ces intercommunalités dont elles animaient le territoire vint alors s’ajouter à l’essoufflement des organisateurs bénévoles. Adieu le Tour de la défunte « Ciate », organisé par l’AS Fransèches sur le secteur Thaurion-Gartempe ! Exit la Boucle des Quatre Régions, pour laquelle le VC Gouzon faisait équipe avec l’UC Boussac ! Et là-dessus est arrivé le Covid… Une fois les miasmes éloignés, l’envie de se retrouver n’en fut que plus forte, et les trois clubs ont décidé de rouler ensemble en créant Les Routes Creusoises. La deuxième édition de cette épreuve pour cyclistes confirmés de 1ère, 2e et 3e catégorie s’est déroulée les 23 et 24 septembre grâce à la mobilisation de plus de 80 bénévoles, en présence du président de l’Ufolep, Arnaud Jean. La centaine d’engagés, hommes et femmes majoritairement licenciés à l’Ufolep (prioritaires pour les inscriptions), se sont mesurés sur deux parcours en ligne de 75 km (samedi et dimanche après-midi) entrecoupés d’un contre-la-montre de 11 km (dimanche matin). Pas moins d’une trentaine de communes ont ainsi été traversées. Trois semaines plus tôt, le 3 septembre, ce sont 180 vététistes (avec assistance électrique pour certains) qui ont retrouvé les Sentiers des maçons, de conserve avec 140 marcheurs et runners : une manifestation grand public que le VC La Souterraine, animé par une nouvelle équipe dirigeante, a décidé de relancer. Le club envisage à présent de ranimer « L’Écureuil », qui fut une cyclosportive phare de l’Ufolep. Ph.B.[suite...]]]> Objectif santé dans le Nord http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164249 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164249 L’engagement sport-santé du comité départemental Ufolep s’incarne depuis 2021 dans une Maison sport santé déployée à Armentières, avec désormais une antenne à Lille, explique Romain Parnetzki, délégué adjoint. Romain, pourquoi avoir d’abord déployé votre Maison sport santé Ufo3S à Armentières, près de la frontière belge, puis à Lille depuis cette année ? Tout d’abord, le Nord est particulièrement touché par les maladies chroniques, l’obésité et la sédentarité, corrélées avec un fort taux de chômage : nous sommes l’un des départements français où l’espérance de vie est la moins longue. Cet enjeu de santé publique vaut pour l’ensemble de territoire. Ensuite, notre stratégie consiste à intervenir en priorité là où nous sommes en mesure de nouer un partenariat avec les collectivités locales et les structures partenaires, afin d’identifier la demande. Les villes d’Armentières et de Lille répondaient à ces critères. Qui sont les bénéficiaires ? Le public est assez varié. Nous prenons en charge à la fois des personnes en reprise d’activité physique, des personnes sédentaires, des personnes souffrant de maladies chroniques, des seniors et des allocataires au RSA, engagés dans un parcours de retour à l’emploi où l’activité physique adaptée a toute sa place. Nous touchons ces personnes grâce à un travail de « réseautage » auprès des différents prescripteurs en contact avec elles : personnels de santé et hôpitaux, organismes sociaux, référents RSA ... Nous animons des groupes de 5 à 8 personnes maximum afin de conserver un suivi individualisé. Qui sont les animateurs ? Les trois animateurs qui interviennent sur ces deux sites, sous la supervision du délégué départemental, sont tous titulaires d’un master Staps en activité physique adaptée. Deux d’entre eux ont été recrutés depuis 2022 pour accompagner le développement de notre Maison sport santé. Comment ces créneaux sont-ils financés ? Est-ce payant ou gratuit pour les bénéficiaires ? Nous faisons en sorte d’offrir la gratuité durant les 3 à 12 mois du programme À Mon Rythme suivi avec nos enseignants Apa. Nos financeurs principaux sont le Conseil départemental, le Conseil régional, la Drajes Hauts-de-France, l’Agence régionale de la santé (ARS) et l’Agence nationale du sport. Pour ceux qui souhaitent continuer ensuite une activité physique adaptée avec l’Ufolep, nous avons lancé un créneau associatif avec une adhésion payante. Sur les 135 personnes passées jusqu’à présent par la Maison sport santé, 37 ont ainsi pris une licence. La création de l’Ufo3S a-t-elle modifié votre approche des actions menées en matière de sport-santé ? Cela nous a surtout permis de mener une approche plus quantifiable de nos actions, à travers le protocole des Maisons sport santé Ufolep, avec un suivi de l’état physique des bénéficiaires sur la plateforme Goove. Le fait de posséder des lieux d’accueil et de pratique bien identifiés nous a aussi rendu plus visibles auprès des prescripteurs. En janvier 2022, la labélisation Maison sport santé par le ministère est venue enfin renforcer notre légitimité et les actions menée depuis maintenant quinze ans à travers différents projets et dispositifs. Enfin, la « MSS Ufo3S » favorise la transversalité avec les autres dispositifs sport société de l’Ufolep comme Toutes Sportives (qui se décline aussi en milieu hospitalier) ou Primo-Sport, puisque nous pouvons y faire intervenir nos enseignants Apa. Les intervenants ne sont donc pas cantonnés à la Maison sport santé… Pas du tout. Aucun de nos salariés n’est d’ailleurs à 100 % sur un dispositif. Tous nos animateurs sont également formateurs PSC1 (premiers secours), voire interviennent sur des CQP (Certificats de qualification professionnelle). Tout le monde est aussi mobilisé sur les événements multisports qui relèvent du secteur « sport éducation ». Cela permet de découvrir toutes les facettes de l’Ufolep, une variété qui contribue à l’intérêt du métier et du poste. Nous avons de ce fait peu de turn-over, c’est du gagnant-gagnant ! Quelles sont à présent les perspectives ? L’objectif est de continuer à mobiliser les prescripteurs pour avoir un maillage complet sur nos territoires d’intervention, et de toucher les personnes ayant le plus besoin d’une activité physique adaptée. Nous venons d’ouvrir en octobre deux antennes à Lille, dans le quartier de Fives : cela en fera donc trois, ouvertes un jour par semaine avec des créneaux du matin et de l’après-midi, plus celle d’Armentières, qui elle fonctionne deux jours par semaine. La stratégie est celle d’une croissance contrôlée car nous souhaitons conserver la meilleure qualité possible dans le suivi des bénéficiaires. Or cela demande un fort investissement-temps de la part de nos animateurs. Ph.B.[suite...]]]> Volant, roulant, naviguant, le modélisme joue avec les éléments http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164248 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164248 Début septembre, le meeting aérien de Segré (49) a réuni un public record. L’occasion de faire le point sur le modélisme à l’Ufolep. Héritier de pratiques développées de longue date au sein de la Ligue de l’enseignement1, le modélisme Ufolep est pratiqué par 950 licenciés dans 105 associations, toutes disciplines confondues. Le modélisme aérien est la pratique la plus emblématique, suivie par le naval et enfin le roulant. Si les clubs s’efforcent d’attirer le jeune public, la majorité des licenciés sont principalement des hommes âgés de plus de 50 et 60 ans. C’est encore plus vrai pour les dirigeants. Autrement. Le modélisme Ufolep se distingue des fédérations délégataires (spécifiquement dédiés à l’aérien, au naval ou au voitures radiocommandées) par une pratique beaucoup moins compétitive. Les rencontres organisées par les associations sont avant tout l’occasion d’échanger entre passionnés et d’initier les nouveaux pratiquants. Les associations interviennent également à l’occasion en milieu scolaire et dans les centres de loisirs dans l’idée d’intéresser les plus jeunes Drones. Ces dernières années ont été marquées dans le paysage aérien par l’apparition massive des drones (« multi-rotors » en langage de modéliste). Ces engins ont donné naissance à de nouveaux modes de pratique, notamment ceux permis par la technologie FPV (pour First Person View) : des vols en immersion où l’on pilote comme si l’on était le cockpit, la caméra embarquée permettant de visualiser le retour vidéo dans un casque ou des lunettes. Cette pratique est toutefois peu développée en Ufolep. Les pratiquants les plus convaincus se tourneront plus facilement vers le planeur, et notamment le « vol de pente », technique qui utilise non seulement les courants ascendants mais aussi nés du passage du vent sur un relief. Autre évolution notable, le développement depetits modèles en Dépron (matière dérivée du polystyrène expansé), construits en découpant sur plan comme ceux en balsa ou parfois achetés tout faits. Cela facilite les initiations, à défaut d’être tout en fait en phase avec la philosophie Ufolep. Voile et moteur. De son côté, le modélisme naval concerne la voile radiocommandée, les maquettes et les petits racers électriques (même si des militants écologistes demandent l’interdiction de cette pratique sur certains plans d’eau en invoquant les nuisances sonores et le dérangement de la faune, comme en Île-de-France). Enfin, le modélisme roulant est en baisse, les jeunes le pratiquant principalement hors clubs et associations. Meetings et Critériums.Le 10 septembre, le meeting annuel du Foyer laïque de Segré (Maine-et-Loire), club historique du modélisme Ufolep, a attiré une assistance record de 1 800 personnes. Le spectacle était de qualité, avec des démonstrations d’avions à moteur thermique ou électrique, de jets, de planeurs, d’hélicoptères, de drones et de montgolfières, réalisées par des pilotes chevronnés, licenciés Ufolep et FFAM titulaires des qualifications pour évoluer en présence de public. Les critériums régionaux ou nationaux de l’Ufolep relèvent d’un autre esprit. Les pilotes d’aéromodèles (terme réglementaire) exécutent des programmes d'évolution identiques et sont notés sur la qualité intrinsèque du pilotage. En planeur, les critères d’appréciation sont la durée du vol et la précision de l'atterrissage. Ces compétitions proposant à la fois des enchainements basiques pour débutants et d'autres plus pointus pour pilotes plus expérimentés. Elles ne peuvent accueillir de public, tous les licenciés ne possédant pas les qualifications requises2. Un critérium national a aussi d’autres contraintes. Il faut prévoir au minimum deux jours d'épreuves entre les avions, les planeurs, et éventuellement le vol circulaire commandé. Le coût du déplacement et de l’hébergement représente alors un frein à la participation des pilotes des régions plus éloignées. Pour autant, ne serait-il pas intéressant d’adosser un tel rassemblement à un meeting grand public comme celui de Segré ? C’est une piste de réflexion. Georges ROCHE et Jean-Paul ROCHÉ, CNS Sam-Clap (1) Ceci explique la dénomination « cryptée » de l’activité : Sam-Clap, pour Sports aériens et modélisme-Centre laïque d’aviation populaire. (2) En accord avec la Direction générale de l’aviation civile, la CNS organise des formations permettant aux pilotes d’aéromodèles d’obtenir la qualification « Ailes Bleues Ufolep » et de voler en présence de public. La formation de « directeur de vol » est également nécessaire pour être responsable lors de ces meetings de modélisme aérien.[suite...]]]> Activités de la forme : des week-ends à thème pour « booster » le réseau http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164247 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164247 Lancés au printemps 2018, les week-ends de la forme proposent aux animateurs et animatrices Ufolep des temps de pratiques et d’échanges sur celles-ci, ainsi que des apports plus théoriques. Autant destinés aux bénévoles qu’aux professionnels, ces week-end conviviaux sont estampillés « boost » (cardio et renforcement musculaire), « outdoor urbain » (type crossfit), « outdoor nature » (marche nordique notamment) ou « zen » (yoga, taichi) et visent à la fois à développer ses compétences, nouer des liens et découvrir de nouvelles activités. « Cela nous permet de les dupliquer ensuite dans nos associations », se réjouit Jean-Michel, bénévole au sein d’une association de Haute-Vienne, qui participait les 16 et 17 septembre à Saint-Geniès (Dordogne) à un week-end « Boost ». Son troisième, toutes familles d’activités confondues ! Les 32 stagiaires présents ont ainsi pu se familiariser avec des pratiques ayant toutes pour objectif de faire monter le rythme cardiaque : pound fitness, LIA, Hiit, stretching, aquagym et danse africaine. M.B.[suite...]]]> Activités de la forme : un brevet fédéral Ufolep rénové http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164246 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164246 Les associations Ufolep font parfois le choix de faire appel à des professionnels salariés. Cependant, bien souvent les séances sont dispensées par des bénévoles ayant à cœur de faire partager une pratique dans laquelle ils et elles ont acquis une expertise. Mais celle-ci ne suffit pas : il leur faut acquérir ou perfectionner leur savoir-faire dans l’animation des séances et leurs connaissances physiologiques. C’est précisément l’objet du brevet fédéral d’animateur de niveau 1 (BFA 1), commun à l’ensemble des activités. Celui-ci vient d’être rénové et les nouveaux contenus ont été testés lors d’une formation « expérimentale » organisée le premier week-end d’octobre avec le concours du Cercle Jules-Ferry de Fleury-les-Aubrais (Loiret), association emblématique de ces activités. En 14 heures de formation, ce nouveau BF1 A aborde à la fois la posture de l’encadrant, la conception et la gestion d’une séance (avec un temps réservé à la pratique), la connaissance du corps humain. Les formateurs entre également dans le détail des « variables d’ajustement » qui permettent d’adapter la séance au niveau des différents publics et selon qu’il s’agit d’activités douces, cardio, ou de renforcement musculaire. Les retours des premiers stagiaires ont permis d’apporter quelques ajustements sur les contenus portant sur l’anatomie et la connaissance du corps. Un second stage test est prévu à très court terme, avant la diffusion au printemps des nouveaux contenus, afin que les formateurs des activités de la forme se les approprient et faire vivre ce brevet fédéral rénové. M.B.[suite...]]]> À l’Ufolep, les activités de la forme s’épanouissent dans la variété http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164245 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164245 La variété des activités de la forme reflète les diverses aspirations de leurs 55 000 adeptes : cardio, bien-être, danse, renforcement musculaire… On les appelait autrefois « activités physiques d’entretien », mais cela faisait un peu vieillot et ne reflétait plus la diversité des pratiques réunies à l’Ufolep sous ce vocable. Les « activités de la forme » réunissent en effet au moins une dizaine d’activités bien distinctes : Pilates, danse sportive, musculation, aquagym et autres « activités aquatiques d’entretien ». Ces activités peuvent être classées en trois grandes familles (« cardio », « douces et bien-être », « renforcement musculaire ») et se déclinent parfois en de nombreuses variantes, à l’image du yoga : yoga-nidra (méditatif), yin-yoga (posture lente et immobile qui vise la centration sur soi), yoga ashtangha (tonique, avec étirements), yoga vinyasa (dynamique et sportif), ou bien encore yoga du rire. Sur tout le territoire. Les activités de la forme sont proposées dans près de 4 000 associations Ufolep réparties sur tout le territoire, outre-mer compris, à l’exception de deux départements. Elles sont toutefois particulièrement bien représentées dans les Hauts-de-France (Oise, Nord, Pas-de-Calais, Somme), dans le Massif central (Creuse, Haute-Loire, Puy-de-Dôme) et dans le grand Ouest (Côtes-d’Armor, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique), où elles sont souvent adossées à des amicales laïques. Très féminisées. Les femmes représentent 78 % des 55 000 licenciés, majoritairement âgés de plus de quarante ans. Loin de toute logique de compétition, les activités de la forme répondent toutes à des aspirations de bien-être physique et mental. L’atmosphère conviviale et la qualité des relations sociales jouent aussi beaucoup dans l’attachement et la fidélité à son association. Nouvelles tendances. Leurs animateurs et animatrices doivent toutefois se montrer attentifs aux nouvelles disciplines et variantes qui apparaissent régulièrement, et aux nouvelles envies de leurs licenciés : une veille à laquelle contribuent les week-ends thématiques organisés à leur intention. Les disciplines dites « méditatives », parce qu’elles invitent à un retour sur soi, ne cessent ainsi de se renouveler. La pratique en plein air est également aujourd’hui plébiscitée et associée à des bénéfices supplémentaires sur la réduction du stress et de l’anxiété par rapport à celle en salle. L’intérêt pour les activités de relaxation et de récupération devrait se renforcer au même rythme que nos vies quotidiennes survoltées… Pratiques hybrides. Autre tendance forte, l’hybridation. C’est ainsi que son apparus le Hiit (qui associe fitness et yoga), le piloxing (combinaison de Pilates et de boxe) ou le pound (qui lui mixte Pilates et danse tout en tapant avec deux bâtons, à la manière d'un joueur de batterie). La diversité des activités de la forme se glisse ainsi au sein d’une même séance. Technologies. Parallèlement, dans un futur proche les activités de la forme à plus forte intensité seront boostées par les technologies d’aide à l’entrainement, avec la possibilité d’accéder à des informations sur notre forme physique, notre repos et notre récupération. Les adeptes motivés par l’atteinte d’objectif précis (renforcement musculaire ou perte de poids) pourront suivre de près leur progression. Marie Beaure, chargée de mission pratiques multisports[suite...]]]> Journées fédérales : paroles de bénévoles http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164244 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164244 Avant d’entamer les travaux en groupes, les membres des commissions nationales sportives réunis pour les Journées fédérales du Pradet (20-21-22 octobre), ont réagi au débat d’ouverture de la veille sur le renouvellement des bénévoles.   « Il faudrait parfois revoir la façon de s’adresser aux bénévoles. Demander "quelle part de ton temps pourrais-tu nous consacrer ?" au lieu de dire d’emblée :  "voilà ce qu’il faut faire…" » Mohamed Ben Thanane, tir à l’arc et sarbacane. « On effraie parce qu’on en fait trop ! Les gens qu’on sollicite nous répondent parfois : "Je ne pourrais jamais en faire autant !" » Mireille Motteau, tir à l’arc et sarbacane. « C’est vrai, on fait peur parce qu’on est surengagé. Et on est surengagé car on manque de bénévoles. Du coup, on ne laisse pas la place… » Denis Fabre, marche nordique. « Je voudrais dénoircir le tableau : on a aussi les bénévoles qu’on mérite. Au Moto Club de Fère-Champenoise (Marne), nous ne manquons jamais de bras pour aider sur nos épreuves. Seulement, il ne faut pas confondre bénévole et larbin, avec trois qui décident là-haut et cinquante qui triment en bas. » Dominique Moreau, moto. « Quand le bénévole se sent accompagné, considéré, ça lui donne envie de donner plus encore. » Olivier Certenais, moto.   50 000 bénévoles à l’Ufolep. Environ 50 000 personnes sont bénévoles au sein de l’Ufolep : un chiffre à mettre en parallèle avec les 320 000 adhérents et les 7200 associations que compte la fédération. Près de 2000 d’entre eux sont impliqués dans les comités départementaux et régionaux. D’autres le sont dans les commissions techniques qui organisent notamment compétitions et championnats, et 130 dans les commissions nationales sportives, en charge de la gestion d’une activité et des rassemblements nationaux qui favorisent son rayonnement.[suite...]]]> Portrait-robot du bénévole sportif http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164243 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164243 Selon l’Injep, les bénévoles sportifs sont plus souvent des hommes, des jeunes, et des parents !   En 2021, un Français sur dix se déclarait bénévole dans une association sportive, selon la première « Enquête nationale sur l’engagement associatif et les dons1 : « C’est énorme ! », a commenté le DTN de l’Ufolep Pierre Chevalier en livrant les principales données de cette étude parue en octobre. Jeune. Ces bénévoles sont assez jeunes : un bénévole sportif sur deux a moins de 45 ans (contre 38% dans les autres secteurs associatifs). Cela a sans doute à voir avec la décroissance continue de la pratique sportive avec l’âge, et aussi avec le statut de parent. On s’engage plus naturellement comme bénévole dans le club où pratiquent ses enfants : 41% des bénévoles sportifs vivent avec un ou plusieurs enfants au foyer (contre 26% pour les autres). L’héritage familial joue aussi : 38% déclarent qu’un de leurs parents ou de leurs proches participait à une association quand il était jeune. Masculin. Le bénévole sportif est à 54% un homme (alors que les femmes sont majoritaires dans les mêmes proportions dans les autres secteurs) et cette surreprésentation masculine est plus accentuée parmi les responsables d’associations, qui pour 63% d’entre eux ont plus de 45 ans (contre 74% pour les autres secteurs). Convivial. Principal moteur du bénévolat associatif en général, le partage de moments de convivialité l’est plus encore dans le sport : cette motivation est citée par 63% des bénévoles (contre 51% de ceux des autres secteurs) et sans doute plus forte encore à l’Ufolep, puisque 81% des membres de notre réseau la mettaient en avant dans l’enquête préalable à la rédaction du Projet sportif fédéral 2000-2024. Diplômé. 46 % des bénévoles engagés dans le sport disposent d’un revenu net mensuel pour le foyer d’au moins 3000 € (contre 38% dans les autres secteurs) et sont légèrement plus diplômés : 56% possèdent un diplôme supérieur au bac (contre 53% pour les autres secteurs). Mais est-ce le cas en Ufolep, au recrutement plus populaire que d’autres fédérations ? Organisé. Les bénévoles sportifs déclarent le plus souvent réaliser des tâches administratives (39%) et des activités d’organisation interne (38%), l’entrainement sportif et l’arbitrage arrivant seulement en quatrième position des activités le plus citées avec 36%. Ils déclarent aussi plus souvent que les autres que l’intensité de leur activité a augmenté ces cinq dernières années (+ 5 points) : parce que les tâches se sont complexifiées ou qu’ils sont moins nombreux à se partager les fonctions dirigeantes ? Et plus que les autres bénévoles, le Covid a eu pour effet de diminuer leur implication associative (+ 10 points). Mais c’était en 2021 : et depuis ? La prochaine étude le dira. Ph.B.   (1) Réalisée de mi-février à mi-avril 2021 par internet ou téléphone (dans les DROM), cette enquête a été menée par l’Injep (Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire) auprès de 10332 personnes représentatives des Français de plus de 16 ans.[suite...]]]> Journées fédérales : recruter et fidéliser les bénévoles http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164242 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164242 L’engagement bénévole était le fil rouge des 3es Journées fédérales, qui ont réuni du 20 au 22 octobre au Pradet (Var) 180 représentants des comités départementaux et des commissions nationales sportives, avec l’objectif de déboucher sur un plan d’action.   Sans bénévole pas d’association, et sans association pas de fédération : voilà pourquoi le recrutement des bénévoles était le fil rouge des 3es Journées fédérales de l’Ufolep. C’était aussi le thème de la conférence inaugurale du vendredi, avec un regard particulier sur les nouvelles tendances en matière d’engagement et de militantisme : un sujet très actuel en cette année de renouvellement des instances nationales et départementales de la fédération, comme l’a rappelé en ouverture le président de l’Ufolep, Arnaud Jean.   Mutation   Brigitte Clochet a ensuite précisé les termes du débat aux 180 élus départementaux et membres des commissions nationales sportives réunis au Pradet. L’élue nationale en charge de l’engagement a rappelé qu’à la différence d’un salarié lié par contrat à son employeur, le bénévole s’engage comme « citoyen et militant » dans « un projet choisi » qui fait sens pour lui et où il trouve un « épanouissement personnel ». Soulignant que 90% des associations Ufolep fonctionnent exclusivement grâce à leurs bénévoles, elle préfère parler de « mutation » que de « crise de l’engagement », au lendemain d’un épisode Covid qui a sérieusement bousculé le milieu sportif. Citant l’enquête « La France bénévole en 20231 », celle qui préside l’association multisport La Vaillante d’Autun et est élue de Saône-et-Loire a observé que le recul du bénévolat lié à la pandémie était plus durable parmi les plus de 65 ans. Ceci alors qu’on assiste, tous secteurs associatifs confondus, à une reprise de celui-ci chez les 15-34 ans. Cette reprise s’accompagne toutefois d’une tendance au « nomadisme associatif » et à des engagements plus ponctuels, au détriment du bénévolat régulier. Or c’est l’engagement sur la durée qui mène à la prise de responsabilités, tandis que les tâches administratives et de gestion se complexifient : « La formation devient alors un levier, un facteur d’attraction pour les candidats à l’engagement », en ce qu’elle permet « la montée en compétence. » Il y a aussi de multiples façons d’être bénévole à l’Ufolep, et il n’est pas rare d’en cumuler plusieurs : « On en connaît tous, des bénévoles qui encadrent le mercredi après-midi ou sont présent sur une manifestation le week-end et qui, le soir, prennent leur casquette de secrétaire et rédigent un compte-rendu ou envoient une convocation ! » Quant aux 300 jeunes volontaires ayant effectué l’an passé un service civique dans les associations et comités Ufolep, bien qu’ils soient indemnisés leur mission peut déboucher ensuite sur une implication militante entièrement désintéressée.   Bonnes pratiques   Trois des intervenants qui se sont exprimés ensuite représentaient des plateformes dédiées à la mise en contact de personnes prêtes à s’investir avec des associations en demande : Isabelle Persoz pour Tous Bénévoles (par message vidéo), Thimothée Domenach pour JeVeuxAider.gouv.fr et Philippe Mobbs pour Passerelles et compétences. Forts de leur expérience et des dernières études en date, ils ont battu en brèche l’idée selon laquelle le vivier de bénévoles tend irrémédiablement à se tarir. Les jeunes sont ainsi aujourd’hui plus nombreux à s’engager, même si c’est souvent de manière ponctuelle. En revanche, les seniors, davantage engagés sur le long terme et à des postes de dirigeants, ne sont pas tous revenus après la rupture du Covid. Outre le contrecoup de la pandémie, « cette génération est celle à laquelle on demande de "combler tous les trous" : s’occuper de leurs parents qui vieillissent, garder leurs petits-enfants, éventuellement travailler encore » a relevé la déléguée générale de Tous Bénévoles, Isabelle Persoz. Il faut donc les soigner, ces bénévoles, et pour commencer bien les accueillir, favoriser le passage de témoin, et ne pas hésiter à introduire le principe de coprésidence et le partage des responsabilités…  Quatrième intervenant en sa qualité de président du comité scientifique de Sport et Citoyenneté, Colin Miège a énuméré les recommandations issues de travaux menés en Auvergne-Rhône-Alpes avec le soutien de la Fondation Groupama. D’abord, redéfinir si nécessaire le projet de l’association en prenant en compte les attentes des pratiquants et l’offre concurrente des prestataires privés. Ensuite, bien expliquer en quoi consiste l’engagement bénévole et donner confiance, « notamment aux femmes qui trop souvent doutent de leurs capacités à prendre des responsabilités ». Veiller aussi à accompagner les nouvelles recrues en désignant au besoin un référent « bénévoles » au sein de l’association. Enfin, valoriser les bénévoles à travers des récompenses symboliques. Colin Miège a également suggéré de s’inspirer des outils de gestion des ressources humaines du secteur privé, tout en les adaptant à l’associatif.   Réalités de terrain   S’il a semblé adhérer largement à ces bonnes pratiques, quand la parole lui fut donnée le public a en revanche questionné la capacité des plateformes numériques – « Tinder du bénévolat » – à répondre aux besoins immédiats de leurs associations ou comités. « Comment entrer dans une association sans en partager le projet ? » s’est interrogé Philippe Machu, président honoraire de l’Ufolep. « Et comment faire appel pour notre conseil d’administration à des personnes qui ne sont pas déjà impliquées dans une association ? », a surenchéri la présidente de l’Ufolep du Puy-de-Dôme, Françoise Casajus-Gil. Jean-Louis Borgni, élu national et membre d’une association de natation, il n’image pas non plus rencontrer sur ces plateformes les titulaires des diplômes sportifs indispensables à l’encadrement de son activité. « Nous allons chercher les personnes qui ne sont pas encore bénévoles », a expliqué en retour Thimothée Domenach pour JeVeuxAider.gouv.fr. « "Tous bénévoles !", le slogan est faux, a convenu Colin Miège. C’est pourquoi il faut cultiver le vivier de votre association, où se trouvent celles et ceux qui s’engageront à long terme, avec de surcroît une forte technicité. » D’ailleurs, 77% des bénévoles engagés dans une association sportive ont d’abord été simples adhérents de celle-ci. Pour le président de l’Ufolep Jura, Raymond Bruneau, c’est aussi « une question d’argent : les gens ont du temps à donner mais hésitent parfois devant le coût financier », à commencer par les frais d’essence pour se déplacer.   Plan d’action   Les pistes esquissées en plénière ont ensuite été travaillées et précisées le samedi et le dimanche matin au sein des deux groupes réunissant, d’une part, les membres des commissions nationales sportives (avec une problématique centrée sur les associations) et, d’autre part, les élus des comités départementaux et régionaux (avec pour préoccupation principale le renouvellement de leurs instances). Ceci afin de déboucher sur un plan d’action permettant de mieux faire émerger et fructifier cette richesse humaine nommée bénévolat. Philippe Brenot   (1) Enquête réalisée d’avril à juin 2023 par l’Ifop auprès de 3340 bénévoles. [suite...]]]> Sport rural : dans le Morvan, une bouffée d’Oxygène http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164241 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164241 Sous-préfecture de la Nièvre et ex-fief électoral de François Mitterrand, Château-Chinon compte moins de 2000 habitants mais possède avec Morvan Oxygène une association qui en réunit plus de 300, tous âges confondus : il suffit de faire le ratio pour estimer la façon dont elle dynamise la vie sportive locale ! Principalement affiliée à l’Ufolep mais aussi aux fédérations d’athlétisme, de montagne et d’escalade, de course d’orientation et du sport adapté, Morvan Oxygène n’a cessé d’élargir l’éventail de ses activités et de son public après avoir pris, au début des années 2010, un virage loisir et éducatif, sans brider pour autant les compétiteurs licenciés. Cela s’est notamment traduit par la création d’une école multisport autour du VTT et du dispositif Kid Bike. Le rayonnement Morvan Oxygène se mesure aussi à la diversité des évènementiels « maison » qui rythment l’année : Course nature du Bazois, Gravel, Trail et Rando « Expérience », « Zone 58 Halloween », « Dernier homme debout », « Vétathlon »… Sans oublier la brocante annuelle et le bain du 1er de l’an au lac de Pannecière : l’an passé, ils étaient 80 dans l’eau, et davantage encore pour les applaudir ! Ph.B.[suite...]]]> Le ping-pong rebondit fort à Binas Omnisport http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164240 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164240 Comment le tennis de table est arrivé dans un village de 650 habitants des confins du Loir-et-Cher, avant de renaître en Ufolep après le Covid. Quand dans sa jeunesse il défendait en Val-de-Marne les couleurs de la VGA Saint-Maur, Jean-Jacques Ernoult était « un joueur de tennis de table de niveau correct ». Puis, la soixantaine venue, son activité d’entrepreneur lui laissant désormais quelques loisirs, il renoue avec sa passion de toujours en créant un club dans son village du sud de la Beauce, à une trentaine de kilomètres de l’agglomération orléanaise : « La commune m’a alors proposé de reprendre l’identité du Binas omnisport, autrefois dédié à la pratique du tennis sur le court du village, qui est aussi son seul équipement sportif. 500 € dormaient sur un compte, c’était toujours ça de pris, et à côté j’ai acheté quatre tables de ma poche. » Le président-fondateur, qui s’y connaît en marketing et n’est pas inconnu dans le milieu, poste l’info sur Facebook et réunit vite une trentaine de compétiteurs. Binas Omnisport brille, grimpe au niveau régional et est salué par le site spécialisé Ping Pocket pour sa fulgurante progression. De nouveaux pratiquants aguerris affluent, parfois de loin. « Nous étions une soixantaine, ça devenait lourd à gérer, et le Covid est passé par là. Quand nous avons voulu reprendre, nos joueurs étaient déjà partis ailleurs. » « De la compétition, mais plus cool » Mais la passion est intacte et, en septembre 2022, Jean-Jacques Ernoult relance le club, en loisir cette fois. Il se contente d’entraîner une douzaine de jeunes et de débutants. Qui, bientôt, manifestent toutefois le désir de faire aussi un peu de compétition. « N’ayant guère envie de repartir dans un système trop contraignant, j’ai pensé à l’Ufolep, que j’avais découvert à travers nos voisins loirétains de Charsonville, club à double affiliation. » Petit souci : il n’y a pas de club Ufolep de tennis de table en Loir-et-Cher. En revanche, le Loiret possède un championnat départemental, auquel Binas Omnisport est chaleureusement convié : « Cette année, nous sommes 18 clubs répartis en deux poules », précise-t-il. Sur la vingtaine de licenciés âgé de 9 à 77 ans, dont quatre femmes, quinze font de la compétition. Toutes les classes d’âge se succèdent ainsi le mercredi dans la salle des fêtes, du milieu d’après-midi jusqu’au soir, et un peu plus tard quand Binas Omnisport accueille un adversaire. De temps à autre, Jean-Jacques Ernoult se déplace aussi dans les communes voisines avec deux tables, afin de faire découvrir son sport avec la bénédiction des élus locaux, toujours dans l’idée de susciter des vocations. Bien que le seul autre club du village soit celui des anciens, Binas Omnisport doit partager les lieux avec les danseurs country d’Ouzouer-le-Marché, qui les occupent le mardi et le jeudi soir. S’il faut décaler un match un autre jour, c’est donc plutôt le vendredi, sauf anniversaire ou mariage : la convention de mise à disposition gratuite prévoit en effet que la mairie reste prioritaire en cas de location payante.Celle-ci est toutefois arrangeante, tout comme la communauté de communes des Terres du Val de Loire qui, ça tombe bien, est à cheval sur le Loiret et le Loir-et-Cher. « Sa compétence sportive nous aide pas mal, côté subventions », glisse Jean-Jacques Ernoult. Voilà donc comment le tennis de table s’est implanté à Binas, petit village des confins du Loir-et-Cher, et comment l’ancien compétiteur a découvert une pratique Ufolep autrefois fort décriée dans les rangs délégataires. « C’était vu comme "un truc de patronage", alors que j’y retrouve la même passion, mais en plus cool, avec moins de matchs et plus de souplesse côté réglementation. C’est mixte et on peut réunir dans une même équipe un adolescent et un septuagénaire. À Binas Omnisport, ça nous convient parfaitement. » Ph.B.[suite...]]]> Sport rural : caravane champêtre en Aveyron http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164239 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164239 Depuis trois ans, la caravane estivale des sports pilotée par l’Ufolep Aveyron1 ne visite plus seulement les quartiers de Rodez, Villefranche-de-Rouergue ou Onet, mais aussi, pour moitié de sa vingtaine d’étapes, de petits villages où elle installe de 15 h à 19 h son mur d’escalade et ses différents ateliers. Des villages qui, souvent, comptent moins d’un millier habitants. « La configuration idéale est de débuter avec les enfants d’un centre de loisir, puis de retenir les parents qui viennent les chercher. Les anciens sont aussi les bienvenus, qui parfois ne lâchent plus le nouveau joujou qu’est pour eux la carabine du tir laser », sourit le délégué, Jérôme Czaplicki. Parmi les associations locales invitées à proposer conjointement des animations figurent d’ailleurs les clubs de belote ou de jeux de société. Ailleurs, un club Ufolep de volley plante un filet de « beach » et, versant sport-santé, un « contrôle technique » des capacités physiques est proposé par les éducateurs départementaux ou un partenaire local. « Cette caravane crée l’évènement et fait connaître l’Ufolep. Reste à franchir un pas supplémentaire : susciter la création d’associations ou de sections sportives. » (1) Avec le concours financier du conseil départemental et des collectivités d’accueil.[suite...]]]> « Animer les territoires d’Eure-et-Loir » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164238 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164238 En Eure-et-Loir, l’implication des associations va de pair avec les initiatives départementales, souligne Hervé Pelletier, président de l’Ufolep 28 et très impliqué dans sa commune de Voves. Qu’est-ce que le sport rural, vu de l’Ufolep d’Eure-et-Loir ? C’est avant tout un réseau associatif qui fait vivre collectivités et territoires, et grâce auquel les gens ne se sentent pas seuls. En dehors des agglomérations de Chartres, Dreux, et dans une moindre mesure Châteaudun et Nogent-le-Rotrou, nous avons tissé un réseau de petites associations qui n’avaient ni les moyens ni les infrastructures pour rejoindre une fédération délégataire, et ont trouvé à l’Ufolep une souplesse de fonctionnement et dans les règlements qui rendent la pratique plus accessible : cyclisme, tennis de table, pétanque, tir sportif, randonnée pédestre et marche nordique… Nous avons aussi créé à Saint-Denis-d’Authou, dans le Perche, et à Hanches, dans la vallée de l’Eure, deux parcours de marche nordique labélisés Ufolep qui sont très fréquentés, y compris par les touristes ! Il y a aussi et surtout le foot à 7, qui draine près d’un tiers de nos 3600 licenciés. À 7, il est plus facile de constituer des équipes. Nous n’exigeons pas non plus telle dimension de terrain, telle distance minimum pour la main courante ou tel nombre de douches dans le vestiaire : autant de normes parfois trop contraignantes pour les collectivités locales les plus modestes. Et vu de votre village de Voves, 3600 habitants, fondu depuis 2016 dans la commune nouvelle des Villages vovéens ? À Voves, nous avons du cyclisme et du foot à 7 Ufolep, plus notre association multisport nature1, née après l’intégration des marcheurs nordiques dans celle créée en 2005 pour animer un parcours de golf éducatif. La mairie, qui soutient le projet dès l’origine, continue d’assurer le gros de l’entretien des zones de jeu, ce qui représente plus de deux hectares… Ma fierté, c’est qu’une partie des adhérents pratique les deux activités. Le comité départemental est également à l’origine d’animations estivales dans les villages… C’est l’autre volet de notre engagement en milieu rural. Nous avons lancé ces animations en 2003 avec un directeur Jeunesse et Sports arrivé de région parisienne et qui constatait la même carence d’activités sportives pour les jeunes ruraux que pour ceux des quartiers. Ce dispositif s’est pérennisé a depuis été repris par le conseil départemental, qui a confié sa gestion à Profession Sport. Nous avons cessé d’en être partenaire cette année. À la place, nous avons lancé un UfoTour dont les deux premières étapes, à Toury en cœur de Beauce et à Arrou, dans le Perche, ont réuni 300 participants. Il s’agit d’activités sportives gratuites sur deux ou trois jours, gérées par le comité Ufolep avec l’appui des collectivités et le concours des associations locales. L’UfoTour s’appuie sur les installations gonflables acquises avec la dotation de l’Agence nationale du sport (ANS). Il a vocation à se déployer plus largement l’été et pendant les petites vacances. Et vos animations des city-stades ? Cela s’appelait les « street games », avec du foot et du basket associés à du graff et du hip hop. Depuis, ces animations se sont fondues dans le dispositif national UfoStreet. Et n’oublions pas le Playa Tour, qui en juillet a vu défiler 2000 participants en trois jours autour du plan d’eau de Voves !   Vous intervenez aussi auprès des personnes âgées, en lien avec l’ADMR (Aide à domicile en milieu rural)… Cela nous permet de toucher à présent toutes les tranches d’âges puisque cela va des écoles de sport pour les 5-11 ans (avec quatre créneaux à Voves et Orgères-en-Beauce) jusqu’à ces activités physiques adaptées pour seniors isolés, afin de favoriser leur maintien à domicile. Les cinq créneaux initiés avant l’épidémie de Covid sont répartis sur l’ensemble du département en partenariat avec l’ADMR, qui mobilise et véhicule les personnes jusqu’au lieu de pratique. Eux aussi sont amenés à se développer si les financements annoncés pour 2024 sont au rendez-vous ! Recueilli par Ph.B. (1) Avec respectivement une grosse quarantaine de licenciés pour le multisport nature, une cinquantaine pour le vélo et une douzaine pour le foot à 7.[suite...]]]> Sport rural : en Creuse, le sillon de la multiactivité http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164237 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164237 Sur un territoire où la densité de population est de 21 h/km2, l’Ufolep développe son maillage en jouant la carte multisport, explique la directrice départementale, Véronique Michnowsky. « Dans notre département très rural, la vie associative est d’autant plus développée que les villages sont isolés. Des comités des fêtes aux associations de parents, une myriade d'associations sont impliquées dans le sport et la culture. Il y a vingt ou trente ans, cette vie associative s'appuyait principalement sur les amicales laïques. Les complexités de gestion propres à leur statut ont entraîné leur déclin – il n'en reste que trois ou quatre –, mais au sein de l'Ufolep ce tissu associatif s'est maintenu sous la forme d’une multiactivité tout public. » Volontarisme. « Nos bassins de population sont peu nombreux et modestes : Guéret, La Souterraine, Aubusson, et dans une moindre mesure Boussac, Bourganeuf et Auzances. Le reste, ce sont des villages de 200 à 500 habitants, et beaucoup d’autres qui atteignent à peine les 50. Mais les élus sont très actifs et le conseil départemental lutte contre cet isolement, en favorisant par exemple la pratique "petite enfance" ou en s’appuyant sur des clubs d'échecs ou de tricot pour proposer au public senior de l'activité physique adaptée tournée vers l’équilibre et la mémoire. » Tous publics. « Autrefois essentiellement monodisciplinaires, tournées vers la compétition et très genrées – vélo pour les hommes, gym pour les femmes – nos associations ont élargi leur offre et leurs publics. Aujourd'hui, les clubs cyclistes sur route n'accueillent pas seulement des compétitrices : ils proposent aussi du VTT, créent des écoles de vélo, interviennent dans les écoles et les instituts médico-éducatifs (IME), ou bien encore s’ouvrent à la randonnée pédestre. » Animateurs départementaux. « Il y a vingt ans, je fus la première salariée à temps plein de l'Ufolep, avec une double mission d’éducatrice sportive et d’agent de développement, mission qui s’est d’abord focalisée sur les regroupements d’assistantes maternelles (RAM) et les centres de loisirs. Aujourd'hui, je suis épaulée par une secrétaire et 7 éducateurs sportifs. Ils et elles interviennent auprès de 45 RAM, crèches et centres de loisirs, 9 écoles de sport, 2 associations multisports adultes, 10 structures accueillant des personnes en situation handicap, 2 collèges (à Guéret) et une maison sport santé. » Professionnels et bénévoles. « À partir de l’activité auprès de laquelle il intervient – par exemple de la zumba pour une asso de gymnastique –, notre éducateur sportif va aussi faire découvrir le step, le swiss ball ou le pound (lire page 22). Il proposera ensuite de sortir prendre l’air pour essayer la marche nordique, et peut-être aussi le tir à l’arc… Cette "extension du domaine sportif" pourra déboucher sur une pratique enfant ou plus masculine, en cassant les codes genrés de l'activité. L’idée est de former ensuite des bénévoles qui puissent prendre le relais, sachant que nous apportons parallèlement une aide au suivi statutaire, à la gestion et à la formalisation des demandes de subventions. Là aussi, nous les amenons vers des formations : rôle du dirigeant, gestion de fonds... Nos éducateurs donnent aussi un coup de main pour les petits évènementiels qui permettent à l’association de se faire connaître. Le schéma où le professionnel reste animer un cours ou un entraînement et où des bénévoles se chargent des autres vaut autant pour les activités de la forme que le tennis de table, le cyclisme ou la moto. » Maillage territorial. « Nous réunissons environ 5500 pratiquants parmi 140 associations : précisément 2500 licenciés et 3000 titulaires d’Ufopass pour le public des structures qui n'ont pas le statut de club sportif. Parmi elles figurent beaucoup de collectivités, comme lorsqu’une association de parents d'élèves est à l’origine d’une école de sport où intervient un éducateur départemental : nous conventionnons alors avec la mairie. Ces statistiques sont la traduction d’un maillage territorial resserré, sans "zones blanches". On peut également citer ces deux autres chiffres très parlants : nos 7 éducateurs sportifs effectuent plus de 150 000 km par an pour dispenser 7 000 heures d’encadrement. » Ph.B. Les événementiels impriment la marque Ufolep « Nos éducateurs sportifs consacrent une partie de leur temps à des évènementiels montés avec les collectivités pour attirer de nouveaux publics : par exemple une animation UfoStreet, avec un enjeu d’insertion et l’objectif sous-jacent de rapprocher ce public non fédéré de nos associations ; ou bien une action menée avec l’une d’elles. Nous avons aussi pour principe d’accueillir chaque année un évènement national, vitrine de notre identité multisport : le Playa Tour en 2019, le National de pétanque l'an passé, le Super Trophée de France de motocross cette année, et un UfoNature en avril prochain à Guéret, avec l’ambition de réunir 2000 à 3000 personnes. Cela permet de faire connaître les différentes facettes de l’Ufolep à ceux qui, en interne comme en externe, nous connaissent à travers l’activité qui les concerne, et de mobiliser les bénévoles au-delà de leur sport de prédilection. »[suite...]]]> « Le sport rural, c’est du vivre ensemble » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164236 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164236 Élu de Saint-Viaud (Loire-Atlantique), Roch Chéraud co-anime le groupe « sport » de l’Association des maires ruraux de France.   Roch Chéraud, votre commune de Saint-Viaud est située à 17 km de Saint-Nazaire et 40 km de Nantes et compte 2800 habitants. En quoi est-elle représentative du sport en milieu rural ? Nous ne sommes probablement pas l’exemple le plus représentatif. Après l’implantation dans les années 1980 d’une filiale de Framatome, la taxe professionnelle nous a permis de financer des équipements sportifs à faire pâlir une ville de 10 000 habitants : patinodrome, city-stades, piste de skate, gymnase, deux salles municipales, un terrain en herbe avec tribunes… Je prendrai donc l’exemple de nos voisins de Corsept, seulement dotés d’une salle polyvalente accueillant indifféremment activités sportives et réjouissances locales, et du terrain de foot que, dans l’Ouest, toute commune digne de ce nom se devait de posséder… La "salle po" incarne un sport rural synonyme de vivre ensemble et de lien social. S’y ajoute par ici l’héritage des patronages, avec des dirigeants qui, en raison de leur engagement, ont été invités à intégrer les conseils municipaux, où ils ont ensuite fait émerger les dossiers pour que des équipements sportifs puissent être financés par la collectivité. Y-a-t-il toutefois une problématique propre aux communes enclavées et à la population âgée ? Oui : le sport-santé ! Conserver les aînés en bonne santé est un enjeu crucial, renforcé par la désertification médicale. L’activité physique est la meilleure prévention, et nul besoin de beaucoup d’argent ni d’équipements coûteux : on peut créer un parcours santé en faisant appel aux bricoleurs ! Il suffit aussi de se retrouver à deux ou trois pour marcher, pédaler ou courir ensemble. L’essoufflement de certains clubs peut toutefois pénaliser la pratique… Il arrive en effet que des clubs disparaissent après le désengagement des dirigeants. Les responsabilités associatives effraient aussi certains. À Saint-Viaud, un groupe de copains voulait faire de la course à pied sans se lancer dans la création d’une association. Ils ont finalement créé une section au sein d’une association Ufolep atypique, dédiée à l’organisation de manifestations caritatives en mémoire d’un champion cycliste prématurément décédé1 : ce genre d’arrangement n’est pas rare. La fusion offre une autre solution, comme pour notre club de basket avec celui de la commune voisine. D’ex-citadins viennent aussi frapper à ma porte en exprimant le souhait de pratiquer telle ou telle discipline. Ce à quoi je réponds : prenez-vous en main, la mairie vous aidera en fonction de ses moyens ! À partir de quelle taille une commune rurale a-t-elle les moyens d’une politique sportive ? Et qu’est-ce qui est du ressort de l’intercommunalité ? Il n’y a pas de limite, même s’il sera difficile à une commune de 50 habitants d’encourager un sport collectif. D’où l’intérêt de l’intercommunalité. La nôtre réunit 6 communes et 30 000 habitants, avec pour ville phare Saint Brévin-les-pins. Nous avons lancé un projet sportif de territoire pour optimiser nos moyens et rationnaliser les créneaux sportifs. Si nos cinq clubs de foot s’essoufflent, ne faut-il pas envisager des fusions, comme ce fut le cas avec succès pour les clubs d’athlétisme de Paimboeuf et Saint-Brévin ? Les petites communes ont tout intérêt à se rapprocher de leur intercommunalité pour rédiger des projets sportifs de territoire qui, de surcroît, pourront être aidés financièrement par le département. Les collectivités doivent-elles aussi parfois se substituer aux associations pour développer le sport-santé ? En ce qui nous concerne, une association rayonne sur tout le pays de Retz à partir d’une maison sport santé agréée : le Poulp’, c’est son nom, intervient aussi en Ehpad et favorise le maintien à domicile. Et, à Saint-Viaud, l’association Vital Gym contribue à conserver en activité physique les personnes d’un certain âge. J’ajouterai que les quelques professionnels de santé présents sur nos territoires sont très attentifs à la prévention et à la mise en place de ce genre de dynamiques locales. Et comment regarde-t-on les Jeux de Paris 2024 depuis les communes rurales ? Personnellement, je vois cela comme une grande opportunité d’encourager localement la pratique. C’est pourquoi j’ai motivé mes collègues afin que les 6 communes de notre intercommunalité soient labélisées Terre de Jeux. En juin, nous organisons la Journée olympique avec les enfants des écoles, et nous avons édité un livre sur le sport en sud-estuaire de la Loire. Recueilli par PhB. (1) L’association F.A.B.R.I.C.E, émanation du fan club de Fabrice Salanson, mort d’un infarctus en 2003.[suite...]]]> Sport rural : synergie avec l’Usep dans le Gers http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164235 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164235 « Disciplines phares du sport gersois, rugby, football, basket et pétanque sont majoritairement pratiquées en "fédération", explique le délégué Ufolep-Usep, Simon Duran. Nos éducateurs départementaux sont en revanche très présents dans les centres de loisirs et les écoles, voire les collèges, pour y faire découvrir d’autres disciplines, avec cette année une forte coloration olympique et paralympique : escrime, tir à l’arc, badminton, basket-fauteuil, boccia... Ce choix reflète une synergie Ufolep-Usep favorisée par le partage de mon temps entre de nos deux fédérations. Nos trois apprentis BP Jeps1 ont aussi des missions partagées, ainsi que les deux éducateurs départementaux, qui toutefois restent principalement Ufolep. Par exemple, une intervention en temps scolaire avec l’Usep pourra se prolonger après la sonnerie en Ufolep. Cette synergie se retrouve dans la promotion du Savoir Rouler à Vélo. Nous utilisons un matériel commun dans les écoles et les centres de loisirs et nous sollicitons toujours l’appui des éducateurs de nos clubs cyclistes, comme tout récemment à Condom. Pour ces interventions, nous utilisons un minibus que nous mettons également à disposition de nos associations, rurales ou non, pour leur déplacement sur des rassemblements régionaux ou nationaux. » Ph.B.[suite...]]]> Sport rural : voies cyclables, l’autre fracture ville-campagne http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164234 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164234 « J’irai bien à vélo, mais les voitures ne font pas attention » : sous ce titre-citation, Le Monde du 19 août pointait le manque de voies cyclables à la campagne, où le vélo a longtemps été davantage considéré comme un loisir que comme un moyen de se déplacer au quotidien. Si voies protégées et véloroutes fléchées de vert ont fleuri ces dernières années, elles se prêtent surtout à la découverte touristique. Pour se rendre à la gare ou à son lieu de travail, c’est une autre histoire ! « C’est un vrai problème, reconnaît Roch Chéraud, élu de l’Association des maires ruraux de France, qui en plus de son mandat de maire de Saint-Viaud Loire-Atlantique) assume la compétence mobilité au sein de sa communauté de communes. Nous discutons justement de la création d’une voie verte. Mais c’est compliqué : si, il y a 50 ans, le vélo était très utilisé par les ruraux pour se déplacer, la voiture a désormais pris une telle place ! Nos concitoyens ont beau demander des parcours sécurisés, on ne peut pas faire des chaussées douces partout, ni des pistes cyclables, qui par ailleurs reviennent cher du mètre linéaire et seront demain plus difficiles à implanter avec le principe de zéro artificialisation nette. Il faudrait un grand plan de pistes cyclables financé à l’échelle nationale ! » Ph.B.[suite...]]]> Sport rural : l’Ufolep, enracinée dans les territoires http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164233 Tue, 14 Nov 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164233 Au regard de la domiciliation de ses 320 000 licenciés et adhérents, l’Ufolep est présente dans deux communes sur trois. Bien que la force de son implantation soit diverse d’une région ou d’un département à l’autre, l’Ufolep est l’une des fédérations les mieux représentées dans les villages, les bourgs et les petites villes : l’héritage d’un réseau tissé sous la IIIe République, en lien avec l’engagement citoyen et laïque de la Ligue de l’enseignement. Sa double vocation loisir et santé explique également l’enracinement de ses 7 120 associations sur des territoires parfois trop peu densément peuplés pour accueillir des clubs tournés vers l’excellence et la compétition. À travers ses 320 000 licenciés et adhérents, elle est ainsi présente dans environ les deux tiers des 34 945 communes françaises recensées au 1er janvier 2023. Au-devant des publics. L’Ufolep a également fait preuve de sa capacité à aller au-devant des publics à travers des évènementiels qui visitent villes et campagnes : le Playa Tour, qui fait volontiers étape sur les plans d’eau ruraux, ou le dispositif UfoStreet, qui ne se cantonne pas aux quartiers « politique de la ville » (QPV) mais s’adresse aussi aux jeunes des « zones de revitalisation rurale » (ZRR), comme en Eure-et-Loir. Déployé l’an passé à Autun (Saône-et-Loire) et Guérigny (Nièvre), l’UfoNature est pour sa part résolument champêtre et associe le temps d’un week-end cross-country et activités de plein air : randonnée pédestre, VTT, etc. Sport-santé. Le bien-être et la santé sont aujourd’hui un autre axe de cette présence forte de l’Ufolep en milieu rural. Historiquement identifiées comme activités physiques d’entretiens, celles dites aujourd’hui « de la forme » ont depuis rajeuni leur image et se sont diversifiées. Dans le même temps, les équipes départementales se sont étoffées d’éducateurs et d’éducatrices formés aux activités physiques adaptées. Les Maisons sport santé (Ufo3S) ont également vocation à se développer en milieu rural, en s’appuyant sur l’expérience de celle de Marcigny, en Saône-et-Loire. Autre initiative : le « Moove Truck » des Vosges qui va au-devant des publics les plus éloignés de la pratique, culturellement et géographiquement. Équipements mobiles. Enfin, dans le cadre du plan gouvernemental des « 5000 équipements » sportifs de proximité, l’Ufolep a proposé le déploiement d’équipements mobiles que plusieurs comités ont acquis en bénéficiant de subventions de l’Agence nationale du sport. Ils les utilisent pour créer l’évènement en zone rurale, comme l’été dernier en Tarn-et-Garonne. Ph.B.[suite...]]]> Le sport rural, un enjeu social http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164232 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164232 Comment faire rayonner Paris 2024 jusque dans la France des villages ? L’an prochain, l’Ufolep coordonnera des centaines d’évènements pour entraîner dans la dynamique olympique des territoires ruraux qui se sentent parfois délaissés. Et rappeler au passage l’enjeu social qu’y revêt l’activité sportive. Même dans les campagnes les plus reculées, nul ne saurait ignorer que Paris accueillera l’été prochain les Jeux olympiques et paralympiques. Chacun sait également qu’en plus des joyaux du sport français que sont le Stade de France, l’aréna de Bercy ou le central de Roland-Garros, des lieux emblématiques de la capitale serviront d’écrin aux épreuves : la tour Eiffel, la place de la Concorde, les berges de la Seine, l’esplanade de l’Hôtel de Ville*… Quel décor ! Quel spectacle pour les milliards de téléspectateurs et les centaines de milliers de touristes accourus du monde entier ! Mais comment la France des villages envisage-t-elle ces festivités ? Derrière leur récepteur, les téléspectateurs ruraux se sentiront-ils partie prenante de l’évènement ? Ou bien ces projecteurs braqués une fois de plus sur Paris ne feront-ils que renforcer le malaise des campagnes ? Un malaise né d’un sentiment d’éloignement, voire d’abandon, nourri par le repli des services publics, la fermeture d’écoles, le dépérissement des commerces de proximité, la progression des déserts médicaux et la déshérence de certains terrains de sport... Tour de France des villages Voilà pourquoi, d’avril à octobre, 300 à 500 évènements sportifs devraient être organisés en milieu rural, en écho aux Jeux olympiques et paralympiques et avec pour points d’appui les communes de moins de 1500 habitants. Tel est le souhait du ministère des Sports qui, dans le cadre de la désignation du sport et de l’activité physique comme « grande cause nationale 2024 », a proposé à l’Ufolep de coordonner ce projet. Encore en gestation, ce « Tour de France des villages » réunira dans son comité de pilotage d’autres fédérations multisports, des mouvements associatifs, des élus locaux, des acteurs économiques et des personnalités à forte notoriété1. L’idée est que ces animations, inspirées à la fois du dispositif UfoStreet, des caravanes multisports des comités départementaux et des évènements UfoNature associant cross, randonnée, marche nordique et VTT, puissent aussi avoir un impact à long terme sur la pratique sportive dans les campagnes. Ceci en misant, kits de matériel à l’appui, sur des offres ciblées sur les enfants (écoles de sport), les adultes (associations multisports) et les seniors (pratique adaptée), mais aussi la pratique intergénérationnelle. Au-delà de la qualité et du succès public de ces évènements, l’enjeu est en effet de dynamiser ou redynamiser la vie sportive et associative en milieu rural. Inégalités et différences Selon le Portrait social de la France2, millésime 2022, les ruraux pratiquent en effet sensiblement moins que les urbains : 60% contre 67%. Cette inégalité (qui se retrouve aussi, et de manière plus aigüe, dans les autres pratiques culturelles dites « extérieures » comme la fréquentation des bibliothèques, des musées et des cinémas) met en évidence la question de l’accès aux équipements et les problèmes de mobilité, encore renforcés par le renchérissement du coût de l’essence. Les motivations des pratiquants sont également sensiblement différentes : quand les urbains citent d’abord l’entretien et l’apparence physique, les ruraux mettent en avant « le contact avec la nature » et « la rencontre avec les autres ». D’après l’étude Sport dans la ville publiée en 20213, les ruraux sont également moins satisfaits (42%) de la politique sportive de leur commune que les urbains (59%) et d’équipements qu’ils jugent également à 60% « vieillissants, très vieillissants ou dépassés » (contre 53% pour l’ensemble des Français). Et, parmi les installations dont ils ne disposent pas et souhaiteraient profiter, ils citent les piscines, les sentiers de randonnée et les pistes cyclables. Faut-il pour autant parler de sous-équipement des campagnes ? En 2017, le Journal des Maires relevait dans un dossier « sport » que les territoires ruraux possédaient malgré tout 27% de l’ensemble des installations, tous types confondus, et que leur présence était corrélée à l’importance de la population : 85% des communes de moins de 100 habitants et 58% de celles de moins de 250 habitants ne disposaient ainsi d’aucun équipement. Tout aussi logiquement, lorsque ceux-ci existent, « ils affichent un taux d’utilisation plus faible qu’en milieu urbain et périurbain ». En outre, si le manque d’installations couvertes freine la pratique pluri-saisonnière, la pratique d’intérieur non compétitive n’exige pas d’infrastructures spécifiques et peut être accueillie dans la salle polyvalente, voire sous le préau de l’école communale. Nouveaux publics Le même Journal des Maires s’intéressait également aux « nouveaux publics » en constatant que « les politiques sportives des territoires ruraux sont souvent tournées vers les scolaires et moins vers la population plus âgée », alors que les seniors « sont de plus en plus nombreux à pratiquer une activité physique et sportive » et que « leurs besoins peuvent aisément être pris en compte ». Enfin, « de leur côté, les néoruraux restent souvent en attente d’une qualité d’offre sportive comparable à celle présente en milieu urbain ». Mais comme ces observations datent déjà de six ans, il est permis de penser que les choses ont évolué depuis. C’est le sentiment de Clément Prévitali, directeur de l’Asept Franche-Comté-Bourgogne, une association de santé publique liée à la Mutuelle sociale agricole4 qui utilise l’activité physique et sportive à des fins de prévention auprès des retraités. Auteur en 2014 d’un ouvrage sur Le sport à la campagne5, Clément Prévitali y observait alors que, faute du renouvellement des dirigeants ou d’un nombre suffisant de licenciés, des clubs étaient amenés à disparaitre ou à fusionner, avec « des conséquences en termes de sociabilité et d’identification à un territoire ». « Ces regroupements n’ont pas toujours fonctionné et l’on assiste aujourd’hui à l’éclosion de nouvelles associations sportives, relève l’ancien étudiant en Staps. Leur but n’est pas de viser l’excellence et de former des champions mais avant tout de permettre aux gens de se retrouver autour d’une activité sportive, avec la volonté de redynamiser un village, comme ces nouveaux bistrots-épiceries qui remplacent des établissements fermés depuis des années, sinon des décennies6. » Pays d’Othe Multisport Au sein de l’Ufolep, l’association Pays d’Othe Multisport, créée en 2004 autour du gymnase de Cerisiers (Yonne), 972 habitants, offre un bon exemple de cette nouvelle vitalité rurale. Le POM affiche aujourd’hui 272 adhérents et tout un catalogue d’activités : des activités de la forme (du fitness au yoga), du badminton, de la marche nordique et du multisport adulte autour de pratiques dites « innovantes » ; s’y ajoutent, côté enfants, un atelier motricité UfoBaby, une école de sports et la déclinaison du dispositif Kid Bike pour cyclistes et vététistes en herbe. En parallèle, les activités proposées par l’association sous l’égide de l’Usep réunissent 350 jeunes licenciés des écoles environnantes. Clément Prévitali cite pour sa part l’Association sportive de Saint-Aubin, près de Dole (Jura), relancée en 2022 autour d’une équipe de football : « Le plaisir de se retrouver pour les matchs du dimanche après-midi sur un stade à qui l’on redonnait vie a débouché à la rentrée dernière sur l’élargissement des d’activités au foot-golf, à la randonnée pédestre et à la course à pied. Ceci grâce au soutien des élus locaux et à l’engagement de bénévoles portés par ce nouvel enthousiasme. » Nouvelle gouvernance L’avenir du sport rural passe-t-il donc par des clubs et associations qui, structurés ou non autour d’une activité principale à dimension compétitive, fédèrent autour d’eux des pratiques loisir ? Aux yeux de Clément Prévitali, ce nouveau modèle multisport s’accompagne généralement d’un renouvellement des dirigeants et d’une nouvelle façon d’envisager la gouvernance. « Le modèle ancien d’un président omniprésent, sur lequel tout repose, est à bout de souffle et montre ses limites en matière de compétence et de développement, de projet. Aujourd’hui, un club ne peut se limiter à un projet sportif, surtout dans des territoires ruraux vulnérables. Il doit aussi développer un projet d’animation et d’éducation par le sport », insiste Clément Prévitali. Celui-ci ajoute par ailleurs n’avoir encore constaté sur son territoire « aucune dynamique enclenchée par les Jeux de Paris 2024 ». Mais c’est peut-être pour bientôt. Philippe Brenot *Avec, comme sites secondaires hors Île-de-France : Lille (handball), Châteauroux (tir), Marseille (voile) et Teahupo’o à Tahiti (surf). (1) Sont notamment évoqués pour en faire partie : le groupe SOS, l’Association des maires ruraux de France (AMRF), différents acteurs mutualistes… (2) Les chiffres cités dans cette étude annuelle de l’Insee et de l’Institut national pour la jeunesse et l’éducation populaire (Injep) concernent précisément les habitants de « l’urbain de densité intermédiaire » et ceux des « territoires ruraux les plus isolés ». (3) Publiée par le Conseil national des villes actives et sportives et citée par Jean Damien Lesay sur Localtis.fr (4) Asept : Association Santé Éducation et Prévention sur les Territoires. Il existe 19 structures de ce type dans l’Hexagone. (5) Titre de l’ouvrage édité chez L’Harmattan venant prolonger sa thèse de sociologie centrée sur « la sociabilité des associations sportives rurales ». (6) Dans le même esprit, l’opération « 1000 cafés » initiée par le groupe SOS vise à favoriser le vivre ensemble dans les communes de moins de 3500 habitants.[suite...]]]> Assemblée générale 2024 : associations Ufolep, au vote ! http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164231 Wed, 10 Jan 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164231 Dès avril prochain, les associations participeront à l’élection du comité directeur national et du président de l’Ufolep, selon une procédure digitalisée.   La loi sur la démocratisation du sport en France promulguée en mars 2022 comportait trois volets : le développement de la pratique, le modèle économique et sur la gouvernance des fédérations sportives. Celle-ci impose notamment une parité progressive intégrale dans les instances dirigeantes et renforce les obligations de transparence. Le nombre de mandats des présidents de fédérations est par ailleurs désormais limité à trois pour favoriser le renouvellement.   Élections. Une autre évolution concernant cette gouvernance a trait à la désignation des représentants nationaux et concerne directement les associations. Jusqu’à présent, les représentants et représentantes nationaux (les 30 membres du comité directeur en ce qui concerne l’Ufolep) étaient élus tous les quatre ans en assemblée générale par les représentants des comités départementaux. Les comités disposaient pour cela d’un nombre de « mandats » proportionnel à l’ensemble des licenciés et licenciées qu’ils fédèrent. Si ce principe demeure, les représentants des comités départementaux ne représentent plus que la moitié du collège électoral : désormais, l’autre moitié est constituée par les représentants des associations. Effective au 1er janvier, cette modification sera prise en compte pour la prochaine assemblée générale élective nationale de l’Ufolep qui se déroulera à Lille (Nord) les 13 et 14 avril 2024.   Distanciel. Comme il est difficile d’imaginer de demander aux mandataires des 7200 associations Ufolep de faire le voyage, ce vote se fera en distanciel, selon une procédure digitalisée, comme le permet la loi. Pour mener à bien ces opérations de vote, il nous faut impérativement disposer d’une base de données à jour, et plus précisément des coordonnées e-mail et téléphoniques des deux personnes par association qui seront mandatées (un représentant titulaire et un suppléant) pour exprimer leur vote : les associations devront se montrer attentives pour bien renseigner ces données lorsqu’elles leur seront prochainement demandées. Il restera encore à fixer précisément les procédures de vote : celles-ci seront communiquées via la Lettre des associations, mais les mandatés disposerons d’une plage de temps suffisamment large pour participer à cette nouvelle extension de la vie démocratique de l’Ufolep. Pierre Chevallier, directeur technique national de l’Ufolep   Pour un projet sportif pleinement partagé   Quand on est l’Ufolep, fédération affinitaire qui place au cœur de son projet la démocratie, la transparence et le lien fédéral, comment ne pas juger importante cette nouvelle disposition législative qui impose la participation des associations locales dans les élections nationales ? Toutes les fédérations sportives sont concernées, et pour certaines c’est une révolution culturelle quand, par le passé, une dizaine de présidents ou présidentes de ligues régionales y faisaient ou défaisaient la vie fédérale et régissaient sa gouvernance. Si pour ces fédérations c’est une révolution, pour toutes c’est un défi ! Nous avons quelques mois pour informer, former, mobiliser, afin que la participation soit maximale, les enjeux compris, et de véritables choix discutés au sein de nos 7000 clubs et associations. Jamais notre futur projet sportif, qui définira nos priorités pour quatre nouvelles années, n’aura ainsi autant été discuté, et les différents rapports et candidatures étudiés. Les comités départementaux et régionaux auront également une grande responsabilité pour réussir cette première qui doit renforcer nos liens à tous les échelons. Arnaud Jean, président de l’Ufolep[suite...]]]> Mode et sport, d’un podium à l’autre http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164229 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164229 « Mode et sport », cela va de soi quand le sportwear fait l’uniforme chez les jeunes, et le maillot de football ou de rugby très chic à la ville chez les plus âgés. Le terme apparait d’ailleurs dès 1928 dans la presse française, nous apprend un cartel de l’exposition du musée des Arts Décoratifs qui, comme d’autres à établissements culturels n’imaginait pas faire l’impasse sur cette année olympique. Les Arts Déco font remonter le dialogue entre mode et sport aux blasons médiévaux des joutes chevaleresques. Mais c’est au XIXe siècle que celui-ci prend sa consistance, avec la création de vêtements adaptés à la chasse, au tir à l’arc et au tennis, sport emblématique de l’exposition, entre la robe signée Jean Patou favorisant dès les années 1920 les envolées de Suzanne Lenglen, et le polo à la maille aérée inventé par René Lacoste pour être à l’aise dans ses mouvements : la marque au crocodile n’est pas partenaire principal pour rien. On aime aussi la jupe-culotte Schiaparelli et la malle-valise Vuitton permettant de ranger deux raquettes et une petite provision de balles. Ces années-là avaient du style, comme en témoignent aussi les tenues des jeunes gymnastes du cours de culture physique de Zurcher photographiées par Lartigue. Surtout comparées aux justaucorps des émules de la gym-tonic de Véronique et Davina, aussi exubérants que la bande son de l’extrait vidéo. Et, dans le genre kitsch bariolé, qui a osé porter sur les pistes la combinaison de ski patchwork de la collection hiver 2005 de Jean-Charles de Castelbaljac ? Et qui se battrait aujourd’hui pour enfiler les ensembles jogging Kenzo et Sonia Rykiel ? Avant d’en arriver à ces questionnements, le visiteur passe par le rayon vélo, où la jupe-culotte adaptée à la bicyclette épouse l’émancipation féminine, et par celui des maillots de bain où, comme dans d’autres espaces de l’exposition, on peut toucher la matière : à savoir un coupon du mélange nylon-élasthanne de la LZR-Racer de Speedo qui, dans les années 2000, fit tomber comme à Gravelotte les records de natation. On est toutefois en droit de préférer l’harmonieuse combinaison mixte Hermès, assortie à une splendide planche de surf de la même griffe. La valeur ajoutée de cette plaisante exposition réside dans les documents audiovisuels qui la parsèment et bien sûr dans la proximité des étoffes et autres matières, et notamment celles des tenues officielles de cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’été et d’hiver, où les nations font parfois preuve de beaucoup d’imagination pour décliner leur identité. Elle manque cependant d’un point de vue, d’une orientation, quand le catalogue propose une approche beaucoup plus fouillée. La richesse des documents vient étayer des articles qui, outre les thèmes ici évoqués, portent aussi par exemple sur la « fluophilie » des vestiaires ou la façon dont des sportifs se lancent eux-mêmes dans la mode, et pas seulement pour y jouer les mannequins. Philippe Brenot  Mode et sport, d’un podium à l’autre, Musée des Arts décoratifs. Jusqu’au 7 avril 2024. Le catalogue : 224 pages, 49 €.[suite...]]]> L’Ufolep inscrit son action dans les sciences participatives d’Histoires de Sports et de Nature http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164224 Thu, 26 Sep 2024 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164224 Histoire de Sports et de Nature est une collection participative numérique qui raconte l'évolution de notre rapport à la nature via le sport (et vice-versa !) A partir d'extraits d'archives personnelles ou publiques (photo de vacances, carte postale, article de journal, littérature...) du passé proche ou lointain qui illustrent des pratiques de sports de nature, numérisés, datés, localisés, annotés pour une mise en collection permettant d'être explorée. Chaque document est associé à un récit du contributeur.rice qui nous raconte les changements du rapport à la nature à travers le sport, inspiré par le document lui-même. Ce projet de sciences participatives sur les pratiques sportives et les perceptions et expériences des changements environnementaux à travers ces pratiques s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre le Muséum national d’Histoire naturelle, l’UFOLEP et s’adresse au mouvement sportif et plus largement à tous les citoyen .ne.s. Ce projet répond aux objectifs de la fédération en termes de : Mobilisation et d’engagement des citoyen.ne.s sportif.ve.s concerné.e.s par les problématiques de la transition écologique ou du réchauffement climatique; Témoignage des changements tant au niveau des environnements que des paysages, que de la biodiversité…. Conscientisation des évolutions et des changements de comportement à adopter à travers sa pratique sportive, en termes d’éducation du citoyen.ne sur les enjeux de la transition écologique, la question de l’eau, la production de matériels sportifs, la question des transports, mobilités, liée aux énergies, …. Symboliquement, le lancement de la plateforme a été prévu 365 jours (pile) avant le début des JOP Paris 2024! L’essentiel de la participation étant attendue tout au long de l'année 2024. Alors n’hésitez pas à contribuer, pour cela cherchez vos pépites et vos souvenirs témoins de votre relation sport de nature !   Pour participer, c'est ICI ![suite...]]]> Journées fédérales : recruter et fidéliser les bénévoles, modes d’emploi http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164223 Tue, 24 Oct 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164223 Réunis du 20 au 22 octobre au Pradet (Var), les 200 membres des comités départementaux et des commissions nationales sportives ont travaillé à un plan d’action destiné à favoriser l’engagement bénévole au sein des associations et des différentes instances représentatives de l’Ufolep.   Qu’il s’agisse de donner un coup de main ou de prendre des responsabilités, sans bénévole pas d’association, et sans association, pas de fédération. Tel était le point de départ des 3es Journées fédérales de l’Ufolep et de leur conférence inaugurale, consacrées à l’engagement associatif, encore bousculé par l’épisode du Covid. Un sujet d’autant plus actuel que, comme l’a rappelé en ouverture le président national de l’Ufolep, Arnaud Jean, cette saison verra le renouvellement des instances électives nationales, régionales et départementales de la fédération. Après avoir précisé les termes du débat, Brigitte Clochet, élue nationale en charge de l’engagement, a laissé la parole aux intervenant.e.s, qui pour trois d’entre eux représentaient des plateformes dédiées à la mise en contact de personnes prêtes à s’investir et d’associations en demande : Isabelle Persoz (Tous Bénévoles), Timothée Domenach (JeVeuxAider.gouv.fr) et Philippe Mobbs (Passerelles et compétences). Sans forcément pouvoir répondre aux besoins immédiats d’associations ou des comités Ufolep préoccupés par le renouvellement de leurs dirigeant.e.s, forts de leur expérience et des dernières études en dates, ceux-ci ont battu en brèche l’idée reçue selon laquelle le vivier de bénévoles tend irrémédiablement à se tarir. Les jeunes sont notamment plus nombreux à s’engager, même si c’est de manière souvent ponctuelle. Il est vrai en revanche que les seniors, davantage engagé.e.s sur le long terme et à des postes de dirigeant.e.s, ne sont pas tous revenu.e.s après la rupture du Covid. « C’est pourquoi il faut cultiver le vivier de votre association, où se trouvent celles et ceux qui s’engageront à long terme, avec de surcroît une forte technicité », a souligné pour sa part Colin Miège, président du comité scientifique de Sport et Citoyenneté. Bien accueillir les bénévoles, les accompagner, les valoriser, favoriser le passage de témoin… Toutes ces pistes esquissées lors de cette plénière ont ensuite été travaillées et précisées le samedi et le dimanche matin au sein des deux groupes réunissant, d’une part, les membres des comités départementaux et, d’autre part, ceux des commissions nationales sportives. Ceci afin de déboucher sur un plan d’action pour mieux faire émerger puis fructifier cette richesse humaine sans égale nommée bénévolat.   Une édition également marquée par la signature de convention signée entre le comité Ufolep du Var et le comité départemental du sport adapté en présence de Henri ROIG, Président du CDSA83, Sébastien Borel, Chef de service SDJES, Denis Fabre, Président du comité départemental Ufolep du Var et Arnaud Jean, Président national Ufolep.   Enfin à noter, une belle fin d’après-midi côté plage avec des animations sportives et artistiques, ingrédients d’une cohésion d’équipe savourée par toutes et tous !    [suite...]]]> Les Journées Fédérales Ufolep du 20 au 22 octobre 2023 au Pradet http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164220 Wed, 18 Oct 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164220 L’Ufolep organise pour la 3e édition, Les journées fédérales Ufolep du Pradet du 20 au 22 octobre 2023 dans le cadre du centre de vacances de la Ligue de l'enseignement de La Bayette, au Pradet dans le Var. Il s’agit d’un évènement national de rentrée Ufolep pour son réseau d’élu.e.s, de professionnel.le.s et pour les référent.e.s. des Commissions nationales sportives sous l’égide de la campagne Ufolep 2023 – 2024 Tous Egaux. Le leitmotiv de ces 3 jours de regroupement sera le projet politique de la mandature avec un focus sur la thématique de l’engagement, du bénévolat et du militantisme dans la perspective du renouvellement des forces vives à la tête des commissions nationales sportives de la fédération et des équipes élu.e.s à échéance d’avril 2024 qu’il s’agisse des élections au niveau des comités départementaux ou de l’échelon national lors de l’Assemblée générale qui aura lieu à Lille. C’est donc un temps d’échange et de partage fédérale à destination des partis-prenantes de la fédération qui débutera le 20 octobre à 17h30 par une conférence inaugurale sur la thématique de l’engagement avec les interventions de : Brigitte Clochet, élue du CDN national Ufolep en charge de l'engagement Colin Miège, Président du comité scientifique du think tank de Sport et citoyenneté Philippe Mobbs, Chargé de mission à Passerelles et compétences Timothée Domenach, Chargé de déploiement de Je veux aider.gouv.fr Isabelle Persoz, Délégée générale de Tous Bénévoles et Recherche et Solidarités Arnaud Jean, Président national de l’Ufolep Des ateliers poursuivront la démarche afin d’élaborer conjointement la mise en œuvre effective et le déploiement des dispositifs fédéraux sur les territoires. A cet effet deux parcours spécifiques sont proposés selon les profils de participant.e.s dans le contexte de la thématique de la Grande cause nationale 2024 avec la promotion de l'activité physique et sportive (GCN2024) et des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Les séquences proposées aborderont les sujets : Du militantisme « Partageons nos expériences, formalisons des actions concrètes, réfléchissons ensemble à comment mobiliser nos dirigeant.e.s et bénévoles de demain, pour faire évoluer notre vie statutaire, faire évoluer notre système de gouvernance… » Et du bénévolat au regard de la Vie sportive Ufolep « Echange, analyse, rôles et missions des membres des commissions nationales sportives, questionnements sur les fonctionnements et process de renouvellement. » Se succéderont ensuite différents activations collaboratives et artistiques comme celle proposée avec l’artiste Mathilde Guégan et son concept éco responsable d’Art cycling. Un autre atelier sera dédié au projet d’Histoires de Sports et de nature, également l’occasion pour les participant.e.s de contribuer à la collection de photos et d’archives sport & nature pour témoigner des changements environnementaux. Pour celles et ceux qui le connaissent, le cadre du Pradet dans le Var est idéal, à la fois pour y travailler mais aussi pour y passer d’excellents moments conviviaux et festifs. A très vite ![suite...]]]> L’Ufolep partie-prenante de la fête de la science du 6 au 8 octobre 2023 au musée de l’Homme http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164211 Wed, 04 Oct 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164211 A l’occasion de la fête de la science 2023, dont le thème sera « Science et Sport » pour la dernière édition avant les Jeux Olympiques et Paralympiques deParis 2024 et dans l’optique de l’Héritage, l’Ufolep associée au laboratoire Mosaic du Muséum d’Histoire Naturelle, animera un stand et des ateliers à destination des écoles et du grand public sur le projet européen Histoire de Sport et de Nature soutenu par le ministère de la Transition écologique et de l’Enseignement supérieur. Ainsi tout au long du week-end, le grand public, les familles, les élèves, seront invités à illustrer les évolutions ou transformations de la nature à travers leurs pratiques sportives en partageant leurs archives qui peuvent se matérialiser sous la forme de document, de photos ou d’objets : véritables trésors témoins de ces changements et passerelle entre les âges. Pour rappel la fête de la science se déroule du 6 au 16 octobre 2023 en métropole, et du 10 au 27 novembre 2023 en outre-mer avec un week-end phare de mise en lumière du 6 au 8 octobre. Elle rassemble les centres de culture scientifique, les musées, les organismes de recherche et les laboratoires sur tous les territoires.  La fête de la science est une initiative initiée par Hubert Curien en 1992. Ministre de la Recherche et de l'Espace à l’époque, il souhaite une rencontre populaire et accessible entre scientifiques et grand public pour témoigner des avancées scientifiques et ainsi démocratiser la connaissance. L’idée lancée, la fête va s’entériner et se déployer ensuite tous les ans à l’automne sous la forme de multiples manifestations culturelles avec des animations et ateliers gratuits dont les sujets portent sur l’astronomie, la chimie, la physique, les mathématiques et la météorologie. Si vous êtes intéressés par l’aventure de cette collection participative, rendez-vous sur le site https://www.fetedelascience.fr/[suite...]]]> Début de saison sportive avec le lancement des Groupe de Travail Sport Société Ufolep http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164208 Tue, 26 Sep 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164208 La semaine du 18 au 22 septembre, a été marquée par la tenue des 5 premiers groupes de travail Sport Société Ufolep sur les 10 prévus jusqu’au 29 septembre. Une première salve organisée en ce début de saison sportive qui a rassemblé plus de 150 participant.e. issu.e.s des comités départementaux/régionaux et des associations Ufolep (Métropole et Outre-Mer). Allant des thématiques des Cités éducatives, à l’Engagement, aux Primo arrivants,  à la Protection Judiciaire de la Jeunesse, à la Formation Professionnelle et aux Parcours coordonné ….les élu.e.s nationaux référents avec Brigitte Clochet, élue nationale en charge de la vie associative et de l’engagement,  Elisabeth Delamoye, Secrétaire générale et élue nationale, Arnaud Jean, Président de l’UFOLEP et Henri Quatrefages, Vice-Président en charge du Pôle Sport Société, ont contextualisé et présenté les enjeux de ces axes de travail inscrits dans le Projet Sportif Fédéral Ufolep pour la mandature 2021 - 2024. Au programme, des ateliers sources d’échanges, de connaissances, de partage de bonnes pratiques et de témoignages entre collaborateur.rice.s pour relever les besoins, dessiner les perspectives et déterminer les objectifs de travail matérialisés par un plan actions territorial et fédéral. Qu’il s’agisse de militantisme pour renouveler les espaces de gouvernance, d’employabilité, de parcours d’insertion sociale et professionnelle, de formation des éducateur.rice.s, ou encore d’insertion et d’inclusion en actes, les notions clés ont été traités tout au long de la semaine sous un format interactif et collaboratif. La tenue des Groupes de travail Sport Société sont prisés par les partenaires de l’Ufolep qui interviennent et soutiennent à ces occasions les différents dispositifs. A noter les présences à cet effet, en fonction des thèmes abordés, de : Jean-Philippe Asenci, président de l’Agence pour l’Education par le sport (APELS), Philippe Cenard, responsable formation au centre national de l’inclusion par le sport (CNIS), Florence Kavita, Directrice de l’Association nationale de la performance sociale du sport et du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer et de l’Office Français de l’Immigration et de l’intégration – OFII France. Plus d’infos www.ufolep.org[suite...]]]> La revue EnJeu Ufolep d’octobre est publiée ! http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164205 Thu, 21 Sep 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164205 Revue bimestrielle papier et digitale, EnJeu, une autre idée du sport est la revue fédérale Ufolep.   Son dernier numéro vient de paraître avec un dossier spécial à propos des défis du sport dans les territoires d’outre-mer avec notamment, le témoignage de Naoilou Yahaya, Présidente de l’Ufolep Mayotte et Serge Barru, Président de l’Ufolep des îles-de-Guadeloupe. Au sommaire de ce 58è numéro vous trouverez dans la rubrique Invité : l’interview de Régis Juanico, député honoraire reconverti dans le conseil auprès des collectivités, entreprises et acteurs du sport qui témoigne de l’augmentation de la sédentarité via son ouvrage “Bougeons !”   A noter également à l’occasion de ce numéro d’octobre :   La labellisation Terre de Jeux de notre fédération comme tremplin à l’engagement les jeunes   Focus Playa tour à l’occasion de la première étape du comité d’Indre-et-Loire L’activité badminton en développement à l’Ufolep Finistère, témoignage d’Erwan Le Chêne, bénévole au sein de l’amicale laïque de Guipavas.   Tout savoir sur les fonctions d’employeurs et les formations qui y sont liées grâce au partenariat Ufolep & Hexopée Vous trouverez enfin dans ce numéro des portraits, de bonnes pratiques et des « conseils lectures » comme « Penser le sport », par Benjamin Pichery et François L’Yvonnet aux éditions Amphora, reprenant le principe des entretiens filmés de l’Insep, ou « Sport pour les jeunes sous-main de justice », de l’INS-HEA aux éditions EP & S. Bonne lecture ! [suite...]]]> Ufo’rmation, nouvel espace numérique pour les adhérents de l’Ufolep http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164201 Fri, 06 Oct 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164201 L’Ufolep poursuit sa transition numérique et se dote d’une nouvelle plateforme de gestion des formations. Depuis la rentrée, chacun peut y accéder via son compte personnel, dont par ailleurs la création est simplifiée : le numéro de licence permet de générer ses identifiants, de choisir son mot de passe et d’accéder au catalogue des formations fédérales. Il suffit alors de s’inscrire à l’une des sessions proposées par les comités Ufolep (brevet fédéral d’activité, tronc commun, PSC1, etc.) et de payer en ligne. Ce compte garde trace du parcours de formation et des diplômes obtenus. Il est également possible d’intégrer un diplôme fédéral antérieur, sur demande, en fournissant pièces et justificatifs à son comité départemental. De leur côté, les associations ont leur propre accès « structure ». Il permet de gérer les différents droits accordés à leurs membres gestionnaires, d’inscrire leurs adhérents et de suivre leur parcours de manière optimisée. Rappelons que, chaque année, plus de 200 stages de formation dans de nombreuses disciplines sportives et près de 2500 sessions PSC1 (premiers secours) sont organisés au sein de l’Ufolep. Marion Mauduit[suite...]]]> Employeurs, pensez Hexopée ! http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164200 Fri, 06 Oct 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164200 Associations Ufolep, Hexopée est à votre service pour tout conseil en matière d’emploi et de formation professionnelle.   Hexopée est l’organisation professionnelle représentative des champs conventionnels Éclat (Éducation, Culture, Loisir, Animation au service des Territoires), HLA (Habitat et Logement Accompagnés), TSF (Tourisme Social et Familial) et de la branche du Sport. Dans le cadre d’une convention de partenariat, les structures affiliées à l’Ufolep appliquant la convention collective du sport bénéficient ainsi de l’ensemble des services d’Hexopée. Il s’agit de conseils dans toutes les démarches liées à l’emploi et à la formation professionnelle. Hexopée aide aussi les associations à passer le cap du salariat en facilitant les démarches de primo employeur. Pour en savoir plus, et si vous n’avez pas encore activé votre espace adhérent, contactez-nous au 01.41.79.59.59 ou par email : hexopee@hexopee.org Vous pourrez ensuite nous poser vos questions juridiques via cet espace adhérent (en vous connectant avec votre adresse email et votre mot de passe) ou au même numéro de téléphone.   Vous trouverez par ailleurs dans votre espace adhérent : • des modèles de contrats de travail, de courriers pour la gestion des relations contractuelles, d’accord d’entreprise ; • des guides thématiques alliant des conseils juridiques et pratiques (ex : le guide de le formation professionnelle) ou encore des kits compilant des outils et modèles (ex : élections professionnelles, télétravail) ; • des foires aux questions sur la gestion de la vie associative, sur le Comité social économique, sur le 100 % santé ; • des articles juridiques traitant des relations de l’employeur avec les salariés, les institutions représentatives du personnel mais également avec les collaborateurs non-salariés ; • les textes conventionnels (convention collective avec ou sans commentaires, les avenants signés dans votre branche) ; • des webinaires d’actualité juridique chaque mois ; • des conseils et des webinaires sur les sujets à fort enjeu pour la fonction RH. Tous les mois, pour ne rien manquer, vous recevrez un courriel compilant les dernières actualités légales, réglementaires et jurisprudentielles. Il vous informera aussi des mises en ligne récentes et mises à jour importantes des ressources mises à votre disposition. Enfin, notre organisme de formation, Adoes (Association pour le développement des organismes de l’économie sociale www.adoes.fr), propose des formations sur les cinq grandes thématiques de la fonction employeur que sont le droit social, les ressources humaines, le management, la gouvernance, la gestion d’association). Les prochaines sont organisées à Paris-Alfortville (94) :         Sensibilisation à la transition écologique (17 octobre) ;         Mes premiers pas dans ma fonction d’employeur (13 novembre) ;         Entretenir le dialogue social et négocier dans une association (16-17 novembre) ;         Management et qualité de vie et des conditions de travail (4-5 décembre). Céline Pastot, pôle animation des réseaux[suite...]]]> Sport pour les jeunes sous main de justice http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164199 Fri, 27 Oct 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164199 Si la pratique du sport en prison doit être renforcée, elle doit être également pensée et réalisée par des professionnels de l’activité physique adaptée à la prévention et à la réinsertion : c’est le parti pris de Sport pour les jeunes sous main de justice, petit ouvrage pratique coédité par l’INS-HEA, organisme dédié à l’école inclusive, et les éditions EP&S. S’appuyant sur une longue expérience au sein du quartier des mineurs de la maison d’arrêt de Nanterre (Hauts-de-Seine), il dégage des concepts traduits ensuite à travers des fiches de jeux moteurs qui ne manqueront pas d’éveiller l’intérêt des éducateurs sportifs Ufolep intervenant auprès de ce public.[suite...]]]> Une rétrospective Marc Riboud au musée des Confluences de Lyon http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164197 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164197 De Marc Riboud (1923-2016), on garde dans l’œil Le Peintre de la tour Eiffel, qui en 1953 fut son ticket d’entrée à l’agence Magnum, ou La Jeune Fille à la fleur qui, en 1967 à Washington s’approche des baïonnettes d’une rangée de soldats lors d’un défilé contre la guerre du Vietnam : le résumé d’une œuvre marquée du double sceau de la poésie et de l’engagement pour la liberté. Mais Marc Riboud, dont le Musée des confluences de Lyon célèbre le centenaire de la naissance, appréciait aussi les activités physiques. En témoignent, parmi une sélection de 100 images tirée de ses nombreux voyages, ces Rameurs ghanéens qui « devaient franchir une "barre" dangereuse avant de trouver leur poissons », ou le Plongeur de Dubrovnik choisi pour l’affiche de l’exposition.[suite...]]]> Je me souviens du sport : Isabelle Ithurburu, nouvelle voix du rugby sur TF1 http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164196 Fri, 27 Oct 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164196 Côté médias, c’est l’un des transferts de l’été ! Présentatrice historique du Canal rugby Club et longtemps chargée des interviews en bord de terrain, Isabelle Ithurburu, 40 ans, miss Pau 2001 et ex-candidate à la Nouvelle Star sur M6 en 2007, est passée à TF1. Elle y anime le « mag » de la Coupe du monde de rugby jusqu’à la fin de la compétition et présente désormais l’hebdo people du samedi 50 minutes inside en remplacement de Nikos Aliagas. Je me souviens du cross du collège, une vraie souffrance, et de tours sans fin sur une piste d’athlétisme. Mais là c’était plutôt le lycée, toujours à Pau. Je me souviens avoir pratiqué les danses basques de 7 à 22 ans : si ça n’est pas du sport, c’est très exigeant physiquement ! J’étais même devenue monitrice auprès des plus jeunes à l’Amicale des basques de Pau, qui possédait aussi son fronton et son tournoi de pelote et son chœur d’hommes. Je me souviens de la demi-finale France-Nouvelle-Zélande d’octobre 1999, vécue à l’âge de 16 ans dans le salon de la maison de ma grand-mère, à Recurt, petit village des Hautes-Pyrénées. Mon père, qui suivait à la télé la Formule 1, le Tour de France et le Tournoi des Cinq nations, m’avait dit : « On va perdre, les All Blacks sont trop forts, mais ça vaut le coup d’œil. » Finalement on a gagné, et ce match inoubliable marque le début de mon engouement pour le rugby. À partir de ce jour, j’ai commencé à fréquenter avec mes copains le stade du Hameau. Et que c’est lors d’une troisième mi-temps que j’ai rencontré mon ex-mari, Gonzalo Quesada, qui en 2005-2006 portait les couleurs de la Section Paloise. Tous ceux qui croient que je suis venue au rugby après l’avoir rencontré se trompent ! Tout en poursuivant mes études de commerce international, je l’ai ensuite suivi à Toulon puis à Paris lorsqu’il est devenu consultant pour la Coupe du monde 2007, puis adjoint de l’entraîneur de l’équipe de France, Marc Lièvremont. Ce qui est vrai, c’est que j’étais désormais pleinement immergée dans la culture rugby, et que cela m’a incitée à postuler à la présentation d’émissions sur Infosport+. Je me souviens du match de barrage où, en 2014, le public toulousain scande mon prénom à la mi-temps alors que son équipe est menée au score. C’était sympa, cela m’a fait bien plaisir. Je me souviens aussi de la finale 2014 où je suis la première à interviewer Johnny Wilkinson au bord du terrain, lorsqu’il met fin à sa carrière à l’issue de cette ultime victoire avec Toulon. Le public du stade de France chantait God save the queen et, moi qui admirais beaucoup le joueur, j’étais aussi émue que lui. Je me souviens aussi du basket et des matchs de l’Elan béarnais, suivis en tribune, au début des années 2000. Certains joueurs étaient des copains, comme Boris Diaw, avec qui j’ai fait un an de fac. Je me souviens que pour moi le sport c’est la passion et la convivialité, quelque chose de joyeux, à partager ensemble. C’est peut-être ce que les téléspectateurs retrouvent à travers moi, comme s’ils étaient au stade ou autour de la table des invités.[suite...]]]> Françoise, de Toutes Sportives au comité des Côtes-d’Armor http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164195 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164195 Après avoir repris pied avec une activité physique encadrée par l’Ufolep pour le CIDFF, Françoise Le Texier a rejoint l’équipe d’élus des Côtes-d’Armor.   « Quand je me suis rapprochée du Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) de Saint-Brieuc, j’ai appris qu’il était possible d’être suivie par une psychologue. Dès le deuxième rendez-vous, elle m’a parlé d’activité sportive, quelque chose qui était en train de se monter. Je lui ai fait part de mon intérêt et, dès la première séance, j’ai beaucoup apprécié la façon d’animer et le côté très professionnel des éducateurs sportifs. Je suis devenue assidue à ce créneau de deux heures du jeudi où nous étions une dizaine de femmes à nous retrouver. Les intervenants pouvaient varier et Gwenaël, le délégué départemental, ou Manon, son adjointe, faisaient le lien. » Sports co. « Ce n’était pas du fitness mais des sports collectifs, avec un côté découverte. Cela faisait un moment que je n’avais plus d’activité sportive. Il y avait quelques années, j’ai suivi un cours de fitness pendant deux ans, avant d’arrêter quand c’est devenu du Pilates, que je n’aime pas. En remontant plus loin, dans les années 2000 j’ai aussi fait dix ans d’aquagym avec l’ASBD, l’Association briochine sport et détente. D’ailleurs, pour l’anecdote, j’ai retrouvé ma professeure, aujourd’hui en retraite, à l’AG départementale Ufolep. Car l’association est affiliée à la fédération, ce que j’ignorais à l’époque ! » Emploi. « Le retour à l’emploi n’est pas d’actualité pour moi en raison de ma situation un peu particulière. Attachée à la fonction publique, j’ai été déclarée inapte à mon poste, malgré mes démarches pour une reconnaissance de maladie professionnelle. Il me faudrait donc démissionner ou rebondir sur un autre métier : en fin de carrière, cela demanderait énormément d’énergie. J’étais devenue ingénieur, en charge des bâtiments d’une commune limitrophe de Saint-Brieuc, après avoir suivi des formations et appris de mes diverses fonctions, moi qui avais débuté derrière une planche à dessin. » Engagement. « La pratique sportive avec l’Ufolep m’a donné les moyens de me sortir de toutes les choses négatives que je traversais. J’ai retrouvé goût à la vie. Mais après je n’ai pas repris d’activité : au-delà de l’aspect financier, je n’étais pas non plus sûre de retrouver le même accompagnement. Alors je fais de la marche à pied. En revanche, comme j’avais sympathisé avec les éducateurs sportifs et Gwenaël et Manon [respectivement directeur départemental et agent de développement], ceux-ci m’ont proposé d’intégrer le comité directeur départemental1. J’ai dit oui : je veux bien donner un coup de main. J’ai ainsi participé comme bénévole à des actions à Saint Brieuc ou Loudéac, et tout récemment à l’étape du Playa Tour de Perros-Guirec. » Comité. « Lors des réunions du comité directeur, pour l’instant j’écoute et je vais dans le sens de la majorité pour ce qui touche à la stratégie de développement. J’apprends comment fonctionne l’association. Je pourrais à l’occasion apporter mes connaissances dans la conformité d’une salle de sport : structure, sécurité, évacuation... Et surtout évoquer les biens faits du sport dans la remise en forme physique et psychique. Cela m’a apporté une nouvelle habitude de vie, et des contacts humains qui se prolongent aujourd’hui d’une autre façon. » Ph.B.   (1) Une autre bénéficiaire, Marie-Hélène Bellan, a elle aussi intégré le comité Ufolep des Côtes-d’Armor.   Objectif insertion sociale et professionnelle   Le projet mené avec le Centre d’information des droits des femmes et des familles de Saint-Brieuc a débuté en novembre 2020, dans le cadre du dispositif Toutes Sportives et du partenariat national avec la FNCIDFF. Ce créneau de deux heures d’activités physiques et sportives est proposé par l’Ufolep en gymnase ou en extérieur selon la saison, en alternance avec un atelier d’insertion professionnelle animé par le CIDFF. S’y ajoutent ponctuellement des formations aux premiers secours et des rencontres avec des employeurs potentiels où les participantes animent elles-mêmes des ateliers sportifs, avant un temps d’échange où structures et entreprises présentent leur activité et les postes à pourvoir. L’accompagnement est conçu sur un an, avec toutefois un turn-over important entre les stages ou contrats à durée déterminée décrochés par les participantes. Sur les deux premières années, le projet a touché 25 femmes et a été étendu l’an passé à la ville de Loudéac, en Centre-Bretagne, où pas moins de 6 des 8 participantes ont trouvé un emploi, au moins temporairement : aide à domicile, assistante territoriale des écoles maternelles (Atsem) ou aide-soignante en milieu hospitalier (ASH). Les profils des bénéficiaires sont assez variés : nous avons même eu au printemps une titulaire d’un master en anthropologie qui s’est ensuite engagée dans une démarche d’auto-entreprenariat !   Manon Hidrio, agent de développement à l’Ufolep 22[suite...]]]> En Finistère, Guipavas est à la pointe du badminton http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164194 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164194 Erwan Le Chêne et le club de Guipavas ont fait du badminton l’une des activités les plus jeunes et dynamiques de l’Ufolep Finistère. « Je suis bénévole référent au sein de la section badminton de l’amicale laïque de Guipavas, près de Brest, où je pratique depuis une quinzaine d’années. Je participe aux compétitions Ufolep en simple et en double et j’encadre aussi les jeunes. Au sein du club, nous nous efforçons de dynamiser la vie associative et de diffuser notre vision du "badminton pour tous". Nous proposons trois créneaux hebdomadaires pour les jeunes et quatre pour les adultes, plus une matinée famille le dimanche. Nous sommes aujourd’hui 135 licenciés, ce qui fait de nous le plus grand club amateur du Finistère. » Jeunes. « Les jeunessont très demandeurs de challenges et de rencontres. Or, longtemps, seuls deux tournois leur étaient proposés dans le département. Pourquoi ne pas faire autant pour eux que pour les adultes ? C’est pourquoi nous avons tout d’abord organisé à Guipavas un tournoi supplémentaire, avant d’aller plus loin dans la démarche en lançant – malgré les réserves formulées par certains – un championnat jeune. Après une expérimentation il y a deux ans, nous avons proposé l’an passé une première édition aboutie, avec une trentaine d’engagés sur chacune des 7 journées, pour un total de 80 participants. » Points. « Ce championnat jeune fonctionne avec un système de points apportés par chaque manche remportée, qui détermine le classement final. Autre particularité, la première partie de la journée consiste en un tournoi en simple, avant que votre adversaire devienne ensuite votre partenaire de double. Stage. « Cet été nous avons prolongé notre démarche en organisant, sur la suggestion du délégué Ufolep, Olivier Rabin, un stage départemental pour nos jeunes licenciés. Nous étions une dizaine d’encadrants bénévoles du club et ce stage a également servi de support de formation au brevet fédéral d’animateur. Un diplôme qui est une forme de reconnaissance de leur engagement. » National. « Même si nous ne sommes pas dans une logique du tout compétition, ce que traduit notre adhésion à l’Ufolep et à ses valeurs, l’émulation est indissociable du badminton. Sur le terrain, nous donnons le meilleur de nous-mêmes, et sommes fiers d’avoir remporté le National 2023 par équipe en simple affiliation, et d’avoir terminé deuxièmes en double affiliation. Et nous donnons rendez-vous aux badistes Ufolep en avril prochain pour l’édition 2024 à Plouarzel, que nous porterons avec l’ensemble des clubs finistériens. Comme en 2015 au Conquet, pour ceux qui s’en souviennent ! » Marie Guillet   Dynamique finistérienne La saison passée, le badminton a réuni dans le Finistère 691 licenciés (avec deux pics parmi les jeunes et les trentenaires) et 25 clubs (principalement concentrés sur l’agglomération brestoise et la pointe nord du département). Ce dynamisme repose sur une grande offre de manifestations (6 tournois jeunes et 9 tournois adultes de fin septembre à fin juin, un tournoi salade, une rencontre départementale, une forte délégation au National, plus un stage de reprise pour les jeunes et un autre pour les animateurs bénévoles) et sur le site dédié « badufolep29 », qui offre une grande visibilité à l’activité, avec ses infos de première fraîcheur. Le Finistère est ainsi l’un des principaux foyers d’une activité qui, au niveau national, fédère 483 associations et 10 074 licenciés.[suite...]]]> Fondateur d’un club d’art martial à Roubaix, Éric Hugot a trouvé son Aïkilibre http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164193 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164193 Aïkido, équilibre, libre : Éric Hugot a synthétisé ces trois mots pour caractériser un club Ufolep qui se réclame de l’éducation populaire.   « L’adolescent rebelle que j’étais » : la confidence est lâchée au détour d’une phrase, pour renvoyer à la réticence initiale que pourraient éprouver certains jeunes aïkidokas à s’incliner devant leur « senseï » au début d’une séance. « Jeune pratiquant de zen, se souvient Éric Hugot, je m’étonnais de devoir me prosterner devant bouddha, jusqu’à ce qu’on m’explique que je m’inclinais devant celui que je serais demain, plus sage et plus expérimenté. Une fois adulte, après mes premiers cours d’aïkido j’ai aussi demandé le sens de la formule "Onegaishimasu " adressée rituellement au professeur. On m’a répondu que cela signifiait en rapport au contexte de début de cours, quelque chose comme : « S’il vous plaît, enseignez-nous". J’ai trouvé ça formidable, et je pense qu’il faudrait la transposer à l’école ou au collège ! » Aïkilibre. Après avoir commencé par le tennis, Éric Hugot s’est ensuite orienté vers le full contact et la boxe américaine, le jujitsu traditionnel et les arts martiaux russes, avant de trouver sa voie dans l’aïkido. Mais, explique-t-il, c’est en fondant en 2018 une association à Roubaix (Nord), et en l’affiliant à l’Ufolep après sa rencontre avec le référent national de l’activité, Antonio Barbas, qu’il a pu réaliser un projet pleinement en accord avec ses conceptions : Aïkilibre, et ses trois notions fusionnées en un seul mot. « C’était aussi un choix naturel pour moi qui, avant de m’orienter professionnellement vers le coaching systémique d’organisation et de relation, ai suivi une formation de directeur chef de projets d’animation socio-culturelle : l’éducation populaire fait partie de mon ADN. » Licenciés. Aïkilibre réunit plus de 70 licenciés, encadrés par 5 enseignants bénévoles sur des créneaux répartis du lundi au samedi dans trois salles. Des adultes et adolescents de tous milieux, et aussi des enfants de 6 à 11 ans, voire demain de plus jeunes encore, « mais pour un travail sur le schéma corporel qui faciliterait ensuite une initiation à la discipline ». Éric Hugot enseigne lui-même l’ensemble des disciplines : l’aïkido et le jōdō (sabre en bois contre bâton), mais également le Iaïdo (art du sabre), ainsi que la self-défense féminine. « L’accueil d’une activité qui propose des réponses immédiates à des situations de menace physique a fait débat. Mais nous avons souhaité la proposer en complément, avec la possibilité de s’ouvrir aux autres disciplines et en nous distinguant d’autres offres existantes par l’ouverture philosophique », explique Éric Hugot, qui est l’auteur d’un ouvrage (épuisé) sur le sens de « l’enseignement des arts martiaux en temps de paix ».     Paix. « Dans ce livre, j’insiste sur les valeurs de respect et de transmission qui sont l’essence même du Budo (qui regroupe les arts martiaux traditionnels japonais, que sont le karaté, le judo, l’aïkido), et sur le message du créateur de l’Aïkido, Morihei Ueshiba (1883-1969). Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, celui-ci a souhaité préciser l’esprit de sa discipline : créer la paix à l’intérieur de soi, pour la projeter au dehors : et ainsi contribuer à la paix dans le monde. » Roubaix. Aïkilibre est également un club inséré dans son environnement social. Secrétaire général de l’Office municipal des sports, Éric Hugot est membre de l’académie des dirigeants sportifs créé au sein de l’OMS pour être ressource auprès des associations. « J’ai notamment collaboré au programme de réussite scolaire de la ville de Roubaix pour accueillir à Aïkilibre des jeunes en difficulté. Mais toujours après avoir rencontré le ou les parents, afin d’être dans la co-éducation et non dans un transfert de responsabilité du parent à l’éducateur sportif. » Grades. Investi à l’Ufolep, Éric Hugot est membre de la Commission nationale sportive Aïkido. Il fait aussi partie du comité national des grades, et est référent régional aïkido pour les Hauts-de-France. « Nos grades apportent une reconnaissance et une évolution à chacun de nos pratiquants, et donnent une légitimité à nos écoles. L’aïkido est une discipline non compétitive, qui rejoint les valeurs de l’Ufolep dans le dépassement et l’accomplissement de soi. On en revient là à ce qui caractérise l’aïkido à l’Ufolep : chaque école peut développer son art avec une certaine latitude et dans la bienveillance, tout en devant respecter des critères communs à tous, en matière d’encadrement notamment. Notre devise : primauté aux écoles. » Ph.B.   Un National à la mode ch’ti   Aïkilibre organise régulièrement des stages ouverts aux non-licenciés : le dernier en date début mars, rehaussé par la présence d’Antonio Barbas. Cette promotion régionale de l’aïkido Ufolep a permis l’affiliation d’un deuxième club d’aïkido dans le Nord. Et les 14 et 15 octobre prochain, Aïkilibre accueille à Roubaix le rassemblement national annuel Ufolep autour de démonstrations et d’échanges. « Sous le sceau de la culture japonaise, mais un peu ch’ti aussi, et très convivial », promet Éric Hugot.  [suite...]]]> Dans le quartier de l’Épine, au Mans, les habitants font « Splash » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164192 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164192 Le projet Sortir avec le Programme de Loisirs et d’Activités Sportives pour les Habitants (Splash) a été construit avec les intéressés grâce au recueil de leur parole.   « Petit quartier isolé et renfermé sur lui-même, le quartier prioritaire Épine est à redynamiser. Il est pourvu de logements sociaux anciens aux loyers les plus bas du Mans [et] la vie associative, peu développée, est à soutenir. » Voilà ce qu’on peut lire sur le site municipal www.lemans.fr, et qui explique que ce quartier politique de la ville (QPV), l’un des cinq de l’agglomération mancelle, ait été choisi pour expérimenter un projet socio-sportif. Confié au collectif d’acteurs del’Atelier Socio-Sportif de la Sarthe1, il a été cordonné par l’Ufolep2. Implication. L’objectif était de créer pour les 900 résidents du quartier, des enfants aux seniors, une offre estivale d’activités sportives et de loisirs, tout en recueillant leur parole (écrite ou orale, y compris sous forme de vidéos) pour adapter cette offre aux besoins exprimés. Cela a conduit à des aménagements, comme l’ajout d’une activité « mobilité » autour du vélo. Un millier de participations ont été enregistrées, avec toutefois une difficulté à toucher les adolescents Multisport. Après quatre années, l’été dernier a marqué l’ultime phase du projet, avec une vingtaine d’activités gratuites3 proposées du 7 juillet au 26 août. Enfants, adolescents, adultes et seniors, garçons et filles : les activités de ce Splash#3 s’adressaient à tous les publics, et aussi aux familles2. Financement. Le financement du projet repose sur un contrat de ville entre l’État, Le Mans Métropole et le conseil départemental. Le projet a également bénéficié de subventions du dispositif Quartiers d’été, de l’Agence nationale du sport (action spécifique socio-sport) et d’une aide du Fonds territorial de solidarité. Médiateur. Il est vite apparu nécessaire de créer un poste de médiateur sportif. Salarié de l’Ufolep, Salifou Fofana participait à un petit déjeuner du mardi matin et a mis en place une activité de gymnastique douce. Il a également assuré le lien avec l’école primaire du quartier. Des activités pendant les petites vacances ont aussi été proposées pour les enfants. Salifou a également utilisé les outils numériques pour échanger avec les habitants et contribué à la mise en place de formations pour les membres du bureau de l’association créée en février : savoir gérer un budget, interagir avec les adhérents… Demain. « L'objectif est d’étendre le dispositif Splash aux autres quartiers prioritaires de la ville du Mans », précise le délégué Ufolep, Simon Choisne. Le poste de médiateur pourrait être alors repositionné sur ces quartiers.   Marie Guillet   (1) Avec un groupe de pilotage d’une quinzaine de personnes : élus locaux et des techniciens des collectivités territoriales, déléguée du préfet, conseillers techniques de la Jeunesse et des Sports, bénévoles et salariés de clubs sportifs et d’associations à vocation sociale. (2) avec pour partenaires l’association Cultures du cœur (médiation), l’école primaire Marcel-Pagnol, le centre social Les Cochereaux, les services jeunesse et culture de la Ville du Mans et la mission locale. (3) Pilates, sports de raquette, self-défense, marche nordique, rallye piéton, capoeira…   Une association pour pérenniser les activités   L’idée-force de ce projet lancé en 2020 était d’impliquer les habitants à long terme. Ainsi est née en février 2023 l’association « Splash ! L’écureuil de l’Épine ». Présidée par Marie-Rose Taata (une mère de trois enfants d’une quarantaine d’années qui travaille comme aide à la personne et était l’une des interlocutrices de l’Ufolep depuis l’origine du projet), elle compte aujourd’hui une vingtaine d’adhérents, dont dix impliqués comme bénévoles. « La dernière édition de Splash a été co-organisée avec l’association, et c’est elle qui assure le suivi du créneau hebdomadaire de gymnastique douce lancé en juin : s’il est animé par un éducateur Ufolep, c’est par exemple elle qui a déposé le dossier de subvention. Idem pour l’animation multisport qui sera proposée le mercredi dans l’école du quartier, en lien avec le dispositif Cité éducative. Cette dynamique a également remobilisé des personnes d’une association qui organisait il y a quelques années un vide-grenier », explique le délégué Ufolep, Simon Choisne. Parallèlement, le centre social très excentré dont dépend le quartier vient d’y ouvrir un espace de vie sociale (EVS) qui accueillera également des activités culturelles ou sportives.[suite...]]]> Playa Tour 2023 : 22 étapes et 25 000 participants http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164191 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164191 L’édition 2023 de l’Ufolep Playa Tour s’est déployée sur 22 sites, soit deux de plus que l’an passé, avec quatre nouveaux comités hôtes : l’Ardèche, l’Indre-et-Loire, les Hauts-de-Seine et la région Normandie, qui a joué de malchance puisque son étape d’Hermanville-sur-Mer programmé fin juillet a tout d’abord été reportée à la fin août, puis définitivement annulée à cause des orages. Ce fut toutefois la seule annulation pour raisons climatiques. Environ 25 000 personnes ont été accueillies, pour 15 000 titres de participation (Tipo). Parmi les partenariats, celui avec la BPI (banque publique d’investissement) s’est incarné par la promotion de l’entreprenariat auprès par de jeunes des QPV et ZRR1 par des responsables départementaux du programme CitéLab. Côtés médias, deux reportages télé ont été réalisés par BFMTV et Sport en France et un clip vidéo est à découvrir sur YouTube. Victor Méry   (1) Quartiers Politique de la Ville et Zones de revitalisation rurale.[suite...]]]> Playa « Tours » en Indre-et-Loire, bilan d’une première http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164190 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164190 Du 8 au 11 juillet, l’Ufolep 37 a proposé sur l’île Balzac de Tours une étape du Playa Tour atypique, associée à une scène musicale et un espace sur la transition écologique.   « C’était une opportunité, explique Vincent Nicolosi, directeur de l’Ufolep d’Indre-et-Loire. D’une part, nous souhaitions investir davantage les dispositifs nationaux, en particulier le Playa Tour, qui nous semblait le plus dans nos cordes au regard des moyens humains que nous pouvions mobiliser et de nos relations avec les centres sociaux et de loisirs. D’autre part, la Ligue de l’enseignement souhaitait aussi organiser à Tours un évènement sur plusieurs jours, avec deux quartiers « politique de la ville » (QPV). Nous avons donc réuni nos forces pour proposer conjointement des animations sportives, culturelles et citoyennes sur l’île Balzac, posée au milieu du Cher et proche du centre-ville. »   Découverte. Le samedi a démarré par l’installation de structures gonflables que le délégué, les animateurs sportifs et les bénévoles de l’Ufolep découvraient. Les deux journées du week-end ont ensuite été consacrées au grand public, un peu clairsemé le samedi en raison de la forte chaleur, mais venu en nombre le dimanche, avec 300 personnes accueillies. Au menu : handball, rugby sans plaquage, panna-foot, floorball, spike ball, bumball, tchoukball, chase tag, tir à l’arc, homeball… Ou bien encore des jeux d’opposition sur un tatami qu’il a fallu installer à l’ombre d’un barnum tant il brûlait les pieds sous le soleil. Soit deux heures d’activité le matin, trois l’après-midi, avec un changement d’atelier annoncé toutes les vingt minutes par un coup de sifflet. Puis, après 18 heures, place à la programmation musicale, avec son chapiteau flanqué d’une buvette.     Bénévoles et partenaires. « Entre l’installation des structures et l’animation des ateliers, il est indispensable de s’entourer de toute une équipe. Pour les ateliers du lundi et du mardi, nous avons ainsi mobilisé trois anciens volontaires en service civique et deux élus et fait appel à cinq clubs, deux de l’Ufolep et trois autres dont nous sommes partenaires » précise Vincent Nicolosi. « Un moment de partage et d’échange avec les jeunes, c’est toujours intéressant », explique ainsi écho Steven Treby, éducateur du Tours Handball, qui leur a fait découvrir des disciplines innovantes comme le floorball, le tchoukball ou le spike ball, et y a trouvé des points communs avec son sport de prédilection. Enseignements. « Pour les accueils de mineurs, nous avions les contacts et l’habitude du public, explique Vincent Nicolosi. Nous savions aussi combien de jeunes nous allions accueillir chaque jour. En revanche, le samedi et le dimanche nous partions dans l’inconnu et nous nous sommes aperçus que les activités proposées n’étaient pas forcément adaptées aux enfants et aux jeunes venus seuls et non avec un groupe de copains. Nous n’avions guère que le tir à l’arc proposer, ou le panna s’ils étaient deux. Le matin, des animations UfoBaby auraient aussi étaient bienvenues pour accueillir les tout-petits et leurs parents et leur faire découvrir l’Ufolep : surtout que c’est un dispositif que nous déclinons ! Faute d’une communication efficace, nous avons également échoué à mettre en place un tournoi de volley pour les clubs Ufolep. Mais nous saurons en tirer la leçon. »   Témoignages. Et qu’en pensent les participants ? « C’est intéressant de pratiquer de nouveaux sports. Moi qui au départ ne voulait pas faire de hand, en fait ça m’a bien plu », confie Manon, 11 ans, jeune basketteuse venue avec le centre ado de Chanceaux-sur-Choisille. Noah, 13 ans, de Château-Renault, avait déjà l’expérience d’un Ufostreet et savait qu’il allait « faire du sport et des trucs culturels » : il a bien aimé « le tir à l’arc, le mini-foot, un peu tout en fait ». Idem pour Héchoch, 17 ans, venu avec ses formateurs de l’Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes), footeux qui apprécie lui aussi « tous les sports ».   Bilan. « Si cela fait sens de collaborer avec la Ligue de l’enseignement, le fait d’être intégré dans un évènement plus large n’a pas permis d’identifier le Playa Tour en tant que tel. Et parce qu’elle était proposée dans l’espace Transition, la pratique du kayak n’était pas proposée par l’Ufolep, ce qui est un peu dommage », observe Vincent Nicolosi. Aussi, l’an prochain, sans que l’Ufolep se désinvestisse du festival, l’idée est de dissocier l’étape du Playa Tour en l’organisant ailleurs, afin que celui-ci soit mieux identifié. « Car nous sommes confortés dans l’idée de repartir dès l’an prochain par le fait d’avoir su gérer un évènement sur quatre jours en mobilisant bénévoles et partenaires autour d’une équipe de trois salariés. L’objectif est de fédérer ce noyau et de l’élargir aux membres d’autres associations, en créant par exemple une commission départementale Playa Tour. » Cahier des charges. « Le dernier point d’amélioration, pointe Vincent Nicolosi, c’est le respect du cahier des charges, avec la mise en place des trois espaces différents : si nous avons mis l’accent sur les animations sportives, les activités éducatives et les activités douces et de bien-être n’étaient pas suffisamment identifiées et mises en valeur. Par exemple, nous n’avons pas réussi à mettre en place les tests de condition physique initialement prévus en lien avec le dispositif À Mon Rythme. Mais bon, notre premier UfoStreet n’était pas parfait non plus, et depuis nous sommes devenus bons élèves ! » Rendez-vous donc l’an prochain pour juger des progrès. Alexandre Pomares   « Il était une fois » un évènement festif et citoyen Cette étape inaugurale du Playa Tour en Indre-et-Loire s’inscrivait dans le cadre d’un festival organisé par la Ligue de l’enseignement. Intitulé « Kan Ya Makan » (« Il était une fois » en arabe), il réunissait trois dimensions : sportive avec le Playa Tour ; culturelle avec des concerts à partir de 19 heures (avec un tremplin pour jeunes musiciens de Tours et des quartiers puis un groupe confirmé de musique du monde ; et enfin écologique avec un espace « transition » où différents ateliers invitaient à se pencher sur l’enjeu des « mobilités douces » (avec une école de vélo éphémère animée par l’Usep et le comité de cyclisme) et sur celui de « l’eau » (avec la proximité du Cher). L’évènement avait par ailleurs pour partenaires la préfecture, la région Centre-Val-de-Loire, le conseil départemental, la métropole et la Ville de Tours.[suite...]]]> Après les émeutes, les propositions des « Hussards du sport » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164189 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164189 Après la mort du jeune Nahel, abattu le 27 juin à Nanterre (Hauts-de-Seine) par un policier au volant du véhicule qu’il conduisait, la France des quartiers s’est embrasée plusieurs nuits, provoquant des dégradations qui ont particulièrement visé des lieux symboles de la République et qui, par endroit, n’ont pas épargné non plus les délégations de l’Ufolep, de l’Usep et de la Ligue de l’enseignement. En raison de ce contexte, à l’instar d’autres évènements la finale nationale du dispositif Ufostreet des 1er et 2 juillet a également dû être annulée. En réponse à ces journées d’émeutes, et plus largement aux tensions qui traversent notre société et sa jeunesse, les fédérations d’athlétisme, de basket, de boxe, de football, de judo et de rugby, ainsi que l’Ufolep et l’Agence pour l’éducation par le sport (Apels), ont signé une tribune dans le journal L’Équipe et formulé plusieurs propositions à l’intention des acteurs institutionnels et privés. L’objectif à court terme est d’accompagner 50 000 jeunes suivis dans 100 villes en associant municipalités, clubs, associations locales et centres sociaux, éducateurs sportifs et fédérations. Pour le mener à bien, les signataires de ce projet des « Hussards du sport » demandent à bénéficier de l’appui d’un millier d’éducateurs et de coachs d’insertion par le sport, de pouvoir faire appel à un millier de jeunes volontaires en service civique accueillis dans 500 clubs. À moyen terme, l’objectif affiché est de déployer 3000 éducateurs et coachs dans les territoires. Les opérations de médiation et d’animation pourraient ainsi se développer tout au long de l’année. Ces éducateurs d’un genre nouveau pourraient être financièrement pris en charge par les départements, dans le cadre de leurs dans leurs compétences en matière de prévention et d’insertion. Arnaud Jean, président de l’Ufolep[suite...]]]> Nationaux Ufolep : l’égalité comme étendard http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164188 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164188 L’égalité est l’une des valeurs cardinales de la République, et à ce titre elle inspire notre projet sportif fédéral. C’est pourquoi nous avons décidé de la mettre en avant depuis quelques mois, en particulier sur nos 47 finales nationales. Cette valeur qui fonde notre affinité sera encore pour nous un fil conducteur en 2024, et au-delà, participe pour nous de l’héritage que doivent laisser les Jeux olympiques et paralympiques. Elle s’entend à la fois au sens d’égalité dans l’accès à la pratique, d’égalité entre femmes et hommes, et aussi de lutte contre les discriminations, y compris celles liées à l’orientation sexuelle. C’est en ce sens que l’Ufolep participer au projet de Maison des fiertés à Paris, où nous feront partager notre expérience sur les questions du genre depuis notre implication dans l’accueil des Gay Games 2018 à Paris. Arnaud Jean[suite...]]]> Paris 2024 : l’Ufolep, résolument Terre de Jeux http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164187 Fri, 06 Oct 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164187 De l’engagement des jeunes au développement des pratiques, l’Ufolep s’implique dans les Jeux olympiques et paralympiques en se focalisant sur leur « héritage », au-delà du rendez-vous mondial de l’été prochain.   Vivre les Jeux olympiques et paralympiques dans son pays est une opportunité qui se présente rarement, au mieux une fois dans sa vie. L’été prochain, nous serons des milliards à regarder et vibrer, le plus souvent devant un écran, aux performances de sportives et de sportifs qui s’entraînent depuis des années pour préparer les quelques heures, minutes ou secondes de l’épreuve pour laquelle ils auront décroché leur sélection. Et, d’ici le vendredi 26 juillet 2024, les publicités, affichages, promotions et témoignages ne manqueront pas pour nous faire converger vers ce spectacle sportif, avec pour point d’orgue le parcours de la flamme olympique qui débarquera le 8 mai à Marseille depuis la Grèce.   Assumer notre label Terre de Jeux L’Ufolep n’aurait su rester étrangère à un tel évènement, et notre fédération a obtenu le label Terre de Jeux. Elle assume également parfaitement son statut de découvreuse de talents, de graines de championnes et de champions qui ont pu découvrir leur discipline dans un club affilié à notre fédération avant de poursuivre leur pratique ailleurs, à un plus haut niveau qui n’est pas notre vocation. Parmi les milliers de bénévoles mobilisés par l’évènement figureront aussi nombre de nos licenciés, hommes et femmes passionnés de sport qui donneront de leur temps sans compter. Mais notre contribution va bien au-delà. Nous considérons en effet que ces Jeux doivent être un catalyseur et un accélérateur du développement des pratiques sportives en France. C’est d’ailleurs la volonté affichée dès l’origine par le comité d’organisation de Paris 2024. Celui-ci ne s’est pas seulement réclamé d’un nouveau modèle de Jeux olympiques et paralympiques, à la fois spectaculaires et ouverts à tous, plus responsables, plus durables, plus solidaires et plus inclusifs : il a aussi mis en avant l’opportunité unique de susciter une dynamique de long terme qui fait écho au projet de société défendu depuis toujours par l’Ufolep. Fidéliser les volontaires Cette année particulière place aussi nos associations et nos comités départementaux et régionaux face à ce qui et à la fois un défi et un tremplin. Partenaire de Paris 2024, l‘engagement des jeunes a été pour nous une priorité : dans le cadre du volontariat en service civique Génération 2024, nous avons accueilli parmi nos équipes des dizaines de jeunes filles et jeunes garçons autour de missions consistant à promouvoir (auprès du grand public et au sein de l’Ufolep) les nouvelles disciplines olympiques comme le breaking et le skateboard, et à mobiliser les jeunes qu’ils sont allés rencontrer. En parallèle, ces volontaires se sont acculturés à notre fédération, notamment en participant à nos événementiels Ufostreet, à nos parcours coordonnés de formation et à nos journées multisports. Aujourd’hui, l’enjeu consiste à les intégrer dans nos rangs en leur permettant de développer leurs propres projets et de s’investir dans un cadre associatif, réunissant à travers cet engagement la pratique sportive et le rayonnement de notre fédération.   Remédier aux zones blanches Le développement des activités sportives « post-JOP » ne peut cependant pas se concevoir sans lieux de pratique. C’est pourquoi, en parallèle, l’Ufolep s’est fortement impliquée dans le plan gouvernemental des « 5000 équipements » sportifs de proximité, en proposant un concept de structures mobiles. Acquises par plusieurs comités, celles-ci permettent d’apporter, au plus près des habitants des zones « blanches » dépourvues d’installations, des lieux adaptés à la pratique multisport, Au passage, ces investissements croisent l’un des axes d’une « grande cause nationale » 2024 dédiée à l’activité physique et sportive. Plus que jamais, nous devons fortement investir les territoires où la pratique est statistiquement plus faible, à savoir les territoires prioritaires, urbains et ruraux. Nous sommes en particulier en discussion avec le ministère chargé des Sports pour piloter des actions en milieu rural en nous appuyant sur nos différents dispositifs déjà existants : maisons sport santé, caravanes du sport, Playa Tour, Ufostreet...   Accueillir les nouveaux adhérents Enfin, nous devons nous préparer à accueillir à la rentrée 2024 les vocations sportives post olympiques, en faisant le pari qu’elles concerneront à la fois les jeunes et les moins jeunes, les femmes et les hommes, certains peut-être dans l’idée d’exceller dans la discipline qu’ils auront découvert, et les autres motivés par la reprise d’une activité physique régulière dans un cadre associatif. Pour y répondre, nos animatrices et nos animateurs doivent être encore mieux formés et plus nombreux, et nous devons dès à présent faire en sorte de pouvoir proposer des créneaux supplémentaires pour accueillir dans les meilleures conditions possibles tous deux qui voudront nous rejoindre. Sur un plan plus technique, notre nouvelle plateforme d’affiliation nous aidera à les affilier. L’Ufolep sera bien au rendez-vous des Jeux olympiques et paralympiques, dans le rôle qui est depuis toujours le sien : développer le sport pour tous.   Arnaud Jean, président de l’Ufolep[suite...]]]> À Mayotte, la mue du Handball Club de Dzoumogné http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164186 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164186 Créé en 2007, le Handball Club de Dzoumogné, au nord de Mayotte, illustre la dimension éducative sociale des activités sportives. Au-delà du hand, il propose en effet des animations multisports et un accompagnement scolaire. Animé par trois dirigeants bénévoles, le club s’appuie sur trois salariés (un coordinateur, une éducatrice sportive et une animatrice socioculturelle) épaulés d’une dizaine de bénévoles et fait appel régulièrement à des volontaires en service civique. À l’origine sa vocation était essentiellement sportive, avec l’idée de « canaliser » les jeunes. L’équipe fanion a même remporté une finale de coupe en 2010 et accédé en 2014 à la première division du championnat local, avant que le club ne cesse ses activités en 2017 en raison de difficultés financières. C’est en 2020, devant l’explosion de la délinquance juvénile dans le village (classé en QPV et qui accueille un collège), que d’anciens joueurs ont relancé l’association. Depuis, sa vocation est moins compétitive que sociosportive, avec pour priorités l’éducation et l’insertion socio-professionnelle des jeunes.[suite...]]]> L’Ufolep Mayotte, l’ élan de la jeunesse http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164185 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164185 Contexte. Le comité de Mayotte a été créé en juin 2012, un an après que le territoire soit devenu le 101ème département français. L’île et ses îlots appartenaient à l’archipel des Comores jusqu’au référendum d’indépendance de 1974, où Mayotte fut le seul territoire à souhaiter rester attaché à la France. L’opération « Wuambushu » (« reprise » en mahorais), initiée fin avril par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin pour détruire des bidonvilles et lutter contre la criminalité et l’immigration clandestine, est venue rappeler les enjeux sociaux du déploiement de l’action de l’Ufolep et les difficultés qui l’entravent. À ce contexte tendu s’est encore ajouté, ces derniers mois un rationnement drastique de l’eau potable.  L’île compte 310 000 habitants, avec une densité de 825 h/km2, la plus forte de tous les territoires d’outre-mer, avec un taux de croissance de 4 % par an et une population dont les deux tiers a moins de 25 ans. Côté géographie physique, Mayotte possède l’un des plus grands lagons fermés du monde, avec une double barrière de récifs et des fonds marins exceptionnels. Équipe. Le comité Ufolep a son siège à Mamoudzou, la préfecture, et s’investit dans l’éducation par le sport, la formation et le sport-santé. Grâce à des emplois aidés, l’équipe compte aujourd’hui 9 salariés : une déléguée départementale, une assistante administrative, une chargée de vie associative, chargé de communication, deux éducateurs sportifs, deux animateurs sportifs et un agent d’entretien. L’important turn-over est cependant un frein au déploiement des projets et les salariés ont parfois du mal à percevoir l’importance de la vie associative. Activités sportives. L’évènement qui assure la notoriété du comité est le championnat de course de pneus, qui mobilise des milliers de participants et pour lequel s’affilient les intercommunalités. Au-delà, le comité fédère une vingtaine d’associations, autour de publics ciblés (les femmes, en appui sur le dispositif Toutes Sportives, ou bien encore les seniors) ou d’une activité sportive : football, handball ou rugby, et aussi de plus en plus des sports de nature (natation, randonnée, VTT) et à présent le skateboard en milieu urbain. Formation. Le comité forme depuis déjà huit ans au Certificat de qualification professionnelle (CQP) d’animateur de loisir sportif, option activités physiques pour tous. Les trois à quatre promotions de 16 jeunes par an trouvent généralement aussitôt un emploi et certains stagiaires ont d’ailleurs été directement recrutés par le comité.   Naoilou Yahaya, présidente de l’Ufolep Mayotte[suite...]]]> À La Réunion, une amicale entre sport scolaire et sport loisir http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164184 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164184 Avec ses 180 adhérents, l’amicale Ufolep-Usep de Bras Canot, à Saint-Gilles-les-Hauts, accueille à la fois les élèves des écoles de Bras Canot et Fleurimont 2, les jeunes des quartiers et leurs familles. Les activités s’inscrivent en partie dans le cadre du contrat local d'accompagnement à la scolarité (Clas, de l’école élémentaire au lycée) et l’association participe à l’opération « école ouverte » pendant les vacances. Au titre de sa double identité, l’association est également labélisée Génération 2024 et participe à la Semaine et à la Journée olympique et paralympique, avec de nombreuses interventions sportives. Elle propose également des randonnées en famille, la participation à des événements culturels et sportifs, un voyage des jeunes à Madagascar (financé par le Fonds d’échanges à but culturel, éducatif et sportif), la participation au concours "je filme le métier qui me plaît", à des manifestations solidaires (Téléthon et Odyssea) ou à des projets citoyens (végétalisation, jardin collaboratif, recyclage des déchets). L’année écoulée a également été rythmée par les ateliers du projet Usep "Mon association booste mon cerveau" et un partenariat avec une compagnie de danse contemporaine. Le tout en étroite collaboration avec l'équipe enseignante et la mairie de Saint-Paul (à la Réunion les communes sont très étendues). « La géographie très montagneuse de l’île et l’histoire expliquent cette identité, souligne la déléguée départementale, Emmanuelle Cochard. L’association a été créée à la demande des habitants de ce village enclavé, loin de toute activité sportive ou culturelle. La pratique d’une activité physique dans un cadre collectif et intergénérationnel est aussi envisagée à l’Ufolep comme une réponse au désœuvrement et une façon de lutter contre la sédentarité, l’obésité et la surconsommation des écrans. Il s’agit également de tisser du lien entre les habitants et de favoriser l’estime de soi, comment lorsqu’une randonnée mène les gens jusqu’à un sommet qu’ils pensaient inatteignable pour eux. »[suite...]]]> La Réunion trace son « somin » http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164183 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164183 Synergie. Le comité de la Réunion, qui fédérait l’an passé 58 associations et 1100 adhérents, est animé par un comité directeur de 8 membres et une équipe de 7 salariés. Il se caractérise est sa proximité avec le sport scolaire et l’Usep (dont il partage les locaux) et la synergie avec la Ligue de l’enseignement. Randonnée. Pratiquée par une vingtaine d’associations, la randonnée pédestre est la première activité, devant celles de la forme et les arts martiaux. Suivent le multisport, les luttes et sports traditionnels, puis des activités variées. Ce panel a considérablement évolué depuis la création du comité en 1979 puisqu’à l’origine, l’Ufolep organisait principalement des championnats de sports collectifs (handball, basket, volley) et des formations d’animateurs. Les activités physiques de pleine nature, puis d’expression, se sont développées ensuite. Depuis plusieurs années, le comité s’est également tourné vers l’insertion professionnelle sur un territoire où le chômage des jeunes s’accompagne d’un fort taux d’illettrisme. Actions. L’Ufolep organise en octobre le Somin (chemin) Grand Raid, qui consiste à accompagner et encourager les trailers de la « Diagonale des Fous » sur les 20 derniers kilomètres de cette épreuve emblématique. Suit en novembre « Faites de la randonnée », évènement intergénérationnel développé en commun avec l’Usep, avec 4 ou 5 circuits différents dans et autour de l’enclos du Piton de la Fournaise, site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Parcours coordonné. Le « parcours citoyen sportif » forme chaque année 15 jeunes aux techniques d’animation (Bafa), en partenariat avec la Mission locale du territoire ouest. Ceux qui le souhaitent peuvent également s’engager dans un certificat de qualification professionnelle (CQP) d’animateur de loisirs sportifs. Ce dispositif est soutenu par la politique de la ville de Saint-Paul et les bailleurs sociaux. Ville-Vie-Vacances. Les séjours socio-sportifs de l’opération Ville-Vie-Vacances s’adressent aux jeunes de 11 à 17 ans des quartiers prioritaires et sont soutenus par la Caisse d’allocation familiale et la commune de Saint-Paul. Emmanuelle Cochard, déléguée Ufolep de La Réunion[suite...]]]> Ville et forêt, deux visages associatifs de l’Ufolep Guyane http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164182 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164182 L'Amicale des Savanes est une jeune association de Kourou, site d’implantation du Centre spatial guyanais. Celle-ci a démarré avec des randonnées cyclistes avant de se rapprocher de l’Ufolep pour développer ses activités. Elle continue a depuis diversifié ses actions, avec des randonnées 100 % féminines ou caritatives (lutte contre le cancer), un critérium de cyclisme sur route et une section VTT qui organise aussi une course. L'Amicale des Savanes s’est également positionnée sur le Savoir Rouler à Vélo et rayonne désormais sur les communes alentour. Nous accompagnons l'association sur la rédaction de ses projets et demandes de subvention et apportons à l’occasion une aide logistique sur leurs manifestations (comme la mise à disposition de vélos et de casques pour une randonnée). Autre association dynamique que le comité aide financièrement, administrativement et sur le plan du matériel : l’AS Camopi Wilau, située en Amazonie et seulement accessible depuis Cayenne par avion (1h de vol) ou par pirogue (3 à 6h de navigation selon le niveau de l'eau). Forte de 33 adhérents (11 adultes, 18 jeunes et 4 enfants), l’AS Camopi Wilau organise des activités sportives régulières pour les enfants et adolescents de la commune, et plus ponctuellement des tournois de foot à Camopi et au village de Trois Sauts.[suite...]]]> La Guyane, si vaste http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164181 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164181 Amazonie. Département depuis 1946, la Guyane est la seule collectivité française d’outre-mer continentale puisque son vaste territoire, situé entre le Brésil et le Surinam, appartient à l’Amérique du Sud. Initialement peuplée d'Amérindiens, la Guyane a connu la colonisation française et portugaise et son histoire est inséparable de celle de l’esclavage et du bagne installé à Cayenne, Saint-Laurent-du-Maroni et aux îles du Salut. Environ 10 % du territoire est habité, le reste étant constitué d’une forêt tropicale dense, avec une très grande diversité d'espèces en matière de flore et de faune. La Guyane est à la fois la deuxième région de France en superficie et la deuxième la moins peuplée (294 000 habitants, 3,6 h/km2), même si le taux de croissance de la population, principalement installée sur le littoral, est rapide. Équipe. Créé au début des années 1980, le comité Ufolep a subi un coup d’arrêt en 2010 après la cessation d’activité de la Ligue de l'enseignement, avant d’être relancé à partir de 2016. Le bureau est constitué de trois élus (Pierre Mathurin, président ; Nathalie Antoine, trésorière ; Gilberte Farlot-Fleret, secrétaire générale). Chargé du secrétariat, de la comptabilité et du développement des activités, Christophe Cazala est le seul salarié du comité, qui ne possède pas de commissions sportives. Le comité met en place des formations PSC1 pour la Ligue de l'enseignement, avec laquelle il existe une convention bipartite (aide au développement des activités de l’Ufolep, formations à coût préférentiel, mise à disposition d'un lieu de travail...). Une convention avec une commune permet par ailleurs l'utilisation d'un parcours de sécurité routière. Activités. Les principales activités sont le cyclisme (route et VTT) et les sports collectifs, avec un développement des pratiques loisirs (notamment des marches sportives déclinant le dispositif À Mon Rythme) qui va de pair avec le fait que beaucoup d'associations se détachent d'une pratique compétitive. Au total, 18 associations étaient affiliées en 2022-2023, pour 109 adhésions. Le comité travaille par ailleurs à la déclinaison du dispositif Ufostreet, avec pour freins des problèmes d’autorisation des municipalités pour organiser l’action dans les quartiers et un manque de matériel. Perspectives. Tout reste à faire en Guyane pour une fédération qui promeut le sport pour tous. Au-delà de la carence en infrastructures sportives et de loisirs, les associations sont peu structurées et ont besoin d'un accompagnement. Mais l’immensité du territoire, l’éloignement et la difficulté d'accès à certaines zones sont souvent rédhibitoires. L’Ufolep doit aussi faire sa place aux côtés de comités sportifs établis de plus longue date.   Christophe Cazala, délégué Ufolep de Guyane[suite...]]]> FC3M, futsal social de Guadeloupe http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164180 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164180 Créé en 2017, le FC3M (Football Club 3e Mi-temps) illustre les différentes facettes de l’Ufolep Îles de Guadeloupe : par son activité très représentative, le futsal ; parce que cette association née au Gosier, au sud de Grande Terre, est désormais aussi implantée sur l’île de Saint-Martin ; et enfin parce qu’au-delà de son objet sportif, elle s’engage avec l’appui du comité dans l’apprentissage des gestes de premiers secours destinés aux enfants (dispositif Cap’tain Rescouss). Elle apporte également un soutien matériel aux enfants appartenant à des familles en difficulté (notamment monoparentales) et promeut la pratique féminine, notamment dans le cadre du dispositif Toutes Sportives : gym douce et renforcement musculaire, mais aussi sports collectifs innovants, avec le concours des enseignants en activité physique adaptée de l’Ufolep.[suite...]]]> La Guadeloupe d’île en île http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164179 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164179 Archipel. Ne dites plus « Ufolep Guadeloupe », nom de baptême donné en 1975, mais comité des Îles-de-Guadeloupe : Grande-Terre et Basse-Terre bien sûr, mais aussi Marie-Galante, La Désirade, ainsi que Terre de Haut et Terre de Bas, qui composent Les Saintes. Sans oublier les îles plus éloignées de Saint-Barth et Saint-Martin, qui ont rejoint il y a dix ans, à la faveur d’une AG extraordinaire, un comité qui englobe les champs de compétence dévolus dans l’Hexagone aux comités départementaux et régionaux. Comité. L’Ufolep des Îles-de-Guadeloupe réunit 2 000 licenciés au sein d’une soixantaine d’associations sportives et culturelles, tant en loisirs qu’en compétition. En parallèle, les actions ciblées auprès des femmes des quartiers prioritaires, des jeunes placés et sous-main de justice, des seniors et des personnes souffrant de pathologies chroniques touchent 500 bénéficiaires. Le comité directeur réunit 12 élus et s’appuie sur une centaine de bénévoles, membres des commissions (disciplinaires, techniques et transversales) et autres juges, arbitres et commissaires officiant dans les activités compétitives. Foot et cyclisme. Activité majeure, le football à onze réunit 18 associations et 602 licenciés adultes. Autre déclinaison du ballon rond apparue il y a cinq ans, le futsal représente déjà 10 associations et 300 licenciés. Très structurée avec sa formation d’arbitres, coachs et délégués de terrain, cette activité a donné une grande visibilité à l’Ufolep dans son ensemble grâce à sa maîtrise des réseaux sociaux et la retransmission des matchs sur internet. Toujours très populaire, le cyclosport réunit 430 coureurs de plus de 16 ans, dont une dizaine de femmes, durant une saison qui s’étale de janvier à juillet. Ces trois disciplines représentent 8 associations sur 10 et plus de 75 % du total des licenciés. Pour le reste, des activités de loisirs et de bien-être (randonnée pédestre, longe-côte et activités nautiques, tai chi) rallient des pratiquants adultes et seniors. Le comité a également récemment accueilli des associations de cricket et de netball (un dérivé du basket-ball), activités très prisées dans les Caraïbes, particulièrement par le public féminin. Révolution. Si l’Ufolep Îles-de-Guadeloupe vise depuis toujours l’émancipation de chacun à travers son parcours associatif, le comité a aussi connu son « Mai 68 » à l’issu des 44 jours durant lesquels, du 20 janvier au 4 mars 2009, la population s’est massivement élevée contre la « pwofitation », c’est-à-dire contre les profiteurs. Pas moins de 80 000 personnes, soit un habitant sur cinq, ont défilé à plusieurs reprises sous les fenêtres du siège de l’Ufolep, boulevard Légitimus, l’avenue des Champs Elysées de Pointe-à-Pitre. Cela constitua le fait déclencheur pour apporter, plus encore, notre pierre à l’édifice de la société guadeloupéenne, notamment via la professionnalisation des bénévoles sportifs et la formation aux premiers secours. Équipe. C’est dans cet objectif qu’a été organisée une équipe de six salariés de droit privé : un chargé de la vie associative ; une coordinatrice pédagogique pour notre organisme de formation (certifié Qualiopi) ; deux enseignants en activité physique adaptée ; une contrôleuse de gestion ; un délégué « régional » (récemment diplômé de l’école des cadres de la Ligue de l’enseignement). Insertion. Nos pistes de développement sont tournées vers l’objectif de proposer des formations professionnalisantes, avec une double ambition : devenir d’ici fin 2023 une Unité de formation par l’apprentissage pour le compte du CFA de l’éducation populaire et permettre à des associations, affiliées ou pas, d’accueillir ces futurs apprentis avec un tuteur. Notre comité s’inscrit ainsi complètement dans les axes du rapport Théophile que sont le sport-santé et la professionnalisation. Preuve en est, la prochaine création d’un véritable parcours de formation sur notre territoire, en prolongement du certificat de qualification professionnelle d’animateur de loisirs sportifs (CQP ALS), avec en ligne de mire la préparation à deux diplômes d’État : les brevets professionnels jeunesse éducation populaire et sport (BP Jeps) activités physiques pour tous et activités de la forme.   Serge Barru, président de l’Ufolep Îles-de-Guadeloupe[suite...]]]> En Martinique, le Défi solidaire des quartiers mène de l’engagement à l’insertion http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164178 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164178 Le « Défi solidaire des quartiers » est né en 2015 après une sollicitation de la Ville de Fort-de-France pour imaginer des actions régulières associant les jeunes de quartiers rivaux. D’où l’idée d’un grand tournoi de football, couplé à un forum de l’emploi et organisé par dix jeunes volontaires en service civique qui accompagnent aussi d’autres actions de terrain dans ces quartiers : dix référents qui bénéficient pour cela d’un parcours de formation devenu depuis un « parcours coordonné1 » Ufolep, avec formation à la fonction d’animateur (Bafa), aux premiers secours, et l’orientation vers un certificat de qualification professionnel d’animateur de loisir sportif (CQP ALS) pour les plus motivés. Le « grand tournoi des quartiers » (dédié aux 15-25 ans) ne se limite plus aujourd’hui à Fort-de-France mais concerne aussi des quartiers prioritaires d’autres communes. Et, en juillet, le Défi solidaire des quartiers a aussi intégré une déclinaison du dispositif national Ufostreet pour les 8-15 ans, ce qui a permis de toucher au total plus de 600 jeunes. Enfin, la feuille de route du Défi solidaire des quartiers, désormais labélisé Impact 2024, prévoit pour cette année l’établissement de créneaux sportifs pour les enfants de plus de 6 ans des quartiers prioritaires de Fort-de-France.   (1) En parallèle, il existe un autre « parcours coordonné » au recrutement plus classique qui, lui, concerne chaque année 40 jeunes.[suite...]]]> L’Ufolep Martinique, un projet sociétal http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164177 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164177 Sport société. Créée en 1950, l’Ufolep Martinique s’appuie aujourd’hui sur une équipe de 7 salariés et a investi le secteur « sport société », avec pour animer celui-ci une chargée de mission, une médiatrice sociale missionnée sur les « parcours coordonnés », une éducatrice en activité physique adaptée (Apa) et une autre attachée au développement de la maison sport santé Ufo3S créée en 2021. Cela permet au comité de s’impliquer dans la formation, l’insertion professionnelle et le sport-santé, à l’image de du projet Bien Vieillir pour les seniors et de l’action Manger-Bouger menée auprès des écoles d’un quartier politique de la ville (QPV) de Fort-de-France. Activités. Parallèlement, l’Ufolep Martinique met en place des championnats et des compétitions pour ses 49 associations et structures affiliées, pour 1031 licenciés.Le football, la course hors stade et le cyclisme demeurent les principales activités parmi la douzaine qui sont proposées, aussi diverses que la moto, le twirling bâton, la GRS, le tai chi, le viet vo dao ou le jet-ski. Le comité forme également aux premiers secours (PSC1). À noter, concernant les plus jeunes, la création de deux écoles de conduite moto dans des clubs du Lamentin et du quartier Dillon de France-de-France, et l’animation depuis avril d’une école multisport labélisée à Rivière salée. Quant aux deux « parcours coordonnés » répondant au cahier des charges Ufolep, ils touchent chaque année une cinquantaine de jeunes. Nord. Le comité s’efforce d’aider le plus possible les associations affiliées, en apportant notamment ses compétences et ses ressources pour la mise en place d’évènements. Nous apportons également aujourd’hui une attention toute particulière aux communes du nord du notre île, où le tissu associatif est nettement moins développé qu’au sud. Il existe un potentiel à développer, en lien avec les politiques publiques visant à dynamiser ces territoires et en plein accord avec notre engagement sociétal. Ézéchiel M’Benny, délégué Ufolep de Martinique[suite...]]]> Développer les maisons sport santé Ufolep outre-mer http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164176 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164176 La Martinique, Mayotte et La Réunion ont déjà ouvert une Ufo3S et la Guadeloupe l’envisage très sérieusement.   Guadeloupe. Si le projet d’implanter une maison sport santé Ufolep (Ufo3S) en Guadeloupe n’a pas encore été concrétisé, de nombreux créneaux du dispositif de remise en forme À Mon Rythme sont d’ores et déjà proposés sur le territoire. Ils sont à destination des séniors, dans le cadre d’action « Bien Vieillir ». Le sport-santé est également déployé à travers des actions menées en entreprise, autour du handicap ou auprès des jeunes de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Les contacts avec la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) permettent par ailleurs d’envisager une déclinaison de la convention nationale avec la CNAM.   Martinique. L’Ufo3S implantée à Fort-de-France depuis 2021 est labélisée par le ministère des Sports. En tant que Maison Sport-Santé, elle propose des séances À Mon Rythme à destination des séniors de plus de 55 ans, et plus particulièrement les femmes, sur quatre communes : Macouba, Sainte-Marie, Robert et Ducos et bien sûr Fort-de-France, au sein du quartier prioritaire de Trénelle/Citron. Le comité intègre le protocole AMR dans plusieurs dispositifs, dont son « parcours coordonné », au sein duquel les jeunes de 18 à 25 ansen formation passent le bilan sport-santé-bien-être de l’Ufolep. Ces séances ont lieux une fois par semaine. L’Ufo3S propose également des APS dédiées aux femmes de plus 18 ans sur le quartier prioritaire de Pointe Lynch au Robert, 2 créneaux d’une heure trente par semaine, et la formation PSC1. Les bilans sont assurés par un enseignant en APA et une éducatrice sportive formée et 121 pratiquants sont recensés sur la plateforme de suivi Goove. Par ailleurs,plusieurs femmes engagées dans les activités de l’Ufo3S ont participé en juin au séjour Toutes Sportives organisé à Paris et certaines d’entre elles doivent intégrer dès cette année le projet des « Ambassadrices Santé ». Par ailleurs, afin de lutter contre le non recours aux soins chez les séniors, le comité va organiser l’un des premiers séjours sociosportifs santé, en lien avec la Caisse primaire d’assurance maladie.   Guyane. Si des membres du comité ont participé à la rentrée dernière au groupe de travail Ufo3S, à court terme l'axe de développement retenu est plutôt un accompagnement des associations autour des préoccupations de santé, en s’appuyant sur le dispositif À Mon Rythme. On peut aussi mentionner la mise en place en 2018, d’activités de bien-être pour les enfants et les adolescents dans la commune amazonienne de Camopi, en réponse au fort taux de suicides parmi les jeunes (essentiellement d’origine amérindienne). Cette action a été menée en lien avec l’Agence régionale de santé et l’association Groupe SOS jeunesse. Si cette collaboration avec l’ARS n’a pas été poursuivie, l’Ufolep est prête à la renouveler, à Camopi ou ailleurs.   La Réunion. Une Ufo3S a été lancée et accueillie dès 2020 à la salle polyvalente de Saint-Paul. Les créneaux sont toujours actifs mais la pérennité du projet doit encore être assurée.   Mayotte. L’Ufo3S inaugurée en 2021 à Mamoudzou, ville-préfecture, accueille un public qui va des jeunes aux séniors, avec deux créneaux du matin et du soir (8h30 à 10h et 15h30 à 17h) qui ont touché à ce jour 272 personnes. S’y ajoutent des actions itinérantes, pour 722 bénéficiaires recensés. À la demande des collectivités, des antennes locales sont également en projet à Bandraboua (nord) et Dembéni. Toutefois, le contexte social très tendu ne facilite pas le suivi des publics. [suite...]]]> Les défis du sport outremer http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164175 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164175 En Guadeloupe comme en Martinique, en Guyane, à La Réunion et Mayotte, l’Ufolep répond aux enjeux sociaux et de santé en développant les pratiques loisirs et le sport-santé, tout en s’engageant pour l’insertion des jeunes.   Permettre aux « terres de champions » de redevenir des « terres de pratiquants » : tels étaient les termes de la lettre de mission adressée par la Première ministre1 au sénateur Dominique Théophile, qui lui a remis son rapport au printemps dernier. Les performances des athlètes antillais et réunionnais, grands pourvoyeurs de médailles du sport français, contrastent en effet avec la faible proportion de licenciés et de pratiquants, souvent nettement inférieure à la moyenne nationale. Les problèmes d’obésité associés à la sédentarité sont également plus aigus en outre-mer qu’en métropole.   Quatre propositions. Au cours de cette « mission d’évaluation des politiques publiques du sport en outre-mer » qui portait à la fois sur les équipements sportifs, le développement des pratiques et le haut niveau, l’élu guadeloupéen a multiplié les rencontres. Il a notamment échangé avec une vingtaine d’interlocuteurs de l’Ufolep, élus et techniciens nationaux et des territoires concernés2.. Ceci lors de ses déplacements sur ces différents territoires, mais aussi lors d’une réunion organisée tout spécialement en avril, en marge de l’assemblée générale Ufolep d’Alençon. À l’issue de ce temps de travail puis d’un rendez-vous avec le chef de cabinet du ministre délégué aux outre-mer, les représentants des comités Ufolep d’outre-mer ont formalisé quatre propositions visant à étayer le rapport. Elles portaient respectivement sur : -         la « mise au niveau des dotations en emploi » de l’Agence nationale du sport (ANS) sur des territoires où le chômage des jeunes est préoccupant ; -         un « soutien à l’ingénierie de projet avec une mise en œuvre d’une continuité territoriale » pour les déplacements professionnels, rassemblements nationaux et autres formations ; -         les surcoûts entraînés pour les équipements et matériels sportifs par les taxes, les fameux « octrois de mer », qui rendent des dotations gratuites au départ excessivement coûteuses et entravent la déclinaison d’actions nationales comme le Playa Tour ou UfoStreet ; -         « la production de données statistiques territorialisées, fiabilisées et exhaustives », afin de construire des politiques publiques adaptées.   Trente-six préconisations. Sans vouloir à tout prix retrouver la trace de ces propositions parmi les 36 préconisations finales du rapport (souvent techniques ou faisant référence à différents dispositifs et structures administratives), on peut toutefois relever celles qui constituent des points d’appui pour l’action des comités ultramarins. Citons par exemple : -         favoriser une plus grande diversité des équipements pour tenir compte des nouveaux usages (comme le basket 3x3) et utiliser les espaces naturels des lieux de pratique de loisirs (préconisation 5) ; -         attribuer des aides aux équipements favorisant la variété et la mixité des publics (préconisation 8) ; -         diminuer l’octroi de mer pour les matériaux des constructions sportives structurantes (préconisation 11) ; -         valoriser les activités physiques de pleine nature dans les projets de conférences régionales du sport (préconisation 13) ; -         expérimenter l’extension du Pass’Sport aux associations sportives scolaires et favoriser la transition vers un club, ce qui peut ouvrir des collaborations avec l’Usep (préconisation 16) ; -         accélérer le déploiement des maisons sport santé (préconisation 21).   Sport-santé. Sur ce dernier point en particulier, l’Ufolep est à la fois compétente et prête à s’investir davantage, en continuant d’élargir l’outre-mer son réseau de Maisons sport santé société (Ufo3S), qui pour plusieurs d’entre elles (Martinique, Mayotte) possèdent également le label ministériel.   Insertion professionnelle. Les comités ultramarins ont par ailleurs pour point commun d’être tous engagés dans la remobilisation et l’insertion professionnelle des jeunes, notamment à travers des parcours coordonnés favorisant l’accès aux métiers du sport : un objectif auquel font écho plusieurs préconisations du rapport Théophile. « Lors de nos échanges avec le sénateur, chacun a pu exposer les actions qu’il mène en matière d’insertion sociale et professionnelle », se félicite Dévrick Fahrasmane, délégué du comité des Îles-de-Guadeloupe, qui rappelle au passage qu’en Martinique, en Guadeloupe ou à la Réunion « un jeune sur deux est au chômage, un taux qui grimpe jusqu’à 70 % à Mayotte. Notre vocation d’éducation populaire prend là tout son sens, et n’oublions pas que si les critères retenus étaient les mêmes qu’en métropole, tous nos quartiers seraient identifiés comme QPV, éligibles aux financements de la politique de la ville ! »   Projet sportif commun. Au-delà des spécificités de chaque territoire, les comités Ufolep des Caraïbes et de l’océan Indien partagent les mêmes problématiques et les mêmes engagements. Aussi, ne serait-il pas envisageable de négocier sur cette base des conventions d’objectifs avec le ministère de l’outre-mer en matière de sport-santé, d’insertion sociale et professionnelle des jeunes, voire de laïcité et d’éducation à la citoyenneté ? Ceci en mettant en avant le nombre de licenciés, mais aussi le public représenté par toutes les personnes touchées par des actions à vocation sociale. « Nous pouvons aussi raisonner en termes de bassin géographique pour mutualiser les offres de formation et leur financement » ajoute Thierry Grimaud, élu de La Réunion. « L’Ufolep, ajoute-t-il, peut également s’associer aux grands évènements sportifs comme les Jeux des îles de l’Océan Indien ou de la Caraïbe, non pas en faisant concourir des athlètes, mais en organisant des camps des jeunes ». À Mayotte, lors des Jeux de l’océan Indien, le volet jeunesse-culture-démonstrations a ainsi été confié à l’Ufolep sur la base d’un appel à projet. « Il est important de développer la culture de la "feuille de match" pour toutes nos actions, afin de pouvoir rendre compte de celles-ci aux financeurs » insiste de son côté Adil El Ouadehe, DTN adjoint sport société de l’Ufolep. Dans le même esprit, pourquoi ne pas élaborer une déclinaison plus précise du projet sportif fédéral de l’Ufolep, commune aux comités d’outre-mer ? Un outil qui insisterait sur les objectifs partagés et l’effet levier que l’Ufolep peut avoir sur l’ensemble des territoires, assorti d’une annexe par bassin permettant de mettre en avant des actions concrètes. « Et pourquoi ne pas mettre sur pied un projet commun, en s’inspirant de l’action "Mon association booste mon cerveau", relayée dans le milieu scolaire par l’ensemble des comités Usep d’outre-mer », suggère également Thierry Grimaud, lui-même à l’origine du projet avec l’Usep de La Réunion.   Coup de boost. Quelle que soit sa pertinence, un rapport reste toutefois un rapport et ne se traduit pas forcément à court terme dans les politiques publiques. En attendant des mesures concrètes, notamment sur l’octroi de mer, celui du sénateur Dominique Théophile aura toutefois eu déjà un effet positif : celui de booster la réflexion commune des comités d’outre-mer de l’Ufolep sur les moyens de faire perdre une grande partie de leur sens aux comparaisons avec l’Hexagone sur la pratique licenciée et les indicateurs de santé.   Philippe Brenot   (1) Sur proposition de la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, et du ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, en charge des outre-mer (qui était alors Jean-François Carenco, auquel a succédé en juillet Philippe Vigier). Lettre du 24 octobre 2022. (2) Guadeloupe, Martinique, La Réunion et Mayotte en particulier. Tous ces interlocuteurs sont cités en annexe du rapport. [suite...]]]> Régis Juanico, plus que jamais engagé contre la sédentarité http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164174 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164174 Reconverti dans le conseil auprès des collectivités, entreprises et acteurs du sport, l’ex-député poursuit son combat contre la sédentarité en publiant « Bougeons ! ».  Régis Juanico, le mot d’ordre « Bougeons ! » qui donne son titre à votre ouvrage contraste avec le constat accablant de la progression de la sédentarité que vous y dressez… « Bougeons ! », c’est mieux que « Bougez ! » : les injonctions sont assez peu efficaces en matière de santé publique. Le Pr François Carré, qui alerte depuis dix ans sur la « bombe à retardement sanitaire » que représente l’insuffisance d’activité physique et le temps passé assis quotidiennement, constate d’ailleurs que « la mèche est de plus en plus courte ». Mais ce titre reflète l’esprit d’un ouvrage qui n’est pas qu’une énième alerte mais propose une boîte à outils pour lutter contre ce que j’appelle la nouvelle « addiction à la chaise », encore aggravée par celle aux écrans. Cette addiction tue à petit feu : le coût de l’inactivité et de la sédentarité se calcule en dizaines de milliers de décès prématurés chaque année. Elle se traduit aussi par le développement galopant de maladies chroniques qui désormais touchent aussi les jeunes générations : diabète, infarctus du myocarde et dépression ne sont plus seulement des « maladies de vieux », et la crise sanitaire est venue en rajouter encore une couche ! C’est pourquoi j’identifie dix mesures en faveur de modes de vie plus actifs, de la naissance à la fin de vie. Dix mesures qui constituent à mes yeux une stratégie nationale cohérente de lutte contre la sédentarité.   Le Pr François Carré, qui constatait il y a plusieurs années la perte de 25 % des capacités cardiovasculaires des collégiens en une génération, confie en préface son « découragement » devant le manque de réaction des décideurs, qu’il compare à l’immobilisme face au réchauffement climatique… Tout d’abord, ce chiffre qui établissait une comparaison avec les années 1970 remonte à dix ans et est aujourd’hui dépassé : la dégradation s’est poursuivie et on est désormais sans doute au-delà de 30 %. Ensuite, la comparaison est pleinement justifiée : en dépit d’alertes sanitaires documentées, on observe la même procrastination que devant le réchauffement climatique. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) parle désormais de « tsunami » à propos des épidémies de surpoids et de l’obésité dans le monde entier. En France, la prévalence du surpoids et de l’obésité infantile (2-7 ans) est aujourd’hui de 34 %. Ces chiffres ont obligé les pouvoirs publics à réagir : le programme « Retrouve ton cap », qui associe une prise en charge diététique, psychologique et de l’activité physique adaptée, a ainsi été généralisé pour les 3-12 ans après son expérimentation dans quelques départements. Au-delà des chiffres actualisés que nous avons réunis, l’objectif est de donner des clés pour inverser cette tendance mortifère. Ainsi, remplacer trente minutes de sédentarité par trente minutes quotidiennes d’activité physique (vélo, marche rapide, montée d’escaliers, bricolage, ménage) permet de réduire la mortalité prématurée de 17 % et les accidents cardiovasculaires de 30 %. Prendre de bonnes habitudes de vie dès l’enfance pour les garder jusqu’à l’âge adulte : c’est ce qu’on appelle du nom savant de « littératie physique ». Et pas la peine de viser des objectifs trop élevés qui découragent : 1000 pas de plus chaque jour, c’est déjà bon pour sa santé.   Vos rapports parlementaires ont-ils eu des suites concrètes ? Contrairement aux idées reçues, les préconisations des rapports parlementaires sont souvent suivies d’effet. Comme nous le suggérions avec ma collègue Marie Tamarelle dans notre rapport de 2021 sur la sédentarité, le ministère de la Santé est devenu celui de la Santé et de la Prévention. Nous avons obtenu la généralisation des 30 minutes d’activité physique quotidienne à l’école en complément de l’EPS et l’élargissement du Pass’Sport aux étudiants boursiers. La campagne grand public auprès des adolescents que nous appelions de nos vœux a également été menée. Cela bouge aussi sur la prescription et le remboursement de l’activité physique adaptée, avec des annonces attendues prochainement. Il n’en est pas moins urgent de changer de braquet, notamment concernant les jeunes et leur environnement scolaire : aménager les cours de récréation pour les rendre « actives » ; adapter la voirie pour que les parents perdent l’habitude de déposer leurs enfants comme au « drive » et les laissent finir d’arriver à pied ; implanter des pistes cyclables permettant de se rendre au collège à vélo en toute sécurité. À l’école, l’objectif doit être au moins une heure d’activité physique quotidienne, en plus d’horaires d’EPS vraiment respectés ! Comme nous le préconisions en 2016 avec Pascal Deguilhem dans notre rapport sur le sport à l’école, il convient aussi de renforcer le rôle d’une fédération scolaire comme l’Usep en lui donnant les moyens d’intervenir dans toutes les écoles.   Vous citez aussi l’expérience menée avec des collégiens sous l’égide du Pr Carré et du collectif Une France en forme… Cette étude, intitulée « Inverser les courbes » et menée avec le concours de 9000 élèves de 6e et leurs professeurs d’EPS, montre que deux séances hebdomadaires de 15 minutes de « fractionnés » permettent d’améliorer de manière notable la vitesse maximale aérobie (VMA). La généralisation de tests de condition physique à l’école, au collège, au lycée, et aussi dans l’enseignement supérieur (avec les campus promoteurs de santé) et dans le monde du travail, pourrait servir de base à une action impliquant des fédérations sportives qui, comme l’Ufolep, s’adressent à des publics parfois très éloignés de la pratique.   À qui s’adresse précisément votre livre ? D’une part au grand public, afin de l’informer sur l’épidémie de sédentarité et les bienfaits d’une activité physique régulière, dans l’idée de susciter peut-être un déclic, et d’autre part aux décideurs et aux pouvoirs publics en ce qui concerne plus précisément les dix orientations pour des modes de vies plus actifs qui y sont formulées. Certaines peuvent être financées dès demain en prélevant quelques pourcentages sur les budgets sociaux colossaux des départements concernant les personnes âgées ou les personnes en situation de handicap, qui elles-mêmes ont trop peu d’activité physique. Le département est le bon échelon territorial pour faire bouger les choses.   Qu’attendez-vous des Jeux olympiques et paralympiques et d’une année 2024 où l’activité physique et sportive sera décrétée « grande cause nationale » ? Au-delà de toutes les initiatives et annonces à venir, j’attends un héritage durable. Encore une fois, je crois à la généralisation des tests de condition physique, suivis d’un accompagnement vers une pratique adaptée. Le design actif, c’est-à-dire l’aménagement urbain pour favoriser l’activité physique quotidienne et les mobilités actives, ne coûte pas très cher non plus, beaucoup moins en tout cas que des équipements structurants comme les piscines, les gymnases ou les stades. Or il permet de toucher aussi ceux qui restent à l’écart des pratiques encadrées. Je crois également aux Maisons sport santé pour accueillir celles et ceux qui souhaitent se voir prescrire de l’activité physique adaptée, et au développement de sections loisir et sport-santé-bien-être pour accueillir ce public dans des clubs animés par des bénévoles ou des professionnels qualifiés. Des fédérations comme l’Ufolep ont de ce point de vue un rôle essentiel à jouer. Donc oui, il y aura l’an prochain des campagnes de communication et l’activité physique et sportive sera érigée en grande cause nationale : c’était d’ailleurs une proposition du collectif Une France en Forme et de notre rapport de 2021 avec Marie Tamarelle. Ce sera une rampe de lancement. Mais rien n’empêche de faire de l’activité physique et sportive une grande cause nationale permanente.   Propos recueillis par Philippe Brenot[suite...]]]> « Les Forcés de la route », vicissitudes du cyclisme sous l’Occupation http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164173 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164173 « Les Forcés de la route », vicissitudes du cyclisme sous l’Occupation   En juillet 1947, le retour du Tour de France après sept ans d’interruption fut vécu comme une renaissance. Au cœur de la Seconde Guerre mondiale, y eut pourtant une initiative commune de l’Occupant et du régime de Vichy pour relancer l’épreuve, par souci de donner à la population une illusion de normalité. C’est ce que rappelle Étienne Bonamy, ancien rédacteur en chef de L’Équipe, dans un roman très réussi. Comme le Tour de France appartenait au journal L’Auto, ancêtre de L’Équipe, et que son directeur, Jacques Goddet, avait fermement refusé d’organiser l’épreuve, la mission échut à son ancien lieutenant, Jean Leulliot, passé au service du journal collaborationniste La France socialiste. Il lui fallut trouver également une nouvelle appellation. Celui-ci imagina alors en quelques semaines un Circuit de France en six étapes et 1 650 km, échelonnés du 28 septembre au 4 octobre 1942 : une pâle copie qui, dans le contexte très particulier de l’époque, tourna vite au fiasco. Jean Leulliot avait pourtant réussi à réunir au départ un peloton de 72 engagés français, belges et italiens à qui l’on avait souvent forcé la main, comme le champion de France 1942 Émile Idée, aujourd’hui centenaire. La grande voix de la Radiodiffusion nationale, Georges Briquet, tenait la chronique de la course sur les ondes et 35 confrères de presse écrite suivaient en autocar. Mais la pluie tenace des premiers jours et les difficultés logistiques (logement, ravitaillement, matériel) entamèrent vite le moral de la troupe. Le summum fut atteint lors de l’étape Poitiers-Clermont : 280 km avec un arrêt à Limoges et, surtout, le franchissement préalable de la ligne de démarcation. En dépit des autorisations accordées, les opérations de contrôle s’éternisent pendant trois heures et déjà la nuit d’automne tombe alors que se profile une dernière descente de col particulièrement dangereuse. L’organisateur sera contraint d’avancer l’arrivée de 17 km : tant pis pour le public qui patientait depuis des heures au vélodrome de Clermont-Ferrand ! En dépit de la réussite populaire de l’arrivée finale au Parc des Princes, à l’issue de laquelle le Belge François Neuville devance au classement général Louis Caput et vingt-cinq autres rescapés, l’envahissement de la zone libre, au lendemain du débarquement allié en Afrique du Nord, règlera la question d’une éventuelle seconde édition. À travers ses personnages, Étienne Bonamy recrée remarquablement l’atmosphère de l’époque : petites lâchetés d’un journaliste collabo, magouilles de marché noir d’un camionneur et héroïsme discret de deux mécanos embarquant des passagers clandestins et du motard Pierre Dréan, qui faisait passer des messages à la Résistance. Arrêté par les Allemands, interné puis délivré par les FFI, ce dernier s’engagera dans la lutte armée puis dans les Forces françaises libres avant d’ouvrir un garage moto, précise Étienne Bonamy dans l’une des notices biographiques figurant en fin d’ouvrage. Quant au mécano Lucien Courtial, il continuera de veiller après-guerre sur les vélos des champions, accompagnant même en 1957 Jacques Anquetil dans sa première victoire sur le Tour. Loin, très loin de cet éphémère Circuit de France des années sombres. Ph.B.[suite...]]]> Edito - Arnaud Jean - Président National Ufolep http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164172 Mon, 11 Sep 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164172 L'UFOLEP vous souhaite une bonne rentrée ! Arnaud Jean, Président, le comité directeur national et toute l’équipe technique nationale de l’Ufolep vous souhaitent une bonne rentrée sportive pour la saison 2023 - 2024 ![suite...]]]> Hexopée, partenaire des associations Ufolep http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164171 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164171 Hexopée et l’Ufolep ont renouvelé leur convention de partenariat pour la saison 2023-2024 en présence de David Cluzeau, Délégué général d’Hexopée et Arnaud Jean, Président national de l’Ufolep. Cette convention s’inscrit dans le cadre de l’économie sociale et solidaire. En effet en tant qu’organisation professionnelle représentative des branches de l’animation, du tourisme social et du sport, Hexopée vise à accompagner ses adhérents dont les comités Ufolep dans les domaines juridiques et du dialogue social. Les activités identifiées sont donc de nature éducative, sportive, culturelle, scientifique, sociale de tourisme, de formation, d’hébergement et de protection de la nature et de l’environnement. Exopée compte 14 000 adhérents employant plus de 100 000 salariés. En vertu de cette convention négociée au niveau national, toute association Ufolep peut bénéficier de ces services : Bénéficier d’une expertise sur les questions liées au rôle de l’employeur, du dialogue social, du droit du travail et de la convention collective du sport,  Organiser conjointement des événements en lien avec le dialogue social,  Hexopée s’efforce également d’animer son réseau d’adhérents à travers des délégations régionales qui se réunissent régulièrement pour échanger et débattre de sujets en prise avec les réalités de chaque territoire. En tant qu’employeurs de la branche du sport, les associations Ufolep y ont toute leur place ! Sachez également que l’Adoes (Association pour les développement économique et social), organisme de formation créé par Hexopée, propose des formations en droit social et relations humaines destinées aux employeurs de l’économie sociale : contact@adoes.fr Pour toute info sur la territorialisation : https://www.hexopee.org/publication/577 rubrique « Notre présence en région » En savoir plus sur votre délégation : territoires@hexopee.org[suite...]]]> Hommage à Jean-Claude Besnard, 60 ans d’engagement Ufolep du local à l’international ! http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164169 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164169 Hommage à Jean-Claude Besnard, 60 ans d’engagement Ufolep du local à l’international ! Jean-Claude s’est sans cesse investi pour développer la fédération, la promouvoir, la valoriser portant avec cœur et enthousiasme les valeurs de Ufolep qu’il incarnait : #citoyenneté, #solidarité, #fraternité, #mixité, #inclusion, #insertion et #accessibilité. Jean-Claude a été Président du comité départemental Ufolep de l’Indre et membre actif du CDN (comité directeur national), de la CNSR (Commission nationale des statuts et des règlements) & de la CNS protocole et récompenses après avoir eu deux missions professionnelles au confédéral tant pour la Ligue de l’enseignement au secteur de la Vie Internationale et ensuite comme référent de la librairie associative SOCOFOL de la FOL 36. Puis avec sa très grande ouverture d’esprit, sa gentillesse, son leadership, et sa capacité à transmettre, il a toujours soutenu l’idée d’une nécessaire coopération internationale dans le domaine du sport pour tous, de l’éducation informelle, synonyme d’interculturalité, de bienveillance et d’enrichissement entre les peuples. Cela s’est traduit par des engagements multiples, un militantisme affirmé pour défendre le dialogue entre les peuples. Il a ainsi représenté l’Ufolep à la Fédération internationale de Korfbal, mais aussi au niveau de l’instance de l’OFAJ (Office franco-allemand pour la Jeunesse), à cet effet Jean-Claude a créé, animé, organisé des séjours franco-allemands au sein de l’Ufolep et de la Ligue de l’enseignement. Pionnier dans la création de l’ISCA (International Sport and Culture Association) il a pris part à l’aventure européenne et internationale pour affirmer le droit fondamental dont l’objectif est d’inciter davantage de personnes à être actives et à jouir de leur droit fondamental d’accéder à une pratique sportive de loisirs. Détenteur de la médaille d’or de la Ligue de l’enseignement, il reçoit en 2009 la médaille d’honneur fédérale Ufolep  pour son dévouement et son investissement international mais aussi au niveau local car il a été également dirigeant du club de Levroux (club de Korfbal), co-président du comité de l’Indre où avec lui avec Jean-Claude Saladin et Jean-Cheramy, ont animé ce territoire.  Son côté novateur et sa capacité à être intergénérationnel ont permis à des jeunes bénéficiaires de profiter de la culture & du sport autrement grâce aux actions qu’il a mené lors des séjours et projets européens. Jean-Claude Besnard est décrit unanimement comme un homme d’une profonde gentillesse, d’une connaissance infaillible de l’UFOLEP et d’une très grande disponibilité. L’Ufolep salue l’engagement sans faille de Jean-Claude et adresse ses sincères condoléances à sa famille et ses proches.    C’est une grande perte pour nous tous ![suite...]]]> Jeu concours Opération Découverte Ufolep 2023 http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164161 Fri, 08 Sep 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164161 IDEMASPORT, fournisseur d'équipements et de matériels sportifs s'associe à l'Ufolep dans le cadre de son opération découverte 2023.  Dans le cadre de ce partenariat, des chèques-cadeaux à valoir sur le nouveau catalogue viendront récompenser les associations qui transformeront le plus d’essais en nouvelles licences selon quatre familles d’activités (gymniques, sports collectifs, multisports et catégorie autre). A noter également la remise de 10% valable à l’année sur les commandes (cumulable avec les bons cadeaux …) et ce à partir du 1er septembre. Pour les associations UFOLEP qui souhaitent participer à l’opération : C'est ICI Pour connaitre tous services proposés aux associations Ufolep : C'est ICI *Les bons seront à valoir sur le catalogue de notre Partenaire IDEMASPORT avec possibilité de saisir le code directement sur la commande internet. En cas de difficulté ou souhait de commander par mail, ils pourront également envoyer leur commande à mounir.akbaraly@idema.com, avec mention du code du bon reçu. Validité du bon : 31/12/2023.  [suite...]]]> Les équipes de l’Ufolep nationale en séminaire de fin de saison et mandature http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164141 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164141 Du 30 juin au 4 juillet, les équipes du Comité Directeur National et de la Direction Technique Nationale se sont retrouvées au centre la Fayette Ufolep Usep & Ligue de l’enseignement à la Rochelle pour leurs séminaires de fin de saison et de fin de mandature. Un temps de partage, de débat et de travail marqué par les derniers évènements tragiques liés à la mort de Nahel, jeune des Hauts-de-Seine abattu par un agent des forces de l’ordre lors d’un contrôle de police. Ces violences bousculent nos représentations, réinterrogent nos actions. Nous dénonçons l’inadmissible de cette vague de violence avec notamment l’incendie des sièges de la Ligue, de l’Ufolep et de l’Usep du Finistère et de la Savoie. Ce séminaire a été organisé pour dérouler les bilans de saison des secteurs sport éducation, sport société, formation, communication, système d’informations et vie fédérative. L’occasion également de présenter les nouveaux outils et l’approche croisée entre les enjeux & priorités politiques de la fédération. A l’ordre du jour également le bilan du Projet Sportif Fédéral, sa projection pour la prochaine mandature avec son calendrier statutaire, sa formation politique et sa répartition entre les rôles et missions des élu.e.s & professionnel.le.s. Des séances plénières et des ateliers dynamiques et participatifs synonymes de vitalité associative. Une ambiance chaleureuse et conviviale pour cette mise en commun au service de la conception sportive Ufolep et de sa déclinaison en plan d’actions pour la saison 2023-2024.[suite...]]]> En tant qu'association Ufolep, l'Opération Découverte 2023 est faite pour vous ! http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164024 Fri, 22 Dec 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=164024 L'Opération découverte de juin et septembre 2023 est rien que pour vous en tant que structure affiliée à l’Ufolep ! Elle vous permet en tant qu'association Ufolep de bénéficier de conditions favorables pour accueillir vos futur.e.s adhérent.e.s lors des animations de fin d’année ou de rentrée via les séances d’essais,  journées portes ouvertes, forums associatifs ou soirées club. Une belle manière de valoriser et mettre en lumière les activités physiques que vous proposez tout au long de la saison. Le dispositif offre ainsi l'opportunité à tous les publics éloignés de la pratique sportive de se rapprocher d'une association et de pouvoir partager une expérience sportive synonyme de force physique et de bien-être. En tant qu'association Ufolep, vous avez donc la possibilité d'offrir ce temps dédié à celles et ceux qui souhaitent débuter ou reprendre une activité physique. Ce dispositif s’inscrit dans les modalités d’affiliation avec la Ligue de l’enseignement et l’APAC. Cette découverte peut se dérouler lors de séances, ou entrainements à titre d’essai et vise les activités (de niveau de risque 1 et 2), dites pratiques douces, d’entretien, les sports collectifs et individuels (activités de la forme, volley, marche nordique, athlétisme, badminton, basket-ball, football, gymnastique, handball, judo, karaté, natation, pétanque, randonnée pédestre, tennis et tennis de table).  A noter que le dispositif Pass’Sport (aide forfaitaire versée par l’État pour la prise d'une licence auprès d'un club sportif par un jeune de 6 à 17 ans bénéficiant de l'allocation de rentrée scolaire ou de l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé, ou étudiant) est à cette occasion reconduit dans un souci de simplification des démarches pour les structures et familles bénéficiaires.   La campagne Découverte 2023 est aux couleurs des sportif.ve.s de l'Ufolep, qui incarnent le caractère multisports de la fédération à travers leurs différents environnements de pratique. Ils et elles sont nos pratiquant.e.s du quotidien au sein des familles d’activités sportives tels les sports nautiques, les activités artistiques, les sports d’opposition, les sports de raquettes, les sports de précision, les sports mécaniques et les sports collectifs.   La campagne est principalement menée sur les réseaux sociaux et par le "bouche à oreille" sur le principe du parrainage entre ami.e.s. A cet effet, un kit de communication composé de supports de communication sous différents formats est disponible sur l'extranet du site fédéral, le sharepoint, www.ufolep.org et sur creation.asso.   BONUS! IDEMASPORT, fournisseur d'équipements et de matériels sportifs s'associe à l'Ufolep à l'occasion de l'opération découverte Ufolep 2023. Les associations qui accueilleront le plus de nouveaux pratiquant.e.s selon quatre familles d’activités (gymniques, sports-collectifs, multisports et catégorie autre) se verront ainsi récompensées d’avantages fédéraux tels que des chèques-cadeaux dans le cadre de ce partenariat. A noter également une remise de 10% à l’année sur les commandes (cumulable avec les bons cadeaux …) et ce à partir du 1er septembre. Pour connaitre tous services proposés aux associations Ufolep : C'est ICI *Les bons seront à valoir sur le catalogue de notre Partenaire IDEMASPORT avec possibilité de saisir le code directement sur la commande internet. En cas de difficulté ou souhait de commander par mail, ils pourront également envoyer leur commande à mounir.akbaraly@idema.com, avec mention du code du bon reçu. Validité du bon : 31/12/2023.  [suite...]]]> Edito - Arnaud Jean - Président National Ufolep http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=162222 Mon, 09 Jan 2023 00:00:00 GMT http://reseau.ufolep.org/default.asp?mode=articles&id=162222 L'UFOLEP vous souhaite Bonne Année ! Arnaud Jean, Président, le comité directeur national et toute l’équipe technique nationale de l’Ufolep vous adressent leurs meilleurs vœux et vous proposent leurs bonnes résolutions 2023 ![suite...]]]>